17 Fév

La conférence de Pénélope Fillon à Toulouse le 28 février est finalement annulée

L’épouse de François Fillon devait participer à une conférence de l’Université du 3ème âge à la fac de droit de Toulouse. Le thème : « L’éducation tout au long de la vie et la santé« . En pleine « affaire », la prise de parole de Pénélope Fillon n’est cependant pas confirmée. Finalement, la conférence est annulée.

Pénélope et François Fillon (Photo : MaxPPP)

Pénélope et François Fillon (Photo : MaxPPP)

L’université du 3ème âge de l’université Toulouse 1 Capitole aurait pû être le mardi 28 février prochain entre 15h30 et 16h30 prise d’assaut par des dizaines de journalistes et de curieux alors que ses conférences s’y déroulent habituellement dans le plus grand calme et la plus grande sérennité.

Car ce jour-là, comme l’avait remarqué Le Canard Enchaîné, devait se dérouler une conférence sur le thème « L’éducation tout au long de la vie et la santé ». Parmi les conférenciers annoncés : Pénélope Fillon.

Rompre le silence ?

Silencieuse depuis la révélation, le 25 janvier, par Le Canard de ses émoluments d’assistante parlementaire de son mari puis de son suppléant, les doutes sur la réalité du travail effectué et l’ouverture dans la foulée d’une enquête du parquet national financier (PNF) pour détournement de fonds publics et abus de biens sociaux, Pénélope Fillon serait donc venu s’exprimer sur l’éducation et la santé devant des tempes grises dans un amphi toulousain ? En plein #Penélopegate ? Rien n’était moins sûr. Au moment où nous publiions cet article, un cadre des Républicains de Haute-Garonne résumait ainsi la situation : « A sa place… ». Comprenez : « je n’irai pas me mettre dans cette galère ».

Finalement annulée

Mais après la parution de cet article, la direction de l’université Toulouse Capitole, jusqu’alors injoignable et silencieuse, a annoncé dans un tweet que la conférence était finalement annulée.

L’autre conférencière est… la suppléante de François Fillon

Le professeur François Vellas, qui dirige l’université du 3ème âge, n’a pu être joint. On ignore pour quelles raisons il avait été demandé à Pénélope Fillon de venir s’exprimer sur la formation et la santé. Elle devait d’ailleurs pour cette conférence être accompagnée d’une spécialiste : le docteur Dominique Stoppa-Lyonnet dirige le département génétique de l’Institut Curie. C’est une sommité dans son domaine. Mais c’est aussi… la suppléante du député François Fillon dans la 2ème circonscription de Paris !

FV (@fabvalery)

06 Fév

Au PRG, des voix s’élèvent pour soutenir Benoît Hamon

Alors que la direction du parti et sa candidate à la primaire Sylvia Pinel ont soutenu Manuel Valls et se sont démarquées de Benoît Hamon, des militants et élus, notamment dans notre région, veulent que le PRG se rapproche du candidat socialiste. Vraie rébellion ou volonté de ne pas mettre tous les oeufs radicaux dans le même panier ?

La députée européenne PRG Virginie Rozière

La députée européenne PRG Virginie Rozière

« Le temps de la discussion entre le PRG et Benoît Hamon est venu ». Dans une tribune, des militants et élus radicaux, parmi lesquels plusieurs d’Occitanie dont la députée européenne Virginie Rozière (photo ci-dessus), appellent leur parti à ouvrir les discussions avec le candidat du PS issu de la primaire.

Une forme de « rébellion » chez les Radicaux, alors que la gouvernance du parti et sa présidente, la Tarn-et-Garonnaise Sylvia Pinel, qui soutenaient Manuel Valls, disent ne pas se reconnaître dans le programme de Benoît Hamon, jugé trop à gauche ? Ou bien la volonté pour les Radicaux de mettre leurs oeufs dans plusieurs paniers, certains élus et militants étant déjà partis avec armes et bagages dans le sillage d’Emmanuel Macron.

