L’actu du livre

30 ans que le prix du Jeune Ecrivain  de la langue française, PJE pour les intimes, est décerné à Muret. 30 ans à dénicher des jeunes talents, à inciter des jeunes francophones à écrire. A les aimer et à les faire connaître.

Et en 30 ans, on en lit des pages, comptez vous- même : 23.000 textes de 110 pays différents. A raison de 5 à 20 pages par texte, on arrive à une fourchette de 115 à 460 000 pages lues par les bénévoles et/ou membres du jury. De quoi user plus d’une paire de lunettes.

Mais qu’est ce qui différencie le PJE des autres concours ou prix ? Sans doute sa convivialité, et son attention à l’autre. Chaque candidat (ils étaient 531 en 2014) reçoit une fiche de lecture avec appréciations et conseils. Les lauréats sont parrainés par des écrivains confirmés pour une ultime mise en forme de leur nouvelle et leur édition. Avant un coup de pouce pour la diffusion des nouvelles primées en librairie. Bref, chaque candidat est chouchouté.

Et si le PJE est moins prestigieux que les prix de la rentrée littéraires, il n’en a pas moins déniché des talents qui se sont depuis confirmés : Marie Darrieussecq, Antoine Bello, Ingrid Astier, Jean-Baptiste Del Amo, Xabi Molia, Arthur Dreyfus…

Le PJE a publié 282 jeunes écrivains, âgés de 15 à 27 ans, d’Europe, d’Asie,  d’Afrique, et d’Amérique,  tous épris du même désir d’écrire, du même amour de la langue française. Il est même devenu le Prix International du Jeune Ecrivain de Langue Française.

Une belle fête pour ses 30 ans

30 ans, ce n’est pas rien. Pour l’occasion, le PJE monte à Paris, pour le salon du livre tout d’abord où le 30ème prix sera proclamé. Ce samedi 21 mars, d’anciens lauréats témoigneront également de leur expérience et de ce que le prix, souvent le premier qu’ils ont reçus leur a permis et apporté.

Mais le clou de cet anniversaire, ce sera sans nul doute lundi 23 mars à la Comédie Française dans la mythique salle du Vieux Colombier (excusez du peu). Des sociétaires y liront des extraits de textes primés par le PJE avec quelques réjouissances littéraires et théâtrales pour le moment encore secrètes.

L’anniversaire se finira à la maison, à Muret les 26 mars après-midi et 27 mars en soirée avec la remise des prix et deux bons moments de pépites à lire et à écouter.

Tout le programme, ici

La Comédie Française ainsi que des auteurs (le Clezio, Orsenna, Lafon,…), comédiens, éditeurs, libraires ont également tenu à témoigner de leur attachement au PJE. 80 personnalités du monde du livre ont signé un manifeste. Histoire de rappeler au financeurs que leur aide est précieuse et appréciée.

Et pourquoi pas vous ?

D’accord, pour le 30eme prix, comme candidat c’est trop tard. mais pourquoi pas le 31ème ? Il faut avoir entre 15 et 27 ans et envoyer avant le 2 avril (pour les candidats français, pour les autres raté, il faudra attendre 2016, cela laisse le temps de travailler votre nouvelle) un texte de 5 à 20 pages en français. Toutes les précisions, ici

Du 23 au 25 janvier 2015 a lieu à Saint-Orens la 13ème édition du festival du livre de jeunesse Midi-Pyrénées, la 3eme plus importante du genre en France. Une grande fête avec plus de 30 auteurs et illustrateurs. Et un invité spécial, Benoît Morel dessinateur de l’affiche du festival, fondateur du groupe La Tordue, grand prix 2014 du livre de jeunesse de Montreuil avec son album C’est ta vie.

Le thème cette année entre en résonance avec l’actualité : « Toi+moi+nous = le monde ». Ou comment la littérature jeunesse peut nous aider à mieux vivre avec les autres et accepter la différence. Une occasion exceptionnelle de rappeler que l’éducation est centrale pour les questions de tolérances, de respect et de dialogue. Et de mettre au coeur du week-end la question du vivre ensemble et de la lutte contre les discriminations.

