06 Juin

Festival des Zones Portuaires de St Nazaire : cap au nord !

4ème édition pour ce festival qui nous transporte chaque année de port en port, pour nous faire découvrir cet univers où se côtoient des bateaux, des marchandises et des hommes.

Jusqu’au 11 juin, cap sur la Scandinavie et le grand nord. Cette année le festival « ZONES PORTUAIRES – rencontres internationales cinéma et villes portuaires  » part à la découverte d’un cinéma nourri d’un imaginaire culturel fort, porté par les grands espaces…

Une programmation exigeante et audacieuse

Ce rendez-vous propose un programme varié : fictions, documentaires, films d’animation…Un voyage sur les terres boréales, à travers les chefs d’œuvre de Bergman, la vision du monde de Kaurismäki ou la douce folie de la très regrettée Solveigh Anspach.

C’est aussi l’occasion de découvrir des œuvres inscrites dans l’actualité. Des films qui nous rappellent combien ces régions nordiques sont les premières frappées par le réchauffement climatique, et qu’elles font face à l’exil de ceux qui fuient les malheurs des pays du sud.

Un festival multiple

Le festival des Zones Portuaires va au-devant du public et propose de nombreuses séances accompagnées par des réalisateurs, des comédiens comme Jean-Pierre Darroussin pour « Rendez-vous à Kiruna » de Anna Novion ou Antoine Russbach qui vient présenter son film en avant-première « Ceux qui travaillent« .

Le jeune public n’est pas oublié avec des séances pour les plus petits, les scolaires et les animations sont nombreuses : ciné-concert, atelier cinéma, ciné plein-air…

Mais il en est une qui sort du lot : 24h à toute vapeur !?

Un défi… et plouf dans l’eau

L’association Les Pieds dans le Paf organise un défi : réaliser un court-métrage en 24h.

Le principe : rendez-vous vendredi à 19h au local des Pieds dans le Paf, on forme les équipes, le téléphone sonne pour annoncer le thème ou la contrainte mystère et le compte à rebours est lancé ! Chaque équipe s’organise pour terminer son court-métrage pour le lendemain samedi à 19h30.

Et le clou de l’aventure : la projection des films dans une soirée ciné-vapeur. Voir des films dans un bain chaud… voilà de quoi surprendre.

Proposée par Les Abeilles, cette soirée « l’heure du bain » nous invite à la détente dans des bains chauds pour assister à la projection des films réalisés dans le cadre des « 24h à toute vapeur ».

N’oubliez pas vos maillots de bain et vos serviettes !

L’association Les pieds dans le paf

L’association « Les pieds dans le paf » existe depuis une trentaine d’années à Saint-Nazaire, autour de  trois axes forts : l’éducation aux médias, la promotion des médias « pas pareils », associatifs, participatifs, collectifs, indépendants, libres, alternatifs, engagés…  et la défense des usagers des médias.

Elle organise tous les deux mois depuis de nombreuses années un « défi 24h » : réaliser un film en 24h, sur une thématique et avec des contraintes données. Le rendez-vous est donné dans le local de l’asso à St Nazaire pour la constitution des équipes en s’assurant que chacun dispose de toutes les compétences et du matériel pour faire un film.

Hélène de l’association raconte : « le téléphone sonne, une voix mystérieuse annonce le thème et/ou les contraintes, et c’est parti ! On revient le lendemain, montrer son film aux autres, et débriefer. Cela permet de décomplexer le rapport que l’on peut avoir aux différentes étapes de fabrication d’un film (écriture, tournage, montage notamment), puisqu’il faut travailler en groupe et dans l’urgence. Ces films sont également projetés dans le cadre de nos Risques de Projection, des projection de courts métrages de la région, au Café Scott à Saint Nazaire. Le prochain aura lieu le 18 juin. »

►Festival des Zones Portuaires, jusqu’au 11 juin à St Nazaire et dans plusieurs salles du département

29 Mai

Court&49, une association angevine dédiée aux courts-métrages

Une passion pour le 7ème art, une envie de cinéma, un désir de tenter l’expérience de la réalisation… le court-métrage est souvent la réponse pour faire ses premiers pas dans le cinéma. C’est un format qui permet toutes les narrations, toutes les audaces.

À Angers, l’association Court&49 regroupe des talents de la région et apporte son aide pour des projets de réalisation de court-métrage.

Pour ses fondateurs, Court&49 c’est d’abord un collectif, né d’une envie, celle de réaliser et de se réaliser.

Le but est de pouvoir partager ses connaissances et ses expériences aux membres du groupe et de proposer des projets.

►Entretien avec Johan Neveu, président de l’association :

  • Comment est née cette association ?

Court&49 est une association née à Angers en 2014 à l’initiative de Vincent Malaisé, qui au moment de se lancer dans la réalisation n’a pas trouvé sur place écho à ce qu’il voulait faire, d’où l’idée de rassembler des gens intéressés comme lui par la création audiovisuelle.

