31 Mar

Nouveau record sur la traversée à ski entre Chamonix et Zermatt

Avec un chrono de 16 heures et 35 minutes, réalisé lundi 21 mars, Bastien Fleury et Olivier Meynet améliorent de 2 heures l’ancien record de la Chamonix-Zermatt. 

© France 3 Alpes

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16h35… 18h35…
2 heures exactement séparent le nouveau record, établi par les Haut-Savoyards Bastien Fleury (26 ans, PGHM Chamonix) et Olivier Meynet (35 ans, moniteur de ski à Sommand), de celui réalisé il y a trois ans.

Pour cet exploit de 108 kilomètres et 7.850 mètres de dénivelé positif, les deux compères ont bénéficié de conditions excellentes… et d’un entraînement sans faille.
 
Le reportage de Xavier Schmitt et Serge Worreth

Recour battu Chamonix Zermatt
En avril 2013, une équipe composée de Lionel Claudepierre (PGHM Bourg-Saint-Maurice), Nicolas Estubier (PGHM Chamonix), Yann Gérome (CNISAG) et Nuno Caetano Pereira (Club Ski Alpinisme de Chamonix) s’était lancée ce défi. Lionel avait finalement été le seul à franchir la ligne d’arrivée à Zermatt, ses équipiers ayant abandonné les uns après les autres suite à des problèmes physiques ou techniques. Mais on évoquait quand même un véritable travail d’équipe pour aboutir à ce « score » de 18 heures 35. 

Le précédent record était celui établi en 2011 par les frères Alain et Jean François Prémat qui, avec Sébastien Baud, avaient eu raison de la haute route en 18 heures 50 minutes et 29 secondes à l’époque. 

Venus de toute l’Europe, des maîtres-chiens en entraînement intensif en Savoie

Comme chaque année depuis 2004, l’unité d’instruction et d’intervention N°7 de la sécurité civile organise un exercice international annuel destiné à ses maîtres-chiens. Cette année, c’est en Savoie qu’il se déroule.

© France 3 Alpes

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Reportage vidéo. Durant 3 jours, la Savoie accueille 17 équipes cynotechniques de toute la France et des pays voisins. 60 heures d’entraînement pour les maîtres-chiens et leur animal. L’occasion pour eux de s’exercer à la recherche de victimes.

La mission répond à un scénario catastrophe: un tremblement de terre. Après des recherches nocturnes sur le lac du Bourget, l’exercice s’est poursuivi sur un site industriel désaffecté.

En tout, les exercices durent 60 heures. Comme lors d’interventions réelles en cas de catastrophe naturelle, les intervenants de la Sécurité civile sont confrontés à la fatigue. Des conditions difficiles qui permettent aux 17 participants français, belges, ou espagnols de tester leurs limites et leur endurance, qu’il s’agisse des hommes mais aussi des chiens.

Intérêt aussi de la manoeuvre, s’entraîner à intervenir « dans de nouveaux endroits, avec de nouveaux collègues ». Les situations difficiles, certains y ont déjà été confrontés, au Népal ou à Haïti. Tous sont déjà aguerris. Une des clés précisément de leurs compétences, c’est justement l’entraînement régulier.

Reportage de Marion Feutry, Frédéric Pasquette & Sophie Villatte


Les pompiers en manoeuvre

La centrale EDF de la Mer de Glace produit de l’électricité pour 50.000 personnes

A 1.560 mètres d’altitude, au pied du Mont-Blanc, des ouvriers s’activent dans de longues galeries creusées dans la roche, débouchant sur une immense cavité glaciaire. La centrale EDF de la Mer de Glace y produit de l’électricité avec l’eau de fonte du plus grand glacier de France. 

© Jean-Pierre Clatot

© Jean-Pierre Clatot

Pour accéder au site, il faut monter à bord du téléphérique EDF des Bois, un hameau de Chamonix où la Mer de Glace descendait encore au début du XIXe siècle. Elle est désormais cachée derrière la montagne, la glace ayant reculé d’un peu plus de 2 kilomètres depuis 1850.

A la gare d’arrivée sur la falaise, débute une série de galeries creusées dans le granit puis un escalier abrupt de 320 marches. On accède alors à 1.490 mètres d’altitude à l’endroit où les ingénieurs d’EDF avaient aménagé leur première « prise d’eau » en 1973 pour capter le torrent sous-glaciaire qui va permettre de produire l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité de 50.000 personnes. « Soit une ville comme Annecy », souligne Cyrille Perier, directeur du groupement d’exploitation hydraulique Savoie-Mont-Blanc.

