01 Juil

Jouer au paintball en réalité virtuelle avec le (nouveau) jeu vidéo toulousain Xfield Paintball

En projet depuis 2 ans, la start-up toulousaine, Xfield Paintball, vient de sortir, fin mai, son jeu vidéo sur le paintball avec casque de réalité virtuelle. Une innovation parrainée par Microsoft.

© xfield-paintball

© xfield-paintball

Ça y est ! le jeu vidéo toulousain « Xfield Paintball » est (enfin) disponible sur PC et console depuis le 30 mai. En septembre 2016, nous avions parlé de ce projet.

Xfield Paintball est un jeu vidéo multijoueur sur le paintball, adapté à l’utilisation d’un casque de réalité virtuelle. 

Des développeurs, des designers et des testeurs ont travaillé pendant deux ans pour aboutir à ce résultat. L’innovation est unique dans le monde. C’est pourquoi, Microsoft est le parrain de cette jeune pousse hébergée par l’IOT Valley de Labège, près de Toulouse. Le géant américain lui offre un réseau mondial de serveurs informatiques.

Xfield Paintball avait déjà sortie une première version du jeu sur téléphone mobile en 2013. L’application avait été téléchargée à plus de 6 millions d’exemplaires. Un vrai succès.

Aujourd’hui les fondateurs Toulousains, Fabrice Tron et Sébastien Munier, espèrent séduire les gamers. D’ailleurs, ils lancent ce vendredi 30 mai, une offre promotionnelle sur Steam, l’une des importantes plateformes virtuelles de jeux.

Julien Leroy

30 Juin

Nowave, le « Netflix » toulousain du cinéma d’auteur

Nowave est un site de vidéo à la demande (SVOD) dédié aux films d’auteurs. Une plateforme imaginée par la toulousaine Bérengère Dastarac, ancienne productrice et passionnée de cinéma. Elle vient de lancer une campagne crowdfunding pour poursuivre son développement.

© Nowave (capture écran)

© Nowave (capture écran)

Nowave est le « Netflix » toulousain des films d’auteurs et indépendants. Pour 8 euros par mois, la plateforme de vidéo à la demande (SVOD) propose une sélections de films rares ou atypiques par thématique ou par personnalités (Bela Lugosi, Shakespeare, révolution ou le cinéma de mauvais genre,…)

« On propose des films rares, de festivals, ou de genre, 100 % made in France, et 100 % équitable » précise la start-up toulousaine qui veut ainsi soutenir le cinéma d’auteur, la diversité et lutter contre « l’uniformisation des plateformes de streaming venues des US« .

J’ai réalisé que beaucoup de films de festivals n’étaient peu ou pas diffusés alors qu’ils étaient d’excellente qualité – Bérengère Dastarac, fondatrice de Nowave

D’ailleurs, la moitié des revenus est reversée aux réalisateurs et ayants-droits. Ce qui permet d’assurer un financement « aux films qui n’ont pas eu la chance de sortir à salle d’être vus » explique Bérengère Dastarac, la fondatrice de Nowave. 

L’idée de cette SVOD est née dans la tête de Bérengère Dastarac, ancienne productrice et passionnée de cinéma. En 2011, elle réalise une fiction sur la révolution égyptienne. « Winter of Discontent” est sélectionné en compétition officielle à La Mostra de Venise en 2012. C’est alors que « j’ai réalisé que beaucoup de films de festivals n’étaient peu ou pas diffusés alors qu’ils étaient d’excellente qualité » raconte-t-elle. « L’idée a émerger de proposer un espace de diffusion en ligne pour ce type de films« . 

Des dizaines de films en projet

Après deux ans de développement, la plateforme ouvre au public en janvier 2017, en France et en Angleterre. En raison de deux thématiques par mois, le catalogue propose à ce jour, une soixantaine de longs métrage. 70 films supplémentaires seront prochainement mises en ligne.

Hébergé chez Ekito à Toulouse, Nowave cherche aujourd’hui à franchir un nouveau cap, en étoffant son service et couvrir d’autres pays d’ici fin 2017. Pour cela, Bérengère Dastarac vient de lancer une campagne de crowdfunding sur Kisskissbankbank. L’objectif est de récolter 8000 euros avant le 16 juillet prochain.

