14 Juil

Le dernier 14 juillet avec l’arme nucléaire et « Sentinelle » ?

La tradition est respectée mais elle prend une tournure exotique. Pour la première fois depuis 1880, des troupes australiennes et néo-zélandaises vont défiler sur les Champs-Elysées. Des guerriers maoris seront parmi les troupes à pied. Cette présence haute en couleur et originale est liée à la commémoration de la bataille de la Somme. Le temps d’une cérémonie, les képis blancs de la Légion vont côtoyer les frères d’armes des poilus de 1916.

Le défilé du 14 juillet, c’est un feu d’artifice d’uniformes, de véhicules blindés et d’avion de combat. Mais, en 2016, le rendez-vous prend une tournure particulière.

Les attentats ont mis du kaki dans les rues, devant les écoles, dans les hall de gare ou les guichets de l’aéroport de Blagnac. Les habitants d’Occitanie croisent, tous les jours, des bérets rouges, noirs ou bleus marines. Famas sur l’épaule.

Est-ce le rôle de l’armée de jouer les sentinelles dans nos villes ? L’armée a-t-elle les moyens d’assurer ses missions ?

Le député du Tarn Philippe Folliot répond à ses questions. Le parlementaire membre de la commission de la Défense Nationale. Mais c’est également un élu qui a, sur sa circonscription, le fameux « 8 ». Un 8eme  RPIMA (Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine) qui s’est illustré notamment Afghanistan. Interview.

Philippe Folliot, député du Tarn et membre de la commission de la Défense.

Philippe Folliot, député du Tarn et membre de la commission de la Défense.

Le Blog Politique. Des troupes qui vont défiler le 14 juillet, sont présentes tous les jours dans les rues dans le cadre de l’opération « Sentinelle ». Une opération qui se traduit par des patrouilles ou des gardes statiques devant des bâtiments. Les effectifs vont être réduits. Etes-vous d’accord avec cette décision ?

Philippe Folliot. C’est une nécessité par rapport aux forces. C’est un dispositif qui utilise beaucoup de moyens. Ce n’est pas le travail des forces armées. En plus, cela nuit à la préparation opérationnelle des armées. Nos forces ont besoin d’entrainement et de repos pour effectuer leur mission : le déploiement à l’extérieur. Des policiers ou même des entreprises privées peuvent largement suffire pour effectuer des gardes statiques.

Le Blog Politique. Nicolas Sarkozy estime que le budget de l’armée est sacrifié. Vous partagez cette critique ? Pensez-vous qu’il faille renforcer le budget militaire ?

Philippe Folliot. C’est une question de priorité et de choix. Si on veut faire de la France une super Belgique, on peut continuer dans la même direction. Mais on est arrivé au bout du bout du système s’agissant de la baisse des effectifs et du renouvellement du matériel. Le renouvellement du matériel est forcement onéreux. Et il ne s’agit pas simplement d’acheter du matériel. Le matériel moderne impose des coûts supplémentaires. L’heure de vol d’une Gazelle est d’environ 1 500 euros. Pour un Tigre (ndlr hélicoptère de combat de dernière génération), on passe à 15 000 euros.

Le Blog Politique. Pour trouver de l’argent, la solution n’est-elle pas, comme le préconise l’ancien ministre de la Défense Paul Quilès, d’abandonner l’arme nucléaire ? Une arme extrêmement onéreuse et dont l’utilité est devenue douteuse depuis la fin de la guerre Froide. 

Philippe Folliot. L’abandon de l’arme nucléaire ne permettra pas d’économies immédiates. C’est la première remarque. Ensuite il faut savoir. Tous les Etats membres du conseil de sécurité des Nations Unies disposent de l’arme nucléaire. Si on veut être déclassé, on peut renoncer. Mais ce n’est pas la position que je défend. Ce n’est pas raisonnable de revenir sur la dissuasion nucléaire. En revanche, c’est une autre question s’agissant de la composante tactique et aéroportée.

Propos recueillis par Laurent Dubois (@laurentdub)

Carole Delga : « Tout décider, d’en haut, ce n’est pas mon style »

Retour sur les 6 premiers mois d’une présidence de région qui ne ressemble à aucune autre.

Nouvelle région avec la fusion Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées. Nouveau nom et une appellation inédite : Occitanie. Nouvel exécutif régional avec une ancienne ministre qui inaugure une présidence taille XXL. Depuis son élection en janvier dernier, la socialiste Carole Delga doit gérer une majorité plurielle (composée de radicaux de gauche, d’écologistes et de membres du Front de Gauche). Mais elle doit surtout  accompagner l’émergence d’un territoire et d’une institution régionale qui est encore sur les fonds baptismaux.

Comment Carole Delga a-t-elle vécue ses premiers pas de présidente d’une Grande Région ? Quel bilan sur les grands dossier du début de mandat ? Interview.