© Jean-Pierre Clatot

© Jean-Pierre Clatot

Mais en 2009, le recul du glacier sous l’effet du réchauffement climatique a laissé ce captage à l’air libre. Des rochers sont tombés dessus, bouchant la prise d’eau.

Heureusement, EDF avait pris les devants en reculant son captage un peu plus haut sous la glace. Et depuis 2011, une nouvelle galerie de 1,1km va chercher l’eau glaciaire encore plus en amont, presque à l’aplomb de la gare du Montenvers. Ce site touristique, accessible par un train à crémaillère, attire chaque année des centaines de milliers de curieux venus faire quelques pas sur le glacier.

Cavité glaciaire

Sous leurs pieds, et sous cent mètres de glace, des ouvriers équipés de lampes frontales fignolent les travaux de maintenance hivernale de la centrale, qui fonctionne à plein régime de mai à novembre, pendant la période de fonte. Michel Arizzi, guide de haute montagne au visage buriné par le vent, asperge la glace turquoise d’eau chaude pour éviter que la cavité ne se referme. « La glace avance de 20 centimètres par jour, on doit toujours entretenir », explique-t-il. 

L’eau de fonte, qui jaillit de la glace en jets puissants, est canalisée dans une galerie d’environ 3km de long et vient s’engouffrer dans un puit blindé de 300 m de haut, avant d’être turbinée dans une centrale nichée dans la montagne. L’ensemble de l’aménagement est presque invisible depuis la vallée.

Lancées à 290km/h, les eaux du glacier chargées de sable (1.000 tonnes par jour) mettent la turbine à rude épreuve: revêtue de céramique pour éviter l’abrasion, celle-ci doit malgré tout être changée deux fois par an. « C’est la turbine qu’on change le plus souvent en France », sourit François-Régis Chevreau, responsable de la centrale.

L’an dernier, la Mer de Glace a encore perdu trois mètres d’épaisseur, selon les mesures des chercheurs du Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l’Environnement (LGGE) de Grenoble. Ils estiment que le front du glacier devrait encore reculer de 1,2km d’ici à 2040, avec une marge d’erreur de plus ou moins 200 mètres. Le captage d’EDF se retrouverait alors à nouveau à l’air libre. « On suit l’évolution du glacier, on va s’adapter », promet Cyrille Perier. « On a encore de belles années de production devant nous », espère François-Régis Chevreau.

Alpine classique: les gentlemen skieurs à Chamrousse, en Isère

L’Alpine classique, c’est un rassemblement annuel de gentlemen skieurs! On y croise des collectionneurs de vieilles mécaniques et des passionnés des sports d’hiver à la mode d’hier. Chamrousse 1650 regarde dans rétro le temps d’un week-end. 

© France 3 Alpes

© France 3 Alpes

Reportage vidéo. Initiation au télémark, brocante vintage, expo de photos d’hier, défilé de véhicules… Chamrousse célèbre ce temps où le ski n’était pas encore une industrie, ces moments raffinés où on allait à la montagne sans se presser. D’ailleurs, difficile de faire autrement avec ces motos et voitures d’autrefois! Pour ce week-end de reconstitution rétro, baptisé l’Alpine classique, les participants ont ressorti chaussures en peau de phoque et fuseaux. Évidemment, les skis sont en bois, tout comme les luges.

Reportage Jean-Christophe Pain et Franck Céroni


L’Alpine classique, le rassemblement des gentlemen

Au Collet d’Allevard ( Isère), l’association « Esprit Montagne » sensibilise les jeunes pratiquants aux risques de la montagne

Depuis 15 ans, l’association « Esprit Montagne » sensibilise les jeunes pratiquants aux risques de la montagne. Chaque année 2500 jeunes participent à des ateliers,dans 50 stations partenaires, comme au Collet d’Allevard où 3 classes de collège ont appris ou révisé les premiers gestes de secours.

© France 3 Alpes

© France 3 Alpes

Reportage. Ce jour-là au Collet d’Allevard, ils sont des dizaines, collégiens en classe de 6ème et de 5ème. Certains savent skier depuis longtemps, d’autres pas …Pour l’association « Esprit Montagne », il s’agit de sensibiliser tout le monde, et notamment les plus jeunes. L’apprentissage des réflexes élémentaires de prudence démarre au bas des pistes, surtout ne pas s’approcher des engins de damage, des fraiseuses….

