06 Oct

Vis ma vie … de juré littéraire à Polars du sud

selection Violeta negraQuand on me parle de jurés littéraires, je pensais jusqu’à récemment à la cohue médiatique parisienne qui revient chaque année. Une annonce très officielle, en général dans un grand restaurant avec des membres du jury tous plus prestigieux les uns que les autres. Ils ont toujours très bien habillés, et parlent très poliment. Bref un monde qui semble un peu éloigné de mon quotidien. Si j’ai la prétention de parler poliment, j’avoue ne pas être toujours sur mon 31 et plus fréquenter la boucherie et la boulangerie de mon quartier que les tables des grands chefs. Mon entourage comporte peu de célébrités hormis Marie-Sophie Lacarrau que le 13 heures de France 2 nous emprunte de temps en temps.

Aussi, quand j’ai été contactée par les organisateurs de Polars du Sud pour savoir si je je voulais faire partie du jury du prix Violeta Negra, les bras m’en sont (un peu) tombés. D’autant que les « romans noirs ou policiers traduit d’une langue du Sud (espagnol, italien, portugais, grec, turc, arabe…) » … ben… ne sont pas légion sur ma table de nuit vu que j’ai une préférence pour ceux du nord et de l’est de l’Europe (et les Midi-Pyrénéens cela va de soi). Après avoir éliminé la thèse de la mauvaise blague en demandant à mon interlocuteur de répéter, j’ai finalement accepté, me disant que comme première mission d’infiltration, ce n’était pas trop risqué.

Et grand bien m’en a pris. Non seulement, j’ai passé de bons moments, mais en plus, je suis ressortie moins bête, ce qui en général est le signe d’une bonne expérience.

Car pour être juré littéraire, et bien, il faut commencer par lire la sélection. Quand on aime ça, il y a pire comme mission. Six romans donc, dont j’ignorais tout des auteurs et de l’univers. Je ne suis pas une spécialiste de l’Argentine des années 60-70, je n’ai jamais mis les pieds à Cuba, je suis allée à Barcelone mais probablement pas dans les mêmes quartiers que Christina Fallaras, je ne connais aucun flic italien, les seules images que j’ai vu de l’Egypte étaient diffusées à la télévision, et Porto est une ville portugaise certes mais surtout une bonne bouteille à déguster entre amis. Autant vous dire que j’en ai pris plein la tête en découvrant les territoires de la sélection 2014. Six romans, très (très) noirs pour la plupart. Six découvertes. Plus ou moins bonnes.

Restait à choisir un gagnant. Un seul. Avec les autres membres du jury, présidé par Magyd Cherfi himself. Et là, il paraît que je ne suis pas censée vous raconter quoi que ce soit. Vous pardonnerez donc la légitime censure, je n’ai pas envie de finir avec une main coupée, un doigt ou un oeil en moins (ou la bouche cousue ou que sais-je encore) pour avoir rompu l’omerta.

Il y a des choses que je peux dire. Finalement, être juré littéraire pour Polars du sud, ce n’est pas si loin de mon quotidien. On se retrouve devant un coup à boire pour discuter de choses qu’on aime (ou pas). Un peu comme à la maison quoi. Personne sur son 31 et c’est tant mieux. Il y a le retardataire, celle qui jure de « s’attacher à un poteau si ce bouquin-là obtient le prix » , le consensuel, la passionnée, la timide, les habitués. Et personne n’est d’accord comme d’habitude.

Si tout le monde respecte le travail fourni pour pondre un bouquin, en revanche, le langage peut être moins châtié pour en parler. Il y a eu des « je me suis emm… à le lire » , « il avait rien d’autres à écrire ? » , « c’est fade » , « j’ai pas compris en fait » et ça c’est le plus présentable. Mais il y a eu aussi des « quel personnage formidable !  » , « un méchant comme je les aime » , « un livre d’une magnifique poésie » , « une écriture lumineuse » .

