30 Sep

Le Prix Sade 2013 à Jean-Baptiste Del Amo pour « Pornographia »

Jean-Baptiste_Del_Amo,_BarcelonaLe Prix Sade 2013 a été décerné à l’unanimité à Jean-Baptiste Del Amo pour « Pornographia », publié chez Gallimard.

Né en 1981 à Toulouse, Jean-Baptiste Del Amo, de son vrai nom Jean-Baptiste Garcia, s’est fait connaître en 2008 avec Une éducation libertine (Gallimard), Prix Goncourt du premier roman et Prix François Mauriac de l’Académie française en 2009. Le jeune romancier, qui a également publié Le sel, en 2010, succède à Christine Angot, Prix Sade 2012 pour Une semaine de vacances (Flammarion).

Créé en 2001 en hommage au divin marquis, ce prix est doté chaque année d’une oeuvre originale. L’artiste choisi cette année est Michel Gouery qui a remis au lauréat son « X-voto (MERCI) 2010 ».

Servi par une langue impudique et brutale, « Pornographia » est le récit d’une errance hallucinée dans la nuit d’une ville tropicale où se retrouve l’univers sensuel et violent de Jean-Baptiste Del Amo.

 Le jury a par ailleurs attribué un Prix spécial et posthume à l’écrivain et éditeur Guillaume Dustan, disparu en octobre 2005, pour la réédition de son oeuvre en trois volumes chez P.O.L.

Présidé par Emmanuel Pierrat, le jury 2013 comprenait notamment Catherine Millet, Catherine Robbe-Grillet, Pierre Leroy ou encore Ruwen Ogien.

Véronique Haudebourg avec AFP

Défrayons la chronique à Gaillac ce week end

SDL_affiche_120x176_2013.inddLe 18 eme salon du livre de Gaillac se tient ce week end.  Littérature jeunesse, BD et adulte, pas moins de 90 auteurs et illustrateurs sont présents cette année. Cafés littéraires, portraits croisés, conférences mais aussi ateliers enfants, expositions et spectacles, il devraient y en avoir pour tous les styles de lecteurs et de lectures.

Salon du livre de Gaillac à l’abbaye Saint-Michel
Samedi 5 et dimanche 6 octobre 2013 de 10h à 20h.
Entrée libre

26 Sep

Livres et Pyrénées font bon mariage à Bagnères-de-Bigorre (65)

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Du 4 au 6 octobre se déroule le 4eme salon du livre Pyrénéen à Bagnères-de-Bigorre ou plus exactement au Carré Py à Gerde en bordure de Bagnères. Au programme :  rencontres avec les auteurs et les éditeurs, conférences, expositions, remises de prix, spectacles. De quoi ravir ceux qui aiment à la fois les livres et les Pyrénées.

L’entrée est gratuite et vous trouverez le programme complet ici

23 Sep

Envers et contre tout « Pas moins que lui » de Violaine Bérot

Une plongée dans l’intimité d’une femme, directe, franche, brute. Et pas n’importe quelle femme. Une femme qui aime avec un grand A. Au nom de cet amour d’une fidélité absolue, Pénélope attendra Ulysse pendant 20 ans sur l’île d’Ithaque. L’histoire est connue, archie connue, je ne l’avais jamais lue de ce point de vue. Avec les yeux et les pensées d’une femme qui envers et contre tout attendra l’homme qu’elle aime.

Violaine Bérot s’adresse à Pénélope et  nous fait partager son cheminement pendant 20 ans. L’espoir qui devient douleur mais qui résiste, encore et encore. Le corps qui réclame l’absent, les pensées tournées vers lui en permanence. Et puis le choc. L’incroyable, l’inespéré, le retour d’Ulysse. Comment Pénélope peut-elle affronter cela ? Elle qui depuis 20 ans s’est construite autour de son absence et de l’espoir. Peut-elle accepter ce retour ?