Elle est composée de passionné(e)s de cinéma qui se retrouvent, échangent et réalisent des courts-métrages.

Deux fois par mois nous nous réunissons pour faire avancer nos projets. Nous organisons aussi des ateliers pratiques ou théoriques ouverts à tous.

Nous sommes actuellement une quinzaine d’adhérents et chaque année s’ajoute de nouvelles têtes ! 

© David Lair

  • Pourquoi le choix du format court ?

Le format court est très versatile et permet d’expérimenter.

La création audiovisuelle est chronophage et la plupart de nos membres évoluent dans des milieux différents de celui du cinéma ou de la vidéo. En général, ils commencent avec des formats très courts (2 ou 3 minutes), ensuite les scénarios se complexifient et la durée s’allonge !

  • Quels sont vos champs d’actions ? 

Un membre vient avec une idée, et nous l’accompagnons de l’écriture au montage. Le but n’est pas de produire des films « one shot » mais que les réalisateurs d’un jour participent aussi au tournage et à la préparation des projets des autres membres en tant que technicien, régisseur,…

Nous servons un peu de structure de production en finançant certains postes particuliers comme des plans de drone, du conseil en montage, prise son ou la mise en place de la régie.

Lorsqu’un film est prêt, nous organisons une avant-première, mais ensuite, c’est au réalisateur de décider comment il souhaite faire vivre son film en terme de projection et de festival.

© David Lair

  • Quels ont été les événements marquants depuis sa création ?

En tout nous avons aidé à réaliser 11 films de 6 réalisateurs différents !

Notre dernier film « La Dormance » de Vincent Malaisé, a été récompensé par plus de 20 prix (dont celui du meilleur court-métrage français au Paris Art Movie ou le prix de la meilleure actrice pour Aurélie Garault au Redline International Film Festival de Toronto – Canada)

Synopsis : Au début du cycle de la dormance, moment où la vigne va devoir vivre sur ses réserves, Mélanie se fait renvoyer de l’exploitation vinicole qui l’emploi. Dépendante et vivant dans sa voiture, elle entre en errance.

Court&49 a accompagné au développement et à la production de plusieurs courts-métrages dont « Le Boa » de Jérôme et Stéphanie Lebeau, « Zetematium » de Yulia Nikiforova ou encore « Clown » de Johan Neveu.

L’association participe également à l’éducation à l’image en organisant plusieurs rencontres au profit de ses membres et du public avec des techniciens ou réalisateurs reconnus, comme la mise en place d’une masterclass avec Cécile Pradère, monteuse professionnelle.

Nous organisons des rencontres entre les angevins et des professionnels du milieu cinématographique. Nous avons ainsi accueilli Stéphane Brizé, (réalisateur de « La loi du marché », césar du meilleur acteur pour Vincent Lindon) ou encore Alexandre Charlot (scénariste notamment de « Bienvenue chez les Ch’tis »).

Toujours dans cet esprit de rencontre, nous mettons en place des avant-premières pour nos différents films, en invitant toutes les personnes qui permettent à nos films d’exister et qui sont nombreux (ceux qui prêtent les lieux, les accessoires, les figurants,…).

Et nous avons également organisé avec d’autres associations productrices de courts-métrages des soirées de projection sur Angers et Nantes, « Court sur le Grill » qui eurent un grand succès.

  • Vous avez des partenariats avec le Festival Premiers Plans, le cinéma Les 400 Coups ?

Nous sommes encore une association jeune et avons à faire nos preuves. Le Cinéma Les 400 Coups nous accueille pour nos événements de manière classique.

Le festival Premiers Plans est lui réservé aux professionnels, sortant d’école de cinéma, et ne programme pas de films amateurs. Cependant nous connaissons les dirigeants, et ils nous connaissent. L’idée de créer un festival « Off » nous trotte derrière la tête depuis quelques années !

  • Quels sont les prochains projets de Court&49 ?
Plusieurs personnes ont des scénarios en cours qu’ils souhaitent réaliser. Pour ce qui me concerne, je termine un script pour un tournage en fin d’année. 
Nous cherchons aussi à faire plus d’ateliers pratiques pour faire plus d’images et tout apprendre ! 

© David Lair

Le tournage de « Se dévoiler par le Cœur« , de Benoit Rolandeau, vient de s’achever, un atelier écriture sur la transformation des personnages est prévu avec Gildas Jaffrennou et un concours d’affiche est lancé pour le prochain film « A new born man »
  • En quoi consiste ce concours d’affiche ?

Le concours d’affiche est un moyen pour nous de faire connaître notre association ainsi que de permettre à des graphistes en herbe de s’essayer à la création d’affiche. Les participants reçoivent un lien du film et ont ensuite carte blanche sur leur création.

