09 Oct

AT Home ouvrira une deuxième colocation de start-up à Toulouse

D’ici la fin de l’année, l’agitateur toulousain de start-up « At Home » ouvrira un deuxième site dans la ville rose. Une extension qui se fera parallèlement à l’inauguration de ses locaux parisiens.

© At Home

© At Home

En novembre 2017, At Home va s’étendre à Toulouse et à Paris.

Première ouverture à Paris. Comme annoncé en mai dernier, un espace de 800 m² pouvant accueillir 150 personnes, ouvrira dans le 10e arrondissement de la capitale d’ici un mois. L’antenne parisienne va permettre d’aider les jeunes pousses toulousaines à s’implanter en Ile-de-France et d’accueillir des entrepreneurs locaux.

Extension dans la ville rose. Un deuxième site d’AT Home est en cours de projet dans le centre-ville de Toulouse. L’annonce a été faite ce lundi 9 octobre par son responsable Arnaud Thersiquel. Ces nouveaux locaux permettront de désengorger les bureaux d’Esquirol. Ces derniers hébergent 170 personnes dans 1000 m2. 80 salariés supplémentaires sont attendus d’ici 2 mois.  

Par ailleurs, At Home envisage d’ouvrir en 2018, dans une ville européenne.

Ouvert depuis juin 2015, At Home a été créé pour accueillir des start-up dans le domaine du numérique et de l’innovation. L’idée est de permettre aux jeunes entrepreneurs « d’externaliser l’immobilier » rappelle Arnaud Thersiquel, responsable d’At Home. La structure propose également un accompagnement pour développer son activité.

Aujourd’hui, le bureau toulousain compte 170 personnes et 15 entreprises dont Liberty Rider, Noova, Yestudent, SchoolMouv, Catspad et Demooz. 

Julien Leroy

06 Oct

Buzz : le nouveau clip (déjanté) du duo toulousain « Rom et Manu »

Rom et Manu sont deux comédiens toulousains. Après leur buzz de l’été 2016, les revoilà dans un nouveau clip déjanté « bat les couilles » publié ce jeudi 5 octobre sur YouTube. Reste à savoir s’il va plaire.

Capture d'écran

Capture d’écran

Le duo d’humoristes toulousains, Rom et Manu, revient sur les réseaux sociaux avec un nouveau clip musical déjanté : « Bat les couilles ».

« Bat les couilles » est une expression que nous utilisons souvent et qui est aussi de plus en plus présente chez les jeunes aujourd’hui. (..) Nous l’utilisons dans les situations de la vie ou l’on réfléchit trop, elle aide à  avancer et a passer outre les problèmes de la vie ! » précisent les deux comiques.

« Nous avons tourné l’expression dans ce clip de manière humoristiques en trouvant des situations absurdes de la vie de tout les jours ou l’on s’en bat les couilles qui correspond à notre l’univers comique de notre duo !« . Reste à savoir si cette chanson toulousaine va plaire aux internautes…
Parfois, face aux soucis, le mieux c’est de laisser couler ! Nous, on en a fait une chanson Rom et Manu – Bat Les Couilles

Le clip a été entièrement tourné, fin août, dans les rues de la ville rose. La scène la plus insolite est sans aucun doute, la séquence de la baignoire sur le Capitole. On y voit les deux hommes prenant le bain en plein milieu de la place.

Durant l’été 2016, le duo avait déjà fait le buzz avec leur première reprise musicale « Vous aussi vous aimez les soirées à Toulouse ? ». Romain Simancas et Emmanuel Michelin, alias Rom et Manu, espérent faire mieux avec cette nouvelle vidéo humoristique et attirer ainsi le public vers leur spectacle « La Rencontre ».

Une méthode qui rappelle le duo « Les Toulousains ! » composé de Fred & Melissa. Leur vidéos sur le net et leur spectacle sont aujourd’hui un succès local.

>> Clip « bat les couilles » de Rom & Manu – octobre 2017

Julien Leroy

05 Oct

Créer votre premier jeu vidéo avec un stage ouvert aux débutants

A Toulouse, l’école de jeux vidéo « Pixel School » propose d’apprendre à coder son premier jeu durant les vacances de la Toussaint. Le stage s’adresse aux débutants de plus de 16 ans.

© Toulouse Pixel School

© Toulouse Pixel School

Pour les vacances scolaires de la Toussaint; la Toulouse Pixel School propose un stage d’initiation à la programmation d’un jeu vidéo.