Pas moins que lui est un livre d’une étonnante subtilité. Un texte court et profond au cœur de l’intimité et la dignité d’une femme. Envers et contre tout.

Pas moins que Lui est édité chez Lunatique

  • L’auteur

Violaine Bérot est originaire des Pyrénées. Après avoir occupé des postes à responsabilités dans le domaine de l’informatique, elle décide de commencer une nouvelle vie. Elle part retrouver ses racines en Ariège où elle élève désormais des chevaux et des chèvres, fait son fromage et s’occupe d’enfants en difficulté. Et reste une femme engagée.

Elle publie son premier roman en 1995, Jehanne chez Denoël, où elle revisite l’histoire de Jeanne d’Arc. Suivront deux romans : Léo et Lola (Denoël, 1997) le récit d’une relation incestueuse entre un frère et une sœur et Tout pour Titou (Zulma, 1999 ; réédition Lunatique, 2013) une terrifiante histoire transpirant aussi la tendresse et l’humanité. Elle rencontre aussi Jean-Claude Izzo et se livre au difficile exercice d’écrire une histoire pour Le Poulpe. Elle se prend au jeu du polar et publie Notre père qui êtes odieux (Baleine, 2000).

  • L’extrait

Ces hommes que tous les jours tu croises, eux ne se cachent pas de ton regard, eux paradent devant toi, font rouler leurs muscles, bombent leurs torses, agitent leurs puissantes mains.
Comment vis-tu cette proximité ? Comment parviens-tu à régir des années de désir réprimé et ces hommes si proches ? Où trouves-tu la volonté pour ne pas te donner, un soir de mélancolie, au premier venu, pour ne pas contre un torse lâcher prise quelques heures, te laisser enfin aller ? Comment fais-tu ?
Ton corps ne peut pas être mort, éteint. C’est le corps d’une femme éperdue d’amour, un corps se préparant chaque jour à la fête des retrouvailles, un corps vibrant. Comment vis-tu ce paradoxe de tenir ton corps prêt au retour d’Ulysse et de lui imposer une telle abstinence ? Comment fais-tu pour ne pas glisser sur cette corde raide ?
Sans doute ton corps – pour ne pas qu’il tombe en miettes à trop attendre sans jamais rien recevoir, pour ne pas qu’il se délite, qu’il s’évapore avant le retour d’Ulysse – par moments, par désespoir, par dépit, par pitié pour lui ou au contraire par respect, parfois, oui parfois, faute des mains d’Ulysse, de son sexe, de sa bouche, ce sont tes propres mains qui le caressent.
Tes mains, seulement tes mains, vingt ans durant.

  • Ils en parlent aussi

Le journal Libération

Le blog Vive la rose et le lilas !

Véronique Haudebourg

20 Sep

Voyage dans l’histoire de Jironi lo salvatge (Jérôme le sauvage)

Je dois bien l’avouer, je n’ai lu que la moitié de ce livre, et encore la deuxième moitié. Mais pouvait-il en être autrement, je ne lis pas l’occitan ! Jérôme le sauvage (titre français)  emmène le lecteur de la montagne noire à Toulouse, en évoquant Revel, Castres ou Albi, mais aussi l’Allemagne et le Languedoc. Le tout en occitan ou en français, c’est au choix.

Guy Viala nous offre un roman vif où son héros, humble fermier, survole en une centaine de pages quasiment un siècle d’histoire. L’épisode de l’évasion et du voyage retour vers son village natal est tiré de faits réels vécus et racontés à l’auteur par un de ses amis, Marcel Py.

C’est sans aucun doute le temps fort de ce livre où le personnage principal, Jérôme, va être tour à tour emporté par les évènements historiques et secoué par des épreuves familiales. Cet homme se serait pourtant accommodé d’une vie en solitaire, retiré dans sa ferme… comme un « sauvage ».