Toute la journée, les collégiens ont pu découvrir le travail des pisteurs, les accompagner plus haut sur le domaine, au moment où ils déclenchent des avalanches de prévention; Ils ont révisé la signalétique des pistes, et même participé au sauvetage d’une …peluche, enfouie sous une coulée de neige.

Reportage de Jean-Cristophe Pain, Franck Ceroni, & Sophie Villatte

Ateliers « esprit montagne »

Les Arcs (Savoie): quand un artiste anglais dessine sur la neige le symbole de Game of Thrones

L’oeuvre est aussi géante qu’éphémère. Simon Beck, un artiste britannique qui a l’habitude de dessiner sur la neige, a cette fois reproduit un symbole de la série Game of Thrones.

© Simon Beck DR

© Simon Beck DR

Une paire de raquettes aux pieds et une boussole à la main, voilà comment Simon Beck parcourt la neige pour réaliser ses oeuvres. La spécialité de cet artiste s’appelle le snow art, ou l’art très éphémère de tracer des oeuvres géantes sur la poudreuse. Aujourd’hui son oeuvre se chiffre en centaines de réalisations dans le monde entier. La dernière est située entre les continents fictifs de Westeros et Essos!

Mardi 8 mars, il a en effet choisi de reproduire le symbole de la série Game of Thrones: un loup géant, l’emblème de la maison Stark. Il a fallu 13 heures de marche dans la neige pour réaliser le dessin sur l’équivalent de 2,5 terrains de football. Au total, Simon Beck a parcouru 32,5 kilomètres.

Chaque année, Simon Beck revient aux Arcs, en Savoie, pour trouver l’inspiration sur les « pages » très blanches des Alpes. Simon raconte qu’il a eu l’idée de dessiner sur la neige un jour de retour de promenade en ski. 

© Simon Beck

© Simon Beck

© Simon Beck

© Simon Beck

© Simon Beck

© Simon Beck

© Simon Beck

© Simon Beck

Il y a deux ans, France 3 Alpes avait déjà croisé l’artiste, pour un portrait très poétique.
   >>> Reportage de Cédric Picaud, Jean-Pierre Rivet et Azzedine Kebabti (février 2014)

 


le marcheur sur neige

08 Mar

L’hiver le plus chaud depuis 1900 où la neige a tardé à apparaître

Pas de vague de froid, des températures moyennes qui ont battu des records de douceur: l’hiver 2015-2016 en France a été le plus chaud depuis le début du 20e siècle, selon Météo-France.


Hiver le plus doux depuis 1900

Selon Météo France, qui se base sur les température enregistrées en décembre, janvier et février, la température moyenne sur ces trois mois a été de 8°C, soit 2,6°C au-dessus de la normale, un écart énorme qui place cet hiver loin devant les précédents records.

« Cette valeur place l’hiver 2015-2016 au 1er rang des hivers les plus doux depuis le début des mesures », au début du 20e siècle, écrit l’organisme, en relevant que le pays n’a pas « connu de vague de froid ni de véritables conditions hivernales » cette année et qu’aucune région « n’a été épargnée » par la douceur.

En France, décembre, encore plus anormalement chaud (+3,9°C au dessus de la normale) a « largement » contribué au record trimestriel. C’est le dernier mois de l’année le plus chaud depuis le début des relevés, et des records ont été enregistrés dans plusieurs villes.

Bilan, 2015-2016 arrive « loin devant » 1989-1990 (+2°C) et 2006-2007 et 2013-2014 (+1,8°C). 

   >>> Consultez le bilan climatique

Récit Denis Vigneu-Dugué


Hiver le plus doux depuis 1900

Un réchauffement climatique?

Il n’est pas possible d’amputer avec certitude cette clémence au réchauffement de la planète, car la variabilité naturelle du climat, qui peut être de plusieurs degrés d’une année sur l’autre, est le facteur déterminant, expliquent les spécialistes. Mais le changement climatique favorise des hivers doux plus fréquents en Europe du Nord, soulignent les climatologues.

Rares gelées, faibles pluies, neige tardive

Bel indicateur de la douceur des mois passés: des gelées « peu fréquentes en plaine », souvent deux fois moins que la normale. Côté ensoleillement et précipitations, les situations sont très variables dans l’Hexagone. La pluviométrie a toutefois été déficitaire en Rhône-Alpes par rapport à d’habitude. 

