18 Juil

Opposée au nom « Occitanie », la droite régionale saisit Manuel Valls

Christophe Rivenq, le président du groupe de la droite et du centre au conseil régional, vient d’écrire au Premier ministre pour critiquer l’appellation « Occitanie » pour la grande région et proposer « Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées ». 

(Crédit : MaxPPP)

(Crédit : MaxPPP)

L’opposition de droite et du centre ne digère pas le choix d’Occitanie pour nommer la nouvelle grande région. La délibération adoptée le 24 juin dernier par les élus régionaux ne convient pas au groupe de droite qui n’y voit pas « un acte de rassemblement fondateur ». Son président Christophe Rivenq, nouvellement élu après inéligibilité de Dominique Reynié, vient de prendre la plume pour écrire au Premier ministre Manuel Valls.

« Cette dénomination ne correspond en rien à la réalité historique et géographique de l’Occitanie« , écrit-il notamment citant alors Alain Rousset, le président PS de la région Nouvelle Aquitaine, qui avait écrit en ce sens à son homologue Carole Delga.

Un gage donné bien légèrement à une minorité identitaire »

« Le choix du nom de notre nouvelle région devait traduire un acte de rassemblement fondateur, écrit-il encore, permettant de bâtir une identité forte pour un territoire dont les racines, riches et plurielles, sont une garantie pour l’avenir de tous ses habitants, et plus généralement pour sa cohésion. Or (…) la démarche [de l’exécutif régional], qui a consisté en une simple consultation par la voie d’internet et qui a été un échec retentissant au regard du nombre d’avis recueillis, n’a finalement été qu’un gage donné bien légèrement à une minorité identitaire ».  

Dénonçant l’absence de consensus, Christophe Rivenq saisit le Premier ministre d’une proposition : nommer la région « Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées », « parce qu’elle est l’émanation des régions d’origine et traduit la richesse de nos territoires ».

Le gouvernement doit valider le nom des nouvelles régions avant le 1er octobre prochain après avis du Conseil d’Etat.

Fabrice Valéry (@fabvalery)