08 Oct

Le député (LR), Aurélien Pradié, associe les lotois à ses propositions de loi

Le député (LR) du Lot, Aurélien Pradié, va associer les lotois à la rédaction de ses propositions de loi et de ses questions au gouvernement.

Aurélien Pradié, député du Lot. Photo : Facebook/Pradié

Le geste est symbolique. Mais le député du Lot fait un (vrai) acte politique en proposant aux lotois de « rédiger », à plusieurs mains, ses textes législatifs.

Le 19 octobre, les inscriptions seront terminées. Face à l’afflux de candidats, un tirage au sort va être organisé.  A partir de Noël, une fois par trimestre, le parlementaire va se réunir avec des citoyens pendant « 1 ou 2 heures, pas plus ni moins ». Les lieux vont changer mais l’esprit reste le même : associer les lotois au travail législatif de leur député.

 

Des commissions sont également prévues. Elles se dérouleront en mode « auto-gestion », sans la présence du député et en fonction d’une périodicité particulère.

Une question se pose : l’utilité de cette co-production législative ? Pour Aurélien Pradié la réponse est évidente. « C’est un moyen pour que les citoyens connaissent et apprennent les contraintes de l’activité législative. Les contraintes constitutionnelles par exemple lorsqu’il s’agit de rédiger une proposition constitutionnelle ».

L’idée d’un « comité des lotois » est née lors de la campagne des législatives. Mais, selon Aurélien Pradié, elle s’est renforcée depuis le début de son mandat. « Ce doit être un vrai lieu ou l’on pose les étiquettes politiques » pour le jeune député. « Parmi les premiers inscrits », il a « reconnu des personnes qui n’ont pas du tout (ses) idées ». Ce décloisonnement  change le parlementaire des combats du Palais Bourbon.

Des combats dans lequel il a acquis une réputation de « sniper ».

Ce sera différent dans le cadre du comité lotois. Différent mais pas nécessairement plus calme. La réunion de 50 citoyens, venus de tous horizons, n’est pas forcément simple à gérer.

Laurent Dubois (@laurentdub)

04 Oct

Deux élus RN du Tarn-et-Garonne font défection et rejoignent Debout la France

La crise au sein du Rassemblement National (ex-FN) dans le Tarn-et-Garonne se poursuit. Deux élus dont une conseillère régionale d’Occitanie viennent de claquer la porte pour rejoindre le parti de Nicolas Dupont-Aignan.

AFP

« Nous sommes dans l’impossibilité de poursuivre notre travail et notre engagement, au service de notre pays et de notre région, au sein du Rassemblement national dans le Tarn-et-Garonne. Nous restons fidèles, avant tout à nos idées patriotes et souverainistes ».

Les portes claquent au RN du Tarn-et-Garonne : deux élus, la conseillère régionale et conseillère municipale de Montauban Dominique Bagur et le conseiller municipal de Moissac Patrice Charles viennent de faire défection et annoncent rejoindre Debout la France, le parti de Nicolas Dupont-Aignan. Avocat de profession, Patrice Charles défendait régulièrement les intérêts d’élus ou de membres du RN devant les tribunaux.

Depuis plusieurs mois, l’ambiance est délétère au RN du Tarn-et-Garonne. En fait, depuis l’arrivée dans le département de Romain Lopez, investi candidat sur la 2ème circonscription aux législatives de juin 2017, mais battu par la sortante Sylvia Pinel. Ça ne passe pas entre l’ancien assistant parlementaire de Marion Maréchal et certains des membres historiques du FN dans le département.

Les noms d’oiseaux et les petites piques entre amis ont fini par conduire au divorce. Le RN (ex-FN) est souvent prompt à critiquer les guéguerres internes dans les autres partis politiques. Une nouvelle fois dans l’histoire du parti de Marine Le Pen, on se lance la vaisselle à la figure, au point de finir par faire ses valises et par claquer la porte.

FV (@fabvalery)

02 Oct

Haute-Garonne : un ticket face à Laurence Arribagé pour la présidence des Républicains

Trois candidats briguaient la présidence des Républicains en Haute-Garonne. Nicolas Bonleux se retire et fusionne avec Michel Aujoulat.

Laurence Arribagé. Photo : Rémi Benoit.

Les militants de LR31 devaient départager 3 candidats. Mais la confrontation vire au duel. Un candidat quitte la compétition. La présidente sortante, Laurence Arribagé, se retrouve face à seul concurrent : Michel Aujoulat. Nicolas Bonleux a informé les instances nationales des Républicains de son retrait.