Sur les massifs, la neige a tardé à apparaître. Des chutes ont ensuite été enregistrées en février, mais « l’enneigement n’a retrouvé des valeurs conformes qu’en altitude, au-dessus de 1.400 mètres », note Météo-France.

Le bilan de l’ensoleillement est très contrasté. Mais il a été excédentaire sur une bonne partie de l’Hexagone.

Groupeer Ski, un boîtier pour renforcer la sécurité des enfants mis au point en Savoie

C’est un système unique au monde. Un petit boîtier qui permet aux moniteurs de ski d’être reliés en permanence avec les enfants des groupes qu’ils encadrent. Cette innovation, développée par une entreprise savoyarde, pourrait avoir de nombreuses applications.

© France 3 Alpes

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A l’origine de cette belle idée, une toute petite entreprise, Groupeer Technologies, créée par des amateurs de ski… pères de familles. Laurent de Metz, Stéphane Guindolet et Sébastien Tremey ont partagé 15 ans d’expérience dans l’électronique et les télécoms grand public. Ils se sont lancés dans le secteur du tourisme et des loisirs avec un objectif: améliorer la sécurité au sein des groupes d’enfants lors des sorties sur les pistes. 

Ils ont travaillé avec les directeurs d’écoles de ski et les moniteurs de plusieurs stations, notamment de Val Cenis. C’est ainsi qu’est né le Groupeer ski. Le principe est simple: un petit boîtier intelligent remis à chaque membre du groupe, qui vérifie en permanence si tout le monde est présent et prévient le moniteur en cas d’éloignement d’un ou plusieurs élèves. À ce jour, 4 écoles de ski françaises sont équipées: Val Cenis, Chapelle d’Abondance, Valloire et Praz-sur-Arly.

Reportage de Cédric Picaud & Didier Albrand


Des boitiers de sécurité pour les enfants

Cette innovation a reçu la labellisation « Montagne Innovante et Internationale » par le Cluster Montagne. Au printemps, ses créateurs vont le présenter à d’autres stations aux Etats-Unis. Ils visent aussi d’autres marchés: centres commerciaux, sites touristiques ou parcs d’attractions, car le système peut fonctionner partout où un enfant est susceptible de se perdre.

Le procédé peut gérer des groupes jusqu’à 100 personnes! Sa fabrication en série va démarrer dans quelques semaines dans la vallée de la Maurienne (Savoie), elle a été confiée à la société Eolane.

Adélie & Flocon, la librairie ambulante qui sillonne les stations de ski en Savoie et Haute-Savoie

Ski et lecture. Ces deux activités ne sont pas incompatibles si l’on en croit Laure Delaby, propriétaire d’une librairie de montagne qui voyage de station en station. Un changement de vie réussi pour cette Parisienne d’origine et Albertvilloise d’adoption depuis l’été 2015.

© France 3 Alpes / Nathalie Rapuc Les tout petits et les parents fatigués peuvent se reposer à la librairie...

© France 3 Alpes / Nathalie Rapuc Les tout petits et les parents fatigués peuvent se reposer à la librairie…

Des premières étapes passées avec succès ! Laure sillonne, avec ses 600 livres, depuis décembre dernier, les stations de Savoie et Haute-Savoie pendant les vacances scolaires. D’où le choix de vendre des livres pour les enfants et les ados, sur la montagne, les régions polaires et les pays scandinaves. « Adélie & Flocon » n’est pas seulement une librairie. C’est aussi un lieu de vie, où sont organisés des ateliers d’éveil avec des jeux, des origamis, des lectures…

Reportage Nathalie Rapuc et Yves-Marie Glo


Bibliothèque itinérante pour enfants en Savoie

Les stations l’accueillent gracieusement sur leur front de neige. Dans des villages reculés, Laure amène le livre, là où parfois, il n’est accessible que par Internet. C’est de la vente de ces livres que Laure tire des bénéfices. Pour l’après-saison, elle compte se déplacer dans des villages et lors du retour des touristes, vendre des livres de découverte de la montagne et de randonnées pour les adultes.

Laure se donne trois ans pour installer son petit commerce mobile. Elle vend 50 livres par jour pour le moment. 

