29 Août

Pour les salariés de start-up, Toulouse est l’une des 50 villes les plus agréables du monde

Toulouse figure à la 50e place des paradis sur terre pour les employés de start-up, selon un palmarès établit par la plateforme Nestpick. Une attractivité de la ville rose qui est due à la qualité du système de santé, au bien-être des salariés et au coût de la vie jugé abordable.

© Patrice Nin / Ville de Toulouse

© Patrice Nin / Ville de Toulouse

La plateforme allemande Nestpick (spécialisée dans la location d’appartements meublés) vient d’établir un classement de l’attractivité des villes dynamiques auprès des employés de start-up. Un palmarès réalisé à partir de plusieurs critères : vitalité de l’écosystème des start-up, salaires, sécurité sociale, impôts, coût de la vie, qualité de vie,…

Singapour domine ce classement de l’attractivité pour les startuppeurs. Devant Helsinki, San Francisco, Berlin et Stockholm.

Toulouse figure à la 50e place. La ville rose est ainsi la quatrième métropole française à se classer, derrière Paris (17e), Lyon (26e) et Nantes (36e).

Les salariés aiment Toulouse pour la qualité de son système de santé (noté 5 sur 5), le coût de la vie jugé abordable (4,23 sur 5) et les jours de congés (4,75 sur 5). Le classement livre également les salaires moyens des professionnels du secteur.

Notons que la capitale d’Occitanie est devant Los Angeles. La ville Américaine se classe à la 53e place.

Julien Leroy

28 Août

IoT : Connit, la startup toulousaine qui connecte votre maison ou votre immeuble

Contrôler sa consommation d’eau, renouveler automatiquement une bouteille de gaz, détecter une panne électrique ou lutter contre la légionellose,… la start-up Connit veut faciliter notre vie quotidienne. Basée à Labège près de Toulouse, ses objets connectés sont (déjà) sous nos pieds ou dans le mur de notre immeuble. Portrait d’une success story.

Les objets connectés de Connit / crédit : Julien Leroy – France 3 Midi-Pyrénées

Les objets connectés (IoT). On en parle tous les jours, comme la future révolution technologique. Mais à quoi peuvent-ils servir ?

La startup toulousaine Connit tente d’y répondre en proposant des solutions connectées dans les domaines de l’eau, du bâtiment et de la maintenance. C’est l’une des entreprises pionnières de ce secteur émergeant. 

De la fuite d’eau à la livraison de bouteille de gaz

Les objets connectés de Connit sont aujourd’hui un peu partout : dans les canalisations d’eau, sur les compteurs électriques, les compacteurs industriels et sous l’évier de la cuisine.

La jeune pousse de Labège propose notamment un capteur pour lutter contre la légionellose. Le petit objet surveille les tuyaux des réseaux d’eau et alerte automatiquement lorsque les seuils critiques de température sont franchis. Une innovation vendue en novembre 2016, à ENGIE Axima, une filiale du fournisseur de gaz ENGIE (ex-GDF).

Autre innovation : le « Water Saver ». Présenté au CES 2017 de Las Vegas, ce capteur permet de connecter votre compteur d’eau afin de suivre et contrôler sa consommation via son smartphone. L’utilisateur est ainsi alerté en cas de fuite et peut couper à distance la vanne afin de limiter les dégâts.

Remplacer automatiquement sa bouteille de gaz. C’est ce que propose la start-up avec son nouveau service « Gazbox ». Lorsque la bouteille est vide, l’objet connecté appel aussitôt une entreprise pour la remplacer. Une livraison innovante qui s’adresse aux restaurateurs, aux camions ambulants et gérants de bar ou de camping. Lancé dans un premier temps à Toulon en mars 2017, le service sera déployé progressivement en France d’ici 3 à 5 ans.