  • L’histoire

Jérôme, fils de Mélanie et de Firmin, est un enfant de Durfort*, petit village au pied de la montagne noire. Son bonheur c’est la nature qui entoure l’Armélié, la ferme parentale. Ses amis sont plus les animaux de la montagne que les copains de l’école.  Son père est mort au cours d’une bataille, là-haut dans le Nord, pendant la Grande guerre. À peine le temps de grandir et son tour il est mobilisé. Jérôme quitte donc sa campagne par obligation, il sera rapidement fait prisonnier par l’armée allemande. Désormais le retour au village sera sa seule obsession…

*Le village de Durfort se situe dans le département du Tarn entre Revel en Haute-Garonne et Sorèze dans le Tarn. Il borde les rives du Sor, la rivière locale qui descend tout droit de la Montagne Noire. ( http://www.durfort-village.com/index.htm)

Jironi lo salvatge (Jérôme le sauvage) est édité chez I.E.O. de Tarn

  • L’auteur

Guy Viala est né à Soual en 1920. Enseignant à la retraite et passionné d’histoire, il est un ardent défenseur et illustrateur de la langue occitane. Il a déjà publié une quinzaine d’ouvrage en Français et en occitan.

  • Extrait

Il faut organiser rapidement ce départ car les grands froids ne sont plus très loin. Les deux hommes sont séparés pendant la journée. Alors Jérôme doit faire les préparatifs seul. Fabrice rentre tard ; son métier l’a fait embaucher dans une boucherie du centre ville. C’est parfois un avantage car il ne demeure pas inactif et lorsqu’il peut, il apporte quelques tranches de bonne viande.

« C’est, dit-il, pour nous donner des forces ;  nous en aurons besoin, il faudra tenir le coup !

-Et su tu te fais pincer ? Tues bon pour la taule ou pire et notre plan est foutu en l’air.

-Je ne suis pas un bleu ! »

Il a l’art de dissimuler ces morceaux dans sa manche sous l’avant-bras car au retour, la fouille est systématique. Alors il lève les bras pour être tâté tout le long du corps et ça passe !

Jérôme continue sa quête. Il sait qu’un prisonnier, devenu un travailleur libre, est occupé dans un chantier de charronnerie tout près de la gare. Ce sera sans doute utile pour avoir quelques outils et surtout cacher ce qu’il faudra emporter. Presque chaque jour son groupe longe le grillage de ce chantier à l’extérieur duquel s’alignent les remorques en attente de réparation. Il faut rencontrer ce copain charron. Pour cela il faut ruser sans cesse. Jérôme se place toujours en queue de la petite colonne. Peu à peu, il ralenti le pas puis derrière une remorque fait semblant d’uriner. Il doit renouveler plusieurs fois ce manège.

Cette silhouette, est-ce un camarade ou un Allemand ? Il y a plusieurs hommes qui travaillent là. L’un d’eux momentanément se rapproche du grillage. Ce n’est pas un Allemand. Jérôme tente le contact :

« Hep ! Pst ! Camarade ! »

Nicolas Bonduelle

12 Sep

Le Garçon de l’intérieur – Benoit Séverac

Joli jeu de mots pour le titre de ce 2ème opus des aventures de Jules, ce jeune toulousain devenu sourd à la suite d’une « bêtise » (Silence – syros 2011) et qui doit réapprendre à vivre avec son handicap.

Cela fait 9 mois maintenant que Jules vit dans le silence.
Nous le retrouvons en vacances en Alsace, une région que l’auteur connait bien. Une région de France à l’histoire singulière.
Ce voyage va être l’occasion pour l’adolescent de s’ouvrir au monde, et dans le même temps d’accepter sa surdité. Son nouvel ami, Rémi, sourd et muet de naissance va l’y aider, et surtout la sœur de ce dernier, la belle Camille, dont il tombe amoureux dès le premier regard.
Les vacances de Jules vont dès le premier jour prendre un tour particulier : Des ceps de vignes vandalisés dans une parcelle appartenant au père de Rémi et les 2 jeunes garçons se passionnent pour une enquête qui ravivera de drôles de souvenirs dans le village de Nerhussen.