Il n’est pas à l’adresse de professionnels. Nous cherchons toujours des « amateurs éclairés », comme nous le sommes, pour partager notre amour du cinéma !

  • Votre dernier coup de cœur cinématographique ?

C’est « Us » de Jordan Peele. Je n’aime pas forcément les thriller mais j’aime beaucoup sa direction artistique et sa façon de souligner son thème avec le cadre. Ça et l’inventivité du scénario m’ont conquis. Jordan Peele a eu une carrière comique avant de passer à la réalisation, qui je pense lui offre une grande maîtrise du rythme, essentiel en comédie. 

►Johan Neveu est un réalisateur installé depuis 2014. Après des études d’ingénieur en horticulture et paysage, il se lance par passion dans la réalisation. Autodidacte, il a travaillé sur des projets diversifiés allant de la vidéo de communication web au court-métrage en passant par les webdocs avec le Parc naturel régional Loire Anjou Touraine. Son premier court-métrage ‘Bol D’Ouest’ est sélectionné au concours de courts du festival Accroches Cœurs.

Il est cadreur sur le court-métrage « Madeleine » de Vincent Malaisé, sur « Zetematium » de Yulia Nikiforova et lors de la réalisation du Clip « Bouge » du collectif Culture Contre Attaque. Il passe à la réalisation avec « Clown » un court-métrage poétique tourné à Angers en 2017.

22 Mai

Première édition du festival Aventures Cinéma au Ciné’fil de Vihiers

Le festival Premiers Plans d’Angers fait un petit tour à la campagne… et s’associe au cinéma le Ciné’fil de Vihiers pour proposer la première édition du Festival Aventures Cinéma du mercredi 22 au samedi 25 mai.

L’idée de cette aventure est née de l’envie du Festival Premiers Plans d’Angers de mener des actions dans le département et du désir pour l’association Ciné’fil de créer un événement cinématographique fort sur son territoire.

Une belle idée… pour une belle aventure !

L’Aventure : c’est la découverte, l’inconnu, l’expérience, l’échange,… à découvrir durant ces 4 jours de cinéma qui s’adressent à tous les spectateurs autour d’un programme de 4 journées thématiques :

  • 22 mai : journée spéciale Costa Gavras dès 14h30 avec la projection de « Compartiment tueurs »

La soirée d’ouverture sera dédiée elle aussi à ce grand réalisateur, invité d’honneur du dernier festival Premiers Plans.

L’occasion de voir ou revoir « Le couperet« , film de 2005 avec José Garcia et Karine Viard. Cette séance est présentée par Louis Mathieu, président de l’association angevine Cinéma Parlant

  • 23 mai : le court-métrage à l’honneur

La région est aussi à l’honneur avec la projection de courts-métrages en lien avec les Pays de la Loire, la possibilité de découvrir des films et des artistes de notre territoire, à l’image de « En cordée » de Matthieu Vigneau

Une soirée coups de cœur pour ce format court a été concocté par les équipes du festival Premiers Plans et du Ciné’fil qui proposent de découvrir leur sélection de 5 courts-métrages d’animation et de fiction.

A noter que cette journée spéciale court-métrage propose aussi la découverte de l’audiodescription en partenariat avec la Fondation Visio, avec le film d’animation « Pépé le morse » de Lucrèce Andreae.

  • 24 mai : une journée avec Marc Picavez

Rencontre et projection des œuvres de ce jeune auteur, réalisateur à qui l’on doit : « France, Brésil et autres histoires« , « Sea my country« , « Yaadikoone » et qui vient présenter son dernier film « Mineral« , sur les vins dans la vallée du Layon

  • 25 mai : du cinéma pour toute la famille

Des courts-métrages, des projections adaptées pour les plus petits, … tout un programme pour faire découvrir le cinéma aux plus jeunes à travers des séances familiales et des animations.

Pour la soirée de clôture samedi soir, chut !…. Une avant-première surprise est prévue pour conclure ce premier festival Aventures Cinéma

Et une aventure c’en est une pour tous les organisateurs de cette première !

Pour l’association Ciné’fil qui compte environ 50 bénévoles et qui relève ce défi, pour la commune nouvelle de Lys Haut Layon qui regroupe les anciennes communes de Les Cerqueux-sous-Passavant, La Fosse-de-Tigné, Nueil-sur-Layon, Tigné, Trémont et Vihiers et pour le Festival Premiers Plans d’Angers qui s’aventure en dehors de ces terres angevines !

Bienvenue à ce nouveau festival de cinéma de la région, qui prouve encore une fois combien le 7ème art a une place de choix dans les cinémas de la région, et notamment dans ces cinémas associatifs, qui avec des bénévoles passionnés portent de beaux projets.

Longue vie à ce festival Aventures Cinéma !!