>>> Pour découvrir Nowave : www.nowave.io

Julien Leroy

29 Juin

Hautes-Pyrénées : Ogoxe, un objet connecté pour alerter sur les risques d’inondations

La start-up Ogoxi, basée à Saint-Laurent-de-Neste (Hautes-Pyrénées) vient de concevoir une balise connectée (IoT) qui mesure la montée des cours d’eau et donne l’alerte. Les inondations sont le premier risque nature en France.

© Ogoxe

© Ogoxe

La crue meurtrière de juin 2013 dans les Pyrénées est encore dans les mémoires. Un événement aux conséquences dramatiques dont certaines pourraient être évitées grâce au dispositif « Ogoxe » créé par une start-up de Saint-Laurent-de-Neste dans les Hautes-Pyrénées.

« OGOXE est une solution d’alerte aux crues qui s’adresse à la fois aux élus (..) et aux riverains » explique le fondateur Guillaume Délai.

Concrètement, il s’agit d’un objet connecté équipé d’une caméra à ultrasons, qui « calcule en permanence la hauteur des cours d’eau tout en tenant compte des précipitations et des paramètres du terrain » détaille le concepteur. Toutes les données sont modélisées et disponibles, en temps réel, via une application. Ogoxe permet ainsi de prévoir une crue ou une montée des eaux grâce à une série d’algorithmes.

Par ailleurs, un boitier « est fourni aux riverains exposés, qui informe en permanence les indications du niveau de danger, même quand les réseaux de communication sont endommagés » assure la start-up pyrénéenne. Un système de prévention complémentaire qui fait gagner du temps en cas d’évacuation.

Guillaume Délai espère séduire les collectivités locales. Les inondations sont le premier risque naturel en France. 11 % de la population est exposée à la menace d’une crue. Pourtant « seuls 20 000 km de cours d’eau sont surveillés sur les 428 906 km que l’on compte dans l’hexagone » précise-t-il.

>> Reportage sur Ogoxe – France 3 MidiPyrénées (Denis Tanchereau) – mai 2017  :


Objet connecté pour prevenir les crues

Julien Leroy

Carcassonne : « TutoDraw », le youtubeur dessinateur

Jordan Molina est un youtubeur dessinateur. Sa chaîne « TutoDraw » propose des tutoriels pour apprendre à dessiner comme un artiste. Il est suivi par près de 860.000 abonnés.

© Jordan Molina

© Jordan Molina

Comment devenir un expert du dessin ? Réponse avec la chaîne YouTube « TutoDraw » lancée par Jordan Molina. 

Originaire de Carcassonne, cet artiste de 19 ans a décidé de partager sa passion en proposant des tutoriels et des démonstrations de dessin.

Que vous soyez débutant ou passionné, il vous apprend toutes ses techniques : comment dessiner un visage ou un pikachu ? comment réaliser une illusion 3D sur sa main ? ou comment dessiner des billes transparentes réalistes ?

Ce youtubeur du dessin est suivi par près de 860 000 abonnée et ses dizaines de vidéos totalisent plus de 155 millions de vues. Un succès qui l’a poussé à publier, en mars 2017, un livre de 11 tutoriels de dessins détaillés (au édition Eurofina CréaPassions)

A découvrir en images ci-dessous ou sur YouTube : www.youtube.com/user/TutoDraw

>> Plus d’info en image avec ma chronique dans « 9h50 le matin Occitanie » sur France 3 – juin 2017  :


TOUT CE QUI BUZZ : « TutoDraw », le youtubeur dessinateur

Julien Leroy

26 Juin

Trade School Toulouse, la start-up qui favorise le… troc des connaissances

Organiser des ateliers de transmission de connaissances sous forme de troc. C’est le créneau de Trade School. Né à New-York, le concept débarque à Toulouse.

© Trade School Toulouse

© Trade School Toulouse

« Le principe est simple : une personne transmet ses connaissances et en échange les participants s’engagent à aider l’animateur à répondre à un de ses besoins » explique Mundhi-Ling Gunawan, co-fondatrice de Trade School Toulouse.

« Pour cela, nous mettons en place des ateliers de transmission de connaissances et d’entraide au sein du grand public et également auprès des entreprises » poursuit-elle. « Il n’y a pas d’échange monétaire ! Pas de hiérarchie de savoirs ! Tout le monde peut être un jour animateur et un autre jour participant ».