Carole Delga le jour de son élection à la présidence de Région. Photo Max PPP

Carole Delga le jour de son élection à la présidence de Région. Photo Max PPP

Le Blog Politique. Vous venez de passer le cap des 6 mois à la présidence de la Région. Comment vous sentez-vous dans vos nouveaux habits de présidente de Région ?

Carole Delga. Passionnée et parfaitement à l’aise. J’avais dit le 4 janvier, jour de mon élection à la présidence, que mon rôle premier serait de rassembler et de fédérer. C’est ce que je fais au quotidien. Je ressens une grande attente autour de la Région qui doit jouer son rôle de locomotive au service du développement de tous les territoires. D’où un rythme très soutenu : en six mois, nous avons voté un budget, mis en œuvre le plan de soutien au BTP, réorganisé les services de la Région, lancé deux consultations citoyennes. J’avais annoncé : pas d’année blanche. Nous sommes aussi en train de bâtir la stratégie régionale pour la croissance et pour l’emploi, qui sera approuvée début 2017. Chacune et chacun peut constater que je tiens parole.

Tout décider, d’en haut, sans connaître la réalité du terrain, ce n’est pas mon style »

Le Blog Politique. Depuis le début de votre mandat, vous parcourez la Région 7 jours sur 7 jours et vous multipliez vos déplacements. Quelle est la recette pour assurer une telle mobilité ?

Carole Delga. Le travail et la passion de ce territoire. En parcourant la Région, en dialoguant avec les habitants, les élus, les porteurs de projets, je constate une réelle volonté de construire, de jouer collectif. J’ai vraiment le sentiment qu’on peut faire de grandes choses et que nous sommes une Région « à part » dans bien des domaines. Cela mérite d’y consacrer du temps, de l’énergie. Et puis cela correspond à ma manière de faire de la politique : être sur le terrain, proche des gens, pour mieux les comprendre, les entendre. Tout décider, d’en haut, sans connaître la réalité du terrain, ce n’est pas mon style.

Le Blog Politique. Votre devise est « mon bureau, c’est le terrain ». Il faut tout de même assumer un travail de bureau avec signature de parapheurs et examen de dossiers. Vous appliquez la méthode Malvy avec une voiture-bureau ? Vous déléguez ?

Carole Delga. Oui, la voiture c’est mon bureau, comme celui de Toulouse et de Montpellier. Les trajets sont des moments de travail à part entière. Après, j’ai de la chance d’avoir des collaborateurs compétents et un exécutif qui vit bien ensemble. La production collective est exemplaire, ce qui explique qu’en six mois nous ayons lancé de nombreux chantiers. Cette majorité est à l’aise dans ses baskets, complémentaire : elle a envie de réussir pour la Région.

Le Blog Politique. Que répondez-vous à ceux qui prétendre que votre plan Marshall sur le BTP c’est juste de la com’ et un redéploiement de crédits ?

Carole Delga. Que ce sont eux qui font de la com’. Ou plutôt qu’ils font de la politique comme avant, c’est-à-dire : « quand je suis dans l’opposition, je m’oppose » et point à la ligne. Le plan de soutien au BTP ce sont des dizaines de réunions avec les acteurs clés. C’est un investissement de 880 millions d’euros en 2016, soit 46% d’augmentation au total par rapport aux deux ex-régions. Un plan qui s’accompagne d’une nouvelle commande publique régionale, au plus près des entreprises, de nos TPE et PME avec des petits lots et des avances de trésoreries. La Région accélère car elle connaît l’importance de ce secteur-clé pour notre économie. Dans le même temps, nous équipons la Région, en lycées, en CFA, en très haut débit, pour nos jeunes, nos entreprises pour les salariés, les usagers du train…  C’est gagnant-gagnant pour tout le monde.

Je sais que je suis le visage et la voix de la Région. Mais je ne suis pas du genre à me plaindre. J’ai choisi de quitter Paris et le ministère pour ma Région. Et franchement, je ne regrette rien et je suis très déterminée à réussir »

Le Blog Politique. La région Occitanie est une des plus grandes régions de France. Lorsque vous devez assumer vos déplacements, il vous arrive de vous dire que c’est trop grand ?

Carole Delga. Vous savez, on peut avoir des territoires beaucoup plus petits mais avec des citoyens qui constatent une très grande distance avec leurs élus ! La proximité est un des défis, c’est vrai, et c’est pourquoi je souhaite une Maison de la Région dans chaque département. Mais la proximité, c’est d’abord pour moi, la connaissance des dossiers de chaque territoire, la volonté d’être toujours à l’écoute afin de prendre la meilleure décision. Je sais que je suis le visage et la voix de la Région. Mais je ne suis pas du genre à me plaindre. J’ai choisi de quitter Paris et le ministère pour ma Région. Et franchement, je ne regrette rien et je suis très déterminée à réussir.

