30 Sep

« Politic Café #4 » : charte anti-migrants, impression du journal de la région et guéguerre PCF/Mélenchon

Politic Café

Quatrième livraison de notre module vidéo hebdomadaire qui décrypte l’actualité politique en Occitanie. Cette semaine, il est question de la charte « Ma commune sans migrant » adoptée à Beaucaire (Gard), de l’affaire de l’attribution du marché de l’impression du journal de la Région au groupe Baylet et de la guéguerre que se livre communistes et Jean-Luc Mélenchon.

Retrouvez ici tous les numéros de « Politic Café »

28 Sep

« Il va se taire le roquet ? » lance Christophe Borgel (PS) au FN Nicolas Bay

Le député PS de Haute-Garonne et numéro du parti socialiste Christophe Borgel, s’est emporté mardi sur le plateau de La Chaîne Parlementaire (LCP) où il débattait avec l’eurodéputé FN Nicolas Bay au sujet des migrants.

Christophe Borgel (Photo : AFP)

Christophe Borgel (Photo : AFP)

Comme l’a relevé le Lab d’Europe 1, la tension était forte sur le plateau de LCP et le député de la Haute-Garonne s’est emporté, reprochant à son adversaire de lui couper en permanence la parole :

– Nicolas Bay : Faites un référendum, vous verrez. Vous verrez si les Français sont d’accord.

– Christophe Borgel : Nan mais…

– Nicolas Bay : Faites un référendum.

– Christophe Borgel : Il va se taire, le roquet ? Non mais c’est incroyable ça. Depuis tout à l’heure, vous n’êtes pas capable d’écouter deux phrases »


Le mot « roquet » fait rarement son apparition dans les débats politiques à la télé. Il a été notamment utilisé en 1986 par Jacques Chirac face à Laurent Fabius qui était alors Premier ministre.

Fabrice Valéry (@fabvalery)

27 Sep

Deux nouvelles démissions dans la majorité de Stéphanie Guiraud-Chaumeil à Albi

Nouveaux remous au sein de majorité municipale d’Albi. Lundi 27 septembre au soir, France Gerbal-Medalle et Anne-Marie Lugan, respectivement conseillère municipale déléguée à la coopération décentralisée et à l’Occitanie et déléguée aux personnes âgées et au logement, ont abandonné leurs mandats.

L'équipe municipale de Stéphane Guiraud-Chaumeil en 2014 (Photo : F.Guibilato – Ville d’Albi)

L’équipe municipale de Stéphane Guiraud-Chaumeil en 2014 (Photo : F.Guibilato – Ville d’Albi)

Des « raisons professionnelles et personnelles » sont avancées pour expliquer ces défections qui portent désormais à quatre le nombre de démissions au sein de la majorité depuis l’élection de Stéphanie Guiraud-Chaumeil en 2014.

Derrière ces décisions se cachent aussi les complications à faire cohabiter au sein de la majorité des élus venant à la fois de la « droite traditionnelle et de la gauche modérée ».

France Gerbal-Medalle appartenait à l’aile gauche de l’équipe de la maire d’Albi. Outre ses difficultés à conjuguer son activité de consultante à celle de conseillère municipale, certaines divergences de fond viennent expliquer son départ.


Deux nouvelles démissions au conseil municipal d’Albi

L’opposition a saisi l’occasion hier soir pour souligner ces dissensions au sein d’une majorité toujours secouée par l’affaire du Pôle Funéraire et la dernière en date ; celle du rachat de la maison appartenant aux parents de Bruno Crusel, adjoint au maire à la jeunesse, par l’Agglomération de l’albigeois pour 300 000 euros, soit près de 100 000 euros au-dessus de l’estimation des services du domaine, dans le cadre du projet de la nouvelle passerelle.

De quoi électriser l’ambiance au sein du conseil municipal et de piquer au vif Stéphanie Guiraud-Chaumeil qui n’a pas apprécié les sous-entendus des socialistes et les a renvoyés à leur propres dysfonctionnements.