En fait, sans doute un peu des deux, même si au PRG on a pas une culture de fronde. Jusqu’ici, c’est le patron qui tranchait : comprenez Jean-Michel Baylet. Sans doute que, avec son entrée au gouvernement et le parachutage de Sylvia Pinel à la tête du parti, les Radicaux sont moins bien gardés. D’où les désertions vers les rangs macroniens. Certains au PRG se placent donc dans une vraie filiation à gauche.

Le texte, intitulé « Avec Benoît Hamon, radicalement de gauche ? » (point d’interrogation inclus), pousse d’ailleurs autant le candidat socialiste à faire un pas vers les idées du PRG que les parti radical de gauche à ne pas négliger le succès croissant de Hamon dans les sondages.

Parmi les signataires on trouve donc la députée européenne du sud-ouest Virginie Rozière, le co-président de la fédération départementale du PRG de Haute-Garonne Pierre-Nicolas Bapt, ou celui de la fédération de l’Hérault Philippe Thinès ou encore le militant du Tarn-et-Garonne, membre du comité national et réputé proche de Sylvia Pinel et Jean-Michel Baylet, Jonathan Parise.

Quelle portée aura cet appel ? Face à la « fuite des cerveaux » vers Emmanuel Macron, certains radicaux ont senti que le moment était venu de montrer que le PRG porte aussi le mot « gauche » dans son nom.

Des oeufs. Plusieurs paniers.

A suivre.

FV (@fabvalery) avec Laurent Dubois (@laurentdub)

03 Fév

Voici le nouveau logo de la Région Occitanie… et son histoire !

Un peu plus d’un an après sa naissance, la Région Occitanie s’est dotée ce vendredi 3 février d’une nouvelle identité visuelle, dont nous vous racontons ici la (vraie) histoire.

IMG_0553Carole Delga, présidente PS de la Région Occitanie, a présenté ce vendredi 3 février aux élus et à la presse la nouvelle identité visuelle du Conseil régional. Il s’agit d’un visuel très stylisé où la croix occitane et les couleurs catalanes se mêlent. Un moment de plénitude et de calme au cours d’une assemblée plénière très mouvementée.

Le logo, puisqu’il s’agit de cela, a été dessiné par Léa Filipowicz, une designer illustratrice free-lance qui vit à Toulouse. Agée de 22 ans, originaire du Gers, a obtenu en juin dernier le diplîme de l’école toulousaine « Axe Sud ».

En effet, la Région avait lancé fin 2016 un « concours de talents » ouvert aux étudiants et diplômés des écoles d’art, de graphisme et de design. Le jury, réuni le 20 janvier dernier, a fait son choix… presque définitif.

En effet, d’après nos informations, le jury composé d’élus n’a retenu… que l’idée de la lauréate. Pour ne froisser personne, le logo a ensuite été « retouché » par des professionnels du secteur.  

Il faut rappeler qu’au moment de l’annonce de ce concours, des dents avaient grincé dans la région.  « C’est un peu comme si on demandait aux bricoleurs du dimanche de construire le prochain lycée«  expliquait pour France 3 Jean-François Audigier, le président du Club de la Comm qui regroupe les entreprises du secteur de la communication dans l’ex-région Midi-Pyrénées. 

Finalement, une rencontre avait eu lieu entre la Région et les professionnels et ceux-ci ont donc été associés à la nouvelle identité visuelle qui va se substituer au logo provisoire qui avait été dessiné fin 2015 par le service communication de la Région.

Aux habitants de cette nouvelle région de s’approprier ce nouveau logo.

FV (@fabvalery)

VIDEO – Incident au Conseil régional entre Carole Delga et le Front National

C’est une scène inédite que l’on a vécu ce vendredi au Conseil régional d’Occitanie : la présidente a physiquement tenté de retirer le micro à un élu du Front National qui invectivait la gauche.