Du 27 au 29 octobre 2017, les stagiaires apprendront les bases du langage JavaScript. « Ils seront ainsi initiés à la création d’un jeu basé sur Sokoban, ce puzzle game japonais où un personnage doit pousser des blocs pour atteindre la sortie » précise Nikiforos Apergis à l’origine du projet.

L’objectif est « de quitter le stage avec les bases de la programmation, leur jeu personnalisé et les outils pour continuer à progresser« .

L’atelier s’adresse avant tout aux débutants en programmation. « Il s’agit d’une initiation à la programmation. Un usage « normal » de l’outil informatique est nécessaire, mais suffisant«  poursuit son concepteur.

Au total, 18 heures de théorie et de pratique sont délivrées. « Le programme proposé est relativement dense, il est donc ouvert aux 16 ans et plus« .

Animé par Arnaud Mollé, programmeur de jeu vidéo, il faut compter 399 € pour suivre le cours. Le matériel et les logiciels sont fournis.

A ce jour, il reste encore la moitié des 7 places. Inscription et renseignements sur www.toulousepixelschool.fr.

Une école de jeu vidéo à Toulouse ouverte à tous

Depuis septembre 2017, la Toulouse Pixel School donne des cours d’initiation à la création de jeux vidéo pour adolescents et adultes passionnées.L’objectif est de « faire découvrir aux élèves différents métiers du jeu vidéo en créant leur propre jeu, avec lequel ils pourront repartir à la fin des cours » explique l’établissement situé à quelques pas de la Daurade.

Julien Leroy

03 Oct

« Toulouse Periph » : Un compte Twitter pour suivre le trafic (et les bouchons) de la rocade toulousaine

Les gestionnaires de la rocade toulousaine lancent ce mardi 3 octobre, un compte Twitter pour s’informer du trafic et des temps de parcours en temps réel.

© NATHALIE SAINT / MaxPPP

© NATHALIE SAINT / MaxPPP

Pour s’informer sur le trafic de la rocade toulousaine, les automobilistes peuvent compter sur un nouveau fil twitter : « Toulouse Periph ».

Ce compte est lancé officiellement ce mardi 3 octobre, par les gestionnaires du périphérique :Vinci Autoroutes, la direction des routes nationales Sud-Ouest (Dirso) et Toulouse Métropole. 

En service depuis début septembre, « Toulouse Periph » informe en temps réel de la circulation, des embouteillages, des accidents et des temps de parcours.

Entre 80.000 et 140.000 voitures empruntent quotidiennement la rocade. En moyenne, le Toulousain perd 34 minutes par jour dans les embouteillages, selon la dernière étude de Tom-Tom.

A noter qu’il existe déjà un fil similaire crée il y a quelques années : « Toulouse Trafic ». L’automobiliste toulousain n’aura plus d’excuse d’être en retard…

Julien Leroy

La start-up toulousaine Les Cartons.fr lance le « BonCoin » des déménagements

Et si le déménagement des uns faisait le bonheur des autres ? c’est le concept de la nouvelle start-up toulousaine Les Cartons qui propose des vide-appartements en ligne, en mettant en relation des personnes qui cherchent à meubler leur logement avec d’autres qui vident le leur. Le service est déjà présent dans plusieurs villes françaises.

© THEILLET Laurent / MaxPPP

© THEILLET Laurent / MaxPPP

Les Cartons, c’est une plateforme collaborative de vide-appartement en ligne.

Elle met en relation des personnes qui cherchent à meubler leur logement avec d’autres qui vident le leur. Un vide-dressing du meuble destiné aux particuliers qui déménagent régulièrement.  

« Transporter ses biens peut être fastidieux et onéreux, de plus en plus choisissent de les laisser derrière eux. Ainsi, 40% des Français vendent aujourd’hui du mobilier lors de leur déménagement » précisent les deux fondatrices toulousaines, Céline et Manon.

Concrètement, les vendeurs photographient leurs intérieurs et étiquettent virtuellement ce qu’ils vendent. Et les acheteurs se baladent en ligne d’un vide-appartement à l’autre pour chiner un meuble.

« A nous deux, nous avons déménagé 17 fois lors des 5 dernières années ! »

La start-up Les Cartons.fr a été créée par deux jeunes entrepreneuses : Céline et Manon, diplômées de l’école de commerce de l’ESC à Rennes et spécialistes des déménagements. « A nous deux, nous avons déménagé 17 fois lors des 5 dernières années ! » avouent-elles. 

« L’idée des Cartons est venue lors d’un emménagement en 2011 où je devais meubler l’ensemble de mon appartement (seulement 30m2) mais où avec mon ami nous avons passé un temps fou sur les sites de petites annonces et des journées entières chez IKEA » raconte Manon. « Et je me suis dit que si j’avais pu être mise en relation avec quelqu’un qui déménage, j’aurais pu lui acheter une bonne partie de ses meubles et lui / me faire gagner un temps fou ! ».

