15 Nov

Mauvais père : il n’y a pas d’âge pour un PSG – Nice

Samedi, en famille, je me baladais aux alentours du Parc. 15h45, ma petite de 4 ans sur les épaules, nous avons assisté à l’arrivée des joueurs de la capitale sur le tapis rouge. Une petite qui crie « Zlatan », ça émeut un père… 16h, j’arrive devant ma fameuse porte F, je dis au revoir à ma femme, ma mère (en vacances chez moi) et mes enfants, quand Léa (qui n’est plus sur mes épaules) se met à pleurer : « Papa, je veux voir PSG ».

Quel dilemme. Moi qui lis tous les posts d’Emma Defaud sur l’excellent blog « Mauvaise mère » ne peut pas laisser une petite de 4 ans, surtout la mienne, assister à un match… Mais dans 3 ans, quand ma fille aura les fameux 7 ans nécessaire que je me suis fixé, où en sera le PSG ? Quel sera le spectacle au Parc si les matchs sont toujours au Parc ? C’est décidé ! Ce sera le hasard qui tranchera. On va essayer d’avoir une place. Coûte que coûte !

Je ne sais pas si vous avez déjà essayé d’obtenir un billet pour un match, mais le challenge est élevé. Je vous peins le tableau : on est à guichet fermé, à une heure du coup d’envoi, je cherche une place pour une petite de 4 ans. A côté de ma porte d’entrée au stade, un point billetterie. On me dit : « c’est complet monsieur ». « Allez, je la prends sur mes genoux ». « Monsieur, pour entrer au parc, il faut une place. Des places, il n’y en a plus en vente ». Ma fille pleure de plus belle. Je n’y crois plus trop.

Vaille que vaille, je vais voir les vigiles (en rouge) à l’entrée du stade. Emu par ma ptite, il demande à une personne de la sécurité (en noir) qui dit d’abord non… Puis qui, attendri par les larmes de Lélé, demande au chef de la porte qui me délivre un indice clé. Allez voir au bungalow A !

16h10, je passe les vigiles qui trient les personnes voulant se rendre au Bungalow A : « C’est le chef de la porte F qui m’a dit de venir ici ». Une fois dans le bungalow, j’explique mon cas. Léa fait son plus beau sourire, celui qui lui permet d’avoir un tour de manège quand on rentre de courses… « On a une place dans votre tribune monsieur ! 21 euros ». Ni une ni deux, j’achète la place, ma grande est heureuse !!!

Léa, fière avec sa place

 

Fière, c’est en héros qu’elle passe la porte. Les vigiles, l’homme de la sécurité, le chef de porte, lui souhaitent un bon match. Je vois des étoiles dans ces yeux. Forcément, elle est impressionnée en entrant dans le parc. 44 000 personnes dans une très grande enceinte chantant à la gloire du PSG, ça ne laisse pas indifférent.

Au milieu du parc

 

Un détail que je ne vous avais pas dit, Léa ne connait pas les règles du foot. Donc, après 25 minutes, elle s’est mise à jouer à ses applis préférées sur mon iPhone. L’essentiel tout de même, c’est qu’elle ait crié « Zlatan », « Ici c’est Paris », se soit éclatée. Nous avons vécu un super moment, ponctué en plus par 3 buts de M. Ibrahimovic.

Monsieur Leproux, je voulais pour ce moment de joie vous remercier. Il y a eu beaucoup de critiques concernant votre amendement annulant les abonnements en tribunes Auteuil et Boulogne. Aujourd’hui encore, nous entendons dans les tribunes « Il est mort le Parc des Princes ». Mais, si un peu d’ambiance en moins permettent que le Parc soit un endroit sain où tout le monde puisse se rendre, en famille, entre amis… Le jeu en vaut la chandelle.

En tout cas, Léa et moi vous disons merci.

 

06 Nov

Trop facile, trop sur de lui, premier faux pas sans conséquence du PSG version Laurent Blanc

Tout était au vert pour aborder ce match… Une démonstration 5-0 contre les adversaires du soir il y a 15 jours, une écrasante victoire contre Lorient vendredi, une très bonne pizza d’avant match, le retour d’Ibra en tant que titulaire, le retour de Monster Thiago Silva dans le groupe. Seul bémol, normalement anecdotique quand tu rencontres Anderlecht, la blessure d’Edinson Cavani.

A 20 minutes du coup d’envoi, assez peu de monde dans ma tribune. Trop facile ? Trop peu d’enjeu ? Mince ! Un match de ligue des champions et la tribune vide ?

A 20 minutes du coup d'envoi, peu de monde au Parc

A 20 minutes du coup d’envoi, peu de monde au Parc

20h45, l’arbitre lance le match. Ouf, la tribune s’est remplie !

La tribune s'est remplie, ligue des champions oblige !

La tribune s’est remplie, ligue des champions oblige !

Très sincèrement, les 20 premières minutes sont bonnes. Une tête de Lavezzi à quelques centimètres, une frappe en force de Zlatan juste au-dessus du but ! Bon… On ne marque pas… 20ème, Anderlecht s’approche du but, première frappe… au-dessus. 30ème, la frappe bruxelloise est cadrée, Sirigu se couche bien. Mi-temps, 0-0, le parc siffle… On a l’habitude de planter en première et gérer en seconde… On a géré en oubliant de planter ! On s’est même fait bouger par l’équipe Belge, revancharde, qui effectuait un pressing assez haut.

On ne serait pas en novembre ? 

La deuxième mi-temps commence, même rythme, faible… 62ème minute, le capitaine, le monstre, Thiago Silva entre en jeu, lui qui n’avait plus jouer depuis septembre suite à sa blessure. Une vraie ovation du Parc, chaque ballon qu’il touche est accompagné d’applaudissements. Et soudain, je me rappelle… Nous sommes le 6 novembre… La traditionnelle crise de novembre nous getterait-elle ? 67ème minute, j’affirme à mes voisins : « On est en novembre, la crise approche, on va se prendre un but ». 68ème minute, j’ai peur… Anderlecht vient de marquer, on me regarde bizarrement… noir… Mais, 2 minutes plus tard, mon intégrité physique est encore intacte, Zlatan délivre le Parc des princes et égalise !

Fumigène

C’est alors qu’une expérience bizarre m’est arrivée, proche de moi, un fumigène est jeté… Moi qui trouvait cet objet festif, joli, qui ne comprenait pas la répression injuste de la LFP… J’ai tout de suite mieux compris. Ca sent mauvais, ça monte au cerveau, on ne voit plus rien… Bref, pas grand chose de plus à raconter… Rentrée médiocre de Ménez qui semble avoir perdu sa pointe de vitesse… Un mauvais match nul qu’il faut prendre (je l’espère) par un faux pas sans conséquence.

Mon premier SpaceSMS

J’ai voulu expérimenter le SpaceSMS (nom totalement inventé, on est d’accord). Le principe est simple, j’envoie un texto à un numéro au hasard en demandant à la personne si elle regarde le match. Première expérience bien sympathique, le 06 34 25 ** ** ne regarde pas le foot… Mon objectif, tomber d’ici la fin de la saison sur une personne au Parc des Princes et lui payer un verre à la buvette lors de la mi-temps.

spacesms