Ce qui me marque aussi depuis le début, c’est la virulence du FN, les attaques sexistes, les insultes, le non-respect du travail de l’Assemblée »

Le Blog Politique. Quel fait, dossier ou situation vous a le plus marqué depuis votre installation à la présidence de la Région ?

Carole Delga. Je me suis battue pour avoir, dans le cadre du plan 500.000 formations du gouvernement, 30.000 formations de plus dans notre région pour les demandeurs d’emplois, soit au total 90.000. Savoir que demain, des jeunes, des gens sans travail depuis longtemps, vont pouvoir bénéficier d’une formation qualifiante qui pourra les ramener vers l’emploi, voilà quelque chose dont je suis fière. Je choisis volontairement cet exemple parce que tout ce que construit la Région doit être incarné, et singulièrement quand la priorité est l’emploi. La politique que j’aime, c’est celle qui a un impact positif sur le quotidien des gens. Je citerai aussi l’éco-chéque, 1500 euros, pour les ménages modestes pour la rénovation énergétique de leur habitation. C’est bon pour le pouvoir d’achat, les artisans, notre environnement. Après ce qui me marque aussi depuis le début, c’est la virulence du FN, les attaques sexistes, les insultes, le non-respect du travail de l’Assemblée. Mais ce cirque est une stratégie de l’extrême droite pour cacher la réalité de leurs votes : ils sont contre à peu près tout, le développement économique, le social, la culture, l’export, les associations…  Je crois sincèrement que leurs électeurs ne connaissent pas cette réalité-là.

Le Blog Politique. La Fusion entre les deux ex-régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon c’est fait ?

Carole Delga. Nous avons entamé l’harmonisation des politiques publiques des deux ex-régions tandis que l’organisation des services a été revue pour être la plus efficace possible pour les habitants de la région et les territoires. « L’outil » Région est en ordre de marche.  Il est au service des gens, avec un nouvel horizon, pas seulement plus grand, mais qui doit nous rendre plus forts. On ne créera pas  « l’esprit région » sans donner du sens à ce nouvel ensemble. Ma vision est claire sur ce sujet : une Région forte, créative et solidaire. Faire une Région comme les autres ne m’intéresse pas. Nous sommes « à part » encore une fois dans bien des domaines et il faut le rester. Dans le monde d’aujourd’hui, la différence est un atout, et je veux la cultiver, notamment en étant en pointe dans le domaine de l’innovation.

Il y a depuis le 4 janvier une seule Région, une Présidente, un exécutif, une administration. Et une vision. Il ne sert à rien de ressasser le passé. Pour moi, la guéguerre Montpellier-Toulouse dans les services n’existe pas »

Le Blog Politique. Vous insistez sur la nécessité d’un équilibre des territoires. Pourtant, dans les services de l’Hôtel de Région, les Toulousains ont l’impression d’être perdants face aux Montpelliérains. C’est un juste une impression ? C’est lié à un manque de communication et d’explication ?

Carole Delga. Penser ainsi, c’est penser qu’il y a encore deux régions. Il y a depuis le 4 janvier une seule Région, une Présidente, un exécutif, une administration. Et une vision. Il ne sert à rien de ressasser le passé. Pour moi, la guéguerre Montpellier-Toulouse dans les services n’existe pas. Celles et ceux qui veulent jouer ce petit jeu ne sont pas à la hauteur des enjeux. Nous sommes une collectivité au service de gens qui comptent sur nous, un service public régional pour aider les entreprises, les producteurs, les porteurs de projets. Notre mission est là. Et les agents que je rencontre quotidiennement sont parfaitement conscients de cela. Je souhaite une relation équilibrée avec tous les acteurs de la Région, sans sentiment de supériorité, mais avec de l’équité.

Dans notre région, la concertation citoyenne ne sera pas bafouée. Mais avec Occitanie, soulignée de Pyrénées-Méditerranée, nous rassemblons »

Le Blog Politique. Le nouveau nom de la nouvelle Grande Région a été voté par le conseil régional. C’est Occitanie. Le nom doit maintenant être approuvé par le gouvernement. Simple formalité ? Vous avez évoqué le sujet lors de votre dernière rencontre avec Manuel Valls à Montpellier le 1er juillet ?

Carole Delga. Non, mais j’ai été sensible que dans plusieurs discours il cite à plusieurs reprises le nom de notre nouvelle région. Il était au courant de la consultation citoyenne que j’avais toujours annoncé durant ma campagne. Les gens ont voté, dans le cadre d’une procédure transparente, et  le résultat est clair et placer « Occitanie » loin en tête, mais c’était aussi le choix très majoritaire des lycéens. Quand la démocratie parle, il faut la respecter. C’est le message de notre Assemblée du 24 juin : dans notre région, la concertation citoyenne ne sera pas bafouée. Mais avec Occitanie, soulignée de Pyrénées-Méditerranée, nous rassemblons.