Ce concept est né à New-York en 2010. Depuis, cette « école des échanges » se répand dans le monde entier et depuis peu en France. Une antenne a vu le jour à Paris mais c’est à Toulouse que le Trade School prend son essor.

Mundhi-Ling Gunawan et Amel Miaoulis ont ainsi créée la première start-tup française de trade school il y a quelques mois dans la ville rose. Accompagnées par l’accélérateur de start-up Momentum, elles ont déjà organisé plus de 60 ateliers. « Trade School Toulouse est une start-up en innovation sociale ayant pour mission d’améliorer la qualité de vie en créant des liens plus humains pour une société plus solidaire » précisent-elles

Aujourd’hui, la jeune pousse passe à la vitesse supérieure. Des partenariats avec des entreprises sont en cours de finalisation. Et une plateforme web verra le jour d’ici la fin de l’année. Pour y parvenir, une campagne de crowdfunding est ouverte jusqu’au 30 juin 2017. « Nous cherchons 5000 euros pour financer ce projet. Nous en sommes actuellement à 70% » détaille Mundhi-Ling Gunawan.

>> Plus d’info sur www.tradeschooltoulouse.fr

Julien Leroy

24 Juin

Les reprises musicales de 3 sœurs toulousaines font craquer les internautes

Léana, Jade et Lynn sont 3 jeunes sœurs toulousaines passionnées de musique. Leurs covers de tubes cartonnent actuellement sur le web.

© Aöme

© Aöme

A Toulouse, Léana (19 ans), Jade et Lynn (15 ans) sont trois sœurs passionnées par la musique et la chanson. Elles forment le trio « Aöme » et s’amusent à réaliser des reprises musicales telles que Shape of You d’Ed Sheeran ou encore de The Greatest de Sia. 

« Cela est venu très naturellement. On chantait déjà toutes les trois à la maison depuis notre enfance. La musique a toujours eu une place importante dans notre vie. On a eu envie de poster des vidéos afin de partager notre passion. On n’attendait pas grand chose. » expliquent-elles

Pourtant leurs 4 premiers clips cartonnent sur la toile depuis le mois de mars. Le cover d’Ed Sheeran dépasse la barre du million de vues sur YouTube. Un succès qui s’explique surtout par la (très) belle voix des Toulousaines.

« La principale particularité du groupe réside dans le fait que l’on soit sœurs. Ce lien fraternel est une véritable force pour nous, on peut toujours compter l’une sur l’autre. (..) Nos trois voix sont aussi très singulières, mais elles s’allient toujours. C’est un peu la prolongation de nous-même« .

Prochainement en concert

Face à l’engouement, Léana, Jade et Lynn vont continuer à poster quelques reprises. Mais l’objectif est d’écrire leurs propres compositions. « On va passer beaucoup de temps en studio cet été pour commencer tout le travail de composition et d’écriture de nos futures chansons afin de les partager avec notre public » précisent les 3 jeunes femmes. 

Parallèlement, un concert est en projet. « On a aussi envie de rencontrer toutes ces personnes qui nous soutiennent virtuellement en faisant des concerts dans un futur proche« .

Vers le même succès que le duo toulousain « In The Stairs »

Entre 2014 et 2015, un groupe similaire avait également fait le buzz. Le duo Toulousain « In the Stairs » était composé de Samuel et sa sœur Lucille. Leurs reprises reprises postées sur YouTube avaient retenti jusqu’aux oreilles de Lady Gaga.

>> Cover « Shape of You » par Aöme : 

Julien Leroy

23 Juin

« L’Explorateur de la peur », succès d’un youtubeur urbex de Perpignan

Visiter et filmer des lieux abandonnés par l’homme, c’est la passion d’un jeune perpignanais amateur d’urbex. Sur YouTube, sa chaîne « L’Explorateur de la peur » fait un carton.

© L'explorateur Delapeur

© L’explorateur Delapeur

Les passionnés d’Urbex sont de plus en plus nombreux en Occitanie. Cette activité consiste à visiter des lieux construits par l’homme, abandonnés, interdits ou difficiles d’accès. Les explorations sont très souvent photographiées ou filmées.

C’est justement le cas du Perpignanais Gaëtan Phelippeau et sa chaîne YouTube : L’Explorateur de la peur.