Des objets connectés « made in Toulouse »

« Nous sommes le seul en France à fabriquer et à intégrer nos objets connectés » assure Yann Gabay, l’un des 4 associés de Connit. En effet, les objets connectés de la jeune pousse sont entièrement conçus dans ses locaux de Labège. Une fabrication locale qui permet de réduire les coûts de fabrication et de contrôler la qualité. « Entre 300 à 500 pièces sont assemblées chaque mois ».

Par ailleurs, les capteurs de Connit communiquent via le réseau Sigfox, une autre innovation toulousaine.

Née en 2012 à l’IoT Valley de Labège

Connit a été créée en 2012 par deux ingénieurs : Erwann Mivielle et Pascal Corbillon. Ils sont ensuite rejoints en 2015, par deux associés : Stéphan Guérin, expert en commerce international et Yann Gabay, expert en marketing digital et data.

La jeune pousse toulousaine compte aujourd’hui 34 employés et un bureau à Paris. Ses principaux clients sont Engie Axima, Eiffage, Odeolis, HBF ainsi que des collectivités locales comme le Sicoval ou la communauté de communes du pays de Gex.

En avril 2017, leur application « Water Saver » a reçu le prix de la Maîtrise de l’énergie et de l’environnement lors du trophée des Objets Connectés 2017.

Une success story 100% toulousaine. 

Julien Leroy

21 Août

Ax-les-Thermes accueille Ludovia, l’université d’été du numérique pour l’éducation

Le salon Ludovia dédié à l’éducation et au numérique, ouvre ses portes ce lundi 21 août à 15h00, à Ax-les-Thermes en Ariège. Plus de 800 enseignements et professionnels sont attendus pour 4 jours de débat et de démonstration.

© Bruno LEVESQUE / MaxPPP

© Bruno LEVESQUE / MaxPPP

Depuis 2004, Ludovia est l’un des grands rendez-vous nationaux des professionnels de la e-éducation. La 14e édition se déroule du 21 au 24 août 2017 à Ax-les-Thermes en Ariège.

La e-éducation regroupe les applications du numérique dans l’enseignement. Les ateliers et les conférences de Ludovia abordent ainsi l’ensemble des aspects de ce secteur émergeant : formation des enfants au numérique, applications ludiques et pédagogiques, e-learning, apprentissage du code à l’école, tableau numérique,…

Plus de 800 professionnels, scientifiques et enseignants du premier degré, second degré et supérieur, sont attendus durant les 4 jours de l’université d’été. Les participants viennent de toute la France mais d’Europe et du Québec.

Si vous souhaitez suivre les débats et les innovations exposées, vous pouvez suivre la page Facebook du salon, le site web ou encore le hastag #Ludovia14 sur Twitter.

Julien Leroy

02 Août

TOP 6 des meilleurs conseils pour déconnecter (un peu) de son smartphone durant les vacances

Comment décrocher de son smartphone ou de ses e-mails durant les vacances d’été ? Voici quelques conseils délivrés par Clémence Cier, spécialiste en addiction numérique. Elle anime une cure de digital detox à Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées.

© Franck Dubray / MaxPPP

© Franck Dubray / MaxPPP

Les notifications Facebook, les alertes info, les e-mails du bureau, les messages Twitter,… ne prennent jamais de congés.  Alors, comment déconnecter de votre smartphone ou de votre tablette durant vos vacances d’été ?

1Prendre conscience

« On peut commencer par prendre conscience du degré d’utilisation des outils numériques » répond Clémence Cier, psychologue de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) spécialisée en addiction numérique

« Quelles sont mes habitudes par rapport au numérique ? (Fréquence, durée…), Comment je me sens quand je n’ai pas mon portable/tablette avec moi ? Est-ce que j’ai envie de faire une pause avec le numérique ? Est-ce que je pense en avoir besoin ?« . Pas facile d’y répondre mais c’est primordial !

2Déconnecter le temps d’une après-midi à la plage

Deuxième conseil : « Laisser les outils numériques de côté pendant les moments que l’on juge importants« . Lors du « repas, du sommeil (nuit et sieste) ou d’une activités diverses : collectives, loisirs, visites, repos« .

