01 Déc

Régionales : Myriam Martin et Manuel Bompard désignés « chefs de file » pour La France Insoumise

Aucune surprise quant à ce choix de la conseillère régionale sortante et du député européen, tous deux habitués aux affiches des derniers scrutins. Leur programme s’élabore et il se veut « ouvert » à de nouveaux partenaires.

Après les Sénatoriales en septembre dernier, en route pour les Régionales pour Myriam Martin Photo : Facebook M.Martin

Déçus par la décision d’Europe Ecologie Les Verts réunis en Assemblée Générale ce week-end, le comité électoral Occitanie de LFI a donc annoncé la couleur en désignant ses chefs de file. « Nous leur avions pourtant fait une proposition précise pour parvenir à une liste de large rassemblement en capacité de gagner la Région, sans préalable de notre part » précise le comité régional dans son communiqué.

Antoine Maurice tout seul n’aurait jamais fait 48% aux Municipales » Myriam Martin

« Moi je suis toujours surprise par ses refus-là non motivés. Je pense qu’EELV a une mauvaise analyse des Municipales. Je regrette vraiment qu’Antoine Maurice ait perdu à Toulouse mais tout seul il n’aurait jamais fait 48%. Et c’est le cas de tous les autres candidats Europe Ecologie Les Verts en France » analyse Myriam Martin.

Union ratée avec EELV

« Nous avons été mal traités par le PC et les Verts à la Région. Ils nous ont privé de groupe politique. Mais de ça, on avait fait table rase. Je ne suis pas pour l’union béate mais quand on peut unir nos forces il faut le faire. On avait convaincu nos militants de nous unir avec EELV, mais eux ont fait le contraire » regrette la désormais chef de file LFI.

Et dans son communiqué le comité électoral régional de LFI de reprendre à son compte le cheval de bataille historique d’EELV : « Nous n’avons plus que quelques années pour agir face à l’urgence climatique. Et la terrible crise sociale qui frappe notre pays nous oblige à un devoir de responsabilité. Il y a donc urgence à changer les politiques régionales et les méthodes politiques. Cela nécessite de se fédérer, à l’inverse de la décision de repli sur soi que viennent de décider les instances d’EELV ».

Il faut arrêter les projets inutiles ! » Myriam Martin

« Il faut arrêter les projets inutiles comme la scierie de Lannemezan ou l’autoroute Castres-Toulouse. Il y en a énormément dans notre région » assure Myriam Martin. Et la candidate LFI de relever « un désaccord sur la méthode avec Carole Delga. « Il faut partir des besoins et des urgences écologiques. Le Schéma Régional pour l’Aménagement du Territoire prévoit des choses en ce sens mais pour… 2040 ! »

Dans son programme, Myriam Martin souhaite aussi plus « faire avec les habitants ». Mais quid de la convention citoyenne alors ? « C’est la montagne qui accouche d’une souris. En seulement trois sessions, c’est une plaisanterie ! Nous voulions un débat général sur la LGV par exemple. Il a été refusé ».

Main tendue à d’autres forces politiques

Mais pas d’union avec EELV signifie-t-il pour autant que LFI restera seule ? « Nous continuons de tendre la main à toutes les forces politiques, aux militants associatifs ou syndicaux, qui partagent ces priorités politiques pour constituer ensemble une liste porteuse de ces aspirations » précise prudemment leur communiqué.

Un « Archipel Citoyen » régional ? « On n’a pas abandonné l’idée » avoue Myriam Martin. « Dans l’appel que nous avons lancé, il y a des signataires de tous horizons. On a proposé d’ouvrir le programme » explique la conseillère régionale sortante. Covid oblige, la campagne va surtout débuter en visio mais les équipes de LFI sont déjà en place assure le mouvement.

Combien de listes à gauche ?

Carole Delga candidate à sa propre succession, Antoine Maurice en campagne pour Europe Ecologie Les Verts, déjà deux listes sont déclarées à gauche, trois avec celle-ci. Y-en aura-t-il une quatrième voire plus ? Même si c’est bien connu aux Régionales plus qu’ailleurs, chacun compte ses voix au premier tour et on se réunit au second, l’union finale est cette fois-ci loin d’être assurée.

Patrick Noviello (@patnoviello)

13 Nov

Des régionales en juin : la proposition fait l’unanimité ou presque

Faut-il reporter les élections régionales (et les départementales ?) au moins de juin ? C’est ce que recommande Jean-Louis Debré dans son rapport sollicité par le Premier Ministre. Covid oblige, la plupart des partis en présence y sont favorables. Mais les modalités varient.

Premier tour des élections Municipales à Toulouse, le 15 mars dernier. Photo MaxPPP Michel Viala.