07 Mai

Rencontre avec Matthieu Haag, réalisateur de « L’Orphelinat »

Le réalisateur nantais, Matthieu Haag, présente son premier long-métrage documentaire « L’Orphelinat », mardi 14 mai à 20h30 au cinéma Le Concorde à Nantes.

Entretien avec le réalisateur, il revient sur son parcours et la genèse de ce projet, une rencontre avec le directeur d’un orphelinat à Hanoï  qui nous donne à appréhender la vie de cet homme, pour mieux nous conter une histoire universelle.

Sans titre (1)

« Petit fils d’une immigrée slovaque venue en France à pied, je ne me sens nulle part chez moi. Lors d’une errance au Vietnam, je fais la rencontre d’un père adoptif en série, Monsieur Vu Tiên, qui me confie son histoire alors même que je ne parle pas sa langue. Débute alors un parcours initiatique sur ma place d’homme, et de père, fait de rencontres et de révélations.« 

Ce film est bien né d’une rencontre et la rencontre est ce qui résume le parcours atypique et surprenant de Matthieu Haag.

Je n’aimais pas aller au cinéma jusqu’à l’âge de 25 ans.

Voilà une entrée en matière pour le moins surprenante de la part d’un réalisateur. Matthieu explique : « j’avais un besoin de confrontation plus directe, de comprendre le monde« . Il devient scientifique, agrégation de physique, bac+5 en robotique, c’est ce que l’on appelle une tête… mais toujours en connexion direct avec l’humain.

C’est l’achat d’une caméra et sa curiosité pour la technique qui pousse Matthieu vers le cinéma. Il profite d’un voyage en Côte d’Ivoire pour faire l’expérience d’un film. Le virus est là.

Dès lors, il devient un spectateur assidu, presque « gargantuesque », visionnant un film par jour, il a la maturité, la curiosité et se forge sa propre culture cinématographique.

Le déclic a lieu devant « To Be or Not to Be » réalisé par Ernst Lubitsch en 1942, « on peut faire passer de telles émotions ! » Il découvre aussi les films de fiction et de documentaire d’Alain Cavalier, et croise le réalisateur angevin Pascal Bonnelle, avec qui il collabore sur certains projets.

Il maîtrise de plus en plus la narration, le montage, … et se bâtit une expérience dans le documentaire.

Le documentaire, c’est aller saisir des choses qui existent déjà.

En 2008, Matthieu décide de passer à la fiction, pour se confronter à une écriture différente et à la direction d’acteurs. Plusieurs de ses courts-métrages sont remarqués comme Etat des lieux (2012) ou Un parfum de Liban (2014) qui sera sélectionné dans de nombreux festivals et qui obtiendra 5 prix.

Son désir de cinéma est là, mais c’est une rencontre qui va amener Matthieu Haag à réaliser L’Orphelinat.

« Un ami me contact pour faire un film institutionnel sur une ONG en Asie du Sud Est. Le deal : je n’étais pas rémunéré mais je bénéficiais d’une équipe sur place et de 20 jours de tournage en plus pour faire un film » raconte Matthieu. Il écrit alors une fiction, mais sur place le projet n’aboutit pas. Et c’est une rencontre qui va tout changer, il fait la connaissance du directeur d’un orphelinat à Hanoï, se lie d’amitié avec lui et filme ce vieil homme qui lui raconte sa vie.

Une vie d’engagements et entièrement dédiée aux autres.

Matthieu rentre en France avec des rushs dont il n’a pas toute la traduction, le temps passe. « Lors d’une soirée, je fais la connaissance d’un vietnamien installé en France depuis de nombreuses années, qui me propose de traduire les propos du directeur de l’orphelinat ». A l’issu des traductions, Matthieu est décidé, il va faire un film sur Monsieur Vu Tiên et son incroyable histoire. Après un mois d’écriture, il retourne à Hanoï, compléter le tournage.

Mais un problème se pose : produire le film. Et là encore, c’est une rencontre qui va faire aboutir ce projet. Après quelques refus, Matthieu prend contact « au culot » avec la productrice d’Alain Cavalier, qui au vu d’un premier visionnage donne son accord. « Assis au bureau de cette femme qui a côtoyé Clint Eastwood ou Orson Wells, je vis un rêve ! »

Rêve qui devient réalité : L’Orphelinat sort au cinéma !

Il y a un avant et un après cette expérience.

► Rendez-vous mardi 14 mai à 20h30 au cinéma Le Concorde à Nantes, la projection sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur

► « L’orphelinat » a reçu le Grand Prix du meilleur documentaire à Cleveland, Etats-Unis (Great Lakes Film Festival) , Grand Prix du meilleur documentaire à Baku, Azerbaïdjan (Zoroaster Film Festival) et le Grand Prix du meilleur documentaire en Martinique (MIFF)

02 Mai

Ludivine Sagnier, marraine d’Eden 3, le nouveau cinéma du pays d’Ancenis

Avec Eden 3, le rêve des habitants du pays d’Ancenis devient réalité : un cinéma à la hauteur de leurs attentes. Ce nouvel équipement ouvre ses portes les 4 et 5 mai pour deux jours de fête avec des avant-premières, des animations et quelques surprises.