Mais c’est un retrait en forme de fusion. Nicolas Bonleux et Michel Aujoulat ont décidé de former un ticket. Nicolas Bonleux évoque « une fusion de candidatures mais aussi une fusion des listes au niveau des délégués de circonscription ». L’ex candidat précise : « le projet m’intéresse plus que le titre de président ».

De son côté, Michel Aujoulat considère que la fusion est faite puisque « les équipes de Nicolas Bonleux et les (siennes) travaillent ensemble ».

Nicolas Bonleux met en avant un accord de gouvernance. En cas de victoire de Michel Aujoulat, l’ex-candidat deviendra vice-président de la Fédération. Il sera en charge de la relations avec les élus, de la communication externe et de la stratégie politique.

Michel Aujoulat assurera la présidence de la Fédération c’est-à-dire (selon les termes de l’accord) « la représentation externe de la Fédération » et « veiller(a) au rassemblement de la Fédération ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

Toulouse : la gauche municipale affiche son unité autour de l’épouvantail « Macron-Moudenc »

5 partis de la gauche toulousaine affichent leur unité. Une unité construire sur une double opposition à Jean-Luc Moudenc et Emmanuel Macron.

Pierre Cohen (Génération-s) et Pierre Lacaze (PC). Photo : France3Occitanie

Ce mardi 2 octobre, le PC, le PS, le Mouvement des Citoyens, Génération-s, Europe Ecologie-Les Verts et la Gauche Démocratique & Sociale ont tenu une conférence de presse commune. A tour de rôle et pendant 4 minutes, les représentants de chacun des partis a pris la parole. La situation dans les écoles ou l’avenir de la métropole ont été abordés.

Mais c’est le socialiste Joël Carreiras qui a résumé l’état d’esprit de cette première manifestation unitaire. « Ce qui nous rassemble, c’est l’opposition à Jean-Luc Moudenc et Emmanuel Macron ».

 

Le communiste Pierre Lacaze ou encore Pierre Cohen sont très clairs. Chaque parti va suivre son suivre son processus de désignation pour les prochaines municipales. Pas question d’organiser une primaire (ouverte ou fermée) pour désigner un candidat unique. La gauche municipale (sauf la France Insoumise qui observe mais ne participe pas) se rencontre et travaille ensemble. Ce n’est encore le temps des contre-propositions. Mais un bilan commun ressort de ce rassemblement des gauches. Au 1er trimestre 2019, une étape supplémentaire sera (éventuellement) franchie avec une plateforme programmatique.

Mais, s’agissant de la rentrée 2019, c’est d’abord un épouvantail qui est brandi : une collusion entre le maire de Toulouse et Emmanuel Macron. Pierre Cohen estime que Jean-Luc Moudenc relaye, sur le terrain municipal, le libéralisme du chef de l’Etat.

La gauche municipale n’a pas (encore) de programme commun. Mais elle a déjà deux adversaires désignés : le maire sortant et le chef de l’Etat.

Laurent Dubois (@laurentdub)

01 Oct

Eglise et pédophilie : la députée (PS) du Tarn-et-Garonne, Valérie Rabault, demande une commission d’enquête parlementaire

La députée du Tarn-et-Garonne, Valérie Rabault, va déposer une demande pour constituer une commission d’enquête parlementaire. Une commission et une enquête qui doit faire la lumière sur la pédophilie dans les milieux catholiques.

Valérie Rabault, députée du Tarn-et-Garonne. Photo MaxPPP/Morin

Ce mardi 2 octobre, la présidente du groupe PS à l’Assemblée va exercer « son droit de tirage ». A chaque session ordinaire, les groupes parlementaires peuvent demander la constitution d’une commission d’enquête parlementaire. Valérie Rabault veut utiliser ce levier pour lever le voile sur la pédophilie dans les milieux catholiques.

Le week-end dernier, la députée du Tarn-et-Garonne a signé une pétition allant dans ce sens. Valérie Rabault passe des paroles (ou plutôt de la signature) aux actes.

La députée du Tarn-et-Garonne va déposer, ce mardi 2 octobre, une demande. Pour la présidente d’un groupe, à la différence d’un simple député, la procédure est allégée. Si les conditions de recevabilités sont remplies (détermination précise des faits ou de l’institution sur laquelle la commission doit enquêter), la conférence des présidents prend simplement acte de la création de la commission.

Contactée par France 3 Occitanie, Valérie Rabault estime que « ça va se faire ». La députée estime qu’une commission parlementaire va bien voir le jour et rappelle que le groupe Les Républicains au Sénat a fait également une demande. « Que ce soit à l’Assemblée ou à Sénat, il y aura une commission d’enquête ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

L’ex-députée de Toulouse Catherine Lemorton quitte le PS

L’ancienne présidente (PS) de la commission des Affaires Sociales, Catherine Lemorton, quitte le PS.