S’il y a bien un point sur lequel tout le monde s’accorde, c’est le refus de revivre le scénario des élections municipales. « Si c’est pour recommencer comme en mars dernier, non merci  » s’exclame Julien Léonardelli conseiller régional RN, alors candidat à Fronton en Haute-Garonne. « Nous ne voulons pas à nouveau d’élections en deux rounds » prévient Myriam Martin pour La France Insoumise.

Les leçons des Municipales

« Les leçons ont été tirées par le Président et le Premier Ministre » assure Pierre Casteras qui « ne veut pas refaire le match ». « Ce que je salue c’est la méthode et l’objectif de la démarche de ce rapport » souligne aussi le porte-parole de LREM en Haute-Garonne.

« La proposition fait consensus, non ? »  Pour Pierre Esplugas, il faut « s’adapter à la situation de manière raisonnable ». Or de l’avis du porte-parole de LR 31, « un report de mars à juin c’est raisonnable ».

Côté socialiste, la Présidente sortante Carole Delga n’a pas souhaité s’exprimer. Mais pour Sébastien Vincini, « ce report était souhaité ». Le premier fédéral du PS en Haute-Garonne approuve « cette décision de bon sens ».  Quant à Valérie Rabault, la présidente du groupe socialiste à l’Assemblée elle ne fera pas de commentaire étant donné que cette proposition de report « va dans le sens de ce que qu’elle avait dit à Jean-louis Debré ».

« Ce qui est important pour nous c’est que la décision soit prise rapidement pour ne pas museler la démocratie » précise Antoine Maurice tête de liste EELV.

Vote par correspondance

A l’inverse la préconisation d’utiliser le vote par correspondance fait la quasi-unanimité contre elle, comme lorsqu’elle avait été évoquée pour les Municipales. « Ça doit être utilisé à la marge » recommande Myriam Martin. « On voit ce que ça a donné aux Etats-Unis où ils recomptent une semaine après » ironise Julien Léonardelli.

Pierre Esplugas se dit lui carrément « hostile » au vote par correspondance. « Pour le professeur de droit public que je suis, rien ne remplace l’unité de temps et de lieu du bureau de vote. le fait de se déplacer, de faire un effort répond au rituel électoral ».

Antoine Maurice « partage la prudence de Jean-Louis Debré sur la question ». « Il ne faut pas décider de nouvelles modalités de vote à la hâte » commente le candidat écologiste.

« Je suis assez partagé » avoue également Pierre Casteras. « C’est assez lourd à organiser. On en peut pas l’imposer à quelques mois d’une élection. Il faut en débattre sereinement » préconise-t-il.  »

Procurations facilitées ?

Guère plus d’enthousiasme sur la facilitation des procurations pour certains. « Actuellement on a des bureaux de Poste, des entreprises et même des mairies ouverts. Alors pourquoi ne pourrait-on pas assurer de bonnes conditions sanitaires dans les bureaux de vote » affirme Julien Léonardelli. « On doit être dans les meilleures conditions pour aller voter. Les procurations, ça doit rester à la marge » estime Myriam Martin.

« Un aménagement numérique doit sans nul doute être envisagé » estime Pierre Esplugas. Pour l’élu Les Républicains, « le point désuet et obsolète, c’est de les faire valider par des policiers ou des gendarmes qui ont autre chose à faire actuellement ».

Même analyse sur cette facilitation des modalités pour Pierre Casteras. « Que chacun n’arrive pas avec 10 procurations bien évidemment » explique cet ancien maire, « mais, sans tomber dans le tout numérique, il faut vivre avec son temps ».

Comment faire campagne ?

Dernier point qui préoccupent les futurs candidats : la tenue de la campagne. « Ni les français, ni les élus n’ont l’esprit à des campagnes électorales en ces temps troublés » reconnaît Sébastien Vincini. « Aujourd’hui, notre action est exclusivement tournée vers la gestion de la crise sanitaire et ses conséquences sociales, psychologiques et économiques » certifie le vice-président socialiste du département de Haute-Garonne.

Pour Antoine Maurice, ce sera une campagne « en mode Covid ». « A défaut de meeting, qu’on puisse au moins aller à la rencontre des habitants » espère la tête de liste EELV.

Un désamour attendu

« D’avance je pense que la participation va être faible » annonce Myriam Martin. « On va avoir un désintérêt parce que le désamour se poursuit entre citoyens et élus. Ça c’est le vrai sujet » martèle la conseillère régionale de La France Insoumise.

« Comment allons-nous mener campagne » se demande Julien Léonardelli. « Y-aura-t-il des meetings ou pas ? Ce qui est sûr c’est qu’on va devoir innover » prévient l’élu régional du Rassemblement National.

Patrick Noviello (@patnoviello)

14 Oct

« En Commun » futur parti politique s’implante en Occitanie

« En Commun » incarné médiatiquement par Barbara Pompili et censé incarner une aile plus à gauche de LREM devient ce mercredi soir à l’issue d’une AG extraordinaire, un parti politique à part entière. Son Président a un pied en Occitanie. Ce qui explique peut-être l’implantation plus rapide de l’entité dans notre région. Revue des troupes et feuille de route de cette nouvelle composante de la majorité.

