12 Jan

Benoît Hamon tiendra à Toulouse son dernier meeting avant la primaire

Le « troisième homme » de la primaire de la gauche est attendu à Toulouse le vendredi 20 janvier, deux jours avant le premier tour de cette primaire (22 et 29 janvier).

Benoît Hamon, le 10 janvier à Montpellier (photo : AFP)

Benoît Hamon, le 10 janvier à Montpellier (photo : AFP)

Après le succès de son meeting mardi 10 janvier à Montpellier, Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche, tiendra une deuxième réunion publique en Occitanie, le vendredi 20 janvier à la salle Jean-Mermoz ou au centre de congrès Pierre Baudis (la décision sera prise rapidement) à Toulouse, le dernier meeting avant le premier tour prévu dimanche 22 janvier.

Il y développera sans doute ses propositions comme le revenu universel, l’abrogation de la loi travail, l’instauration d’une taxe sur les robots, la légalisation encadrée de la consommation de cannabis, etc.

Actuellement placé en 3ème position dans les sondages derrière Manuel Valls et Arnaud Montebourg, Benoît Hamon continue de progresser dans l’opinion. A Toulouse, il a notamment reçu le soutien de Pierre Cohen, l’ancien maire PS, proche de Martine Aubry.

Avec ce dernier meeting à Toulouse, Benoît Hamon succèdera dans la ville à Manuel Valls, attendu samedi 14 janvier avec notamment un meeting au Phare à Tournefeuille en fin d’après-midi. Arnaud Montebourg, qui a passé en octobre dernier une journée à Toulouse, où il compte de nombreux soutiens, pourrait également revenir dans la ville rose d’ici la fin de la primaire. Quant à Vincent Peillon, il avait lancé sa campagne en Haute-Garonne.

FV (@fabvalery)

 

10 Jan

890 bureaux de vote en Occitanie : où voterez-vous pour la primaire de la gauche ?

On connaît désormais le nombre de bureaux de vote dans la région pour la primaire citoyenne de la gauche et des écologistes (22 et 29 janvier). Un moteur de recherche a été mis en ligne pour trouver votre bureau en fonction de votre domicile.

Le numéro 1 du PS J-Christophe Cambadélis simulant un vote pour la primaire devant la presse (Photo : AFP)

Le numéro 1 du PS J-Christophe Cambadélis simulant un vote pour la primaire devant la presse (Photo : AFP)

Si vous voulez participez à la primaire de la gauche les deux derniers dimanches de janvier, prenez le temps de regarder à l’avance quel est votre bureau de vote. Comme pour la primaire de la droite fin 2016, les bureaux de vote ne sont pas ceux que vous avez l’habitude de fréquenter pour les élections « traditionnelles ». Pour le trouver, il faut se servir du moteur de recherche mis en place par les organisateurs.

En nouvelle région Occitanie, on compte ainsi 890 bureaux de vote seulement, selon le PS, l’un des organisateurs de ce scrutin ouvert. Pour certains électeurs, il faudra parfois faire 10 ou 15 kilomètres. C’était le cas pour la primaire de la droite : nous avions, ici-même, pris l’exemple de Vicdessos en Ariège. Les citoyens de droite devaient parcourir une quinzaine de kilomètres de routes (sinueuses) pour se rendre à Tarascon. Même test pour les primaires de la gauche : sauf que quand on tape Vicdessos dans le moteur de recherches la réponse est… surprenante :

Désolé, nous manquons d’informations pour ce bureau à l’heure actuelle, merci de réessayer ultérieurement.

A 12 jours du premier tour, tous les bureaux de vote ne sont donc pas encore répertoriés. En raison des vacances de fin d’année, le comité d’organisation, présidé par le député PS de Haute-Garonne Christophe Borgel, a pris un peu de retard. Et pourtant, le nombre de bureaux de vote sera cette année bien inférieur à celui de la droite ou même de primaire de la gauche en 2012 : 7 530 bureaux seront ouverts en France métropolitaine et en Outre-mer : un chiffre inférieur d’environ 20% aux 9 400 bureaux de vote de 2011, et de 25% aux 10.228 de la primaire de droite, en novembre. Le PS espère 1,5 à deux millions d’électeurs (contre 2,7 et 2,9 millions en 2011, et 4,3 et 4,4 millions pour la droite).

Un numéro de téléphone (01 86 65 20 17) sera mis en place à partir du 16 janvier pour se renseigner en cas de doute sur son bureau de vote.

FV (@fabvalery)

14 Déc

Primaire à gauche : Pierre Cohen, l’ancien maire de Toulouse, choisit Benoît Hamon

Alors que la clôture des candidatures à la primaire intervient jeudi 15 décembre, le candidat Hamon a annoncé mardi qu’il avait reçu le soutien de Pierre Cohen.