Une marraine prestigieuse…

Et pour ce week-end d’inauguration, le cinéma Eden 3 a vu les choses en grand et déroule le tapis rouge pour la venue très attendue de la comédienne Ludivine Sagnier, marraine de ce cinéma flambant neuf.

Ludivine Sagnier / © Franck Castel – Maxppp

Présente samedi 4 mai, la jeune actrice est une marraine idéale, car elle représente pour les organisateurs, par sa filmographie éclectique, les valeurs de la programmation de ce nouveau complexe.

Révélée par François Ozon dans le déjanté « Gouttes d’eau sur pierres brûlantes », Ludivine Sagnier s’est illustrée dans un cinéma aussi bien d’auteur que populaire « Swimming Pool » du même réalisateur, « La fille coupée en deux » de Claude Chabrol, « Les chansons d’amour » de Christophe Honoré ou plus récemment « Lola et ses frères » d’Antoine Blossier.

Programme du week-end…

Samedi 4 mai

. 14h : Ouverture des portes

. 15h : Avant-première Jeune public « Stubby » avec un jeu quizz.

. 19h : set DJ de Mr Cornelius autour de musiques de film.

. 20h30 : Carte blanche à Ludivine Sagnier, la marraine d’Eden 3, en sa présence : projection de « Pieds nus sur les limaces », de Fabienne Berthaud (2010), avec notamment Ludivine Sagnier et Diane Kruger.

Dimanche 5 mai

. 10h30 : P’tit ciné « Ariol prend l’avion » (et autres têtes en l’air).

Cadeaux et goûter offerts, en partenariat avec le réseau Bibliofil (bibliothèques du secteur d’Ancenis- saint-Géréon).

. 18h00 : Avant-première : « Venise n’est pas en Italie » d’Ivan Calbérac, avec notamment Benoit Poelvoorde et Valérie Bonneton. (Surprise impromptue de 30 mn en avant-séance)

Un bel écrin…

Adieu l’Eden de la rue Saint-Fiacre !

L’Eden 3 prend ses quartiers près de la gare et occupe le bâtiment de l’ancienne usine de Manitou.

Le bâtiment est une invitation au voyage cinématographique : la façade avec son ruban d’inox symbolise la bobine de film et suggère au public de converger vers un seul point, l’entrée du bâtiment.

Eden 3, avec ses trois salles et ses 549 fauteuils, répond aux critères actuels de qualité d’image et de son, notamment avec la technologie de son immersif Dolby Atmos qui offre aux spectateurs encore plus de réalisme.

Cinéma Eden 3 / © COMPA Nathalie Gautier

L’association Louis Lumière…

Pour gérer ce nouvel équipement, un partenariat a été conclu entre la COMPA (Communauté de communes du Pays d’Ancenis) et l’association Louis Lumière, qui gère depuis 1971 le cinéma Eden de la rue Saint-Fiacre.

Avec ses 3 salariés et ses 80 bénévoles, l’association franchit aujourd’hui une grande étape : proposer dans un équipement professionnel et moderne, une grande variété de films, mais sans perdre son ADN.

L’Eden est, et on l’espère, restera avec l’Eden 3, un cinéma à la programmation grand public, mais aussi ouverte sur d’autres cinémas… plus pointus, tout en développant des animations et l’éducation à l’image.

Il s’agit pour nous de présenter une programmation riche et variée et de l’ouvrir à toutes les cultures, à toutes les générations – Philippe Rigollier, président

Un peu d’histoire…

Héritier de la première salle de cinéma implantée à Ancenis en 1920, le Cinéma Eden, originellement entreprise familiale, a été exploité par la Société Ancienne de Cinéma, sous statut de SARL, de 1946 à 1965, date à laquelle l’association Louis Lumière a repris la gestion de la salle.

Durant toutes ces années, le cinéma Eden, véritable institution locale, s’est appuyé en grande partie sur des bénévoles adhérents de l’association pour faire fonctionner cet équipement cinématographique mono-salle.

Maintenant place à l’Eden 3…

10 Avr

Festival du Cinéma Espagnol de Nantes, ma vie de membre du jury

Nantes a vibré au son du flamenco du 28 mars au 7 avril dernier avec la 29ème édition du Festival du Cinéma Espagnol.

10 jours de découverte du 7ème art version espagnol avec des avant-premières, des rencontres, des hommages,… et une compétition.

© François Berthier / Paris Match SCOOP

Cette année, le festival m’a proposé de faire partie du jury pour la compétition premiers films, une belle opportunité !