Sylvain Duchampt (@duchampt)

23 Sep

« Politic Café #3 » : Béatrice Négrier, l’attitude du FN et les Montebourgeois

Politic Café

Ce vendredi 23 septembre, c’est l’heure du troisième numéro de « Politic Café ». Cette semaine, il est question :

  • de Béatrice Négrier, l’ancienne vice-présidente de la Région « démissionnée » après avoir été condamnée en justice mais toujours conseillère régionale,
  • de l’attitude du « parti du non » le Front National et de sa frénésie de recours en justice
  • et de la mobilisation locale des « Montebourgeois » pour soutenir leur candidat à la présidentielle.

N’hésitez pas à liker, partager, commenter…

20 Sep

Présidentielle : Sylvia Pinel candidate à la primaire de la gauche ?

« Si primaire il y a, il y aura un candidat du Parti radical. Et comme la dernière fois, la légitimité c’est le président ou la présidente du parti« . La phrase est signée Jean-Michel Baylet, membre du gouvernement, invité ce mardi matin des « 4 Vérités » sur France 2.

Sylvia Pinel et Jean-Michel Baylet @Max PPP

Sylvia Pinel et Jean-Michel Baylet @Max PPP

Comprenez : c’est la députée du Tarn-et-Garonne et première vice-présidente de la Région, Sylvia Pinel, qui pourrait donc représenter le PRG, qu’elle préside depuis fin août, à la future primaire de la gauche pour la présidentielle.

« C’est le Parti socialiste qui les organise, a indiqué Jean-Michel Baylet. C’est à eux de décider. Nous les radicaux de gauche y seront tout naturellement, mais moi, mon avis personnel c’est que les primaires, cette fois, ne sont pas forcément le meilleur système si François Hollande est de nouveau candidat »

 
Sylvia Pinel candidate à la primaire ?

En 2011, c’est lui-même, Jean-Michel Baylet, qui s’était présenté à la première primaire qui avait désigné François Hollande : il avait alors recueilli 0,64 %.

Fabrice Valéry (@fabvalery)

 

19 Sep

Des socialistes de Haute-Garonne, dont la députée Lemorton, appellent à soutenir Montebourg

La course à la présidentielle au PS est bien lancée, si toutefois on en doutait. Mais désormais, cela prend aussi tournure localement. En Haute-Garonne, un appel vient d’être lancé par une quarantaine de personnalités socialistes pour soutenir la candidature d’Arnaud Montebourg. On y trouve notamment la députée Cathy Lemorton.

Cathy Lemorton, Aurélie Filipetti et Arnaud Montebourg (photo : MaxPPP)

Cathy Lemorton, Aurélie Filippetti et Arnaud Montebourg (photo : MaxPPP)

Cela n’avait échappé à personne : Cathy Lemorton, députée de la première circonscription de la Haute-Garonne et présidente de la commission des affaires sociales à l’Assemblée, était au premier rang à la fête de Frangy-en-Bresse, fin août, lorsque Arnaud Montebourg a annoncé sa candidature à la présidentielle. Assise juste à droite d’Aurélie Filippetti, la compagne d’Arnaud Montebourg.

Aujourd’hui, la députée Lemorton est parmi les premiers signataires d’un appel à soutenir la candidature de l’ancien ministre du redressement productif. Un appel lancé par une quarantaine de socialistes de la Haute-Garonne.

Des élus de Toulouse en grande majorité

On trouve à ses côtés surtout des élus de Toulouse et de la métropole, les conseillers municipaux de Toulouse François Briançon et Romain Cujives, l’animateur du mouvement des jeunes socialistes Daniel Molina ou encore le conseiller régional et maire de Portet-sur-Garonne Thierry Suaud.

Bon nombre de membres du conseil fédéral du PS 31 sont aussi sur la première liste des signataires. La fédération PS de Haute-Garonne est un savant équilibre entre Aubryistes, Hollandais et autres sensibilités. Le fait que les « Montebourgeois » sortent du bois risque d’accélérer les choses et ne manquera pas de donner du travail au premier secrétaire fédéral Sébastien Vincini, qui, lui, n’a pas encore fait connaître sa préférence, pour maintenir ce périlleux équilibre. Réunis à Colomiers derrière le gouvernement le 29 août dernier, les Hollandais/Vallsistes se font plutôt discret. Quant aux Aubrystes, sans candidat(e), ils attendent sans doute leur journée de réflexion à Paris le 26 novembre (organisée par l’ancien maire de Toulouse Pierre Cohen) pour choisir.