A seulement 18 ans, il explore, caméra à la main, des bâtiments oubliés un peu partout en France. L’une de ses plus grandes découvertes reste « une immense clinique abandonnée ou il y avait encore tous les meubles, tous les lits » précise le youtubeur.

Gaëtan Phelippeau aime également s’offrir quelques sensations fortes en dormant dans les lieux qu’il visite. « J’aime me donner des petit frissons » avoue-t-il.

En deux ans, il est suivi par plus de 28.000 abonnés et ses productions totalisent 1,6 millions de vues.

A découvrir ci-dessous et sur YouTube.

>> Plus d’info en image avec ma chronique dans « 9h50 le matin Occitanie » sur France 3 – juin 2017  :


Tout ce Qui Buzz : le youtubeur urbex

Julien Leroy

21 Juin

Occitanie : Des Montpelliérains inventent MonChaperon, le « blablacar » du piéton

Après le covoiturage, voici le copiétonnage ! Une startup de Montpellier a eu l’idée de créer « Monchaperon », la première application française pour trouver des piétons qui partagent le même trajet que vous.

© Eric Audras / Maxppp

© Eric Audras / Maxppp

Née à Montpellier, « MonChaperon » est  la première application de copiétonnage. Le principe est de mettre en relation des piétons qui souhaitent partager le même trajet à pied. En un mot, Monchaperon est le « blablacar » du piéton

« Passé une certaine heure, être seul dans la rue n’est pas rassurant et ce même sur de petits trajets » explique l’équipe de Montpellier. « Faire son trajet accompagné rassure et rend ce moment beaucoup plus sympathique » poursuit-elle. L’application s’adresse également aux personnes qui cherchent un peu de convivialité.

Disponible sur Android et Apple Store, il suffit de s’inscrire gratuitement et de trouver des « chaperons » qui effectuent le même chemin que vous. Cela marche aussi avec les trajets en transport en commun.

Comme sur Uber, l’application permet également de devenir un marcheur privé qui propose d’accompagner les personnes seules. « Beaucoup de demandes portent sur des petits trajets (raccompagnement du restaurant au parking, de la boite de nuit au parking…), vous pourrez donc faire de nombreux chaperonnages en une soirée et ainsi générer un réel complément de revenus » précise sur son site la start-up.

Lancée depuis fin 2016, le service en ligne affiche à ce jour plus de 3000 utilisateurs.

A télécharger sur www.monchaperon.fr

>> Plus d’info en image avec ma chronique dans « 9h50 le matin Occitanie » sur France 3 – juin 2017  :


MonChaperon, la première application de… copiétonnage née à Montpellier

Julien Leroy

19 Juin

Le 2e salon « Drones in Toulouse » aura lieu le 20 septembre à Toulouse Francazal

C’est le plus grand salon des acteurs des drones en Occitanie. La 2e édition de « Drones in Toulouse » revient le 20 septembre sur  la base aérienne de Toulouse – Francazal.

© Clement Mahoudeau / MaxPPP

© Clement Mahoudeau / MaxPPP

A vos agendas ! La 2e édition de « Drones in Toulouse » se déroulera le 20 septembre sur  la base aérienne de Toulouse – Francazal. 

Il s’agit du plus grand rendez-vous des acteurs du drone en Occitanie.

« Drone in Toulouse est un événement professionnel réunissant les industriels et les chercheurs du secteur du Drone afin d’apporter à ses visiteurs professionnels la connaissance de l’existant et des évolutions en cours sur ce secteur » précise le communiqué de presse.

Un salon professionnel qui permet de découvrir les multiples applications dans les secteurs de l’agriculture, BTP, armée, industrie, médical, sécurité, logistique, transport, immobilier,..

Drones in Toulouse accueillera également la compétition de vols outdoor de l’événement IMAV 2017, qui regroupe plus de 300 chercheurs du monde entier. Plus de 35 équipes devront réaliser avec des drones, « des challenges tels que retrouver un objet enterré, identifier des cibles ouréaliser le plus grand nombre de tours sur une période donnés« .

L’événement est organisé par Robotics Place. Ce cluster regroupe des entreprises, des laboratoires de recherche et des écoles d’ingénieurs d’Occitanie autour de la robotique et des drones.