J’avoue que je me suis sentie un peu comme la nouvelle élève de la classe qui, en plus ne brille pas dans la matière imposée. Comble du malheur, dans ma fébrilité, j’avais oublié toutes mes notes chez moi. Pour une première, j’aurai pu faire mieux et j’ai donc opté pour des prises de paroles plutôt courtes. Mais une certaine bienveillance étant de règle dans ce jury visiblement, personne ne m’en a tenu rigueur.

Evidemment, tout le monde a fini par se mettre d’accord. Il y a donc un lauréat 2014 du prix Violeta Negra. Ne comptez pas sur moi pour vous donner son nom avant samedi 11 octobre 11h30. Je n’ai pas envie que les organisateurs de Polars du Sud passent un contrat sur ma tête.

05 Oct

Ça va saigner à Toulouse avec Polars du Sud

Polars du sud 2014Les amateurs du genre retrouvent chaque année avec plaisir le festival  international des littératures policières à Toulouse, Polars du Sud. Pour la sixième édition, un parrain qui a fait la une en 2013 en recevant le Goncourt, Pierre Lemaître qui était jusque là réputé pour ses romans policiers.

Outre la grosse cinquantaine d’auteurs présents que vous pouvez rencontrer, Polars du Sud propose toute une palanquée d’activités plus variées dont il ne faut surtout pas se priver. Des tables rondes (pourquoi les Serial killers fascinent-ils ?, les polars à l’italienne…), et des prix littéraires, des projections, des masterclass, jusque là on reste classique du genre. Mais, plus original, une dictée noire, un rallye enquête concocté par Benoît Séverac, un stand interactif sur la police scientifique, un concours photo…

Polars du Sud c’est surtout un festival qui brille par sa simplicité, son accessibilité et sa richesse. Et aussi par son talent à impliquer et faire venir des auteurs et acteurs de la littérature policière de Toulouse, Midi-Pyrénées et du monde entier. Un mélange de proximité et d’exotisme savoureux.

Polars du Sud c’est du 10 au 12 octobre au forum de la renaissance à Toulouse.

04 Oct

A vos stylos, à vos cartes postales… écrivez !

13-16_second

La carte postale ci-dessus a été écrite par un collégien d’Onet-le-Château. Et elle a gagné le deuxième prix catégorie 13/16 ans de la semaine de l’écriture en 2013. Et la semaine de l’écriture 2014 débute ce lundi. Une semaine pour écrire à la main une carte postale sur le thème de l’amour.

La semaine de l’écriture est un concours national qui veut redonner l’envie d’écrire, à nos proches, à nous-mêmes, aux autres tout simplement. Parce que l’écriture ce n’est pas l’écrit, le SMS, le copié-collé. Parce que l’écriture est du domaine de l’intime, des pensées, de l’émotion. Parce que lire et écrire sont de très bons amis.

La semaine de l’écriture c’est donc un concours mais aussi l’occasion d’expositions dans les mairies, de travail dans les écoles (à Garidech en Haute-Garonne par exemple, on va plancher sur la question).

Alors ne vous privez pas.

 

02 Oct

Télé-réalité mon amour… version Balzac

Académie BalzacAprès les candidats enfermés dans un loft avec ou sans secrets à découvrir, les apprentis-chanteurs, les collégiens, ceux qui jouent à Survivor sur une île exotique, j’en passe et des meilleures, voici la petite dernière du genre, l’Académie Balzac.

En version bande-annonce rapide : 20 auteurs enfermés dans un château en Charente. 20 jours pour écrire un roman collectif. Pour pimenter le tout, 10 d’entre eux seront éliminés, 5 par les autres candidats, et 5 par les internautes. L’émission n’est visible que sur le net (une question d’audience, des auteurs penchés sur leur ordinateur ramenant sans nul doute moins de téléspectateurs qu’une blonde peroxydée roucoulant des banalités à un bellâtre épilé de près sur le bord d’une piscine surtout en prime time).

Si l’on en croit le site internet de l’Académie Balzac : « Les écrivains de l’Académie Balzac seront suivis 24 h sur 24 grâce aux caméras installées dans les pièces et le parc du château. Une émission quotidienne de 30 minutes retraçant les moments clés de la journée sera diffusée du 30 septembre au 23 octobre à 19 h. Un prime time en direct viendra clôturer le défi lors de la grande soirée de la Journée du Manuscrit le 24 octobre 2014. L’ouvrage écrit par nos 20 écrivains sera alors dévoilé.« .