Le Conseil départemental en force

Autres personnalités très entourée de pro-Montebourg : le président du Conseil départemental, Georges Méric. On trouve sur la première liste des signataires de cet appel 6 conseillers départementaux (Anne Boyer, Zohra El Kouacheri, Marie-Claude Farcy, Vincent Gibert, Jean-Louis Llorca, Patrick Pignard) et plusieurs collaborateurs du conseil départemental (Mathieu Sauce, Romain Cujives, Henri Matéos…)

Il y a quelques jours, lors de sa conférence de presse de rentrée, Georges Méric avait surpris tout le monde en lançant qu’il était « contre une candidature Hollande en 2017« . Un premier pas vers un soutien à Montebourg, comme une grande partie de son entourage ?

« Les Français ne croient plus en la politique »

L’appel à soutenir Montebourg évoque des « Françaises et des Français qui ne croient plus en la politique » et une « défiance envers les politiques ne cesse de croître. Nos concitoyen-e-s, épuisé- e-s par la crise et les effets négatifs de la mondialisation, rejettent le message politique. Certain-e-s se réfugient dans le vote populiste, d’autres dans l’abstention ».

« Candidat de propositions innovantes, d’une politique industrielle volontariste, de la réorientation profonde de la politique européenne, poursuivent les signataires, Arnaud Montebourg est aussi celui du retour du volontarisme en politique. Non, tout n’a pas été essayé pour redresser notre pays, pour combattre le chômage, pour réguler la finance ».

Rappelons qu’Arnaud Montebourg n’a toujours pas dit s’il se plierait à la primaire à gauche voulue par le PS.

Fabrice Valéry (@fabvalery)

16 Sep

« Politic Café #2 » avec du Pierre Cohen, du Bernard Carayon et du Christophe Borgel dedans !

Politic Café

Comme chaque vendredi, voici la livraison #2 de « Politic café », notre nouveau rendez-vous vidéo de commentaires (libres) sur un ton débridé sur l’actualité politique.

Cette semaine il y est question du « retour » sur le devant de la scène locale de l’ancien maire de Toulouse Pierre Cohen, du « retour » en librairie de Bernard Carayon qui éreinte notamment (son ami) Dominique Reynié et du possible « retour » au point de départ du député PS Christophe Borgel.

15 Sep

Les amis de Martine Aubry réunis le 26 novembre à Paris

INFO FRANCE 3 – Après l’attentat de Nice, les amis de Martine Aubry avaient annulé leurs journées d’études prévues à Montpellier fin août. Ils se retrouveront finalement à Paris le 26 novembre. C’est l’ancien maire de Toulouse, Pierre Cohen, qui est chargé de l’organiser.

Pierre Cohen et Martine Aubry (Photo : MaxPPP) (MaxPPP TagID: maxnewsworldtwo058933.jpg) [Photo via MaxPPP]

Pierre Cohen et Martine Aubry (Photo : MaxPPP)

Les proches de Martine Aubry vont organiser le 26 novembre prochain à Paris une journée de réflexion et tables rondes, a-t-on appris de source sûre. C’est l’ancien PS de Toulouse, Pierre Cohen, proche de la maire de Lille, qui sera la « cheville ouvrière » de cette journée.

Le 19 juillet dernier, 5 jours après l’attentat de Nice, les « Aubryistes » avaient décidé d’annuler leurs rencontres prévues à Montpellier les 27 et 28 août. « L’heure est à l’unité nationale, au soutien aux proches des victimes, au soin des blessés et à la mobilisation contre le terrorisme » avaient-ils expliqué. 

Mais, pour la rentrée, le gouvernement a organisé un séminaire  très « pro-Hollande » à Colomiers, près de Toulouse, le 29 août dernier et les « frondeurs », opposés à la politique du gouvernement, se sont réunis le week-end dernier à La Rochelle.

Pris entre ces feux internes au PS, les amis de Martine Aubry ont donc décidé de contre-attaquer. Sans candidat pour la présidentielle, depuis que Martine Aubry a annoncé qu’elle ne se présenterait pas à la primaire de la gauche, ils veulent se battre sur le terrain des idées : « Il faut privilégier les contenus, les enjeux, sur l’économie, sur l’emploi, sur le vivre-ensemble, explique Pierre Cohen, et prendre ainsi position sur la primaire, sur la présidentielle et sur le rassemblement de toute la gauche« .