3Prévoir des « temps de connexion »

Par exemple, à telle heure « je me connecte, pendant 20 minutes par exemple » conseille Clémence Cier. « Le but est de circonscrire et de cadrer l’utilisation du numérique. En même temps, on évite la frustration car on ne se l’interdit pas (..). On devient maître du téléphone et non plus esclave« .

Faire « une pause avec « l’hyperconnexion » ne veut pas dire se couper complètement du smartphone, surtout si on a besoin d’avoir certaines informations… (liens avec amis, famille…) » précise-t-elle.

Prévoir des « temps de connexion. Le but est de circonscrire et de cadrer l’utilisation du numérique.

4Vivre le moment présent

« Lorsqu’on passe un bon moment en vacances, il peut être pertinent de prendre conscience de comment on se sent à cet instant. Cela permet de prendre conscience du positif, on fait ressortir la notion de plaisir. Cela peut pallier l’envie d’être toujours connecté et « ailleurs ». On se raccroche au présent, à la réalité« .

En résumé, « Faire une pause, c’est se recentrer sur soi et sur ce qui est important pour soi : relations avec autrui, sorties… » assure la psychologue.

6Une cure de diète numérique (digital detox)

S’il est impossible de suivre tous ces conseils, offrez-vous une cure  de diète numérique (digital detox). Elle se multiplient un peu partout en France dont aux thermes de Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées.

Durant une semaine, le téléphone, l’ordinateur ou la tablette numérique sont bannis. Au programme : activité manuelle, entretien avec un psychologue spécialisé dans le numérique, séance de relaxation, gymnastique, massage, hammam,… L’eau thermale est utilisé pour relaxer et occuper l’esprit à autre chose. L’objectif n’est pas de supprimer les nouvelles technologies mais d’apprendre à les maîtriser. Une solution radicale mais efficace. 

7Et vous ?

Quels sont vos secrets pour couper numériquement ?

N’hésitez pas à réagir ici ou sur mon compte twitter. J’aurai plaisir de les lire à mon… retour de vacances. 😉 Bel été à toutes et à tous !!

Julien Leroy

27 Juil

Des Toulousains inventent Watch Eat, le « Airbnb » des soirées foot

L’application toulousaine Watch Eat propose de mettre en relation des fans de sport pour regarder un match à la TV chez un particulier. Un « Airnb » des amateurs de sport qui sera disponible le 5 août prochain sur smartphone.

© Jean Francois Frey / MaxPPP

© Jean Francois Frey / MaxPPP

La plateforme Watch Eat propose à des particuliers possédant une TV et un abonnement à l’une des chaînes sportives, de recevoir des invités le temps d’un match. Voici le concept de la nouvelle application née à Toulouse.

« Par exemple, ce soir pour la finale de Ligue des Champions, je peux accueillir 3 supporters du Real Madrid chez moi (..). Ainsi nous mangerons ensemble devant le match et partagerons nos émotions entre supporters du Real Madrid » précise Karim Cherifi, co-fondateurs de Watch Eat.

L’application s’adresse à la fois aux supporters et aux amateurs de sport qui ne regardent que quelques événements durant l’année. Le but étant « de partager un moment convivial » complètent les deux fondateurs. Reste à savoir si le concept d’inviter des inconnus chez moi, séduira les passionnés.

Une formule apéro en option

En attendant de savoir, le fonctionnement est très simple. Soit vous vous inscrivez comme un hôte disposant d’un abonnement à l’une des chaînes sportives payantes. Soit comme un visiteur prêt à se déplacer. L’ensemble des annonces s’affichent en fonction de sa localisation.

« Vous découvrirez le salon de votre hôte ainsi que la TV dont il dispose, afin d’avoir une idée exacte du lieu d’accueil. À la manière d’un Airbnb, vous trouverez votre bonheur en quelques clics » détaille Karim Cherifi. 

Et comme sur un site de revente, le visiteur pourra évaluer son hôte avec des points fair-play”. 