Parmi nos 20 candidats, qui ont tous déjà publié un ouvrage, deux Midi-Pyrénéens, Pascale-Marie Quiviger, une auteur toulousaine de 49 ans et Rabah Bouguerra, 69 ans, psychologue et écrivain à Figeac qui ont relevé ce défi littéraire filmé en direct (ou presque, puisque selon le règlement publié sur le site, il y a 5 minutes de décalage entre les images tournées et celles diffusées).

Et donc dans 20 jours, on saura sans doute si des auteurs censés oeuvrer à un projet collectif sont capables des mêmes manoeuvres et manipulations qu’une douzaine de jeunes désoeuvrés dans un loft parisien.

26 Sep

Les métropolitaines 2014, c’est parti !

Lecteurs et amoureux des mots et de l’écriture de tous poils et de tous âges vont pouvoir s’en donner à coeur joie dans l’agglomération toulousaine jusqu’en décembre. les Métropolitaines débutent ce week-end et le programme est des plus alléchants. Jugez-vous même.

Les Métropolitaines, c’est une saison littéraire proposée par la mission Lecture Publique de Toulouse Métropole qui offre des rendez-vous gratuits autour de la lecture et de l’écriture à tous les habitants de l’agglomération. Histoire de démontrer, s’il en était besoin, la vitalité de la scène littéraire locale.

23 Sep

Chère Françoise Sagan…

PONIA 03Bonjour Madame Sagan,

Je me doute que là où vous êtes, vous n’allez pas répondre à ma lettre mais qu’importe. En ce 24 septembre, dix ans après votre disparition, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour vous. Pourquoi vous plus qu’un autre auteur ? Difficile à expliquer.

Sans doute parce que Bonjour tristesse résonne encore à mes oreilles, parce que 60 ans après sa parution, votre premier roman me parle encore, m’émeut encore. Il m’arrive régulièrement de le relire. Oh pas tous les mois quand même mais au moins une fois par an. Je n’ai pas aimé tous vos romans, peut être ai-je eu le tort de les lire en grande partie d’affilée jusqu’à faire une overdose de bourgeoisie désoeuvrée. Peut-être vais-je en redécouvrir quelques- uns dans les années à venir ?

Quant à vos pièces de théâtre, j’espère en voir une prochainement en Midi-Pyrénées ou ailleurs. Ce genre littéraire ne m’attirant que sur les planches.

Sans doute aussi parce que la femme que vous fûtes interpelle celle que je suis. Vos frasques n’auraient peut-être pas été toutes de mon goût mais vous étiez fidèle à vous-même. C’est sans doute là l’essentiel. Vos excès, vos dépendances qui vont probablement de pair avec votre amour des livres et votre lucidité face aux horreurs du monde et des hommes m’ont, je ne sais pourquoi, toujours amenée à une certaine forme d’affection pour vous. Et la solitude qui fut la vôtre sur votre fin de vie ne ma laisse pas indifférente.

Chère Madame Sagan, je n’ai pas votre talent pour écrire mais je tenais juste à vous dire que le vôtre, en tout cas, trouve toujours écho chez des lecteurs, dix ans après votre disparition, et soixante ans après la parution de Bonjour tristesse.

Bien à vous

Véronique Haudebourg

Ecrire 1 livre SMS ? Si, si, c possible…

1617821_670794713017494_5913144332312906380_oCe billet, soyons franc, aurait pu figurer sur le blog de mon confrère Julien Leroy, Tout ce qui buzz, dont je ne peux que trop vous recommander la fréquentation (j’espère obtenir une semaine de café en retour, je vous l’avoue), mais je n’ai pu résister à l’envie de partager avec vous cette info.

