30 Avr

Le Cercle – Bernard Minier

A Marsac, célèbre ville universitaire, dont la réputation du Campus et de la qualité de vie rayonne dans tout le Sud Ouest, Claire Diemar, une professeure de civilisation antique est retrouvée morte assassinée dans sa maison un soir d’orage.
La mise en scène est digne des méthodes d’un serial killer et le commissaire toulousain Martin Servaz ne peut s’empêcher de penser à Julian Hirtmann, un tueur à qui il a déjà eu à faire par le passé.
Mais ce soir là, il n’y a q’Hugo dans la maison, un jeune étudiant que tout accuse. Hugo n’est autre que le fils de Marianne, le grand amour de jeunesse du commissaire Servaz. Et il nie être le meurtrier.
Très vite, les souvenirs, la vie privée et les sentiments se mêlent à l’univers déjà complexe et oppressant de l’enquête.
Les démons de Servaz ont la vie dure : le voici parti dans une nouvelle enquête qui le conduit sur les traces douloureuses de son propre passé; Lui, l’étudiant brillant qui voulait devenir écrivain mais qui a quitté l’université de Marsac, avant d’entrer dans la police.

Qui a tué Claire ? Hugo l’étudiant fragile ? Hirtmann le suisse détraqué ? Ou Elvis Elmaz un homme violent plusieurs fois condamné pour agressions sexuelles et récemment sorti de prison ?
Dans une ambiance aussi moite que la chaleur humide et orageuse de ce mois de juin 2011,  Servaz et son équipe auront fort à faire pour découvrir la vérité.  Jusqu’au bout  du livre, une enquête haletante et dangereuse, rythmée par la musique de Mahler.

Bernard Minier est né à Béziers et a grandi dans le Sud-Ouest.
Après « Glacé », prix du meilleur roman francophone au festival Polar 2011 de Cognac, prix littérature 2011 du salon du livre pyrénéen, et prix de l’embouchure 2012, le cercle est son deuxième roman.

EXTRAIT

«Servaz ferma les yeux, compta jusqu’à trois et les rouvrit : la source de lumière ne se trouvait pas dans la baignoire, mais dans la bouche de la victime. Une petite lampe torche, qui ne devait pas excéder deux centimètres de diamètre. Elle avait été enfoncée dans sa gorge. Seule son extrémité émergeait de l’oropharynx et de la luette, et elle éclairait le palais, la langue, les gencives et les dents de la morte, en même temps que son faisceau se diffractait dans l’eau environnante.
On aurait dit une lampe à abat-jour humain …
Servaz se demanda, perplexe, quelle était la signification de ce dernier geste. Une signature ? Son inutilité dans le mode opératoire lui-même et son indiscutable valeur symbolique le laissaient penser. Restait à en trouver le symbole. Il réfléchit à ce qu’il voyait, ainsi qu’aux poupées dans la piscine, essayant de déterminer l’importance de chaque élément. »

Le Cercle – Bernard Minier – XO éditions