Université d' »En Commun » début septembre en Bretagne, avec de gauche à droite, Jacques Maire, Hugues Renson, Barbara Pompili et à la tribune Philippe Hardouin. Photo Bernard Galéron

Philippe Hardouin est conseiller municipal d’Ivry-sur-Seine (« une liste mi société civile, mi LREM » explique-t-il) mais il passe la moitié de son temps dans l’Aude où il a notamment intégré le Conseil d’Administration d’un musée à Lasgrasses. Il a bien fait de la politique dans sa jeunesse, mais rien qui le prédestinait à devenir président d’un parti politique.

 

Une sensibilité sur la solidarité qui manquait à LREM »

 

« Nous nous sommes créé au moment du confinement, après le premier tour des élections municipales » se souvient-il. « Il y avait la nécessité de générer à nouveau des débats comme lors de l’élection Présidentielle, de sortir des carcans idéologiques et de faire aussi valoir une sensibilité sur la solidarité qui nous manquait » justifie-t-il. Une sensibilité de gauche à LREM résumeront certains, « courant social et écologiste » diront d’autres.

 

Parmi les premières actions entamées depuis leur création, une lettre envoyée à Gérald Darmanin. Les membres d’En Commun, y contestent du Ministre de l’Intérieur sur l’aide aux migrants. Mais que les choses soient claires, ils ne créeront pas de groupe à l’Assemblée Nationale.

 

46 députés mais pas un groupe à part

 

46 députés ont actuellement rejoint le mouvement qui deviendra donc ce jour un parti. Parmi eux l’élues de Haute-Garonne Elisabeth Toutut Picard ou encore celle de l’Hérault Coralie Dubost.

 « On souhaite que les débats restent au sein du groupe. Ce n’est pas en fractionnant la majorité que nous ferons avancer nos idées » assène Philippe Hardouin.

 

Mais alors pourquoi se constituer en parti ? Notamment en vue des élections prochaines pour éventuellement y soutenir ou y lancer des candidats. Et puis surtout pour constituer une entité à part entière de la future « maison commune » appelée de ses vœux par Emmanuel Macron pour repartir à la conquête d’un second mandat. « Mais on ne sait pas encore à quoi va ressembler cette maison » tempère Philippe Hardouin.

 

Contrairement à LREM, chez nous l’adhésion est payante »

 

En attendant, « En commun » se structure et annonce plus de 500 adhérents dans tout le pays (principalement en Haut de France, Grand-Est, Occitanie, lyonnais et Pays de Loire). « Première différence avec LREM, précise son Président, chez nous l’adhésion est payante ». Le futur parti a tenu sa première université d’été en septembre, sa première réunion régionale en Occitanie il y a trois semaines. Quant à son site internet, il ouvrira cette semaine.

Patrick Noviello

26 Sep

Coût de la fusion des régions : ce que les élus d’Occitanie en pensent

 

La cour des comptes vient de rendre son rapport. Notre région n’est pas parmi les plus économes. Les élus de la majorité défendent leur politique. Ceux de l’opposition crient au pire à la gabegie, au mieux à la mauvaise gestion. Le point.

Séance plénière du Conseil Régional d’Occitanie sur les orientations budgétaires au parc des expositions de Montpellier en 2017. Photo PQR/Le Midi Libre Vincent Pereira

+11,7% de hausse de frais de fonctionnement pour la région Occitanie, seule Centre-Val de Loire (+16%) semble faire plus selon la cour des comptes. Parmi les coûts occasionnés dans ce registre par la fusion, l’alignement des salaires des fonctionnaires territoriaux de Languedoc-Roussillon à ceux de Midi-Pyrénées. Un alignement qui ne doit sans doute pas être étranger à l’augmentation de la masse salariale de près de 8%. Ce qui n’empêche pas l’Occitanie d’être plutôt bonne élève dans ce domaine.

L’argument de l’explosion démographique

« Je me félicite que la Cour des comptes identifie la Région Occitanie comme celle dont le poids de la masse salariale dans les dépenses de fonctionnement est le plus faible de France : 14% de moins que la moyenne des régions » explique Carole Delga, toujours au Japon, dans un communiqué. Autre argument mis en avant par la présidente de région comme par sa vice-présidente en charge des finances, Claire Fita, l’explosion démographique que connaît l’Occitanie. « Nous sommes la région la plus démographiquement attractive de France. Avec 55 000 habitants de plus par an, c’est autant de services publics supplémentaires que nous devons apporter aux habitants ».