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La scène filmée par les caméras de la Région pendant l’assemblée plénière à Montpellier est assez incroyable : on y voit la présidente PS du Conseil Régional Carole Delga s’opposer physiquement aux propos tenus par un élu du Front National.

A ce moment, la présidente était sortie de la salle de réunion pour raisons personnelles. La séance était alors présidée par la première vice-présidente Sylvia Pinel. Les échanges sont alors houleux entre la gauche et la droite. A son retour dans la salle, la présidente Delga entend un élu FN, Emmanuel Crenne, dire que les socialistes qui « ont voté les pleins pouvoirs à Pétain en 1940 », n’ont pas de leçon de démocratie à donner aux élus FN. Elle passe près de lui, puis revient sur ses pas et tente de lui arracher son micro.

Moment de tension. La présidente reprend alors sa place à la tribune et rappelle qu’elle ne laissera jamais passer de tels propos. La séance a ensuite été suspendue et une réunion d’urgence organisée avec les présidents de groupe.

Depuis son élection à la présidence de la région Occitanie, Carole Delga, qui doit faire face à un groupe de 40 élus du Front National, principal groupe d’opposition, s’est positionnée à plusieurs reprises en « rempart » face à l’extrême-droite.

De retour en séance, elle a réaffirmé sa volonté d’éviter tout débordement dans les prises de paroles et fustigé les élus « qui veulent faire le buzz » :

Dans cette intervention, Carole Delga fait référence à l’article 23 du règlement intérieur de l’assemblée régionale. Cet article s’intitule : « Respect de l’ordre en assemblée plénière ». Il y est notamment écrit :

La présidente a la seule police de l’assemblée. Elle peut faire expulser de l’auditoire ou arrêter tout individu qui trouble l’ordre (…)

Après cet incident, des élus de droite, comme Elisabeth Pouchelon (LR/Haute-Garonne) regrettait « qu’une nouvelle fois, Carole Delga ne tient pas ses troupes ». Le groupe Front National lui a protesté contre une « agression » de la présidente contre l’un de ses élus.

FV (@fabvalery) avec LD (@laurentdub)

Politic Café #18 : affaire Fillon, polémique Macron et petits candidats

Politic Café

Dans la 18ème livraison hebdomadaire de notre module vidéo de commentaires sur l’actualité politique de la semaine :

02 Fév

Anne-Marie Idrac, patronne de l’aéroport de Toulouse, soutien embarrassant pour Macron ?

Une nouvelle personnalité de centre droit rallie l’ex-ministre de l’Economie en vue de la présidentielle : Anne-Marie Idrac. Secrétaire d’Etat aux transports d’Alain Juppé, secrétaire d’Etat chargée du commerce extérieur de François Fillon et ancienne patronne de la RATP, elle est actuellement présidente du conseil de surveillance de l’aéroport de Toulouse. Ce qui ne manque pas de déclencher les critiques dans notre région notamment celles des opposants à la privatisation de la plateforme aéroportuaire.

Anne-Marie Idrac (Photo : MaxPPP)

Anne-Marie Idrac (Photo : MaxPPP)

Pour rappel, Médiapart avait notamment dénoncé « un pacte d’actionnaire secret » entre l’Etat (Emmanuel Macron était alors Ministre de l’économie), et les actionnaires chinois. Encore dernièrement sur notre blog, un autre candidat à la Présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan réagissait à cette privatisation forcée : « C’est une trahison, une faute économique. On a laissé une plateforme vitale pour notre industrie livrée à l’espionnage. C’est un pillage organisé ! Macron, c’est l’homme des multinationales. C’est l’imposteur de cette élection et je le dirai et répéterai ».