Adélie la marmotte et Flocon le manchot sont toujours en voyage. Pour les rencontrer, voici le guide:

Ils vous donnent rendez-vous les 3 mars à Saint-Colomban-des-Villards (Savoie) et le 4 mars à Peisey Vallandry (Savoie).

Hébergements insolites dans les Pays de Savoie

En igloo, sous la tente, en camping-car ou en chalet? En matière de logements à la montagne, il y en a pour tous les goûts. Tour d’horizon en Savoie et Haute-Savoie.

Goûtez à la magie d’une nuit dans un igloo au Semnoz (Haute-Savoie)

Début de soirée sur le plateau du Semnoz, des ombres quittent la lumière rassurante de la station. L’aventure commence, raquettes aux pieds, à la seule lueur des lampes frontales. 

Une balade nocturne à la fois sportive et magique. Au bout du parcours, l’accordéon de Joël. Au bivouac, on peut se restaurer… et même dormir.

Une nuit insolite dans un igloo, enveloppé dans un plaid en peau de mouton. Une chambre de glace patiemment bâtie au fil des semaines, qui tient pourtant au chaud. Inoubliable sous les épicéas enneigés.

Reportage de Françoise Guais, Christelle Nicolas & Eric Achard

Une nuit en igloo

Profitez d’un chalet sur les pistes à Arêches-Beaufort (Savoie)

Le chalet de Jacques, au bord de la piste du Cambon à Arêches-Beaufort (Savoie) © France 3 Alpes

Le chalet de Jacques, au bord de la piste du Cambon à Arêches-Beaufort (Savoie) © France 3 Alpes

Sans accès routier à son chalet, c’est toute une organisation. Mais Jacques Peretti et sa famille s’en accommodent parfaitement. Il y a 25 ans, il a eu un véritable coup de cœur pour ce chalet d’alpage, situé au bord de la piste noire du Grand Mont à Arêches-Beaufort. Il n’y avait ni eau ni toilettes, mais cet artisan en a fait un petit paradis sur terre.

A 1.290 mètres d’altitude, la nuit, règne autour du chalet un calme olympien. Les skieurs sont rentrés chez eux, il ne reste que les animaux de la forêt voisine. L’occasion d’avoir les pistes, rien que pour soi. 

Visite avec Françoise Guais, Christelle Nicolas et Eric Achard


Vivre dans un chalet sur piste à Arêches-Beaufort

Campez dans la neige à Arâches-la-Frasse (Haute-Savoie)

Une semaine à l'extérieur, même pour la préparation des repas et la vaisselle © Scouts et guides de France

Une semaine à l’extérieur, même pour la préparation des repas et la vaisselle © Scouts et guides de France

Et si vous emmeniez votre tente à la montagne? Certes, les températures font peur, mais cela n’a pas stoppé ces jeunes scouts. Ils ont entre 11 et 14 ans, sont Bretons ou originaires du sud de la France et ils passent toute une semaine, sous tente, dans la neige. 

C’est une drôle d’aventure qu’ont vécue une quarantaine de scouts en Haute-Savoie, à Arâches-la-Frasse. A près de 1.000 mètres d’altitude, l’important, c’est de lutter contre le froid. Les jeunes connaissent déjà tous les secrets: rester sec et au chaud, manger pour tenir le coup et s’isoler du sol. 

Seul moment de répit: la douche chaude, prise dans le centre de vacances voisin.

Reportage de Françoise Guais, Vincent Habran et Eric Achard qui ont rendu visite aux jeunes aventuriers.


Les scouts campent dans la neige…

Libre comme l’air en camping-car aux Saisies (Savoie)

Même pas froid à l'intérieur : on se chauffe grâce aux panneaux solaires ou bien avec le groupe électrogène © SAEM

Même pas froid à l’intérieur : on se chauffe grâce aux panneaux solaires ou bien avec le groupe électrogène © SAEM

Et si la liberté, c’était de ne pas louer ? En camping-car, les voyageurs se déplacent, en fonction de la météo. Même si l’espace est réduit, ils s’en contentent très bien et emmènent sans soucis, leurs enfants. Avec 10 ou 15 m², l’organisation est de rigueur.

Garés à deux pas du village, ils ne manquent de rien et ont les pieds tout près du front de neige. Ils ne troqueraient pour rien au monde leur maison portative…

Rencontre avec ces camping-caristes, avec Françoise Guais, Christelle Nicolas et Eric Achard

Dormir en camping-car aux Saisies (Savoie)