« Nous ne sommes pas la seule région de France dont le nombre d’habitants augmente » rétorque Elisabeth Pouchelon. « Je crois surtout qu’il faut améliorer la qualité du service public qui ne passe pas toujours par le nombre d’agents ou l’argent que l’on met dedans. Il n’y a pas la volonté politique de faire des économies. C’est assumé par l’exécutif qui dit qu’il faut toujours plus de services publics donc plus d’argent public » explique la conseillère régionale divers-droite qui prône aussi plus d’ouverture à la concurrence.

Au niveau de cet investissement, cour des comptes et majorité régionale ne sont pas d’accord. Alors que l’organisme de contrôle annonce un recul des dépenses d’investissement, -0,9%, Carole Delga, elle, affiche une hausse de 10% en la matière entre 2010 et 2015. Seulement, ces chiffres sont-ils comparables ? Ont-ils été calculés sur la même période ? « La vrai question n’est pas quel est l’impact de la fusion mais quel est l’impact de la politique qu’impulse Carole Delga. Selon moi, la cour des comptes compare des politiques différentes » avance Christophe Delahaye.

« Des économies, il y en a eu »

Ce conseiller régional PRG s’est vu confier au moment de La fusion une mission d’information pour en évaluer le coût. Une initiative unique en France que souligne la Cour des comptes. Et pour lui, trois rapports plus tard, pas de doutes, des économies ont été faites. « Assurances, informatiques, flotte véhicules, téléphone… Des économies il y en a eu. Il a fallu mettre en place une organisation pour cela. Nous avons rationnalisé nos satellites notamment. Les agences régionales ont vu leur nombre divisé par quatre » assure le vice-président de la commission des finances.

« Il n’y a pas eu de fusion dans beaucoup de domaine. Il y a eu juxtaposition de services » explique au contraire Elisabeth Pouchelon. Julien Léonardelli, évoque, lui, un « dédoublement des postes » « Il y a des postes, dans la communication par exemple, qui n’ont pas besoin d’être doublé » assène l’élu RN qui parle aussi « de deux hôtels de région qui aujourd’hui ne servent plus à rien puisque les assemblées plénières ont lieu au Parc des expositions de Montpellier ».

Mais Christophe Delahaye de surenchérir : « Nous avons également mené des actions communes sur le rail par exemple entre l’Aude et la Haute-Garonne. Tout ça n’est pas encore mesurable mais le sera un jour ». Au chapitre des transports d’ailleurs, la cour des comptes relève un bilan positif pour l’Occitanie. Elle est avec Centre-Val de Loire et La Réunion, une des régions à connaître une hausse supérieure à 10% hors recettes transférées pour la compétence.

Dans le trio de tête des régions où l’endettement a le plus augmenté

Là où le bât blesse en revanche pour notre région, c’est sur l’endettement. Même si seules trois régions en France ont enregistrée des baisses à ce niveau, l’Occitanie fait partie des trois mauvais élèves à l’autre extrémité du classement selon la cour des comptes qui lui attribue une hausse de 27,7% en la matière. Un endettement contesté par la présidente socialiste de la commission finance. « Nous restons sur un niveau d’endettement qui est bien en deçà de la moyenne des régions. En Occitanie, c’est 338 euros par habitants et par an, ailleurs, elle dépasse les 400 euros. Nous avons une des capacités de désendettement les plus courtes de France, nous avons besoin de moins quatre années pour nous désendetter» précise Claire Fita.

La cour des comptes relève enfin que, comme Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie n’a pas fourni ou recensé ses coûts de transition. Elisabeth Pouchelon parle d’un « problème dans la fiabilité des comptes » que la cour a selon elle relevé. « Elle dit que dans la façon dont les budgets sont montés et présentés, ils ne sont pas particulièrement fiables ». Paradoxe pour la seule région de France à avoir mis en place une mission d ‘information sur la fusion des région. Le président de cette dernière, Christophe Delahaye n’en démord pas : « Nous n’avons rien à cacher. A terme c’est évident, nous aurons fait des économies ». Bref, l’heure des comptes ne semble pas encore avoir sonné. Mais cette fusion des régions devra bien, un jour ou l’autre, livrer son bilan comptable.

Patrick Noviello (@patnoviello)

04 Juil

La justice confirme qu’il n’y a jamais eu de devis pour l’agrandissement de l’hôtel de région à Toulouse

Des plénières à Toulouse supposent des travaux et coûtent des millions d’euros. C’est le discours de la présidence de Région, Carole Delga. L’opposition demande des devis. Pour la justice administrative, ces documents n’existent pas.

Assemblée Plénière du conseil régional d’Occitanie. MaxPPP/Esdourrubailh

Depuis deux ans et demi, le conseil régional organise ses « assemblées plénières » à Montpellier. Les hémicycles dans les hôtels de Région des deux ex-régions (Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon) sont trop petits. Il faut les agrandir pour qu’ils puissent accueillir les 158 élus régionaux de conseil régional version Grande Région. Carole Delga estime que les travaux sont trop onéreux et préfère l’option d’une location de salles en périphérie de Montpellier.