Pour Myriam Martin, conseillère régionale « Ensemble » (Front de gauche), « il est incompréhensible que les pouvoirs publics cautionnent de telles collusions d’intérêt, dont le ralliement de Mme Idrac n’est qu’un des symptômes ». Elle qualifie ce ralliement de « retour sur investissement ». L’avocat des opposants à la privatisation de l’aéroport va même plus loin en se demandant si ce n’est pas « une contrepartie du superbe emploi doré qu’a offert M.Macron à Mme Idrac ». « Il va falloir que M.Macron s’explique »  conclue Maître Christophe Lèguevaques.

Les soutiens d’Emmanuel Macron en Haute-Garonne, eux, ne voient pas où est le problème, au contraire très satisfaits voir venir à eux d’autres alliés que des socialistes déçus. « Anne-Marie Idrac fait partie des personnalités de droite qui ont rejoint le mouvement « En Marche » » insiste Michaël Nogal. « Elle est retirée de la vie politique mais elle a eu une belle carrière. Aujourd’hui, elle est gestionnaire de l’aéroport de Toulouse, aéroport qui se tient bien financièrement et donc les polémiques sur son ralliement, on les juge inutiles. Le dossier de cession a été géré par le prédécesseur d’Emmanuel donc ce n’est pas un sujet pour nous » conclue le référent d’En Marche en Haute-Garonne.

Quant à Anne-Marie Idrac, elle ne s’exprime pas. Il est pourtant prévu qu’elle prenne la parole samedi à Lyon… au meeting d’Emmanuel Macron.

Patrick Noviello (@patnoviello)

01 Fév

Sébastien Nadot : « Sauf miracle, je n’aurai pas les 500 signatures pour la présidentielle »

Le Toulousain, candidat du Mouvement des Progressistes de Robert Hue, n’a pas encore jeté l’éponge. Mais il sait qu’il ne devrait pas parvenir à collecter les 500 parrainages d’élus pour se présenter à l’élection présidentielle.

Sébastien Nadot (Photo : MaxPPP)

Sébastien Nadot (Photo : MaxPPP)

« Sauf coup de poker et décision d’une grand partie de nous aider, je ne vois pas comment on va y arriver », reconnaît Sébastien Nadot, investi candidat à l’élection présidentielle de 2017 par le Mouvement des Progressistes, le parti de Robert Hue. 

A l’heure actuelle, il ne compte que 110 promesses, dont il n’est pas sûr qu’elles vont se transformer en signatures fermes, notamment, en ce qui concerne les élus de gauche, après la victoire de Benoît Hamon à la primaire. « Cest Robert Hue lui-même qui est le responsable de la collecte des signatures, explique Sébastien Nadot, et sa notoriété nous a assuré un seuil minimal de signatures, mais cela ne sera pas suffisant ». Le mouvement et son candidat se sont donc fixer jusqu’à mercredi prochain, le 8 février, pour prendre la décision d’arrêter la campagne.

C’est le jeu démocratique (…) On partait d’un peu trop loin »

Pour autant, le candidat n’est pas particulièrement remonté contre le système des 500 signatures d’élus : « C’est le jeu démocratique. Cela empêche notamment la prolifération de candidatures totalement farfelues. Mais ça permet aussi de mesurer que la démarche citoyenne est compliquée. J’ai manqué de relais médiatiques nationaux. Je ne suis pas parvenu à séduire les élus avec mon projet, en étant un candidat entièrement nouveau, totalement inconnu. Et puis nous n’avons pas les moyens de mettre des gens sur le terrain, partout, pour aller voir les élusOn partait d’un peu trop loin« .

D’autant que cette année, les règles ont changé : il faut toujours 500 signatures d’élus (maires, parlementaires, conseillers régionaux ou départementaux) répartis sur au moins 30 départements mais, c’est la nouveauté, ce sont les élus eux-mêmes qui doivent envoyer leur parrainage au Conseil constitutionnel (et plus le candidat qui les collecte). Tous les parrainages sont également publiés au journal officiel.