Le Blog Politique. Des catalans rejettent le nom Occitanie. Cette contestation vous inquiète, vous agace ou  vous interpelle ?

Carole Delga. J’ai proposé, après « Région Occitanie », la référence permanente à Pyrénées-Méditerranée, dans toute notre communication institutionnelle, telle que l’a exprimée la consultation et singulièrement dans ce département. Je me suis rendue à Perpignan pour rencontrer, dès le 30 juin, les acteurs économiques locaux et les élus. Je propose aux Pyrénées-Orientales un contrat d’avenir avec notamment la recherche de nouveaux investissements régionaux et la prise en compte de la catalanité avec la création d’un Office Public de la Langue Catalane. Ce sont des actes forts, qui n’avaient jamais été posés auparavant. Je constate que dans la Région voisine, la Nouvelle Aquitaine, le Pays basque existe bel et bien, et pourtant « l’identité » basque n’est pas inscrite dans le Nom de la Région. Celui-ci ne peut pas tout englober, singulièrement lorsqu’il y a 13 départements. Après, ce qui fait la force d’un territoire, ce sont ses projets. Et sur ce point, personne ne peut dire que la Région abandonne ce territoire car ce n’est pas vrai, ni dans les investissements depuis 2004 (plus d’un milliard d’euros), ni depuis mon élection. Je connais bien ce territoire.  Il peut compter sur mon engagement et celui de la Région. Et je veux réaffirmer que nous avons deux belles cultures catalanes et occitanes.

Le Blog Politique. Ça ressemble à quoi les vacances de la présidente Delga ?

Carole Delga. S’aérer la tête, marcher, lire, se cultiver, passer des bons moments avec des amis, la famille. Je vais prendre un peu de hauteur, au propre comme au figuré tout en restant connectée à l’actualité de la région.

Propos recueillis par Laurent Dubois (@laurentdub)

13 Juil

25 députés signent la pétition contre l’exclusion de Monique Iborra du PS

Exclusion rime avec pétition. La députée de la Haute-Garonne, Monique Iborra a été exclue du PS. Mais une partie de ses collègues conteste la décision. Le député de Paris, Christophe Caresche a écrit au premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, pour obtenir une révision de la sanction. Le courrier a été co-signé par 25 députés. Des députés qui appartiennent à tous les courants du PS et parmi lesquels on trouve une ancienne ministre, Michèle Delaunay, et le rapporteur de la loi El-Khomri, Christophe Sirugue.

Monique Iborra, députée sortante de la Hautte-Garonne. Photo MaxPPP

Monique Iborra, députée de la Hautte-Garonne. Photo MaxPPP

La lettre a été postée le 13 juillet. Elle est signée par Christophe Caresche. Cette signature a du poids. Le député de Paris est (avec le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen) un proche du premier ministre. Mais le soutien ne s’arrête pas là. Plus d’une vingtaine de députés exprime également leur incompréhension suite à l’exclusion de Monique Iborra du parti socialiste. Deux signataires appartiennent à la région Occitanie : le Tarnais Jacques Valax et dans l’Hérault, Anne-Yvonne Le Dain.

Mais les soutiens proviennent également de la Vendée (Hugues Fourage), de l’Eure (François Loncle) ou encore de la Réunion (Monique Orphé).

Politiquement, plusieurs courant du PS qui sont représentés : hollandais, vallsistes, fabiusiens.

En revanche, frondeurs et les aubrystes n’ont pas dégainé leur plume.

Le soutien affiché de Monique Iborra à la réforme El-Khomri et son rôle de coordinatrice de la loi Travail explique cette absence de mobilisation de la gauche du PS.

Laurent Dubois (@laurent)

 

Jean-Michel Baylet dément avoir voyagé en Falcon pour être dimanche au Tour de France et à la finale de l’Euro

Selon Le Canard Enchaîné, le ministre Jean-Michel Baylet a emprunté un Falcon de la République pour lui permettre d’être à la fois dimanche 10 juillet à l’arrivée de l’étape du Tour de France à Andorre et à finale de l’Euro 2016 entre la France et le Portugal. Le ministre nie catégoriquement. 

Jean-Michel Baylet, avec Jean-Yves Le Drian et Marisol Touraine à la finale de l'Euro

Jean-Michel Baylet, avec Jean-Yves Le Drian et Marisol Touraine à la finale de l’Euro

Nos confrères du Canard Enchaîné ironisent sur le côté « sportif » du ministre de l’aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités locales. Selon leurs informations, le ministre aurait bénéficié d’un appareil de la flotte gouvernementale pour la liaison entre Carcassonne à Paris. Cela lui a permis d’être à la fois à 17 heures à Andorre et à 21 heures à Saint-Denis. 