L’opposition conteste ce choix. Le groupe des élus de la Droite et du Centre estime que la formule la plus économique est celle d’un agrandissement de l’hémicycle toulousain. Pour appuyer leur position, ils ont demandé communication des études et devis s’agissant d’un éventuel chantier. A plusieurs reprises, la présidente de Région a avancé des chiffres : 8 à 10 millions d’euros. Mais l’élue en pointe sur le dossier, Elisabeth Pouchelon, souhaitait disposer de preuves comptables. Elle ne se satisfaisait pas de la parole et du « chiffrage » de Carole Delga.

La conseillère régionale s’est d’abord tournée vers la commission d’accès aux documents administratifs (CADA) puis vers le tribunal administratif de Toulouse.

Ce dernier a rendu sa décision le 26 juin dernier. Le juge administratif rejette la requête de la conseillère régionale. Il n’y a pas violation des règles d’accès aux documents administratifs. Le conseil régional obtient donc gain de cause : il n’a pas refusé de communiquer les devis et autres études. Et pour cause :  les documents demandés… n’existent pas. Le juge précise que cet aveu provient du conseil régional lui-même :

Considérant que la région Occitanie, pour justifier de son refus de communiquer les documents relatifs aux travaux pour l’aménagement des hémicycles à Montpellier et à Toulouse, fait savoir qu’elle a informé Mme Pouchelon…de l’inexistence de tels documents ; que par suite, Mme Pouchelon, qui ne conteste pas utilement cette inexistence, n’est pas fondée à demander l’annulation de la décision de refus (de communication) qui lui a été opposé

Contacté par France 3 Occitanie, le conseil régional « prend acte que la requête de Mme Pouchelon a été rejetée par le tribunal administratif » et souligne que « deux depuis an et demi, les attaques du FN et Mme Pouchelon en justice ont toutes été rejetées, preuve de la bonne gestion, et dans les règles, de Carole Delga.

Laurent Dubois (@laurentdub)

11 Mai

Carole Delga candidate à sa succession en 2021 et n’exclut pas une candidature en 2027

La présidente du conseil régional est candidate à sa propre succession pour les régionales de 2021. Carole Delga n’exclut pas d’embrayer ensuite sur un troisième mandat.

Photo : MaxPPP

17 ans, 9 mois et 16 jours. C’est le record à la tête de la région Midi-Pyrénées. Il est détenu par Martin Malvy. Mais Carole Delga volerait bien la palme de la longévité à son prédécesseur et « parrain » en politique. La présidente de l’Occitanie était l »invitée de la Web Tv de L’Agglorieuse, un média décalé et souvent décapant de Montpellier.

Carole Delga a démenti toute visée municipale à Montpellier. Une  visée qui lui était prêtée par le quotidien Midi Libre. En revanche, la présidente du conseil régional affirme et affiche ses ambitions régionales.

Interrogée sur son avenir politique, Carole Delga a précisé qu’elle « n’ira pas jusqu’à 80 ans ». Mais la présidente du conseil régional a pris date pour 2021, « si j’ai la santé, je pourrai me présenter ». Ce n’est pas un surprise. A peine élue, en janvier 2015, Carole Delga a déjà annoncé qu’elle briguera un second mandat. Mais la présidente sortante n’exclut pas un éventuel troisième mandat : « on verra. Ça fait trop loin. On ne peut pas savoir ».

Ces déclarations réjouissent l’opposition régionale. « Je trouve normal et naturel que la présidente sortante envisage un second mandat. C’est plus simple pour nous. On connaît au moins le nom d’une des candidates pour 2021 » estime le président du groupe de la Droite et du Centre au conseil régional.

Christophe Rivenq estime toutefois que « c’est un peu tôt. On est en 2018″. Le conseiller régional d’opposition souligne également un point :  » Il faut voir comment Carole Delga va se représenter et surtout avec qui. Va-t-elle repartir avec la liste de 2015 et les écologistes de Gérard Onesta ? Va-t-elle se découvrir des affinités avec Macron ou va-t-elle venir nous voir ? ».

A noter qu’Emmanuel Macron souhaite limiter les mandats dans le temps : 3 maximums. Cette réforme se heurte à l’hostilité du Sénat. En cas, d’adoption elle serait applicable à partir de…2032.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

13 Mar

Conseil Régional : les quatre élus France Insoumise demandent de pouvoir former un groupe et s’estiment « bâillonnés »

Myriam Martin, conseillère régionale "Ensemble"-La France Insoumise

Myriam Martin, conseillère régionale « Ensemble »-La France Insoumise

Liem Hoang Ngoc, Myriam Martin, Jean-Christophe Sellin et Guilhem Serieys ont tenu une conférence de presse ce mardi à Toulouse. Ils demandent à pouvoir créer un groupe dans l’assemblée régionale et dénoncent « une manœuvre politicienne » de leurs anciens alliés.