EN VIDEO / « Un candidat nommé Nadot » (reportage des étudiants en journalisme de Sciences Po Toulouse, Marie Desrumaux et Raphaël Brosse) :

Un autre « petit » candidat, Philippe Poutou, du NPA, galère également dans sa recherche des 500 signatures. Et le temps presse. Il a publié une vidéo, humoristique, dans laquelle il raconte cette chasse aux parrainages.

EN VIDEO / la chasse aux signatures de Philippe Poutou :

Le Mouvement des Progressistes avait choisi de ne pas participer à la primaire de la gauche, ce qui n’a pas aidé en matière de notoriété. La page de la présidentielle est donc en train de se tourner pour le prof de sports toulousain. Mais l’aventure politique n’est pas terminée. Le Mouvement des Progressistes compte déjà 60 candidats dans une vingtaine de départements. En Haute-Garonne, Sébastien Nadot sera candidat sur la 9ème circonscription. C’est Charles Hue, syndicaliste et fils de Robert Hue, qui représentera le mouvement sur la 5ème circonscription et Sébastien Kinach sur la 4ème.

FV (@fabvalery)

31 Jan

L’Ariègeois Alain Fauré dément être parmi les députés PS qui refusent de soutenir Benoît Hamon

340432Le député PS de l’Ariège a démenti mardi faire partie des premiers signataires de l’appel des « réformistes » qui demandent un « droit de retrait » pour ne pas soutenir le candidat issu de la primaire, trop à gauche selon eux.

17 députés socialistes ont signé mardi un appel invoquant un « droit de retrait » de la campagne présidentielle après la désignation par les électeurs de la primaire de gauche de Benoît Hamon. Dans cette liste, fournie à la presse par l’un des signataires, on trouve le nom du député PS de l’Ariège Alain Fauré : 

Mais mardi soir, Alain Fauré a démenti avoir signé cet appel. Il s’agirait donc d’une erreur de la part des autres députés à l’origine de l’appel. Il confirme à France 3 qu’il n’a pas été sollicité pour signer le texte. 

Selon ces députés, proches de Manuel Valls, c’est le positionnement trop à gauche de Benoît Hamon qui les empêche de le soutenir. François Loncle, l’un des signataires, a ainsi résumé la situation, en deux temps selon lui : « le refus du programme de Benoît Hamon d’abord, et l’éventuel ralliement à un autre candidat ensuite ». Sans aucun doute : Emmanuel Macron.

Alain Fauré n’a jamais manqué de soutenir le gouvernement de Manuel Valls. Il avait notamment longuement expliqué sur notre blog pourquoi il soutenait fermement la loi El Khomri. Mais, pour autant, il ne demande donc pas actuellement à se retirer de la campagne présidentielle de Benoît Hamon.

« J’étais en Ariège ce mardi et je n’ai pas été sollicité pour signer cette tribune. Mon nom a sûrement été ajouté à la liste parce que j’ai participé à des réunions des réformateurs ».

Mais sur le fond, s’il indique avoir l’intention de respecter les règles du parti, sa critique de Benoît Hamon est sévère et nous confie :

Je ne partage pas du tout la plupart des idées de Benoît Hamon et j’attends avec délectation le moment où il va devoir assumer le bilan du quinquennat. En revanche, je sais aussi que viendra le moment où il devra gommer certaines de ces idées et de ses propositions et ça ne pourra que créer de la frustration. Mais j’ai trop critiqué l’attitude des frondeurs ces dernières années pour le devenir à mon tour. Je respecterai les règles du PS ».

Cela a le mérite d’être clair.

FV (@fabvalery)

29 Jan

Benoît Hamon vainqueur de la primaire : les résultats en Occitanie

Benoît Hamon a largement remporté la primaire de la gauche face à Manuel Valls. En Occitanie, le vote a été similaire à celui de l’ensemble de la France.