J’ai souhaité partager cette expérience à travers un journal de bord pour y décrire mes appréhensions, mes rencontres, mes émotions, mes doutes,… comme si vous y étiez…

Journal de bord d’un membre du jury de la compétition premiers films

 

Et découvrez mon entretien avec Pilar Martinez-Vasseur, co-directrice passionnée et passionnante du festival, depuis sa création en 1990.

Tout sur ce festival avec Pilar Martinez-Vasseur

27 Mar

Festival Adaptations à Cholet, de la page à l’écran

Pour la 7ème édition, le Festival de cinéma Adaptations qui met en lumière des films inspirés d’œuvres littéraires, propose une programmation riche en avant-premières, événements, soirées spéciales, rencontres,… au Cinémovida de Cholet du 28 mars au 6 avril.

Des avant-premières :

Le festival s’ouvre jeudi 28 mars à 19h par une exclusivité, avec la projection du film d’Ivan Calbérac, adapté de son roman du même nom « Venise n’est pas en Italie« , l’histoire d’une famille fantasque dont les parents décident d’accompagner leur fils retrouver sa petite amie à Venise pour les vacances. Un road trip en caravane aussi rocambolesque qu’initiatique.

Une séance en présence du réalisateur.

4 autres avant-premières sont au programme :

« Cœurs ennemis » de James Kent, une adaptation de « The aftermath » de Rhidian Brook, « Duelles » d’Olivier Masset-Depasse d’après « Derrière la haine » de Barbara Abel, le très attendu « Simetierre » de Kevin Kölsch et Dennis Widmyer tiré de l’oeuvre de Stephen King et « L’incroyable aventure de Bella » de Charles Martin Smith adapté de « A Dog’s Way Home » de W. Bruce Cameron.

Des événements :

Soirée spéciale Anthony Hopkins avec 2 films à re(découvrir) : « 360 » de Fernando Meirelles et le célèbre, le terrifiant « Le silence des agneaux » de Jonathan Demme

Une nuit hommage à l’oeuvre de Tim Burton, un habitué des adaptations avec une programmation-marathon de 6 de ses films comme « Alice au pays des merveilles » adapté du roman de Lewis Carroll ou « Dark shadows » inspiré d’une série télévisée de Dan Curtis.

Rendez-vous pour les plus petits :

Des séances sont prévues pour le jeune public, avec des films d’animation de qualité eux aussi adaptés d’œuvres littéraires, une programmation en collaboration avec la Ludothèque.

L’occasion de voir « Princesse Mononoke« , « Balto chien loup » ou encore « Dumbo » la dernière version de Tim Burton.

A noter un ciné-goûter et un ciné-théâtre en collaboration avec le théâtre de l’Equinoxe…  Il y en aura pour tous les goûts !!

La compétition officielle :

5 longs-métrages font partie de la sélection officielle et concourent pour le Prix du public et le Prix du jury lycéen.

Des avant-premières ou des films encore en recherche de diffuseurs… On peut souhaiter que ces prix leur permettent de se lancer dans l’aventure avec plus d’assurance – Nicolas Blondel, président du festival

  • « Un homme est mort » du réalisateur Olivier Cossu, adapté de la bande dessinée d’Etienne Davodeau & Kris
  • « Premier amour » de Stepan Burnashev, inspiré du roman « Plissada et Micha » de Nikolaï Gabyshev – une séance accompagnée par Émilie Maj, distributrice et éditrice du film
  • « Les blessures du vent » de Juan Carlos-Rubio, une adaptation de sa pièce de théâtre
  • « Derniers remords avant l’oubli » de Jean-Marc Culiersi, adapté de la pièce de théâtre éponyme de Jean-Luc Lagarce – une projection en présence du réalisateur
  • « Raoul Taburin » de Pierre Godeau, tiré du récit animé « Raoul Taburin » de Sempé – en présence du réalisateur

Le public sera invité à voter à l’issue des projections des films en compétition. Ces films seront programmés à 20h15, du lundi 1er au vendredi 5 avril.

Les membres du jury lycéen, quant à eux, se réuniront en fin de festival pour délibérer avec les membres de l’association Aux films de la Moine, organisatrice du festival, avant la remise des prix prévue samedi 6 avril à 20h15.

►Tout le programme du Festival Adaptations au Cinemovida de Cholet du 28 mars au 6 avril.

 

22 Mar

Au Festival du Film de Fontenay-le-Comte, un seul mot d’ordre : chantons !

Cette année le Festival du Film de Fontenay-le-Comte se fredonne car la chanson est à l’honneur et va envahir le grand écran du 25 au 31 mars.

Chantons ! C’est le maître mot de cette 8ème édition, alors venez pousser la chansonnette avec le foisonnant « On connait la chanson » d’Alain Resnais, le jubilatoire « Les aristochats » de Wolfgang Reitherman ou encore avec le déjanté et cultissime « The rocky horror picture show » de Jim Sharman.