On connaissait les livres Facebook (réalisés à partir de votre journal sur le réseau social), voici maintenant le livre SMS. L’appli Mon livre SMS ( pour Iphone et Android) vous permet tout simplement de transformer vos mois d’échanges avec (au choix) votre amoureu(se)s, votre mère, votre chat, votre cousine qui fait ses études en Australie ou votre voisin qui étudie la reproduction du lémurien à Madagascar en bouquins, un vrai, en papier avec des pages qu’on peut tourner sans faire glisser un doigt sur un écran.

L’initiative est due à une poignée de Toulousains et d’Albigeois. L’un d’eux avait échangé des milliers de SMS avec sa copine hospitalisée et a voulu garder une trace de ses échanges.

Si je doute que ce genre d’ouvrage obtienne un jour le moindre prix littéraire, il pourrait en revanche détrôner nos albums photos (physiques ou virtuels) pour garder une trace de nos souvenirs et de nos proches. Et peut-être inciter au passage à écrire des SMS sans abréviations ni fautes de français.

Voici à quoi cela peut ressembler un livre SMS, d’après ses concepteurs

 

22 Sep

Il y a 10 ans, la mort de Françoise Sagan

CULTURE-LITTERATURE-SAGANLe 24 septembre 2004, Françoise Sagan décédait d’une embolie pulmonaire. Enterrée à Seuzac dans le Lot, à quelques kilomètres de Carjac où elle naquit et vécu une partie de son enfance, l’auteur de la Nouvelle vague avait défrayée les chroniques de l’époque par son style de vie et ses excès. Prix de la critique à 19 ans avec Bonjour tristesse, elle connut un énorme succès avec des romans empreints d’une certaine mélancolie mettant en scène la plupart du temps une bourgeoisie riche et désabusée. Des ouvrages dont certains firent scandale. Mise en cause dans l’affaire Elf en 2002, Sagan finit sa vie désargentée et désenchantée.

Retour (forcément incomplet) en 12 photos sur la vie de cette femme hors du commun, au talent littéraire indéniable et reconnu.

19 Sep

Tous à vos bouquins (surtout les ados des Hautes-Pyrénées) !

Winter cabin

Si vous avez entre 11 et 15 ans ou que vous connaissez des ados de cet âge, c’est le moment ou jamais de vous plonger (ou de les inciter à le faire) dans des nouveaux livres… surtout si vous allez au collège dans les Hautes-Pyrénées ou que vous êtes inscrit dans une bibliothèque ou fréquentez une librairie du département.

Le 7eme prix ados « Hautes-Pyrénées tout en auteur » est en effet lancé.

Le principe est simple, il faut lire au moins trois des cinq livres nominés et voter pour son préféré. Si en plus vous envoyer une création inspiré de ce livre vous pouvez gagner des chèques-lire. Ce peut être un poème, un dessin, un texte, un collage, une photo, à vous de laisser parler votre imagination.

Les bulletins doivent être renvoyés avant la fin mars, vous avez donc 6 mois pour bouquiner. Ils sont disponibles dans les bibliothèques, les librairies, les CDI, sur sur le site du Conseil général.

En mai, une série de rencontre entre collégiens et auteurs est organisée dans le département.

Plus de renseignements sur le site du conseil général.

Les romans sélectionnés pour le prix des ados :

Selection 11-13 ans :
• L’enfant du trottoir d’en face de Marc Cantin. iIllus. Jean-François Saada – Oskar éditeur, 2014
• La voix de la meute : les remplaçants (Tome 1) de Gaia Guasti. illus Blexbolex -Thierry Magnier, 2014
• L’homme à la voiture bleue de Sébastien Gendron -Editions Syros (Rat noir), 2014
• Vertical d’Alain Grousset. illus. Yann Tisseron – Flammarion jeunesse, 2013.
• Yakusa Gokudo : les otages du Dieudragon ( Tome 1) de Michel Honaker. illus. Aurélien Police – Flammarion, 2013

Sélection 13-15 ans :
• La fille seule dans le vestiaire des garçons d’Hubert Ben Kemoun . illus. Sébastien Pelon – Flammarion, 2013
• Un amour peut en cacher un autre de Stéphane Daniel. illus. de Sophie Palhares– Rageot Editeur, 2013
• Bacha Posh de Charlotte Erlih. illus. Ton Koene/Gamma – Actes Sud junior, 2013
• Le suivant sur la liste de Manon Fargetton. illus. Paul Gooney – Rageot Editeur (Thriller), 2014
• C.H.A.R.L.E.x de Danielle Martinigol. Editions Syros ( Soon), 2013

