29 Mai

Trains « Intercités » : Dominique Reynié dénonce la négligence de Martin Malvy et Damien Alary

Dominique Reynié

Dominique Reynié

Les « Intercités » sur une voie de garage. Un rapport préconise la suppression de certaines lignes. Vétusté du matériel, faible fréquentation, déficit structurel, concurrence du TGV et des TER, les fameux trains « Corails » déraillent. Ils ne sont plus dans le coup et ils sont menacés d’une mise au rebus. En Midi-Pyrénées, la ligne « Toulouse-Bordeaux » est notamment concernée. Les 7 liaisons quotidiennes pourraient disparaître. Dominique Reynié, réagit aux propositions de la commission présidée par le député (PS) Philippe Duron. La tête de liste UMP aux régionales dénonce l’attitude de l’Etat. Mais il critique également l’action de Martin Malvy et Damien Alary. 

 

« Devant la situation de plus en plus inquiétante du service ferroviaire  en France avec une dette qui s’accroit de 1,5 milliards par an, l’Etat cherche à se désengager et à passer la patate chaude aux régions, notamment à la région LRMP (Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées). Ainsi le rapport du député PS, Philippe Duron, propose que la future Région reprenne et se débrouille avec Clermont-Ferrand-Béziers, Nîmes-Toulouse, Hendaye et Toulouse, soit la moitié des lignes Intercités appelées à disparaitre en France. Cela montre que les présidences PS des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, pourtant aux commandes depuis longtemps, ont négligé ces liaisons essentielles pour désenclaver les régions et en particulier les zones rurales sensibles des Pyrénées et de la Lozère. Il n’est pas question d’accepter de la part de l’Etat un marché de dupes. Si la future région est prête à assumer de nouvelles responsabilités en matière de transport régional, elle ne le fera que si l’Etat assume les siennes ».

 

Laurent Dubois