01 Mar

Des problèmes de riches en somme !

fml blog

Le salon c’est pour nous qui y bossons, beaucoup de boulot, mais aussi beaucoup de crises de rires et des aventures nouvelles côté pro avec des potes aussi curieux les uns que les autres. C’est aussi l’occasion de moments de partage. Un apéro (une déclinaison de jus de pommes… en ce qui me concerne) au moment de la conf, des petits dej pour certains et des « goûters pour tous »…. (Un bien beau slogan tiens !)… et puis des pauses dej sympa. Oui mais voilà.. Pour quelqu’un comme moi, au bout de quelques jours seulement… les heures passées porte de Versailles ont des relents de marathon de la bouffe.  C’est vrai que c’est, et de loin, parmi les meilleures cantines de Paris. Bon, faut le dire, hein, la plupart du temps, les restaurateurs ne se mouchent pas du coude côté tarifs. Voire certains se laissent joyeusement aller. Bon le m2 est cher, voire très cher et il faut le rentabiliser. Avant-hier mes copains ont mangé une spécialité régionale à base de purée… Notre chère purée. Bien chère la purée ! Même avec un peu de fromage dedans. Sans rien d’autre d’ailleurs que le fromage dedans.

Autre souci c’est que si l’on y mange bien, on y mange beaucoup, on y mange trop et on y mange super riche.  Bien gras. Bref, après quelques jours de Salon de l’agriculture, je fais partie de ceux qui ne peuvent plus. L’odeur de bouffe dès le matin dans les allées. La fumée qui plane dans le hall malgré les extracteurs et les courants d’air qui plombent les vêtements. Et puis les petits, les grands, les vieux en train de mastiquer, lécher, gouter, tester, avant de passer à table ou d’aller chercher une douceur (la énième de la visite)… Une vision persistante éreintante. Et puis des moments à se dire, « faut qu’je sorte car j’vais finir par mourir ». C’est sûr ce soir j’enfile mes baskets et ferai 3 bornes de plus. Car même si je ne me sustente pas beaucoup plus qu’à l’accoutumée, les richesses caloriques environnantes me donnent des envies d’ascétisme. Des problèmes de riches en somme.

28 Fév

Les joies du dimanche

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Après plusieurs années, venir travailler au coeur du salon de l’agriculture sur toute la durée de l’événement ne procure plus tout à fait le même émerveillement. A part la répartition géographique des régions dans les hall qui change, hormis la capacité de repérer les réelles nouveautés… D’édition en édition, force est de constater que l’on revient comme dans son village. On sait à quelle heure il vaut mieux aller déjeuner, ou le temps passé dans les allées pour rallier un point. On envisage plus finement la difficulté de bosser avec la densité du public le dimanche notamment. Moins de surprises donc, les mauvaises surtout.

Mais revenir pour la 6ème année consécutive c’est aussi retrouver des repères bien confortables. Ses ami(e)s collègues tout d’abord… Pas vus depuis quelques mois pour certains, depuis le SIA2015 pour d’autres. Jusque et y compris le jeune stagiaire dont le cursus universitaire touche à sa fin. On regrettera celles et ceux qui ne peuvent être de la partie cette fois. Parce qu’il faut tenir la boutique pour l’une et parce qu’un affreux mal de dos éloigne notre intendante préférée.

Il y a aussi ces habitudes douces aussi chez nos dealers préférés… Le verre de papillon (un vin blanc légèrement moelleux) accompagné de ses toasts de foie gras pour les plus gourmands. La tomme de brebis au lait cru en provenance du pays basque aussi et toutes ces choses qui agissent comme des aimants mieux que le sucre attire les guêpes… Et cela malgré toutes les bonnes résolutions de la terre.

Alors oui c’est vrai, l’étonnement est moins prenant mais la joie de se retrouver pour aller à la rencontre des autres se renouvelle chaque fois. Et puis c’est promis on vous dira si on a retrouvé les glaces en pot qui avaient fait le délices de l’équipe l’an passé et les nougats durs, véritables pièges emmaillotés dans leur papiers transparents.