Catherine Lemorton –  Photo : MaxPPP/Isorel

L’ex députée de la Haute-Garonne, Catherine Lemorton, quitte le parti socialiste. L’idée d’un départ planait depuis plusieurs mois. Sa décision est devenue réalité ce week-end. Selon nos informations, la direction du parti a été avisée.

Catherine Lemorton a mal vécu son échec aux dernière législatives. Mais, selon un membre du PS, c’est surtout une certaine marginalisation au sein de l’appareil fédéral qui aurait pesé dans la balance.

Contactée par France 3 Occitanie, Catherine Lemorton ne souhaite pas s’exprimer. Son entourage précise que l’ex-députée veut rester discrète.

Élue en 2007, Catherine Lemorton a soutenu Martine Aubry lors du congrès de Reims. Le 28 juin 2012, elle est la deuxième femme a présidé la commission des Affaires Sociales de l’Assemblée. Pharmacienne de profession, Catherine Lemorton s’est démarquée par sa dénonciation de l’influence des lobbys pharmaceutiques.

Laurent Dubois (@laurentdub)

Budget participatif : le département du Gers lance une votation pour choisir les projets

Ce lundi 1er octobre, le conseil départemental met au vote, pour un mois, 370 projets proposés par les citoyens et sur lesquels ces derniers devront se prononcer. Des urnes seront disposées en mairie et sur les marchés. Le vote pourra également se faire en ligne. Explication de cette démarche.

Philippe Martin, président PS du Conseil Départemental du Gers. Photo MaxPPP-Aurelien Morissard

Philippe Martin s’était déjà illustré avec son référendum sur les OGM, l’expérimentation du revenu de base et maintenant voici le budget participatif. « Nous y consacrerons désormais 3% de notre investissement soit un million d’euros chaque année » explique le président de la collectivité. Seulement, les 370 projets déposés, chiffrés, et validés comme réalisables, représentent 5 millions d’euros. Il faudra donc les sélectionner en votant.

Alors comment ont été recueillis et constitués ces dossiers ? De mars à avril des réunions publiques ont ainsi été organisées sur le territoire ainsi que des ateliers participatifs. De mars à juillet, les gersois ont déposé leurs idées. D’août à septembre ces idées ont été analysées et évaluées pour déterminer leur faisabilité. Sur le millier de projets déposés, certains ont été réorientés vers d’autres programmes plus adaptés, d’autres ont été fusionnés et d’autres, enfin, « nécessitant d’être retravaillés » seront peut-être présentés à nouveau l’an prochain.

Renouer le fil avec les citoyens »

« Nous voulions renouer le fil avec les citoyens, leur dire vous allez co-construire avec nous. C’est une façon, quelque part, à notre échelle, d’essayer de traiter de la crise démocratique » s’enthousiasme l’ancien ministre de l’environnement de François Hollande. Jardins partagés, sentiers de biodiversité, aires de jeux, bus solidaire, radars pédagogiques… Les projets déposés coûtent de 500 à plusieurs milliers d’euros. Leurs porteurs seront réunis ce lundi au dôme de Gascogne à Auch pour le lancement du vote.

Un catalogue a été réalisé et sera mis à disposition des gersois pour faire leur choix. Catalogue également mis en ligne car ne sont d’ailleurs pas uniquement appelés à voter les habitants du département mais aussi les gersois expatriés ou les résidents temporaires « comme Ariane Daguin ou le couple Gayet/Hollande par exemple » plaisante Philippe Martin. 463 mairies sont d’ores et déjà équipées d’urnes à cet effet, urnes qui seront également disposées sur plusieurs autres lieux de passage. « Quand on va sur les marchés en dehors des périodes d’élection, on est regardé autrement » assure le président du conseil départemental du Gers.

Patrick Noviello (@patnoviello)

28 Sep

Europe Ecologie-Les Verts se mobilise pour l’accueil des migrants en Occitanie

Europe Ecologie-Les Verts organise une réunion pour valoriser l’action des associations accueillant les migrants en Occitanie. Cette manifestation se déroulera à Toulouse et  en présence du secrétaire national des « Verts », David Cormand.

Photo : MaxPPP

Le 21 novembre prochain, Europe Ecologie-Les Verts veut mettre en lumière l’action des associations assurant l’accueil des migrants dans notre région. L’événement se déroulera dans les locaux de l’hôtel de Région à Toulouse. Plusieurs personnalités vont faire le déplacement depuis Paris et Bruxelles. Le secrétaire national des « Verts », David Cormand, sera présent. L’eurodéputé belge, Philippe Lamberts, figure sur l’affiche ainsi que le maire de Grande-Synthe, Damien Carême. Un maire qui a écrit au premier ministre pour demander l’ouverture de centre d’accueil pour les réfugiés.