Plus d’info sur www.dronesintoulouse.com

Julien Leroy

Fintech : la néobanque toulousaine Morning se reveille

5 mois après la reprise par Edel (groupe E.Leclerc), la néobanque Morning basée près de Toulouse, a présenté, ce vendredi 16 juin, sa nouvelle stratégie. Tous les services qui ont fait le succès de la fintech, sont conservés. Mais le modèle économique est revu.

© J. Leroy / France 3 Midi-Pyrénées

© J. Leroy / France 3 Midi-Pyrénées

La néobanque Morning tente un nouveau réveil après la période trouble survenue fin 2016.

En décembre dernier, une trésorerie à sec, une sanction de l’ACPR (le gendarme du secteur bancaire) et une mésentente avec le principal actionnaire de l’époque (la Maif), entraînent la start-up toulousaine et ses 49 salariés au bord du dépôt de bilan.

La jeune pousse est alors racheté par la banque Edel du groupe E.Leclerc. Le repreneur devient progressivement l’actionnaire majoritaire avec 79% du capital. Le fondateur de Morning, Éric Charpentier, est congédié.

5 mois après, l’unique start-up numérique du Volvestre, basée à Saint-Elix-le-Château au sud de Toulouse, veut se relancer. Le nouveau CEO, Frédéric Senan, a présenté, ce vendredi 16 juin, sa nouvelle stratégie.

L’ADN de Morning conservée

Contrairement aux rumeurs au moment de la reprise, les services qui ont fait le succès de la néobanque, sont conservés. « Eric Charpentier voulait réinventer la banque et il avait de bonnes idées » explique Frédéric Senan, le nouveau directeur de Morning.

L’objectif est de « garder l’esprit du projet cobanking » poursuit-il. Ce terme crée par l’ancienne équipe, désigne « de nouveaux usages bancaires, collaboratifs et digitaux qui répondent aux attentes du consommateur d’aujourd’hui« .

La cagnotte en ligne est ainsi maintenue. Cette offre gratuite d’échange d’argent entre particuliers est la vitrine historique de la marque depuis les débuts en 2013. L’attachement des internautes à ce service a convaincu le repreneur.

De nouvelles offres à partir du 3 juillet

La chute de Morning fin 2016 a été provoquée (principalement) par un modèle économique eroné. C’est pourquoi, Edel veut relancer Morning en étoffant les offres et les fonctionnalités payantes.

« La start-up proposait jusqu’ici à ses clients de bénéficier d’un service d’envoi et de réception d’argent (..) Désormais, elle met également à leur disposition (..) un compte de paiement digital et ibanisé (..) pour gérer leur argent et suivre leurs dépenses quotidiennes en temps réel » explique la direction.

La fintech toulousaine va ainsi attaquer le marché bancaire BtoC en lançant, le 3 juillet prochain, plusieurs offres : Morning Play (pour collecter, partager et gérer son argent avec différents groupes d’ami), Morning Protect (pour les personnes sous tutelles) et Morning Jump (pour gérer l’argent de poche de ses enfants).

Chaque service comprend une carte de paiement Master Card et un numéro IBAN.

Une quatrième offre, Morning Welcome, verra le jour début septembre. Il s’agit d’un compte bancaire pour les étudiants étrangers vivants en France.

Parallèlement, la néobanque s’apprête à conquérir les professionnels avec des services adaptés. Des offres BtoBtoC est également en projet. L’ensemble sera dévoilé à la rentrée prochaine.

L’objectif est de « compiler la totalité des services de la Fintech » précise Frédéric Senan afin de concurrencer Nickel, C-zam, Lydia,…

Côté salariés

Sur les 49 salariés au moment du rachat, « 13 sont partis volontairement » affirme la nouvelle direction. Des recrutements sont en cours pour combler les départs. L’objectif est d’être « 41 d’ici la fin de l’été 2017″.

Et maintenant ?

L’équipe et la tactique sont en place. Reste à transformer l’essai. En cas de succès, Morning deviendra rentable. « 2017 sera une année blanche après 6 mois d’inactivité. En 2018, on espére couvrir les charges et devenir rentable en 2019 » précise Frédéric Senan. C’est tout le mal que l’on souhaite à cette start-up emblématique de l’écosystème numérique d’Occitanie et de la Fintech française.

Julien Leroy