Benoit Séverac est décidément très à l’aise dans le polar à destination des ados. « Silence » le premier volet des aventures de Jules, a été couronné de nombreux prix littéraires.
Ce deuxième roman est encore une réussite. Vif et très bien documenté (une des marques de fabrique de l’auteur), il aborde différents sujets : une page de l’Histoire de France, le monde des sourds et l’amour chez les adolescents.
Cet écrivain, professeur d’anglais à l’école vétérinaire de Toulouse a également publié -pour les adultes- 2 polars historiques : Les chevelues et rendez-vous au 10 avril aux éditions TME.

Extrait

« Etendu torse nu sur son lit, surpris par la chaleur qu’il fait encore à une heure si tardive alors qu’il imaginait avoir froid en Alsace, Jules repense aux événements de la soirée. Lui à qui on avait vanté la tranquillité alsacienne et la lenteur du rythme de vie de cette région préservée, épargnée par le temps et les remous de la vie moderne…Il en est pour ses frais. Ils sont là depuis quelques heures à peine et, déjà, c’est la guerre. Ca lui rappelle ces westerns dans lesquels des familles d’éleveurs s’affrontent et les comptes se règlent à coups de bétail volé ou de granges pillées. Au fond, quoi de plus fragile qu’une plante? Si la vigne vaut de l’or ici, que n’est-elle aussi bien gardée qu’un trésor? Mais il est vrai que si on peut mettre son argent dans un coffre, il est plus difficile de protéger des champs.
Avant de s’endormir, épuisé par les paysages traversés et les nouveaux visages rencontrés qui dansent sous ses paupières, Jules lève le bras en direction de la lune, peine ce soir, et en ombres chinoises signe les sept lettres de la dernière image qu’il veut garder de cette longue journée : C.A.M.I.L.L.E. »

 Vous pourrez rencontrer Benoit Séverac à  « Arsenic et culottes courtes » à Mirepoix  (22/09), au salon du livre de Gaillac (5-6/10) et lors du festival international des littératures policières à Toulouse  (du 11 au 13/10)

 Le garçon de l’intérieurBenoit Séverac
Editions Syros, collection Rat noir

Corinne Lebrave

Arsenic et culottes courtes

Suspense à Mirepoix (09) le 22 septembre prochain

Arsenic et culottes courtes, le salon du polar régional et du livre jeunesse, se tiendra sur la place des  Couverts le dimanche 22 septembre de 10 heures à 18 heures.
Toute la journée, les auteurs et les éditeurs invités accueilleront leurs lecteurs et tous les amoureux des livres.
C’est Daniel Hernandez qui donnera le coup d’envoi de la journée, à 10h30 au cinéma, L’auteur du Loup des cathares animera une conférence sur le thème : le polar vecteur du culture régionale.
A 14 heures, Didier Debord animera une lecture contée de ses livres La Quête de l’horizon.
Du 17 au 22 septembre une exposition se déroulera à la médiathèque sur le thème : « les polars du monde ».
Le cinéma de Mirepoix jouera le jeu du mystère sur Grand écran, avec L’Inconnu du lac d’Alain Guiraudie, La reine  soleil de Philippe Leclerc et Le renard jaune de Jean-Pierre Mocky.
Au programme également dédicaces, animations, musique, énigmes, conférence, cinéma, ateliers de hiéroglyphes sur papyrus et de cartes postales en relief (gratuits).
Pour les animations,  le nombre de places étant limité, il est préférable de s’inscrire à la librairie des Couverts.
La journée se terminera par le palmarès des prix des lecteurs à 17h30.