Parallèlement, Watch Eat propose deux formules d’accueil. « La première consistera à recevoir un invité gratuitement. La seconde formule comportera un repas » explique les concepteurs. L’Hôte propose alors un apéritif ou un repas en précisant auparavant le prix.

Inventée par un fan du PSG et un supporter de l’OM

Watch Eat est née dans la tête de deux amis Toulousains. Karim Cherifi, 24 ans, est un supporter de l’OM qui vient d’obtenir un diplôme MBA à New York. Et Enzo Trupiano étudie la stratégie digitale tout en suivant à 21 ans, les matchs de son équipe préférée, le PSG.

Lancement le 5 août

Le lancement officiel de Watch Eat est prévu pour l’ouverture de la saison de ligue 1 de football, le 5 Août 2017. L’application sera disponible gratuitement sur Androïd et Apple. 

A terme, les concepteurs veulent étendre la plateforme à tous les sports diffusés à la TV : rugby, basket, tennis,…

>>> Plus d’info sur www.watcheat.fr

Julien Leroy

26 Juil

Insolite : dessiner un youtubeur en version… manga avec le Carcassonnais TutoDraw

Jordan Molina est un youtubeur dessinateur à succès, originaire de Carcassonne. Dans sa derrière vidéo, il propose un tutoriel pour dessiner les stars du web en version manga, dont le Toulousain Tibo InShape.

© Jordan Molina

Le youtubeur toulousain Tibo In Schape en version manga / © Jordan Molina

« Dessinons les youtubers en version.. manga ! » annonce Jordan Molina, alias « TutoDraw », dans sa dernière vidéo du 23 juillet.

Le youtubeur dessinateur propose aux internautes, un tutoriel pour transformer leurs stars en personnage de BD japonaise. « Style manga plutôt réaliste » précise-t-il. 

Pour ce premier épisode, 4 youtubeurs à succès sont proposés : Jevin Tran, Antoine Daniel, Natoo et le Toulousain Tibo InSchape, la star européenne des youtubeurs fitness.

Si vous ne vous sentez pas l’âme d’un mangaka, la vidéo se regarde avec plaisir. D’ailleurs, elle totalise plus de 375.000 vues en l’espace de 72 heures.

Originaire de Carcassonne, Jordan Molina est un artiste de 19 ans qui partage sa passion en proposant des tutoriels et des démonstrations de dessin. Sa chaîne YouTube « TutoDraw » est suivi par près de 900.000 abonnés et compte plus 166 millions de vues. A découvrir ici

>>> Je dessine les Youtubers en MANGA ! – TutoDraw – Juillet 2017 :

Julien Leroy

25 Juil

A Montauban, la start-up Cocolico fait faillite

Fin de l’aventure pour la start-up Cocolico, basée à Montauban. La marque de vêtement pour enfant 100% français vient d’être placé, ce mardi, en liquidation judiciaire. Elle avait déjà frôlé la faillite en décembre 2016. 16 salariés se retrouvent sans emploi. 

© Cocolico

© Cocolico

Cocolico, c’est fini. Spécialisée dans le prêt-à-porter pour enfants « made in France », la start-up vient d’être placé en liquidation judiciaire, ce mardi 25 juillet, par le tribunal de commerce de Montauban. 16 salariés se retrouvent sans emploi. 

Né en 2015 à Montauban, Cocolico proposait une collection de vêtements sur-mesure et unique pour les enfants de 0 à 8 ans. Les collections étaient confectionnées à la main, depuis le Tarn-et-Garonne.

La plupart des créations était destinée au marché chinois. « La Chine représentait 90% de notre activité » précise Antoine Thuillier, co-gérant de Cocolico. La marque y avait ouvert plusieurs magasins avec l’aide d’un partenaire local. 

Perte du marché Chinois

D’ailleurs, c’est la perte du contrat avec la Chine qui a provoqué la fermeture de Cocolico.