L’ancien maire de Toulouse espère réunir « des personnalités fortes » à gauche pour cette journée du 26 novembre. De quoi nourrir le débat et permettre aux Aubryistes de peser sur la (future) candidature socialiste à la présidentielle.

Fabrice Valéry (@fabvalery)

09 Sep

Ces (vieux) compagnons de Dominique Baudis qui finissent au FN

Après Maïté Carsalade et Chantal Dounot-Sobraquès, c’est à l’ex-avocat Serge Didier, ancien député et maire-adjoint de Toulouse très proche de Dominique Baudis, de se rapprocher du Rassemblement Bleu Marine.

Dominique Baudis (AFP)

Dominique Baudis (AFP)

Le centriste Dominique Baudis se retourne-t-il dans sa tombe ? Un a un, ses anciens proches au Capitole rejoignent les rangs de Rassemblement Bleu Marine (RBM) ou du Front National. C’est cette fois au tour d’un des plus proches de l’ancien maire de Toulouse, l’avocat Serge Didier, de mêler sa voix à celle des militants de Marine Le Pen, en assistant à l’université d’été du RBM-FN ! Serge Didier devrait se rendre aux Estivales du Front National, à Fréjus, les 17 et 18 septembre prochains.

Cette présence allonge la liste des anciens compagnons de Dominique Baudis qui « finissent » au FN. Serge Didier a été l’adjoint de Dominique Baudis pendant 18 ans au Capitole. Mais le compagnonnage entre l’ancien maire Centriste et  l’avocat toulousain dépasse le cadre de la politique. Serge Didier a été l’un des conseils de Dominique Baudis lors de la ténébreuse affaire Allègre. Comme le précise un contemporain de ce sombre épisode, « c’est tout à son honneur (NDRL de Serge Didier), à l’époque les personnalités toulousaines ne se bousculaient pas pour soutenir Dominique Baudis ».

Baudisien, Serge Didier n’a jamais été un centriste. Ancien membre du mouvement (de la droite radicale) Occident, puis proche du libéral Alain Madelin, l’ancien compagnon de route et adjoint (1983-2008) de Dominique Baudis rappelle une réalité historique qu’une certaine légende « dorée » efface. Dominique Baudis reste dans les mémoires comme une figure centriste. Mais, comme son père Pierre, Dominique Baudis n’a jamais limité son horizon et son entourage au centriste et à la démocratie-chrétienne.

Selon une source, le décor du bureau de Serge Didier au Capitole parlait de lui-même. Des objets et des références à l’Algérie Française s’étalaient sur les murs et la table de travail. Serge Didier n’a jamais caché son inclinaison vers la droite dure et une référence à l’Algérie Française. Ces racines politiques expliquent d’ailleurs la présence de Serge Didier aux côtés de Marine Le Pen et Louis Aliot. Serge Didier est un ami de longue date de Louis Aliot. Tous les deux partagent des racines et une histoire de l’autre côté de la Méditerranée.

La présence de Serge Didier aux Estivales du Front National peut-elle, à quelques mois des législatives, annoncer un retour en piste ? Contacté par France 3 Midi-Pyrénées, Serge Didier dément : « Ce n’est pas fait (ndlr l’Université d’été du FN) et il n’y a pas d’adhésion du FN en vue. On m’a juste demandé de participer à une table ronde sur la justice. Pourquoi pas. Je ne vois pas ce que cela a de honteux. Il faut arrêter. J’ai dit que j’arrêtai la politique, ce n’est pas pour recommencer« .

Fabrice Valery (@FabValery) et Laurent Dubois (@laurentdub)

« Politic Café » #1 : Occitanie, Pinel, Primaire

Politic Café

Comme promis voici le premier numéro de « Politic Café« , le nouveau module politique en vidéo de France 3 Midi-Pyrénées. Chaque semaine, trois journalistes (Laurent Dubois, Patrick Noviello, Fabrice Valéry) débattent sur les sujets d’actualité politique sur un ton totalement libre, parfois avec humour.

Pour cette première, on revient sur le choix du nom Occitanie, sur l’élection de Sylvia Pinel à la tête du PRG et sur la position des élus locaux sur la primaire à droite.

Voici donc cette vidéo. N’hésitez pas à partager et à commenter sur les réseaux sociaux.


POLITIC CAFE #1 par france3midipyrenees