Selon L’Opinion, qui reprend cette information, le coût de ce déplacement pour le ministre et élu du Tarn-et-Garonne serait d’environ 10 000 euros, l’heure de Falcon étant facturée environ 4200 euros.

Mais le cabinet du ministre dément catégoriquement cette information : « le ministre a bénéficié de la navette mise en place pour les invités par le Tour de France pour remonter sur Paris », affirme le cabinet de Jean-Michel Baylet contacté par France 3 Midi-Pyrénées. Son conseiller en communication a même twitté : « coût 0 pour l’Etat ».

FV (@fabvalery)

LGV Bordeaux-Toulouse : le lent processus de la Grande Vitesse

LGV Bordeaux-Toulouse : on est loin des premiers coups de pioche... Photo MAXPPP

LGV Bordeaux-Toulouse : on est loin des premiers coups de pioche…
Photo MAXPPP

Nouvelle réunion mardi 12 juillet au ministère des Transports sur le thème du financement des Lignes Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Alors partenariat public-privé comme sur le tronçon Bordeaux-Tours totalement écarté ? Priorité à l’emprunt d’Etat avec participation des collectivités territoriales ? Pas de décision arrêtée pour l’heure mais un accord « sur les grands principes de la mission de financement ». Bref plus le chantier est grand, plus le processus qui mène à son lancement est long…

9 milliards d’euros c’est ce que devrait coûter la liaison Grande Vitesse entre Toulouse et Bordeaux. Hier,  ce sont 45 millions d’euros financés à 50-50 par l’Etat et les collectivités territoriales qui ont été débloqués pour poursuivre les études et engager les acquisitions foncières. 45 millions pour 9 milliards : un gravier sur des kilomètres de ballast… Alors a-t-on vraiment avancé sur le plan de financement ?

Priorité à l’emprunt ?

En tout cas les positions se sont clarifiées. On connaissait déjà celle de Carole Delga. La présidente socialiste de la Région Occitanie s’était rendue voilà déjà plusieurs mois à l’Elysée pour affirmer à François Hollande son refus d’un partenariat Public-Privé. Hier, c’est Jean-Luc Moudenc le maire Les Républicains de Toulouse et Président de la métropole qui a donné sa préférence pour « les emprunts de long terme ou le recours aux financements européens par le biais du plan Juncker ».

Mais peut-on pour autant parler de réelle avancée dans le dossier après la réunion d’hier ? Oui si l’on en croit Carole Delga pour qui « deux étapes décisives dans l’accélération du projet » ont été franchies. Pour elle, c’est « le protocole de financement avec l’ensemble des partenaires pour le printemps 2017 » qui a été lancé.

Envie de rapidité

Paradoxalement à cette impression de lenteur du processus, la Présidente de la Région « souhaite voir se concrétiser le projet au plus vite » et Jean-Luc Moudenc  « souhaite aller vite et prendre des décisions ». Dès septembre et lors de son prochain conseil, il engagera financièrement la Métropole toulousaine

Prochaine réunion au ministère des Transports à la mi-septembre. Un arrêt en gare de plus pour une ligne qui se veut grande vitesse…

Patrick Noviello

Meeting d’Emmanuel Macron : des parlementaires d’Occitanie dans la salle

La marche s’accélère. Premier meeting pour Emmanuel Macron. 3 000 personnes selon les organisateurs et un accueil sous des œufs lancés par des manifestants. L’enfant terrible du gouvernement agite l’actualité deux jours avant le 14 juillet . Pendant plus d’une heure, sans note (mais avec un prompteur), l’enfant terrible du gouvernement s’est exprimé devant une salle jeune et un parterre de personnalités.

Parmi les parlementaires présents, deux élus de la Haute-Garonne et du Lot. La députée Monique Iborra et le sénateur Gérard Miquel ont assisté au meeting de la Mutualité. Leur impression sur la prestation d’Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron au meeting de la Mutualité. Paris 12 juillet. Photo MaxPPP

Emmanuel Macron au meeting de la Mutualité. Paris 12 juillet. Photo MaxPPP

La veuve de Michel Rocard. Des proches de l’ancien ministre et actuel commissaire européen, Pierre Moscovici. Les assistants du président de groupe PS à l’Assemblée. Beaucoup de jeunes (80% de la salle selon un participant) et une quarantaine de parlementaires. Des parlementaires qui ne sont pas tous socialistes. Les sénateurs PRG ne se sont pas déplacés. Comme la sénatrice de la Haute-Garonne, François Laborde, le précise : « On attend de voir. Nous sommes intéressés mais simplement observateurs. Nous sommes des observateurs intéressés. Il est ministre et peut être candidat nous le laissons être ministre et peut-être candidat« .