18 Sep

Deux Toulousains dans la course au Femina

Après la course au Médicis et au Welter, voici… la course au Femina. Et oui, c’est que la saison des prix littéraires se rapproche diablement. Les jurées (le jury du Femina est composé exclusivement de femmes) ont dévoilé ce mercredi soir leur première sélection de 13 romans français et 14 étrangers. Et dans la sélection, deux Midi-Pyrénéens : Laurent Mauvignier pour Autour du monde (Minuit), déjà nominé pour le Médicis, et Isabelle Desesquelles avec Les hommes meurent, les femmes vieillissent (Belfond)

Le jury du Femina a décidé de ne plus attribuer son prix littéraire à l’hôtel Meurice en raison des déclarations du sultan de Brunei, propriétaire de l’établissement, qui prône l’entrée en vigueur progressive de la charia dans le sultanat. « Après les déclarations du sultan de Brunei, propriétaire de l’hôtel Meurice, qui réclame pour ses sujets le rétablissement de la charia, le jury Femina, abandonnant le Meurice, a décidé de revenir pour décerner ses prix, le 3 novembre, au Cercle Interallié« , écrivent les jurées dans un communiqué.

Le jury du Femina, entièrement composé de femmes, avait siégé au Cercle Interallié, rue du faubourg Saint-Honoré, de 1980 à 1994, avant de déménager à l’hôtel de Crillon, actuellement en travaux.

La liste des pressentis pour le Femina

Les prochaines sélections seront annoncées les 9 et 23 octobre prochain. Le Femina sera remis le 3 novembre.

  • Romans français

– Yves Bichet, « L’homme qui marche » (Mercure de France)
– Gérard de Cortanze, « L’an prochain à Grenade » (Albin Michel)
– Julia Deck, « Le Triangle d’hiver » (Minuit)
Isabelle Desesquelles, « Les hommes meurent, les femmes vieillissent » (Belfond)
– Claudie Hunzinger, « La langue des oiseaux » (Grasset)
– Fabienne Jacob, « Mon âge » (Gallimard)
– Marie-Hélène Lafon, « Joseph » (Buchet-Chastel)
– Yanick Lahens, « Bain de lune » (Sabine Wespieser)
– Luc Lang, « L’autoroute » (Stock)
Laurent Mauvignier, « Autour du monde » (Minuit)
– Antoine Volodine, « Terminus radieux » (Seuil)
– Eric Vuillard, « Tristesse de la terre » (Actes Sud)
– Valérie Zenatti, « Jacob, Jacob » (L’Olivier)

  • Romans étrangers

– John Banville, « La lumière des étoiles mortes » (Robert Laffont) – Irlande
– Sebastian Barry, « L’homme provisoire » (Gallimard) – Irlande
– Lily Brett, « Lola Benski » (La Grande Ourse) – Australie
– Jennifer Clement, « Prière pour celles qui furent volées » (Flammarion) – Etats-Unis
– Charles Frazier, « A l’orée de la nuit » (Grasset) – Etats-Unis
– Drago Jancar, « Cette nuit je l’ai vue » (Phébus) – Slovénie
– Nell Leyshon, « La couleur du lait » (Phébus) – Grande-Bretagne
– Claire Messud, « La femme d’en haut » (Gallimard) – Etats-Unis
– Philipp Meyer, « Le fils » (Albin Michel) – Etats-Unis
– Leonardo Padura, « Hérétiques » (Métailié) – Cuba
– James Salter, « Et rien d’autre » (L’Olivier) – Etats-Unis
– Taiye Selasi « Le ravissement des innocents » (Gallimard) – Grande-Bretagne
– Zeruya Shalev, « Ce qui reste de nos vies » (Gallimard) – Israël
– Juan Gabriel Vasquez « Les réputations » (Seuil) – Colombie