En 2016, elles testent leur concept sur les réseaux sociaux avant de remporter le concours « Coup de Pousse 2016 » organisé par la région Occitanie. Leur star-up est ensuite créée en mai 2017 à Toulouse.

Déploiement en France et à l’international

Aujourd’hui, la jeune pousse du vide-appartement en ligne est présente dans la ville rose mais aussi à Paris, Rennes, Lille et Bordeaux.

Le service sera étendu à d’autres métropoles dans les prochains mois. Un développement à l’international est également prévu pour janvier 2018. 

En attendant, les deux fondatrices veulent optimiser le service en y intégrant de nouvelles fonctionnalités. « Un outil de prise de rendez-vous, la possibilité d’acheter en ligne (..) et pouvoir être livré en seulement 1 heure, le don pour éviter le gaspillage  » précisent-elles.

« On travaille aussi sur des partenariats avec des associations universitaires pour faire découvrir le service (gratuit !) aux étudiants de la région ».

Le marché de déménagement est porteur pour les acteurs du numérique. Chaque année, 3 millions de français changent de domicile. 80% se font sans passer par des sociétés de déménagement professionnelles selon l’INSEE.

>>> Plus d’info sur Les Cartons.fr

Julien Leroy

02 Oct

Toulouse : le leader mondial des robots agricoles « Naïo Technologies » obtient le Pass French Tech

La start-up toulousaine de robotique agricole « Naïo Technologies » vient d’obtenir le Pass French Tech. Ce label national est attribué aux pépites reconnues pour leur hypercroissance et la qualité de leur innovation.

© Naïo Technologies

© Naïo Technologies

Bonne nouvelle pour l’écosystème des start-up toulousaines !

La jeune pousse Naïo Technologies, basée à Escalquens près de Toulouse, vient d’obtenir le Pass French Tech. Ce label national de la French tech est attribué aux pépites reconnues pour leur succès et la qualité des innovations. 

Grâce à cette reconnaissance nationale, elle va bénéficier d’un accompagnement privilégié auprès des partenaires économiques. 

C’est la 12e start-up toulousaine qui obtient ce label. 

Naïo Technologies est le leader mondial dans le domaine des robots agricoles. La société a notamment mis au point le robot « Oz », capable de se diriger dans les champs et de désherber les parcelles, sans abîmer les cultures. Quand il a fini sa parcelle, il envoie un SMS au propriétaire pour l’avertir qu’il est prêt à travailler ailleurs.

Une soixantaine d’exemplaires a déjà  été vendue en Europe. Oz peut se révéler une aide précieuse, notamment pour la maraîchage biologique, car il permet de désherber sans produits chimiques et d’éviter ainsi une tâche humaine fastidieuse.

La start-up commercialise « ses robots en France métropolitaine et en Europe, notamment, en Suisse, en Allemagne, au Danemark, en Belgique, en Angleterre et en Irlande. Et depuis peu en Martinique et en Nouvelle-Zélande » précise le communiqué de presse de la French Tech Toulouse.

Julien Leroy

01 Oct

IoT : Le Toulousain Sigfox veut transformer n’importe quel objet en objet connecté

Face à la concurrence, Sigfox veut accélérer l’adoption de son réseau mondial IoT. La start-up basée à Labège près de Toulouse, a présenté ce mardi 26 septembre, une série de nouvelles offres dont une permettant de connecter un objet pour seulement 20… centimes de dollars.

Keynote de Sigfox, ce mardi 26 septembre 2017 à Prague © Sigfox

Keynote de Sigfox, ce mardi 26 septembre 2017 à Prague © Sigfox

Basée à Labège près de Toulouse, Sigfox veut rester (à tout prix) le premier réseau mondial des objets connectés à bas débit et à basse consommation.

Face à une concurrence de plus en plus féroce, le pionnier du secteur a dévoilé ses nouvelles offres, ce mardi 26 septembre à Prague (République Tchèque) lors de la première édition du Sigfox World IoT Expo

« Notre ambition, depuis le lancement, est de couvrir la planète et de faire tendre le prix de la connectivité vers zéro« , a rappelé le directeur général de l’entreprise toulousaine, Ludovic Le Moan.

Un objet connecté pour 20 centimes

Pour y parvenir, Sigfox veut marquer l’histoire de l’IoT en lançant son nouveau service : « Admiral Ivory » qui permet  de transformer n’importe quel objet en 01 à Internet. Et ce pour à peine 20 centimes de dollars !