La marque montalbanaise avait lancé, l’an dernier, une procédure de protection du nom commercial pour éviter les contrefaçons. Après des mois d’attente, « nous avons eu un retour négatif la semaine dernière » explique Antoine Thuillier. « Le nom de notre entreprise est trop proche de certaines autres marques chinoises (..) qui ne travaillent pas dans le prêt-à-porter ». 

Résultat, notre « importateur chinois a suspendu notre contrat » provoquant ainsi l’arrêt des boutiques et des commandes. « La dernière commande pour la Chine représentait 150.000 euros de chiffre d’affaire » détaillent les deux fondateurs, soit environ 25 % du budget de la start-up. 

Antoine et Muriel Thuillier ont envisagé toutes les possibilités pour sauver leur entreprise. Mais avec une trésorerie insufissante, la liquidation judiciaire semblait inévitable.

La faillite évitée en décembre 2016

Le manque de liquidité reste le talon d’Achille des start-up. Cocolico avait déjà tiré la sonnette d’alarme en septembre 2016, avec un déficit de 140 000 euros. Une situation causée principalement par une levée de fonds qui n’avait pas aboutie.

Les deux entrepreneurs avaient alors lancé une grande campagne de communication et un appel aux dons. Quelques jours avant Noël, ils parvenaient à boucler une levée de fonds de 211 000 euros et à attirer de nouveaux investisseurs. 

Un sauvetage qui ne suffira pas à pérenniser le budget.

Cette faillite est une mauvaise nouvelle pour le label « made in France ». D’autant plus que Cocolico avait classé, en 2016, parmi les 5 pépites françaises qui marqueront leur secteur dans les dix prochaines années, selon une étude de l’agence W.

>>> Reportage de France 3 Toulouse (Robin Doreau) – Juillet 2017 :


A Montauban, la start-up Cocolico fait faillite

Julien Leroy

Buzz : Jaime Lannister de Game of Thrones en vacances dans le Lot

© Nikolaj Coster-Waldau - Dans la série de Game of Thrones

© Nikolaj Coster-Waldau – Dans la série de Game of Thrones

Jaime Lanister était ce dimanche 23 juillet dans le Lot. L’un des héros de la série culte « Game of Thrones » a posté sur Instagram, une vidéo en direct de Luzech. Il a été également aperçu la veille à Cahors selon MediatLot

Interprété par Nikolaj Coster-Waldau, l’acteur était de passage dans le Lot, ce week-end, après des vacances au sud de l’Espagne.

Une présence qui a ravi les fans français. Sa vidéo sur Instagram a fait le buzz avec plus de 100.000 vues en moins de 48 heures. D’autres ont eu la chance de le croiser.

Nous ignorons encore pourquoi la star danoise était dans le Lot. Mais rappelons que la reine et le prince du Danemark possèdent le château de Caï à … Luzech. Par ailleurs, le paysage lotois rappelle parfois le décor de la série. En juillet 2016, le Journal du Net avait listé les sites français qui incarneraient les lieux emblématiques de la Game of Thrones. Rocamadour et Cahors étaient cités

Game of Thrones est une série télévisée américaine médiéval-fantastique, créée en 2011 par David Benioff et Daniel B. Weiss. La saison 7 est actuellement diffusée en France. 

>>> La vidéo de l’acteur de Jaime Lanister : Cliquez ici

Le Comité de défense de la chocolatine fait le buzz sur Facebook

Créée par deux jeunes Toulousaines, le comité de défense de la chocolatine milite sur Facebook, en postant des messages revendicatifs et humoristiques. Une cause qui fédère des milliers d’internautes.

© Collection Watier / MaxPPP

© Collection Watier / MaxPPP

Chocolatine ou pain au chocolat ? De Toulouse à Bordeaux en passant par Tarbes, la question ne se pose pas. La chocolatine doit s’imposer comme l’appellation officielle pour désigner la célèbre viennoiserie.