Au programme, journée pour les scolaires (1500 élèves attendus), pour les professionnels, des rencontres, des ateliers, animations, spectacles, des prix, des expos, des conférences…

A ne rater sous aucun prétexte.

La médiathèque Cabanis à Toulouse – ©AFP

Parvenir à susciter des envies de lire n’est pas toujours simple. Le Grand Prix Livres Hebdo des bibliothèques francophones récompense les meilleures initiatives en la matière. Ces prix, décernés par un jury de professionnels du livre présidé cette année par Amélie Nothomb, rien que ça.

Et en matière d’accueil, c’est qui les plus forts ? La bibliothèque de Toulouse pardi avec notamment un simplification des procédures d’inscription et de prêt, et la formation des équipes avec des outils pour le moins amusant comme le livret « l’accueil pour les nuls » ou un lexique des mots de jargon professionnels à proscrire quand on parle au public. l’histoire ne dit pas si on a un gage quand on en utilise un par inadvertance.

« Cette belle distinction pour les bibliothèques de Toulouse met en lumière le travail effectué. Je remercie les équipes pour leur motivation et leur engagement au service des publics, afin d’ouvrir toujours plus l’accès à la lecture et à la connaissance. » a souligné Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse.

La remise des prix a lieu à Paris à la Cité de l’Architecture et du patrimoine ce lundi 8 décembre à 18h, en présence de Fleur Pellerin, ministre de la Culture

Les bibliothèques de Toulouse récompensées pour… par france3midipyrenees

Vous n’avez peut-être pas encore vu cet arbrolivre qui a poussé la semaine dernière rue Alsace Lorraine à Toulouse. Alors courrez-y ! Il ne devrait rester que jusqu’au 7 décembre. Le principe est simple. Vous pouvez y prendre un livre et l’emmener, mais il faut en mettre un autre à la place. Histoire de penser aux copains. Un bon moyen de partager ses lectures

.L’arbrolivre a été construit par des travailleurs handicapés et installé à l’occasion de la semaine pour l’emploi des handicapés. Et il faut avouer qu’il a de la gueule ! d’autant qu’il n’est pas tout seul, on trouve aussi dans la ville, une vache où poussent des plantes aromatiques, ou encore une borne d’échanges de livres en forme de grimoire… Au total, 5 oeuvres d’art réalisée par l‘ESAT du Château blanc aidé par des membres du studio de création Com’ci-Kom’ça et les artistes d’Art Book Collectif. Une mise en relation qui a pu se faire grâce au label ARTisTH qui œuvre pour ce genre de projet

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Les belles rencontres, ça arrive. Pas tout les jours certes, mais ça arrive. Alors quand on m’en annonce une, je ne vais pas me priver d’une telle occasion. L’opportunité cette fois, est offerte par le prix du jeune écrivain, PJE pour les intimes. Un PJE qui ne se contente pas de remettre une récompense mais qui multiplie les initiatives dans l’année. On vous avait déjà parlé des ateliers d’écriture et des bords de Louge. Je rajoute à son palmarès une série de rencontres avec des auteurs. Et pas des moindres.

Vendredi 17 octobre, c’est Sylvie Germain qui sera à 20h30 au théâtre municipal de Muret. L’entrée est libre et gratuite soit dit en passant. La soirée s’appelle « Ma solitude est un théâtre à ciel ouvert », une rencontre et lecture spectacle par la Compagnie de l’Oeil du Silence. Sylvie Germain sera aussi présente à 15 heures à la médiathèque François Mitterrand.

Depuis Le Livre des nuits, premier tome d’une saga familiale de plus de 800 pages en 1984, Sylvie Germain a publié une trentaine d’ouvrages et a été distinguée par douze prix littéraires dont le Femina pour Jours de colère et le Goncourt des lycéens pour Magnus qui sera un gros succès de librairie. Elle a été élue en mai 2013 au siège de Dominique Rolin à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Elle fait partie depuis 2011 du Jury du PJE.

Sylvie Germain est une auteur délicat à l’oeuvre singulière. En 2013, alle parlait sur France Culture de son entrée en littérature et de son métier d’écrivain. Un avant-goût de la soirée de vendredi à Muret.