19 Nov

La Commission des Sondages se saisit du « sondage » Saurel

La Commission des Sondages se saisit du « sondage » commandité par Philippe Saurel. D’après nos informations, l’autorité de contrôle des études d’opinions se penche sur  le dossier.

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Aucune précision sur la date de la décision. Mais elle doit intervenir avant les élections. Le premier tour des Régionales va se dérouler le dimanche 6 décembre. C’est donc avant cette échéance que la Commission tranchera.

Selon nos informations, l’autorité de contrôle a déjà pris contact avec l’institut à l’origine du « sondage ». Un rappel a été fait, ce matin, au sujet des règles concernant la notice qui doit obligatoirement accompagner la publication ou la diffusion d’un sondage.

Il s’agit d’un rappel à la loi. Un texte du 19 juillet 1977 exige que l’institut de sondage résume dans une notice les conditions d’élaboration du sondage. Ce qui n’était pas le cas s’agissant de l’étude réaliste par Elysées Consulting pour le compte de Philippe Saurel.

Cette première régularisation n’est qu’une première étape.

La Commission va désormais se pencher sur le sondage lui-même. La qualité de l’échantillon (donnée déterminante pour qu’un sondage soit représentatif) et les « redressements » vont être passés au crible.

Surtout en période électorale, le contexte médiatique pèse également dans la balance. Au delà des aspects techniques, l’impact du sondage « suspect » peut influencer le verdict de la Commission des Sondages. Un impact qui se mesure au nombre d’articles ou de « Une » consacré au sondage incriminé.

Au terme de cet examen, la Commission ne peut pas prononcer des amendes ou des sanctions. Mais elle peut imposer « des mises au point à la presse et saisir la Garde des Sceaux ».

Laurent Dubois