23 Mai

S. Cèbe : la « fumisterie budgétaire, une spécialité de la droite tarnaise »


/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Tableau Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-priority:99;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin-top:0cm;
mso-para-margin-right:0cm;
mso-para-margin-bottom:10.0pt;
mso-para-margin-left:0cm;
line-height:115%;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:11.0pt;
font-family: »Calibri », »sans-serif »;
mso-ascii-font-family:Calibri;
mso-ascii-theme-font:minor-latin;
mso-hansi-font-family:Calibri;
mso-hansi-theme-font:minor-latin;
mso-fareast-language:EN-US;}

Samuel Cèbe, 1er fédéral du PS 81. Place du Vigan. Albi

Le Tarn est célèbre pour sa cathédrale Saint Cécile. Le département est connu par le vin de Gaillac et l’ail de Lautrec. D’après le PS, il faut ajouter une spécialité locale à la liste : « la fumisterie budgétaire ». Le 1er fédéral, Samuel Cèbe, parle d’une « marque de fabrique » tarnaise. Bien évidemment, il vise la gestion des communes de droite. A ses yeux, « l’exemple le plus flagrant est Castres ». Samuel Cèbe critique durement la gestion du maire sortant, Pascal Bugis. Il épingle surtout une facture. La municipalité de Castres doit régler 32 millions d’euros au groupe « Suez Environnement ». En 2004, Pascal Bugis dénonce un contrat portant sur le service des eaux et de l’assainissement. Après 8 années de contentieux, le Conseil d’Etat donne raison à l’opérateur privé et condamne la mairie de Castres. L’ardoise est lourde. Elle représente quasiment le tiers du budget communal. Samuel Cèbe dresse un constat sans appel. Pour lui, Pascal Bugis est non seulement responsable d’un incroyable gaspillage. Il est coupable de « légèreté ». A ses yeux « Pascal Bugis a fait preuve d’un orgueil démesuré et cela au détriment des contribuables castrais. Il pensait faire ce que personne n’a jamais réussi à faire : gagner face à la Lyonnaise des eaux ». Pour le socialiste, la négociation et un rééquilibrage du contrat étaient les seules solutions. « Pascal Bugis a choisi la rupture et il subit « une double peine ». Il perd un procès perdu d’avance. Mais, en plus, il est perdant sur deux tableaux : « en tant qu’avocat de profession et en tant que maire ». Le message de Samuel Cèbe est simple. En cette période pré-électorale, il veut convaincre les citoyens castrais que Pascal Bugis est un « joueur de poker qui a perdu ». A quelques mois des municipales, le responsable des socialistes tarnais martèle un argument massue : « Pascal Bugis ne sait pas gérer sa ville ». Le maire de Castres peut se consoler. Il n’est pas seul sur la sellette. Samuel Cèbe épingle également Bernard Carayon. A Lavaur, les finances ne prennent pas l’eau à cause d’un tuyau judiciaire percé. Samuel Cèbe met en cause « la tradition Fouquet’s » du maire. D’après lui, les travaux effectués à l’hôtel de ville sont uniquement effectués « pour le bon plaisir (de Bernard Carayon). Il y avait d’autres enjeux. Il y avait des investissements utiles au développement économique de Lavaur à mettre en place ». Bernard Carayon évite au moins une critique. Samuel Cèbe ne met en cause son gout pour les emprunts. Philippe Bonnecarrère n’a pas cette chance. Le 1er fédéral du PS 81 accuse le maire d’Albi. Le sortant a annoncé sa sortie. Il va quitter la scène municipale. Mais, selon Samuel Cèbe, Philippe Bonnecarrère va laisser derrière lui des dettes. Un projet immobilier est en train de sortir de terre. Un pôle culturel est en cours d’achèvement. Pour Samuel Cèbe, « Philippe Bonnecarrère a envoyé les pelleteuses et il se soucie maintenant du financement. Il reste 23 millions d’euros à trouver et la ville va devoir emprunter». Projet des Cordeliers à Albi, rénovation de l’Hôtel de Ville de Lavaur, erreur de gestion du côté de Castres. La bataille des municipales n’a pas encore commencé. Mais le parti socialiste tarnais lance la guerre des finances communales. Pour le moment, il ne parle pas projet. Il n’avance pas encore de proposition pour conquérir les communes de Droite et du Centre du département de Jaurès. Pour gagner les coeurs, il prend le chemin du portefeuille. Il s’adresse aux contribuables.

LD