Pierre Cohen (Photo : MaxPPP)

Pierre Cohen (Photo : MaxPPP)

Membre du courant aubryiste au PS, en mal de candidats en l’absence de la maire de Lille ou de Christiane Taubira, Pierre Cohen, ancien maire PS de Toulouse (2008-2014), conseiller municipal et métropolitain d’opposition, a choisi d’apporter son soutien à Benoît Hamon dans la course à la primaire de la gauche qui aura lieu en janvier.

C’est le député des Yvelines qui l’a annoncé lui-même mardi soir :

Cette initiative de Pierre Cohen ressemble assez à son propre parcours au sein du PS : ancien membre du Cedes de Jean-Pierre Chevènement, loin des courants plus « droitiers » incarnés par exemple par Manuel Valls.

Cette annonce ne présage pas d’une adhésion massif des proches de Martine Aubry à la candidature de Benoît Hamon. Mais en Haute-Garonne, plusieurs élus ont embrayé mercredi dans le sillage de Pierre Cohen notamment ses proches : Hélène Mignon, ancienne vice-présidente de l’Assemblée nationale, les conseillères municipales Vincentella De Commarmond et Isabelle Hardy, qui sera aussi la candidate socialiste sur la 3ème circonscription aux législatives ; la conseillère départementale Christine Stébenet ou encore le maire de Ramonville Christophe Lubac.

Dans un communiqué, ces signataires expliquent leur soutien à Benoît Hamon : « Il est à notre sens le candidat le plus à-même de défendre les couleurs de la gauche face à une droite classique ou extrême, et de rassembler au sein même de notre famille. (…) Son projet a le mérite d’être offensif et innovant sur bien des aspects : un revenu universel d’existence pour éradiquer la pauvreté et surtout pour donner un nouveau sens au travail, un droit d’initiative et de contrôle citoyen pour revitaliser la démocratie, le renforcement de la coopération européenne pour redéfinir un modèle social, une transition énergétique volontariste, sobre en carbone et riche en emplois, une adaptation de la puissance publique pour répondre aux attentes de nos concitoyens et aux nouveaux besoins engendrés par une société en pleine mutation numérique… A notre sens, le projet présenté par Benoît Hamon réenchante la politique et redonne du sens à la chose publique et aux choix collectifs. Il correspond aux valeurs de la République et à celles qui ont historiquement fondé notre parti ».

Elle intervient aussi dans une fédération PS, celle de la Haute-Garonne, où les cadres ont majoritairement choisi Arnaud Montebourg, mais où leurs candidats à l’investiture pour les législatives n’ont pas tous rencontré le succès lors du vote des militants la semaine dernière.

FV (@fabvalery)

09 Déc

Politic Café #13 : primaire à gauche, bâtiment de la région et Moudenc-Montebourg

Politic Café

Dans la 13ème livraison de notre module vidéo hebdomadaire de commentaires sur l’actualité politique :

  • pléthore de candidats à la primaire de la gauche dont Sylvia Pinel
  • un nouveau bâtiment pour loger les conseillers régionaux à Montpellier
  • Moudenc qui tacle Montebourg au sujet de l’aéroport de Toulouse

Bon visionnage :

Bapt, Vieu… les surprises du vote des militants PS pour les législatives

Les militants socialistes étaient appelés aux urnes jeudi soir pour désigner leurs candidats aux élections législatives 2017. Et le vote a réservé quelques surprises.

Gérard Bapt (photo : MaxPPP)

Gérard Bapt (photo : MaxPPP)

En Haute-Garonne, Gérard Bapt dès le premier tour

Confronté à une forte concurrence et même à un souhait de la fédération PS de Haute-Garonne de renouveler le candidat dans la 2ème circonscription, Gérard Bapt, plus ancien député de France (depuis 1978 avec une interruption entre 1993 et 1997) a été investi dès le premier tour par les militants avec près de 58 % des voix. Un camouflet pour ceux qui avaient mis en place une stratégie anti-Bapt.

Dans la 3ème circonscription, la conseillère municipale de Toulouse Isabelle Hardy a recueilli plus de 61 % des voix face à la présidente de la FCPE Hélène Rouch. Isabelle Hardy, candidate pour la première fois, affrontera la députée LR sortante Laurence Arribagé.

La bataille entre deux conseillères départementales PS dans la 5ème, laissée libre par le départ de Françoise Imbert, a tourné à l’avantage de Sandrine Floureusses. Dans la 6ème, une autre conseillère départementale Camille Pouponneau est investie mais devra faire face à la candidature de Monique Iborra, la sortante ex-PS désormais proche de Macron.