Actuellement il faut 7 élus minimum pour pouvoir constituer un groupe dans l’hémicycle du Conseil Régional d’Occitanie. « 7 sur 158 élus, là où le précédent ratio était de 6 pour 91 élus dans l’assemblée midi-pyrénéenne. Nous avons donc baissé le seuil » nous explique-t-on du côté du bureau de l’Assemblée. Mais les Insoumis rétorquent que dans d’autres régions de France comme en Normandie, Bretagne ou Aquitaine certains groupes comptent 3 ou 4 élus. Et de dénoncer une « manœuvre politicienne » menée contre eux par Gérard Onesta.

Ils jouent le rôle de martyrs »

L’actuel Président EELV du bureau de l’Assemblée refuse « de descendre dans cette arène-là » et se contentera de rappeler le règlement intérieur. L’ancienne tête de liste Nouveau Monde en Commun qui avait permis une union des Verts à LFI en passant par le PC ne décolère pourtant pas. « J’ai tout fait pour éviter la rupture. J’ai même menacé de démissionner de ma présidence de groupe et de me mettre en Non-Inscrit. Quand ces quatre élus bloquaient systématiquement toutes nos propositions dès le début de la mandature, j’ai dit qu’il fallait laisser du temps au temps. Mais maintenant, ça suffit. Ils jouent le rôle de martyrs ! »

Leur rupture, les quatre élus LFI l’attribuent à leur opposition à « l’augmentation du temps de travail sans augmentation de salaire des agents régionaux à l’inverse des élus du PS, d’EELV et du PCF ». « Il y avait une disparité de statut entre les deux anciennes régions. On s’est aligné sur le plus haut. Carole Delga a pris là une vraie mesure de gauche » réponds Gérard Onesta.

Du côté du cabinet de la Présidente de région, on estime avoir fait des gestes d’ouverture. « Nous avons décidé de maintenir Myriam Martin à la présidence de la commission Education Jeunesse. De même, Guilhem Serieys est toujours membre de la commission permanente. Nous sommes restés sur la règle de la proportionnelle de décembre 2015 alors que nous n’y étions pas obligés » explique Laurent Blondiau.

Moins de temps de parole »

Pour l’heure,  Liem Hoang Ngoc, Myriam Martin, Jean-Christophe Sellin et Guilhem Serieys sont donc non-inscrits. Les quatre Insoumis demandent à pouvoir former un groupe pour bénéficier « de moyens matériels et la possibilité de participer à l’organisation des débats en Assemblée ». « 30 secondes de temps de parole en moins. Voilà ce qu’ils perdent tous les trimestres. Pour le reste, ils bénéficient des mêmes droits que les autres élus : droit d’amendement, droit de siéger en commission, droit de demander des enquêtes » rétorque-t-on du côté du bureau de l’assemblée. « Un élu Non inscrit ne peut intervenir qu’une minute et trente secondes en assemblée plénière. Nous n’avons même plus de tribune dans le journal de la région » se désole Myriam Martin qui parle de « déni de démocratie ».

Concernant les moyens matériels, fini désormais les collaborateurs, et encore moins de bureaux mis à disposition pour les quatre élus. « En tant que Présidente de Commission, je dois désormais tout gérer toute seule au niveau de l’organisation notamment » explique Myriam Martin. « Ces moyens sont attribués proportionnellement au nombre d’élus dans l’hémicycle » précise le cabinet de la présidence de région « tout cela étant régi par le code général des collectivités territoriales ».

La menace de saisir le tribunal administratif »

Dans le refus qui leur est opposé de former un groupe, les élus de La France Insoumise évoquent aussi des raisons politiques, notamment « un risque que les élus La République En Marche forment un groupe ».  « C’est ce que nous répond Carole Delga » assure Myriam Martin. D’autres suspectent aussi des scissions possibles chez les Radicaux ou encore au PS. « Il n’y a pas eu d’autres demandes de formations de groupe à ma connaissance » répond Laurent Blondiau. Le directeur de cabinet de Carole Delga précise que « Jennifer Courtois-Périssé, seule élue LREM régionale, a même choisi de rester dans le groupe de la droite et du centre et bénéficie donc des moyens de ce dernier ».

Dans leur communiqué commun, les quatre élus régionaux de LFI assurent qu’ils utiliseront « tous les moyens juridiques et démocratiques pour que leur courant soit respecté et représenté au sein de la région Occitanie ». Ils n’excluent pas la possibilité de saisir le tribunal administratif. « Selon le code général des collectivités territoriales, c’est la collectivité qui choisit à partir de quel nombre d’élus un groupe peut se former» assure Laurent Blondiau. Un argument loin de convaincre les Insoumis.