« C’est un niveau de prix qui permet de virtuellement tout connecter, partout et sans limite. C’est un vrai bond en avant et quelque chose de difficile à mettre en place sur une autre technologie qui serait plus chère« , s’est félicité le co-fondateur, Ludovic Le Moan. 

Ce service « ouvre la voie de la création d’objets connectés, jetables, et le développement d’applications IoT à usage unique (..) Ceci représente une opportunité unique pour les secteurs de l’emballage industriel, de la logistique et de la grande distribution » précise la start-up.

36 pays connectés au réseau toulousain

Parallèlement, la société de Labège a annoncé la baisse du tarif de son offre « Admiral Blue » de 12 dollars à 1,9 dollar le module. Par ailleurs, Sigfox lance son offre « Monarch », un service « unique de reconnaissance radio qui permet aux appareils connectés de gérer automatiquement les changements de fréquence radio, sans aucun matériel supplément tel qu’un chipset GPS ou Wi-Fi« 

Enfin, 4 nouveaux pays rejoignent le réseau mondial de Sigfox : le Costa Rica, la Croatie, la Thaïlande et la Tunisie. Au total, 36 pays sont connectés à la technologie de la société toulousaine.

Depuis 6 ans, elle tente de créer réseau mondial des objets connectés en bas débit et à basse consommation. Une première mondiale qui permet aux entreprises de collecter et d’exploiter des millions de données jusque-là inaccessibles ou coûteuses.

Julien Leroy (avec l’AFP)

26 Sep

A Toulouse, l’accélérateur de start-up « Momentum » s’ouvre à la News’Tech

A Toulouse, l’accélérateur de start-up « Momentum » veut accueillir et accompagner des jeunes pousses de la News’Tech qui innove dans le milieu de la presse et des médias. Une première en Occitanie. Un appel aux candidats vient d’être lancé.

© Oikosysteme

© Oikosysteme

Après les start-up à impact positif, le Toulousain Momentum lance un programme d’accélération dédié aux entrepreneurs qui innovent dans le milieu de la presse et des médias.

« La News’Tech ? De plus en plus, on assiste à un changement de paradigme dans le monde des médias, on parle même d’une ubérisation des médias. Les supports de consultation, les canaux de distribution et les contenus ne sont plus les mêmes » explique Boris Mounet, responsable du programme de Momentum. 

Durant 6 mois, Monumentum propose aux projet retenus de les coacher et de les héberger dans ses locaux à Toulouse. « Il comprend une partie importante de méthodologie, portant tant sur les performances économiques et les performances Sociétales Sociales et Environnementales. Momentum apportera également son expertise RSE afin de favoriser l’impact social positif des entreprises avec notamment l’intervention de 80 entrepreneurs et spécialistes des business models » détaille le communiqué de presse. 

Monumentum héberge (déjà) un pole presse

L’accélérateur de start-up via ses locaux du Lab’Oïkos veut ainsi développer son pôle presse. Ce dernier née en 2016, héberge le Journal Toulousain et l’Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse. L’objectif est de créer le premier campus de la New’s Tech sur la ville rose.

Deuxième saison dédiée à l’innovation positive

Parallèlement à cette ouverture à la New’sTech, Momentum se prépare à accueillir de nouvelles start-up à impact SSE positif (social, sociétal, environnemental). On appelle cela l’économie positive. « Une économie qui fait du bien à la planète et à l’Humain » aime préciser Boris Mounet.

Après une première saison en 2016, Momentum recherche ainsi 5 start-up de l’économie positive et 2 start-up du secteur de la News’Tech.

Les candidats ont jusqu’au 5 octobre minuit pour déposer leur dossier. Les start-up sélectionnées seront dévoilées une dizaine de jours plus tard.

>> Info et dépôt de candidatures sur le site officiel de Momentum : www.joinmomentum.co

Julien Leroy

25 Sep

« Sigfox World IoT Expo » : le Toulousain Sigfox organise son premier événement annuel à Prague

Le Toulousain Sigfox organise son premier événement annuel, « le Sigfox World IoT Expo » les 25 et 26 septembre à Prague. A cette occasion, le premier réseau mondial dédiée à l’Internet des objets (IoT), annoncera le lancement d’une nouvelle offre de services.

© SusannHeinze‏

© SusannHeinze‏

La société toulousaine Sigfox, inaugure ce lundi 25 septembre à Prague (République Tchèque), son premier événement annuel, « le Sigfox World IoT Expo« . 