 Arsenic et culottes courtes  à Mirepoix (09)

06 Sep

Polars du Sud 2013 à Toulouse, ce sera du 11 au 13 octobre 2013

Le 5eme festival international des littératures policières de Toulouse se tiendra du 11 au 13 octobre prochain à Toulouse à Basso Combo. Au programme, des auteurs prestigieux, des débats, des enquêtes à mener, des concours photos, des remises de prix… Trois jours, dix pays, cinquante auteurs, si vous ne trouvez pas votre bonheur, c’est que vous ne faites pas d’efforts (ou que vous êtes allergiques à la littérature policière, mais là on ne peut rien pour vous…)

Claude Mesplède, auteur et président de l’association Toulouse, polars du Sud

Dans la France d’aujourd’hui, un livre vendu ou emprunté sur quatre, relève de la littérature policière

05 Sep

Arizona Tom- Norman Ginzberg

« Le môme, le shérif et les truands. »

 Il y a dans ce livre une ambiance qui n’appartient qu’aux westerns et à cette Amérique des pionniers où raisonnent les coups de revolvers et les sentiments bruts, celle qui ne fait pas de concession aux plus faibles.
J’en ressors avec l’impression d’être couverte de poussière, après avoir chevauchée dans un désert immense, que j’ai  parcouru aux côtés des personnages peu ordinaires de ce roman : un shérif sans ambition et très porté sur la bouteille et un enfant énigmatique. 

Ocean Miller, le shérif en question, n’est pas un héros. Non. Il n’en a pas l’étoffe et ce n’est pas son truc. Depuis le début de sa vie c’est une combinaison de hasards et des situations plus ou moins louables qui l’ont conduit là où il se trouve aujourd’hui : Dans l’Arizona, shérif de Brewsterville. Un trou. Ocean y défend son étoile et y trouve son compte, en noyant son ennui dans le whisky. Jusqu’au jour où sa route croise celle de Tom, un gosse qui  traine un cadavre démembré dans le désert, un enfant sourd et muet qui va venir bouleverser son quotidien. Et comme Ocean Miller n’a pas l’étoffe d’un héros, mais qu’il a, sous ses airs de type peu fréquentable, quelques qualités humaines, il a, lui semble t’il, quelque chose à gagner s’il résout cette énigme…

 L’auteur
Norman Ginzberg est franco-américain. Longtemps journaliste, il dirige aujourd’hui une société de conseil en communication basée à Toulouse. Il habite dans le Gers.

 L’Extrait :
 « A Brewsterville, les distractions sont rares. Un crêpage de chignon entre les deux vieilles prostituées qui occupent les chambrettes au dessus de la taverne, la traversée du village par un troupeau de Longhorn efflanquées et les véhémences du vent d’été suffisent à meubler mes journées et celles de mes compagnons d’infortune. Ce n’est pas moi qui m’ne plaindrais. Moins il s’en passe, mieux je me porte. Je suis le shérif de ce bled. Un shérif placide et discret, ni bégueule ni fiérot. Pas un de ces paltoquets qui bombent le torse devant les voleurs de poules, une main sur l’étoile, l’autre sur la crosse de leur colt. Je suis shérif comme d’autres sont putains ou croquemorts, parce qu’il en faut. Ce n’est pas par plaisir que Nativity Holmes ou Beverly Carpentier ouvrent leurs cuisses aux clients et que cette vieille bique d’Abner Drinkwater enterre une douzaine de macchabées chaque année. Pas par plaisir non plus que j’arpente matin et soir la rue principale du village. Et n’allez pas imaginer que j’apprécie, tous les deux jours, de chevaucher ma carne cagneuse pour inspecter le désert du comté à la recherche de quelques vauriens. Il faut un shérif, et c’est moi qui m’y colle. Le monde tient debout parce qu’il y a des putes qui évitent aux vachers priapiques de devenir mabouls, des croquemorts pour empêcher que les humeurs des cadavres ne nous empoisonnent l’air et des shérifs pour retenir ce petit monde tout de guingois de passer cul par-dessus tête. »

 Arizona Tom- Norman Ginzberg- Editions Héloise D’ormesson

Corinne Lebrave

Vous pourrez rencontrer, Norman Ginzberg lors du lancement de son  roman , Arizona Tom, le 9 septembre, à la librairie Ombres blanches à Toulouse.