C’est ainsi que deux étudiantes toulousaines, ont voulu fédérer cette communauté en créant sur Facebook, le « Comité de défense de la chocolatine ». 

« C’est un sujet qui tient beaucoup à cœur des Toulousains et du Sud-Ouest. Nous le voyons au quotidien, ils sont très attachés au terme de Chocolatine et c’est pour cela que nous n’avons pas hésité longtemps à se lancer sur ce sujet » précisent les deux fondatrices du comité, Fanny Marcel et Audrey Mayer. 

Sur leur page, elles s’amusent à poster des « contenus plutôt fictifs ou humoristiques » expliquent-elles. Cela va de la photo détournée à la mise en scène en passant par l’actualité autour du thème. 

A ce jour, leur plus gros succès est une photo où l’on voit une électrice votant entre « chocolatine » et « Pain au chocolat » (cf. ci-dessous). Postée le jour du premier tour de l’élection présidentielle 2017, la publication fait un carton avec 2,7 millions de vues. 

Vers un label « Chocolatine » dans les boulangeries ?

Plus de 8600 internautes suivent aujourd’hui les messages militants des deux étudiantes en Master de communication.
« Du coup on se met même à s’imaginer des folies : créer une association, des événements, un label pour les boulangeries qui disent chocolatines… ? On a vraiment l’impression que le Sud-Ouest est demandeur ! »
En attendant, vous pouvez faire un tour sur leur page Facebook : Page officielle du Comité de defense de la chocolatine

Julien Leroy

24 Juil

Deux Toulousains inventent « Emprunte mon toutou », LeBonCoin pour prêter (et faire garder) son chien

Garder un chien gratuitement, uniquement pour le plaisir. C’est le concept lancé par deux Toulousains avec leur plateforme nationale  « Emprunte mon toutou ». Un service destiné à la fois à ceux qui ne peuvent pas avoir un animal à plein temps et aux propriétaires qui veulent partir le temps d’un week-end ou en vacances.

© Emprunte Mon Toutou

© Emprunte Mon Toutou

« Il s’agit une d’une plateforme qui met en relation des personnes qui souhaitent faire garder leur chien avec des personnes qui souhaiteraient garder des chiens » résument les concepteurs Toulousains de la plateforme « Emprunte mon toutou »

Une version du « dog-sitter » mais entièrement gratuite. « Les emprunteurs ne sont pas rémunérés, c’est pour le plaisir de garder un chien, pour ceux qui n’en ont pas ».

« Plus d’excuse pour abandonner son animal cet été »

« Trouver une personne de confiance pour s’occuper de son chien, le temps d’une promenade, pendant un week-end, ou lors de vacances, n’est pas toujours chose aisée »  poursuivent Thibaut Pfeiffer et Eleanor Stanton

Or, « D’un autre côté, des milliers de personnes adorent les chiens mais ne peuvent en avoir, pour diverses raisons ». C’est dans cette optique de mise en relation qu »Emprunte Mon Toutou a été créée. Il suffit de s’inscrire et de chercher des bénévoles à proximité. « Le chien est l’animal préféré de 51 % des Français… mais seulement 26% en possèdent » précisent les deux Toulousains.

Déploiement dans les grandes villes de France

« Emprunte Mon Toutou » est né dans la ville rose en mars 2017. « En moins d’un mois, 500 membres toulousains s’inscrivent » assurent le duo. Un engouement qui les incite à se déployer rapidement dans les grandes villes françaises. Paris, Bordeaux, Lyon, Montpellier, Marseille, Rennes, Nice sont désormais connectés depuis juin 2017.

Aujourd’hui, la plateforme rassemble « 1911 membres, 647 chiens et 1264 emprunteurs« .

>>> Plus d’info sur : www.empruntemontoutou.com

>>> Reportage de Marie Martin et Juliette Meurin (France 3 Toulouse) – Juillet 2017 :

« Emprunte mon toutou », le site internet toulousain qui permet d’avoir un chien, de temps en temps

Julien Leroy

RSS