Patrick Noviello (@patnoviello)

01 Sep

Carole Delga démissionne de la mairie de Martres-Tolosane

La présidente de Région conserve son siège de députée du Comminges. Mais elle quitte le conseil municipal d’une commune qui est son berceau politique et dont elle fut maire jusqu’en 2014.

Cette décision résulte d’une application du code électoral. La loi prévoit qu’un(e) parlementaire ne peut siéger que dans une seule assemblée locale. L’Assemblée ou le conseil régional. Députée ou la mairie de Martres-Tolosane (Haute-Garonne). Il fallait choisir. Carole Delga choisit l’Assemblée et le conseil régional. 

©PHOTOPQR/LE MIDI LIBRE ; PHOTOPQR/MIDI LIBRE/MICHAEL ESDOURRUBAILH/ HERAULT MONTPELLIER LE CORUM PREMIERE SEANCE PLENIERE DU CONSEIL REGIONAL CAROLE DELGA (MaxPPP TagID: maxnewsworldfour004635.jpg) [Photo via MaxPPP]

Carole Delga (Crédit photo : MaxPPP)

C’est le premier mandat obtenu par Carole Delga (2008) et c’est le premier mandat dont se démet la présidente de Région. Suite aux régionales de 2017, la présidente de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées a affirmé sa volonté de conserver son siège à l’Assemblée Nationale. Mais le compte à rebours est lancé. L’entrée en vigueur d’une loi anti-cumul (votée au début du quinquennat de François Hollande) doit conduire Carole Delga a quitté le Palais Bourbon. Elle ne se représentera pas aux législatives 2017.

Après Martres-Tolosane, c’est au tour de la 8ème circonscription d’être sur le billot. La succession se prépare. Et, selon nos informations, c’est le suppléant de Carole Delga, Joël Aviragnet qui tient la corde au sein du PS. 

Dans un courrier en date du 30 août, Carole Delga s’adresse à ses anciens administrés et écrit : « je continuerai, de manière indéfectible, à travailler pour Martes à vous apporter les meilleures conditions de vie au travers de mes mandats et de mon engament associatif communal« .

Un des opposants local de Carole Delga (récemment investi par l’UDI pour les législatives de 2017), Jean-Luc Rivière critique le choix de la présidente de Région : « Carole Delga a abandonné Martes en privilégiant le poste de député où elle ne siège pas à l’ancrage local. Bref l’argent et les indemnités parlementaires plutôt que le local ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

07 Juil

Une pétition de députés PS contre l’exclusion de Monique Iborra

La députée socialiste de la Haute-Garonne, Monique Iborra, a été exclue de son parti par la commission des conflits. Le couperet est tombé. Mais le député de Paris, Christophe Caresche, conteste la sanction (qualifiée « d’injuste et de disproportionnée ») et lance une pétition.

Monique Iborra à l'assemblée nationale

Monique Iborra à l’assemblée nationale Photo : MaxPPP

Christophe Caresche (un proche de Manuel Valls) demande au Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, de « reconsidérer » la décision frappant Monique Iborra. Pour appuyer sa demande, le parlementaire sollicite la signature des membres du groupe PS.

L’exclusion de Monique Iborra est l’épilogue d’un long épisode qui remonte aux régionales de décembre dernier. Le dossier semblait clos avec le verdict de la commission des conflits. Mais l’affaire rebondit. Un collègue de la députée de la Haute-Garonne monte au créneau et interpelle le patron des socialistes, Jean-Christophe Cambadélis.

Dans une lettre que s’est procurée France 3 Midi-Pyrénées, Christophe Caresche écrit : « je sais que nous sommes nombreux à ressentir une vive incompréhension face à la décision (ndlr : d’exlusion de Monique Iborra) ». Le député de Paris passe de l’incompréhension aux actes. Il propose à ses collègues du groupe PS de co-signer une requête adressée à Jean-Christophe Cambadélis.

Pour appuyer sa démarche, Christophe Caresche invoque la loyauté de la députée haute-garonnaise envers le gouvernement : « Monique Iborra a toujours été un soutien fidèle et loyal du gouvernement et du groupe. Comme responsable sur la loi travail , elle s’est acquittée de sa tâche avec disponibilité, responsabilité et efficacité ».

Ce dernier point est l’argument massue de Christophe Caresche. Monique Iborra est une fidèle au milieu d’une cohorte de dissidents. Pour la seconde fois, en moins de deux mois, Manuel Valls a été confronté à la menace d’une motion censure brandie par des députés….socialistes. Le député de Paris met en balance la faute de Monique Iborra (un manque de loyauté envers la candidate investie par le PS aux régionales) et un PS qui ne sanctionne pas des frondeurs qui veulent abattre leur propre gouvernement.

« Comment comprendre (une) exclusion alors que les comportements dissidents, récurrents, de certains députés n’ont jamais été sanctionnés…alors que les conséquences de ces comportements pour le parti et le gouvernement sont incomparablement plus graves que la prise de position locale de Monique Iborra qui n’a pas empêché l’élection de Carole Delga » écrit Christophe Caresche dans le courrier adressé à Jean-Christophe Cambadélis.