Du coté des radicaux de gauche du Palais-Bourbon, moins d’interrogations. Le député du Calvados, Alain Tourret, et son collègue des Hautes-Alpes,  Joël Giraud, se sont déplacés. Dans la salle, ils n’étaient pas très loin de l’ex-socialiste Monique Iborra. Exclue du PS la semaine dernière, la députée de Haute-Garonne a répondu à l’invitation adressée par Emmanuel Macron. Monique Iborra ne regrette pas le déplacement : « la forme était excellente. C’est un discours qui n’est absolument pas technocratique et qui est intellectuellement brillant« .

Malgré un enthousiasme non dissimulé, la députée de la Haute-Garonne (proche de Manuel Valls) tempère son jugement sur le fond : « j’aurais aimé des choses plus précises. J’attends des précisions. Je me demande si le discours d’Emmanuel Macron peut parler au plus grand nombre. Je me demande s’il peut accrocher notamment les personnes qui sont dans la grande difficulté« .

La présence de Monique Iborra peut surprendre. La députée de la Haute-Garonne est Vallsiste. On ne compte plus les coups de dagues et les piques entre le locataire de Matignon et son ministre de l’Economie. La dernière en date remonte…à la veille du meeting de la Mutualité. Manuel Valls a lancé : « il est temps que tout cela s’arrête« . Mais Monique Iborra n’oppose pas les deux hommes : « Emmanuel Macron et Manuel Valls sont des réformistes et des progressistes et des hommes de gauche« .

L’autre représentant de la région Occitanie est sur la même ligne. Le sénateur du Lot établit également une filiation entre le premier ministre et Emmanuel Macron. Gérard Miquel donne une définition du Macronisme qui pourrait convenir à Manuel Valls : « une social-démocratie avec un libéralisme qui tient compte de l’humain et du social« . Néanmoins, cet ADN commun n’empêche pas Gérard Miquel de « voter » Macron :  » Macron est un peu sur le même créneau que Valls. Il veut réformer le PS et dépasser les clivages. Mais Valls est contraint maintenant de ne plus dire ce qu’il disait avant la primaire ». 

Laurent Dubois (@laurentdub)

Rapport Cohen sur les festivals : l’Etat doit cibler son action

Pierre Cohen. Photo MAXPPP

Pierre Cohen. Photo MAXPPP

 

Il se crée plus de festivals en France qu’il n’en disparaît. Mais ils sont de plus en plus fragiles économiquement. C’est ce qui ressort  du rapport remis par Pierre Cohen au ministère de la culture. « Les budgets sont donc clairement en baisse » écrit sans détour l’ancien maire socialiste de Toulouse mais si les structures souples des festivals leur permettent de s’adapter et de revoir la voilure, il semble que tout ajustement supplémentaire va devenir « très difficile ».

 

Priorité à la qualité artistique

 

Alors que préconise ce rapport ? Que l’Etat cible plus son soutien financier. Comment ? Tout d’abord en fondant ses priorités sur « la qualité artistique » du festival ou en privilégiant un événement sur un territoire où « l’offre culturelle est peu présente ». Autre objectif : « valoriser la diversité culturelle » et jouer « la coopération entre festivals et lieux permanents ».

 

D’une ministre à l’autre

 

Aujourd’hui, la Ministre de la Culture est justement au Festival d’Avignon et doit discuter avec les élus des contrats de l’Etat avec les festivals. Espérons qu’elle a lu le rapport Cohen avant d’y aller, même si ce dernier avait été commandé par celle qui l’a précédée au Ministère, Fleur Pellerin…

 

Patrick Noviello

11 Juil

Jimena, Iborra, même combat : battre le PS aux législatives en Haute-Garonne ?

Après le coup de théâtre, les coups de fil. Sur la 6ème circonscription de la Haute-Garonne, le parti socialiste a exclu sa députée sortante. Mais c’est loin d’être le vide. A gauche, cela commence même à se bousculer. Monique Iborra a annoncé sa candidature à sa propre succession. Deux candidates au sein du PS briguent l’investiture. Et un autre candidat potentiel reçoit appels du pied et coups de téléphone. L’écologiste Patrick Jimena pourrait bien entrer en piste.

Patrick Jimena.

Patrick Jimena.

Une victoire surprise en 2011 aux cantonales. Un score qui a fait trembler le PS columérin aux municipales de 2014. Un premier tour des départementales 2015 qui se termine au couteau avec le parti socialiste. Patrick Jimena est un habitué des duels avec le PS. L’ancien éducateur de rue et ex-conseiller général secoue, depuis des années, une des citadelles du PS en Haute-Garonne : Colomiers.

La deuxième ville du département est dans le giron socialiste depuis 70 ans. Patrick Jiména a manqué conquérir la place forte. Cela s’est joué à 180 voix aux dernières municipales. Patrick Jiména est membre d’Europe-Ecologie-Les-Verts (EELV). Mais il ajoute immédiatement : «j’ai repris ma carte cette année mais je me suis toujours senti libre ».