La chanson est ici explorée sous toutes ses formes cinématographiques. La comédie musicale y a bien sûr toute sa place avec un hommage au tandem incontournable Jacques Demy – Michel Legrand qui ont donné toutes ses lettres de noblesse à la comédie musicale à la française avec « Peau d’âne« , « Les Demoiselles de Rochefort ».

Un détour par les États-Unis est lui aussi inévitable, véritable berceau de ce genre cinématographique avec, entre autres, « Chantons sous pluie » de Stanley Donen et Gene Kelly, « West Side Story » de Robert Wise et Jeremy Robbins ou le plus récent « La La Land » de Damien Chazelle.

La programmation du festival montre toute la richesse des films musicaux, documentaires, films d’animation, biopics…. et propose de (re)découvrir des œuvres marquantes du cinéma musical, comme le documentaire « Woodstock » de Michael Wadleigh, film de 1970 sur le premier festival du même nom, ou le très beau « Farinelli » de Gérard Corbiau, grand cinéaste de la musique au cinéma (Le Maître de MusiqueLe Roi danse) présent durant le festival.  

Si la chanson est donc à l’honneur au cinéma Le Renaissance de Fontenay-le-Comte, les séances-rencontres sont l’occasion d’échanges avec des artistes de cinéma.

Ainsi, outre la présence de Gérard Corbiau, l’actrice Valérie Mairesse vient présenter « L’une chante, l’autre pas » d’Agnès Varda, le réalisateur Nicolas Drolc propose en avant-première son dernier film « Bungalow Sessions » sur le folk, blues et gospel américain. Le réalisateur Pierre Godeau vient quant à lui accompagner son dernier film, « Raoul Taburin a un secret« , adapté de l’œuvre de Sempé, avec Édouard Baer et Benoît Poelvoorde.

Des séances pour le jeune public et pour les scolaires sont au programme du Festival du Film de Fontenay-le-Comte et pour la troisième année la compétition de courts-métrages récompense les meilleurs films de différents prix (jury, public et lycéens).

20 Mar

Cinéma Le Concorde de La Roche-sur-Yon : avant-première de « Synonymes » de Nadav Lapid, primé à la Berlinale

Une avant-première exceptionnelle à ne pas manquer ce samedi 23 mars au cinéma Le Concorde de La Roche-sur-Yon, avec la projection du dernier film de Nadav Lapid « Synonymes », suivie d’un échange avec le réalisateur israélien.

Un long-métrage remarqué qui vient de remporter l’Ours d’Or au Festival de Berlin !

L’occasion de découvrir un artiste majeur du cinéma contemporain, audacieux, aventurier et unique en son genre, de retour dans la capitale vendéenne après avoir été membre du jury de la dernière édition du Festival International du Film de La Roche-sur-Yon.

Présent pour cette avant-première, le cinéaste nous raconte l’histoire de Yoav, un jeune israélien, qui atterrit à Paris, avec l’espoir que la France et le français le sauveront de la folie de son pays.

Sa réalisation reste au plus près de son personnage qui fait le choix de rejeter tout lien d’appartenance à Israël, à commencer par sa langue, pour renaître en tant que français.

Avec « Synonymes », Nadav Lapid présente un ovni cinématographique d’une cruauté burlesque à la narration elliptique. Un style résolument affirmé qui ne laisse pas indifférent, voire qui dérange.

Le réalisateur s’inspire de sa vie et de son arrivée à Paris après avoir fui son pays : « J’ai choisi la France à cause de mon admiration pour Napoléon, ma passion pour Zidane, et à cause d’un ou deux films de Godard que j’avais découvert deux mois auparavant. Mon français était basique, je n’avais ni papiers ni visa et je ne connaissais personne. »

Il s’initie au cinéma grâce à une rencontre : « Il m’a fait comprendre que la seule chose qui est aussi belle qu’un beau film, est la capacité de parler du film, de penser le film, d’écrire sur le film. »

Malgré les difficultés de survie au quotidien, pauvreté, monotonie, marginalité, Nadav tente la FEMIS, l’école parisienne de cinéma, recalé à la dernière épreuve, il retourne dans son pays. Mais le virus du cinéma est là, monteur, scénariste, dès 2003 il commence à réaliser des courts-métrages, pour ensuite passer au format long avec son premier film « Policier« .

 

 

A l’occasion de la venue de Nadav Lapid, samedi 23 mars, le Concorde programme une soirée dédiée au réalisateur israélien avec la projection de deux de ses courts-métrages présentés au Festival de Cannes, à voir à partir de 19h00 :

« La petite amie d’Émile » (2006 – copie en 35 mm) : Yoav reçoit la visite de Delphine. Il veut lui montrer Tel-Aviv, l’emmener à la plage, dans un bar. Elle est venue pour d’autres raisons.