La secrétaire régional d’EELV, Christine Arrighi, estime qu’il « faut affronter le sujet des migrants et faire entendre une voix que celle que l’on entend parfois en France ou en Europe ». Pour l’écologiste, la question peut faire « exploser l’Europe et ses valeurs. On ne pourra pas construire des murs toujours plus hauts ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

Haute-Garonne : le Mouvement Radical toujours dans la tourmente

Le Mouvement Radical de la Haute-Garonne est englué dans les turbulences. Après l’élection controversée de son président, les instances nationales du parti ont imposé un nouveau bureau. Moins de 6 mois après son installation, il est contesté et un autre bureau pourrait être constitué.

Jean-Jacques Bolzan, président du parti Radical en Haute-Garonne

22 mois après sa création, le Mouvement Radical est en crise. Son université d’été a été houleuse et la participation se résume à une centaine de personnes. En Haute-Garonne, le tableau n’est pas meilleur. France 3 Occitanie s’est procuré un rapport d’activité. Le document interne évalue à 25 le nombre de militants « actifs » et répertorie 92 sympathisants parmi lesquels 26 élus.

Pour le plus grand département d’Occitanie, le bilan est maigre. Mais, c’est surtout l’organisation interne du mouvement qui bat de l’aile.

L’élection, en juin dernier, du président départemental du nouveau parti a viré au règlement de compte sur la place publique. La fédération départementale a été placée sous tutelle. La désignation de Jean-Jacques Bolzan a été suspendue puis finalement validée. Mais la présidence nationale du parti (Laurent Hénart et Sylvia Pinel) a annulé l’élection du bureau installé après la victoire de Jean-Jacques Bolzan.

Malgré ce « correctif », la barre n’est toujours pas redressée. Les deux sénateurs de la Haute-Garonne, Alain Chatillon et Pierre Médevielle, se sont mis en retrait du mouvement. L’hypothèse de créer une seconde fédération en Haute-Garonne (parallèle à celle présidée par Jean-Jacques Bolzan) a été mise sur la table. Envisageable  d’un point de vue statutaire, cette option a toutefois été écartée.Elle actait un éclatement du mouvement Radical.

La solution désormais explorée est celle d’un nouveau bureau. Ce serait le deuxième en 5 mois. Selon nos informations, Laurent Hénart a reçu une liste de 11 noms. Pour ses promoteurs, ce bureau est équilibré : équilibre géographique, parité « homme-femme », équilibre entre « Valoisiens  » et « Radicaux de Gauche, équilibre entre proches de Jean-Jacques Bolzan et soutiens du candidat battu en juin dernier, Pierre-Nicolas Bapt.

Pour les avocats de la formule, c’est le seul moyen pour une « sortie de crise ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

24 Sep

Municipales à Toulouse : Romain Cujives (PS) « j’attends le calendrier de la Fédération pour déposer ma candidature »

Romain Cujives est le premier à avoir lancé les municipales à Toulouse au travers d’un feuilleton vidéo intitulé « station Capitole ». Mais le jeune socialiste n’a pas encore officialiser sa candidature. Ce sera fait dès que la fédération socialiste aura arrêté son calendrier.

Romain Cujives, conseiller municipal (PS) à Toulouse. Photo : Facebook. RCujives

Romain Cujives a été le premier à dégainer. Pour le moment, seul Claude Raynal a officialisé sa candidature en la rendant publique. Mais le terrain est occupé par le jeune conseiller municipal dès la fin du mois d’août. Une série de vidéos, intitulée « Station Capitole », traduit, de manière évidente et transparente, les intentions de Romain Cujives.

Mais, pour le moment, l’élu d’opposition n’a pas formellement dévoilé sa candidature. Contacté par France 3 Occitanie, Romain Cujives précise qu’il ‘ »attends le calendrier proposé par la Fédération avant de déposer (sa) candidature ». La question du calendrier n’est pas uniquement pratique. Il s’agit d’une question stratégique et qui suscite un débat interne.

Romain Cujives a une idée sur le sujet. Le patron du PS31, Sébastien Vincini, veut un calendrier rapproché, entre la fin 2018 et le début 2019. Romain Cujives « n’a pas de problème avec le principe d’une accélération du moment que cette dernière ne remet pas en cause la qualité (des) débats ». Mais le (presque) candidat estime qu’une « désignation entre février et mars » lui « semble idéale ».

Laurent Dubois (@laurentdub)