Une liberté de ton et d’action qui fait parfois pâlir ses camarades Verts. Lors des départementales 2015, Patrick Jimena a des mots très durs envers ses concurrents socialistes, le binôme Pouponneau-Simion : un «couple d’élus PS servile, carriériste et cumulard».

Ironie de l’histoire, Camille Pouponneau pourrait bien retrouver en 2017 Patrick Jimena. La jeune columérine est devenue (avec son binôme) conseillère départementale en 2015. Elle fait partie des noms qui circulent pour les prochaines législatives. Il flotte comme un air de «match retour».

Du côté de Patrick Jiména l’actualité est plutôt présidentielle.

Le columérin a soutenu une candidature Hulot. Il a pris son bâton de pèlerin pour constituer des comités de soutien. Nicolas Hulot a renoncé. Il ne sera pas dans les starting-blocks élyséens. Mais Patrick Jiména conserve l’enthousiasme d’une dynamique qui lui a permis de mobiliser des personnes venues, selon ses mots, «de tous les horizons».

Une présidentielle avec Hulot appartient désormais au passé. Mais, depuis l’annonce de l’exclusion de Monique Iborra, ce sont les législatives qui s’invitent sous la yourte dressée par Patrick Jimena sur son terrain de Colomiers. 

Selon nos informations, l’écolo est (activement) sollicité.

Interrogé par France 3 Midi-Pyrénées, Patrick Jimena ne dément pas : «Je prends le temps de la réflexion. Qui peut savoir ce qui va se passer dans les prochains mois ?».

Laisser la porte ouverte. Ne pas dire «oui» mais sans opposer un «non». En politique, cette prudence porte un nom : la préparation du terrain.

Laurent Dubois (@laurentdub)

08 Juil

Législatives : quel candidat pour le PS après l’exclusion de Monique Iborra ?

Dans la sixième circonscription de la Haute-Garonne, les législatives c’est maintenant. L’exclusion du PS de la députée sortante rebat les cartes. Une pétition de parlementaires (lancée par un proche de Manuel Valls) demande à Jean-Christophe Cambadélis de revenir sur la sanction frappant Monique Iborra. Mais l’ex-socialiste tourne la page et a annoncé sa candidature.

Quel peut être l’impact d’une division à gauche sur une circonscription détenue, sans interruption, par le parti socialiste depuis 1997 ? Eléments de réponse.

Monique Iborra, députée sortante de la Hautte-Garonne. Photo MaxPPP

Monique Iborra, députée sortante de la Hautte-Garonne. Photo MaxPPP

La sixième, une « circo » socialiste

Les communes de Colomiers et Tournefeuille. Les cantons de Cadours, Lèguevin et Saint Lys. Anciennement les quartiers du Mirail, des Pradettes, de Bellefontaine. La géographie de la 6ème circonscription de la Haute-Garonne a évolué avec le temps. Le découpage de 2010 a modifié son périmètre. Mais l’inclinaison reste la même : une terre qui penche à gauche. Entre 1993 et 1997, l’UDF a réussi à décrocher une victoire. Mais l’épisode Christine de Veyrinas reste une parenthèse dans une histoire électorale qui s’écrit en rose.

Les quartiers populaires du canton 12 (Le Mirail, Bellefontaine, la Reynerie, les Pradettes) ont été retiré de la sixième circonscription en 2010. L’amputation du canton toulousain (dont les bureaux de vote ont massivement voté François Hollande en 2012) a modifié la physionomie de la circonscription.

Mais il existe des viviers de voix pour le PS : Colomiers, Tournefeuille. Aux Régionales de 2015 les deux communes ont majoritairement voté pour la candidate socialiste au second tour (33,35% à Colomiers et 34% à Tournefeuille).

A priori l’histoire de la circonscription peut rassurer les socialites. Sur le papier, la candidature de Monique Iborra peut être endiguée. Des digues existent et assurent un réservoir de voix au parti socialiste.

Ce n’est pas certain. Il ne faut pas sous-estimer une (éventuelle) équation personnelle de Monique Iborra. La députée sortante est un bourreau de travail et va continuer à labourer le terrain. Mais, surtout, le vote PS de 2012 est relatif. Le résultat des précédentes législatives est fortement lié à un anti-sarkozysme. Ce ressort ne jouera plus en 2017. Ou du moins il jouera moins dans l’hypothèse d’un nouveau duel Sarko-Hollande. Le quinquennat de François Hollande est marqué par un vrai divorce avec l’électorat socialiste. La loi Travail mais aussi l’augmentation des impôts, la querelle Valls-Macron et la fronde de l’aile gauche du PS va laisser des traces profondes. La 6ème de Haute-Garonne n’échappera pas à ce bilan.