« Journal d’un photographe de mariage » (2016) : Un photographe de mariages, épouse une mariée, en tue une autre, et rentre chez lui.

La soirée se poursuit à 20h30 avec la présence de Nadav Lapid. Le réalisateur vient présenter son troisième long-métrage « Synonymes », récompensé d’un Ours d’Or en février dernier à la Berlinale, le festival de cinéma de Berlin.

►Nadav Lapid, sa filmographie :

  • 2016 « Journal d’un photographe de mariage » (Moyen-métrage) – Festival de Cannes 2016 Semaine de la Critique
  • 2015 « Lama? » (Court-métrage) – Berlinale 2015 Sélection Court-métrage
  • 2014 « L’Institutrice » Festival de Cannes 2014 Semaine de la critique – BAFICI 2015 Prix Meilleur réalisateur – Seville European Film Festival 2014 Prix Meilleur film – Festival de Taipei Prix du Meilleur Film – Festival International de Goa 2014 Prix du meilleur réalisateur et de la meilleure actrice
  • 2013 « Footsteps in Jerusalem » (Documentaire collectif) et « Amunition Hill » (Court-métrage)
  • 2011 « Le Policier » Festival de Locarno 2011 Prix Spécial du Jury – BAFICI 2012 Prix Meilleur Film et Prix Meilleur réalisateur  – San Francisco International Film Festival Prix Meilleur film – Philadelphia Film Festival 2011 Prix du Jury
  • 2006 « La Petite amie d’Emile » – Festival de Cannes 2006 Sélection Cinéfondation
  • 2005 « Kvish » (Court-métrage) – Berlinale 2005 Sélection Panorama
  • 2003 « Proyect Gvul » (Moyen-métrage collectif) et « Mahmud travaille dans l’industrie » (Court-métrage) – Festival de Cannes 2004 Sélection Cinéfondation

14 Mar

Avec le Festival Enfants des Toiles, la jeunesse s’empare du grand écran à Sablé sur Sarthe

Comme tous les ans, le Festival Enfants des Toiles donne la parole à la jeunesse, et part à la recherche d’œuvres cinématographiques
uniques et rares dont les héros et héroïnes sont des enfants ou des adolescents.

 

 

Du 15 au 23 mars, ce festival propose de découvrir des œuvres singulières qui mettent un coup de projecteur sur la jeunesse de 9 à 18 ans, issue de différents horizons, une occasion de faire connaissance avec Elle Marja, Léa, Angel, Abby, Segundo, Anaïs, Catia, Clément, Elia ou encore Yao.

Le festival Enfants des Toiles avec ses 43 séances, dont certaines sous-titrées pour malentendants, est une véritable invitation à un voyage cinématographique audacieux, sensible et rempli d’émotions.

Pour cette édition, trois jeunes réalisatrices seront mises à l’honneur avec la diffusion de leurs premiers longs-métrages : « Sami, une jeunesse en Laponie » d’Amanda Kernell, « Reine d’un été » de Joya Thome et « Long way home » de Jordana Spiro.

Cette nouvelle génération d’auteur porte un regard sans fard et sans jugement sur la jeunesse de leur pays. Elle renouvelle l’art subtil des récits de jeunesse en abordant des thèmes comme l’émancipation ou la relation filles/garçons.

Des temps forts ont été concoctés par l’équipe de l’Entracte, l’association organisatrice du festival, ainsi le public va découvrir en avant-première lors de la soirée d’ouverture, « Joel » le film de l’argentin Carlos SorÍn sur le chamboulement de la vie d’un couple lors de l’adoption d’un enfant de 9 ans.

Et une projection inédite de « Jellyfish » de James Gardner sera proposée lors de l’ultime soirée du festival, une occasion unique de voir ce film anglais non distribué en France qui décrit l’épanouissement d’une jeune fille par le théâtre.

Cette édition 2019 permet au public de découvrir des films récompensés dans de nombreux festivals comme « Une affaire de famille » de Hirokazu Kore-eda, Palme d’Or du dernier festival de Cannes, ainsi que le très beau prix du jury de ce même festival « Capharnaüm » de Nadine Labaki ou encore « Mon père » du péruvien Alavaro Delgado-Aparicio primé à Berlin.

L’Ultime soirée le samedi 23 mars dévoilera les différentes récompenses du festival : les spectateurs ont droit au chapitre avec le Prix du Public et Le Prix du Jury sera, quant à lui, attribué par dix cinéphiles s’engageant à voir l’ensemble des films du festival.

Durant ces 8 jours de cinéma, de nombreuses rencontres et des ateliers accompagnés par des professionnels du cinéma sont proposés, ainsi Michel Zana producteur du documentaire « Premières solitudes » de Claire Simon est attendu. Le festival Enfants des Toiles c’est donc tout un programme !