Le député de Paris reprend une défense développée par Monique Iborra : le deux poids deux mesures et une violation du principe de proportionnalité.

L’impact de la plaidoirie dépendra du nombre de signatures recueillies par la pétition Caresche.

Pour le moment, 25 députés ont répondu à l’appel. Le rapporteur de la loi Travail, Christophe Sirrugue a également manifesté son soutien.

Laurent Dubois (@laurentdub)

06 Juil

La députée de Haute-Garonne Monique Iborra exclue du PS

La députée de la 6ème circonscription de la Haute-Garonne et coordinatrice de la loi El Khomri au sein du groupe socialiste est sanctionnée par les instances du PS pour avoir soutenu Philippe Saurel aux élections régionales face à Carole Delga.

La décision vient être notifiée par mail. L’exclusion est de 2 ans…avec 6 mois de sursis.

C’est la première fois, depuis 1986, qu’une exclusion frappe une parlementaire socialiste en Haute-Garonne.

 

Monique Iborra, députée de Haute-Garonne et coordonnatrice du groupe PS sur la réforme du travail

Monique Iborra, députée de Haute-Garonne

La commission des conflits (composée à la proportionnelle des courants) du Parti Socialiste, réunie la semaine dernière à Paris, a tranché sur le cas de Monique Iborra, la députée socialiste de Haute-Garonne qui avait apporté son soutien aux dernières élections régionales à Philippe Saurel. Le maire de Montpellier a lui-même été exclu du PS depuis qu’il s’est présenté aux municipales face au candidat officiel. Malgré ce divorce consommé avec le parti socialiste, Philippe Saurel reste un proche de Manuel Valls. Le maire de la 8eme ville de France (seule métropole de gauche au Sud de la Loire) a d’ailleurs accueilli le premier ministre le 1er juillet et l’a fait citoyen d’honneur de Montpellier.

Les statuts du parti socialiste prévoient une exclusion automatique en cas de candidature dissidente. D’ailleurs, le seul précédent concernant l’exclusion d’un parlementaire en Haute-Garonne correspond à cette hypothèse. En 1986, l’investiture est refusée au député sortant, Gérard Hooteer. L’ancien journaliste ne plie pas et se lance dans une candidature dissidente. Il est exclu du parti.

Mais le cas de la députée de Haute-Garonne n’est pas celui d’une dissidence. Il s’agit plutôt d’une violation de la discipline du parti. Monique Iborra n’était pas elle-même candidate sur la liste Saurel en Haute-Garonne qui était menée par son assistante parlementaire et sur laquelle figurait sa fille en 5ème position.

Carole Delga, candidate du PS et victorieuse, ainsi que la fédération du PS de Haute-Garonne (qui avait déjà suspendu Monique Iborra dès le lendemain de l’annonce de son soutien à Saurel) ont donc plaidé pour l’exclusion de Monique Iborra.

Selon plusieurs sources, la présidente de Région a joué un rôle actif dans le dossier. Un socialiste historique parle de « haine entre les deux femmes« . Carole Delga souhaitait obtenir la tête de Monique Iborra. Lors de la nomination de la députée de la Haute-Garonne à la coordination du groupe PS sur la loi El Khomri, Carole Delga a notamment adressé un sms aux 1er fédéraux des 13 départements de la Grande Région pour demander l’exclusion de Monique Iborra.

Dans cette « croisade », Carole Delga a pu compter sur le soutien du 1er fédéral de Haute-Garonne, Sébastien Vincini. Comme le précise un militant de la fédération :  » Vincini est un aubryiste et il était bien content d’épingler une Vallsiste« .

Selon nos informations,  cette conjonction d’élément a fait pencher la balance et les instances nationales du PS ont tranché en excluant du PS Monique Iborra.

Une exclusion qui intervient à un an d’élections législatives qui s’annoncent extrêmement difficile pour le PS. En Haute-Garonne, la gauche détient 9 des 10 sièges et pourrait connaître un recul historique. Monique Iborra est très mal partie pour décrocher l’investiture du PS mais elle sera tout de même candidate. Cette division peut coûter très cher au parti socialiste.

« L’objectif clairement affiché est de m’empêcher d’être candidate aux législatives, réagit-elle ce mercredi interrogée par Le Blog Politique de France 3 Midi-Pyrénées, dans une fédération dirigée par des aubrystes que je n’ai jamais été ».

En outre la députée est actuellement coordonnatrice du groupe PS sur la réforme du travail, un sujet particulièrement chaud et elle ne manque pas de faire remarquer que, fidèle soutien au gouvernement, elle se retrouve sanctionnée quand des frondeurs du PS envisagent une motion de censure !

Fabrice Valéry (@fabvalery) et Laurent Dubois (@laurentdub)