Durant deux jours, le salon rassemblera la trentaine d’opérateurs Sigfox, répartis sur les 5 continents, ainsi que l’ensemble des entreprises de son écosystème mondial. Plus de 400 partenaires sont attendus.

« Le Sigfox World IoT Expo est une étape importante dans l’histoire de notre entreprise et a pour vocation à devenir une référence dans le monde de l’IoT » précise Ludovic Le Moan, co-fondateur de Sigfox.

« Depuis la création de Sigfox en 2011, nous avons travaillé au développement et au déploiement d’applications IoT industrielles partout dans le monde, transmettant chaque jour plusieurs millions de de messages sur notre réseau. Le Sigfox World IoT Expo célèbre un engagement collectif » poursuit-il.

Un keynote, le 26 septembre

A cette occasion, le premier réseau mondial dédiée à l’Internet des objets (IoT), dévoilera sa nouvelle offre de services. Ludovic Le Moan, cofondateur  de Sigfox, animera un keynote ce mardi 26 septembre à 9h00. Des annonces à suivre en direct

Depuis 6 ans, la start-up basée à Labège près de Toulouse, créé un réseau mondial des objets connectés en bas débit. Une première mondiale. Grâce à sa technologie, les entreprises peuvent ainsi collecter et exploiter des millions de données jusque-là inaccessibles ou coûteuses. A ce jour, Sigfox est présent dans 32 pays. 

Julien Leroy

21 Sep

Le Tarn-et-Garonnais « Rezo Pouce » lance une application pour les auto-stoppeurs

Né dans le Tarn-et-Garonne, le premier réseau d’autostop lance ce 21 septembre en France, son application pour smartphone. Rezo Pouce espère ainsi étendre le covoiturage auto-stoppeur partout en France. A ce jour, plus de 1300 communes adhérent au dispositif.

© Rezo Pouce

© Rezo Pouce

Rezo Pouce est le premier réseau d’autostop organisé en France. La plateforme est née en octobre 2010  à l’initiative de 10 collectivités et communes du Tarn-et-Garonne dont Moissac, Montech, Valence d’Agen, Beaumont-de-Lomagne et La Française. Très ancré dans les zones rurales, Rezo pouce est présent aujourd’hui dans 1037 communes françaises.

Comment cela marche ?

Rézo Pouce est le cumul de deux modes de locomotion automobile : l’autostop et le covoiturage. La plateforme Tarn-et-garonnaise met en relation des conducteurs solidaires et des autostoppeurs.

Pour accéder au réseau, il suffit de s’inscrire en ligne et se rendre à un panneau « arrêt sur le pouce » installé par la commune, sur les bord des routes.

« Le passager se rend à un « « arrêt sur le pouce »» sans avoir anticipé son trajet; le conducteurs’y arrête s’il le souhaite. Après s’être identifiés chacun comme membre de Rezo
Pouce (..), ils peuvent entamer leur trajet ensemble » explique Alain Jean, fondateur de Rezo Pouce.

Le service est destiné essentiellement  aux courtes distances, en milieu rural ou périurbain.

La plupart des applications qui existent actuellement sont des applications qui ont pour objectif d’être rentables. Celle que nous avons développée est gratuite, simple et fait appel à la solidarité entre les personnes — Alain Jean – fondateur de Rezo Pouce

C’est gratuit ?

Totalement gratuit, Rezo Pouce « est simple et fait appel à la solidarité entre les personnes » précise Alain Jean. 

Le financement du réseau provient des communes qui paient un abonnement annuel. Ces dernières installent ensuite les panneaux « arrêt sur le pouce » pour inviter leurs concitoyens à adopter ce mode de transport. 

Aujourd’hui, la progression est fulgurante. En 7 ans d’existence, Rezo Pouce est passé de 10 à 1037 communes adhérentes. « 600 communes ont rejoins le réseau lors de l’été 2017 » précise le concepteur. « Et nous prévoyons 1700 collectivités d’ici 2018« .

Une application mobile

Un succès qui incite la start-up de Moissac à lancer son application pour smartphone. Elle est présenté ce 21 septembre à Paris. L’objectif est d’étendre le réseau sur mobile et toucher des personnes « qui ont encore des freins à adopter l’autostop« .

L’application permet ainsi aux covoitureurs de visualiser si un auto-stoppeur se présente sur son trajet.

« La plupart des applications qui existent actuellement sont des applications qui ont pour objectif d’être rentables. Celle que nous avons développée est gratuite, simple et fait appel à la solidarité entre les personnes » détaille Rezo Pouce

>> Pour mieux connaitre et rejoindre le dispositif: cliquer ici

Julien Leroy