La circonscription reste toujours (sociologiquement) une circo « favorable ». Mais attention à la pente glissante. Une division et une dissidence, ce n’est jamais bon. Dans un contexte national houleux et hostile, c’est encore pire. Monique Iborra est connue pour sa hargne et son opiniâtreté. La bataille électorale ne se fera pas dans la dentelle. Comme le précise un cadre du PS : « Monique Iborra ne gagnera peut-être pas mais elle peut faire perdre, c’est certain« .

Le PS doit trouver un(e) bon(ne) candidat(e)

Une législative est surtout une affaire d’étiquettes. C’est encore plus vrai depuis l’inversion du calendrier électoral : la présidentielle (en avril-mai) puis les législatives (en juin). La personnalité des candidats n’est pas un critère décisif. Bien évidemment, il existe des figures nationales et des députés réputés qui drainent (sur leur nom) des voix. Mais, quelle que soit la plus-value personnelle, les électeurs se déterminent en fonction du résultat de l’élection présidentielle ou de leur opinion politique.

Ce principe général (élection législative=élection politique) connaîtra un tempérament dans la 6ème de Haute-Garonne. En effet, le PS a tout intérêt (pour contrer la dissidence de Monique Iborra) a peaufiner son casting et à éviter toute déchire au moment des investitures internes. Le PS31 doit proposer un(e) candidat(e) avec un bon profil et surtout son investiture doit se faire dans de bonnes conditions. Autrement, ce sera une double peine : vote sanction pour sanctionner le bilan Hollande et démobilisation face à une guerre des Roses.

Le nom de deux Columérines circule : Muriel Cabrit (chef de cabinet de la mairie de Colomiers, ancienne assistante parlementaire de Monique Iborra) et Camille Pouponneau (conseillère départementale, ancienne assistante parlementaire de la députée du Tarn-et-Garonne, Valérie Rabault). Les deux femmes ont un avantage sur Monique Iborra : la nouveauté. Elles peuvent incarner un renouvellement politique.

En revanche, une élue à peine arrivée au conseil départemental et qui brigue un nouveau mandat, ce n’est pas très « vendeur ». Tous les sondages montrent et démontrent une allergie au cumul des mandats.

De même, une professionnelle de la chose publique ça ne transpire pas non plus de l’air frais.

En attendant décembre prochain et les investitures du PS, une chose est certaine. Le jeune candidat pré-investi par Les Républicains, Damien Laborde, cache à peine sa joie : « je ne vais pas entrer dans les querelles intestines du PS mais si le PS veut me faire un cadeau avant Noël« .

Laurent Dubois (@laurentdub)

Universités d’été (décentralisées) du PS : Toulouse parmi les villes retenues

Le PS annule son université d’étéLes 26 et 28 août prochains, les socialistes devaient se réunir à Nantes. Le rendez-vous est remplacé par des université décentralisées.

Toulouse figurera  parmi les villes organisatrices. 

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS. Photo : MaxPPP

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS. Photo : MaxPPP

C’est une tradition qui ne sera pas respectée cette année. Tous les étés, depuis 1993, les cadres et les militants socialistes profitaient des charmes balnéaires de La Rochelle. L’édition 2016 devait marquer une rupture avec cette habitude avec un glissement vers Nantes. Mais d’un simplement déménagement de 130 kilomètres, le PS est passé à une annulation pure et simple. Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis estime que « les conditions de tranquillité, de sérénité, de sécurité ne sont pas réunies« .

Le numéro 3 du parti, le député de Haute-Garonne Christophe Borgel précise :  » Ce n’est pas une reculade comme j’ai pu le lire dans la presse. La décision a été prise sur la base de renseignements précis. Nous avons eu le compte rendu de réunions auxquelles participaient des personnes venues d’autres pays européens. Il existaient des plans qui prévoyaient d’occuper le centre ville de Nantes, comment attaquer le PS et  nous empêcher de nous réunir ».

A la place de l’Université d’été de Nantes, des rendez-vous régionaux sont prévus. 5 ou 6 villes vont accueillir des universités d’été décentralisées.

Selon nos informations, Toulouse comptera parmi les sites retenus.

Christophe Borgel reste prudent et se contente de dire :  » une université décentralisée se tiendra très probablement à Toulouse« . Une prudence qui peut notamment s’expliquer par des raisons de sécurité.

A Toulouse, Nantes, Marseille ou Lyon des troubles peuvent toujours s’inviter au milieu des discours et des ateliers.

Le calendrier n’est pas encore défini et la liste (totale) des villes hôtes n’est pas encore arrêtée.

Mais la direction du parti socialiste a tout de même communiqué la période prévue pour ces universités d’été décentralisées : courant septembre.

Laurent Dubois (@laurentdub) et Patrick Noviello