Benoît Hamon dimanche soir (Photo : AFP)

Benoît Hamon dimanche soir (Photo : AFP)

Benoît Hamon l’emporte partout dans ce deuxième tour de la primaire de la gauche. Le candidat qui veut « faire battre le coeur de la France » a largement distancé l’ancien premier ministre Manuel Valls.

Hamon est en tête dans 11 des 13 départements, avec des scores records en Haute-Garonne et dans l’Hérault. Valls ne fait de la résistance que dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales.

Près de 59 % en Haute-Garonne

Dans le département de la Haute-Garonne, où il était déjà arrivé en tête au premier tour, Benoît Hamon l’emporte encore largement :

  • Benoit Hamon : 58,75 % (sur 90 % des bureaux dépouillés)
  • Manuel Valls : 41,25 %

Deux tiers des voix pour Hamon sur Toulouse

A Toulouse, où l’ancien maire PS Pierre Cohen était parmi les premiers soutiens de Benoît Hamon, le vainqueur a remporté près de deux tiers des voix :

  • Benoit Hamon : 64,96 %
  • Manuel Valls : 35,04 %

Il y a eu près de 20.000 votants à Toulouse.

L’Hérault largement pour Hamon

Dans l’Hérault, le vainqueur de la primaire a là aussi une forte avance.

  • Benoit Hamon : 57 %
  • Manuel Valls : 43 %

10 points d’avance dans le Lot

Dans le Lot, Benoît Hamon compte 10 points d’avance sur Manuel Valls, alors que l’ancien premier ministre était en tête du premier tour :

  • Benoit Hamon : 55,66 %
  • Manuel Valls : 44,34 %

Hamon dans le Tarn-et-Garonne malgré le soutien de Pinel à Valls

Dans le très symbolique département du Tarn-et-Garonne, Benoît Hamon a été placé en tête par les électeurs malgré le soutien que la candidate PRG à la primaire, Sylvia Pinel, députée de ce département, a apporté entre les deux tours à Manuel Valls :

  • Benoit Hamon : 53 %
  • Manuel Valls : 47 %

Hamon en tête en Ariège

Malgré le score du premier tour en faveur de Manuel Valls, l’Ariège a place Benoît Hamon en tête au second tour :

  • Benoit Hamon : 52 %
  • Manuel Valls : 48 %

Hamon largement dans le Gers

Dans le département du Gers, où le député et président du Conseil départemental Philippe Martin lui avait apporté son soutien, Benoît Hamon est largement en tête au second tour :

  • Benoit Hamon : 58,5 %
  • Manuel Valls : 41,5 %

Large victoire d’Hamon dans l’Aveyron

Dans l’Aveyron, où Benoît Hamon avait une légère avance sur Manuel Valls au premier tour, il l’emporte au second avec près de 10 points d’écarts :

  • Benoit Hamon : 54,7 %
  • Manuel Valls : 45,3 %

Le Gard très Hamon

  • Benoit Hamon : 57,7 %
  • Manuel Valls : 42,3 %

La Lozère pour Hamon

Dans ce département, les deux candidats étaient au coude à coude au soir du premier tour.

  • Benoit Hamon : 55,4 %
  • Manuel Valls : 44,6 %

Hamon de peu dans les Hautes-Pyrénées

  • Benoit Hamon : 51,3 %
  • Manuel Valls : 48,7 %

Large victoire d’Hamon dans le Tarn

  • Benoit Hamon : 54,07 %
  • Manuel Valls : 45,03 %

Valls d’une courte tête dans les Pyrénées-Orientales

C’est dans ce département que Manuel Valls l’emporte pour ce premier tour. Il faut dire qu’il avait été placé largement en tête dans les PO au premier tour.

  • Benoit Hamon : 49,7 %
  • Manuel Valls : 50,3 %

Très serré dans l’Aude qui reste pro-Valls

Dans le département de l’Aude, Manuel Valls ne l’emporte que de… 3 points :

  • Benoit Hamon : 48,5 %
  • Manuel Valls : 51,5 %