Marie-Caroline Tempesta, conseillère régionale, l’emporte sur la 7ème circonscription. Soutenue par le premier fédéral Sébastien Vincini, qui avait longtemps hésité à se présenter lui-même après le départ de Patrick Lemasle, elle avait dû faire face à des suspicions d’inégibilité par ses concurrents PS en raison de son emploi au conseil départemental.

Dans la 8ème, pour succéder à Carole Delga qui ne se représente pas, c’est son suppléant Joël Aviragnet qui l’emporte largement (65 %) face au maire de Luchon Louis Ferré. Joël Arivagnet bénéficiait du soutien de la présidente de Région. Quelques jours avant la tenue du scrutin, certains de ses soutiens s’inquiétaient. Ils redoutaient un vote barrage de la part de militants qui contestent Carole Delga. Ces craintes étaient visiblement infondées. L’investiture de Joël Arivagnet est nette et sans appel.

Christophe Borgel, député sortant a été investi sur la 9ème circonscription. Enfin, les députés sortants Catherine Lemorton (1ère), Martine Martinel (4ème) et Kader Arif (10ème) n’avaient pas d’adversaires.

Patrick Vieu battu dans le Tarn

Le premier secrétaire du PS tarnais a été largement battu dans la première circonscription par son adversaire Patrice Bédier. Ce dernier bénéficiait du soutien du président du Conseil Départemental et sénateur du Tarn, Thierry Carcenac. Dans la foulée de sa défaite, Patrick Vieu a annoncé son intention de démissionner de son mandat de patron du PS tarnais.

Dans la 2ème circonscription, la conseillère régionale Claire Fita a été investie. Dans la 3ème, Lysiane Louis était seule en lice. Mais la députée sortante frondeuse Linda Gourjade sera tout de même candidate.

Valérie Rabault dans le Tarn et Garonne

Valérie Rabault députée sortante de la première circonscription du Tarn et Garonne était seule candidate. Le PS ne votait pas pour la deuxième circo (celle de la PRG Sylvia Pinel) mais les militants pourraient passer en force contre Paris sur le « gel » de cette circonscription pour le PRG et lancer un candidat.

Dans le Gers, Martin pas candidat… mais suppléant !

Le maire de Clermont-Pouyguillès Francis Dupouey a été investi par les militants sur la 1ère circonscription pour être le candidat à la succession de Philippe Martin qui ne se représentait pas pour cause de cumul des mandats. Mais Philippe Martin sera tout de même son suppléant.

Gisèle Biémouret, députée sortante de la 2ème circo, a été désignée par les militants.

Une circonscription « orpheline » dans l’Aveyron

Dans l’Aveyron, Sarah Vidal (proche du maire de Rodez, Christian Teyssèdre et collaboratrice de Ségolène Royal) et Bertrand Cavalerie ont été choisis par les militants respectivement sur la 1ère et la 2ème circonscriptions où la députée sortante Marilou Marcel ne se représentait pas.

Quant à la 3ème, réservée à une femme, elle n’a pas trouvé chaussure à son pied : il n’y avait pas de candidate ! Paris devrait donc « lever » la parité imposée à cette circo pour permettre une candidature masculine.

Aucun suspens dans le Lot et l’investiture d’un vice-président de la Région

Vincent Labarthe (vice-président du Conseil Régional en charge de l’agriculture et de la ruralité) remporte le scrutin interne de la 1ère circonscription. Ce n’est pas une surprise. Son concurrent, Bruno Lukat, était une « candidature de témoignage ». Cette absence de suspens explique probablement la faible mobilisation des militants lotois. La moitié des électeurs sont restés chez eux.

La deuxième circo est réservée au PRG, Dominique Orliac étant députée sortante.

Ariège continuité et passage de relais

Les militants de l’Ariège ont reconduit le député sortant, Alain Fauré sur la 2ème circonscription. C’est une femme, conseillère départementale et maire de Varilhes, Martine Estéban qui succède à Frédérique Massat sur la 1ere circonscription. 

FV (@fabvalery) et Laurent Dubois (@laurentdub)

02 Déc

« Politic Café » #12 : avec Hollande, Pinel, Fillon et Delga dedans

Politic Café

Il y a du lourd cette semaine dans la 12ème livraison de notre module vidéo de commentaires des infos politiques de la semaine :

  • le retrait de François Hollande et la candidature à la présidentielle de Sylvia Pinel
  • la région Occitanie qui compte peu de soutiens de François Fillon
  • le Conseil régional et Carole Delga qui se constituent parties civiles dans l’affaire AWF.