26 Fév

L’air de la campagne (épisode 9)

Etudiants dans la campagne

 

Une population importante, notamment ici à Toulouse :

Quasiment un habitant sur trois intra-muros est étudiant.

Mais attention, ils ne votent pas forcément sur la ville de leur fac.

L’association de la fondation pour la vie étudiante, vient de réaliser une enquête sur ces jeunes. On y apprend que seuls 7% d’entre eux sont encartés dans un parti. 84% en revanche aimeraient participer à un conseil jeune dans leur ville.

Pourtant, leur abstention reste forte et ce malgré une inscription d’office sur les listes électorales dès 18 ans.

Exemple de mobilisation étudiante quand même sur ces municipales :

Deux débats organisés sur Toulouse celui de Campus FM hier soir 20h15 salle du sénéchal et celui de Science Po aujourd’hui dans l’amphi de l’ESC à 18h.

 

Candidat mode d’emploi

 

Pour tout savoir, direction la préfecture de votre département ou son site internet.

Préfecture qui va vérifier en premier lieu si le candidat ne s’est pas présenté dans plusieurs communes. On ne sait jamais sur un malentendu…

La publication des listes a débuté lundi. Les premiers déclarés sont les premiers servis. Autrement dit les plus rapides se verront attribués les panneaux d’affichage numéro 1. Les candidats ont jusqu’au 6 mars pour se déclarer après il sera trop tard.

 

La fronde des « Sans Etiquette »

 

Ce sont des candidats qui ne veulent pas se voir attribuer de couleur ou de parti.

Dans leur collimateur notamment : une grille de nuances politiques qu’ils sont obligés de remplir. De l’extrême droite à l’extrême gauche, elle ne prévoit rien pour eux. Or s’ils ne cochent aucun choix, ce dernier pourrait être fait d’office par la Préfecture. Le Ministère de l’Intérieur précise que cette nuance politique cochée ne sera pas rendue publique. Mais l’association des maires ne voit pas pourquoi une notion « Non Inscrit » ne pourrait pas y figurer.

 

Maire contre députée

 

La campagne bat son plein avec toujours cette tentation de nationaliser le propos. C’est le cas à Castres et de la part du maire sortant. Pascal Bugis dégaine une pétition contre le projet de loi Taubira sur la prévention de la récidive. « Si cette loi est votée, la vie ne sera plus la même ici. Cela en sera fini de la prison pour les cambriolages, et la plupart des violences » explique l’élu Divers Droite.  Il vise je cite « les amis » de son adversaire socialiste Christophe Testas. Et ce n’est pas ce dernier qui riposte mais la députée socialiste de la circonscription. Linda Gourjade accuse Bugis je cite « de développer des contre-vérités qui n’ont d’autres buts que de racoler l’extrême droite en agitant les peurs ».

 

Candidature vagabonde

 

On vous avez parlé de lui, fin août dernier. Il vivait encore sous une tente au bord du Lot. Il avait fait le buzz en annonçant sa candidature à la mairie de Cahors. Sa profession de foi : dénoncer l’hypocrisie et les dérives des politiques. Frédéric Dhuême voulait s’adresser à « ceux qui se lèvent le matin », les ouvriers notamment. L’écrivain vagabond comme il est surnommé a finalement renoncé. Il nous rappelle qu’une campagne, ça coûte chère, qui plus est pour un ancien SDF.