18 Mar

Deux hauts fonctionnaires de l’ex-région Poitou-Charentes recrutés dans des ministères parisiens

Ségolène Royal, l’ancienne Présidente de la région Poitou-Charentes, aujourd’hui n°2 du gouvernement, vient de voir deux de ses plus proches anciens collaborateurs à la tête de la région retrouver du travail. Les époux, François et Blanka Scarbonchi viennent d’être nommés, respectivement à l’Inspection générale de l’administration au Ministère de l’Intérieur et cheffe de cabinet adjoint de Ségolène Royal, elle-même, au Ministère de l’Environnement, depuis le 7 mars dernier.

François Scarbonchi occupait les fonctions de directeur général des services, et il avait été remercié dès début janvier par Alain Rousset. Son épouse, Blanka Scarbonchi était quant à elle, secrétaire générale de l’ex-conseil régional du Poitou-Charentes. Hier encore, Alain Rousset dénonçait « les trois ou quatre personnes qui bloquaient l’accès au dossier », à propos des impayés de l’ex région et de « l’omerta » qui régnait à Poitiers. Cependant, ces deux hauts fonctionnaires avaient déjà quitté leurs fonctions.

François Scarbonchi était depuis 2004, l’un des plus proches collaborateurs de Ségolène Royal à la tête de la région (voir notre article précédent). Il avait brièvement occupé le poste de chef de cabinet de celle-ci, au ministère de l’Ecologie de juin à septembre 2014.

 

16 Mar

Finances de l’ex-région Poitou-Charentes : riposte syndicale contre Alain Rousset et nouvelles révélations

La crise politique provoquée par la révélation des « dérives » financières de l’ex-région Poitou-Charentes n’en finit plus de connaître de nouveaux rebondissements. Alain Rousset a lui-même allumé un incendie, qui semble aujourd’hui lui échapper. D’abord, l’intersyndicale des agents de Poitiers a adressé, ce mercredi, une lettre ouverte au président de la grande région, au lendemain de ses déclarations tonitruantes sur « l’omerta » qui régnait au sein de l’ancienne région Poitou-Charentes. Ensuite, plusieurs élus d’opposition annoncent de nouvelles difficultés financières, notamment des retards de paiement en direction des communes. Enfin, la séance plénière consacrée au débat d’orientation budgétaire est reportée de 10 jours et fixée au mercredi 13 avril, « l’exécutif ne disposant pas de tous les éléments des services supports », et elle s’annonce particulièrement difficile.

Les syndicats CFDT, FSU, CGT, FA-FPT, UNSA et FO ont adressé une lettre ouverte à Alain Rousset et un communiqué à la presse, où ils s’interrogent sur « l’importance et la pertinence du dialogue social dans cette nouvelle région ». Ils ajoutent que « les agents de Poitiers ne doivent plus être pointés du doigt face aux déboires financiers du conseil régional de Poitou-Charentes » et ils refusent que les fonctionnaires soient « désignés comme responsables des choix des élus ». Il faut rappeler qu’Alain Rousset a remercié le directeur général des services et le directeur financier de l’ex-région et placé à Poitiers, son directeur général adjoint, Alexandre Piton. Continuer la lecture

15 Mar

Finances de l’ex-région Poitou-Charentes : Alain Rousset, Jean-François Fountaine…même combat

©PHOTOPQR/SUD OUEST/Bonnaud Guillaume/MaxPPP. Le 30/11/2015 à Bordeaux, Jean-François Fountaine aux côtés d'Alain Rousset et de Bernard Cazeneuve.

©PHOTOPQR/SUD OUEST/Bonnaud Guillaume/MaxPPP.
Le 30/11/2015 à Bordeaux, Jean-François Fountaine aux côtés d’Alain Rousset et de Bernard Cazeneuve.

En évoquant le terme « d’omerta », le président de la grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, Alain Rousset a laché, dans une interview à nos confrères du Populaire du Centre, une nouvelle accusation à l’encontre de l’ex-direction administrative et politique de l’ancienne région Poitou-Charentes.

Cette allusion à un système mafieu qui imposerait « la loi du silence » pour cacher ses vices, s’ajoute aux critiques cinglantes depuis trois semaines, sur la mauvaise gestion de l’ancienne présidente Ségolène Royal : surendettement à haut-risque, dépenses excessives et investissements désordonnés. Continuer la lecture

LGV Limoges-Poitiers : le Conseil d’Etat doit se prononcer avant la mi-avril

©PHILIPPE NOMINE/MAXPPP

©PHILIPPE NOMINE/MAXPPP

Selon la Coordination des Riverains et Impactés, le Conseil d’Etat doit examiner le mercredi 23 mars prochain, les recours en annulation déposés contre la déclaration d’utilité publique (DUP) de la LGV Limoges-Poitiers. La plus haute juridiction administrative française rendra ensuite son jugement dans un délai de deux à trois semaines.

Depuis un an, les opposants au projet et notamment la FNAUT, d’un côté, l’Etat et SNCF réseau de l’autre, ont échangé leurs conclusions par écrit sous forme de mémoires, conformément aux procédures du Conseil d’Etat. L’audience publique du 23 mars va permettre de connaître les arguments des uns et des autres, ainsi que les conclusions du rapporteur public chargé d’éclairer les juges. Les recommandations de ce dernier ne seront pas obligatoirement suivies mais elles seront une indication du jugement qui sera rendu après un délibéré de deux à trois semaines, soit avant le 15 avril. Continuer la lecture

11 Mar

Revers au Sénat pour la députée écologiste de Dordogne Brigitte Allain, qui défend le bio dans les cantines

© Christophe Morin / IP3 / MaxPPP. Brigitte Allain à l'Assemblée nationale

© Christophe Morin / IP3 / MaxPPP.
Brigitte Allain à l’Assemblée nationale

Le vote au Sénat sur la proposition de loi de la députée écologiste de Bergerac, Brigitte Allain, prévoyant l’introduction d’ici 2020 dans les cantines de 20% de produits bio, n’a pu avoir lieu, ce jeudi 10 mars, en raison de la multiplication des interventions des opposants au projet, notamment Républicains (LR). Cela conduit à reporter « aux calendes grecques » une loi votée par l’Assemblée nationale à l’unanimité en première lecture en janvier.

Aujourd’hui, la part de bio dans les réfectoires ne représente que 2,7% du contenu des assiettes. Les sénateurs réfractaires, à l’image d’Henri Tandonnet, élu UDI du Lot-et-Garonne, avancent que c’est « une norme contraignante » pour les élus, et que « ces seuils sont difficiles à atteindre pour les producteurs français ». Continuer la lecture

09 Mar

Jean-François Macaire cherche du travail

Jean-François Macaire au cours de sa conférence de presse, le 4 mars à Poitiers.

Jean-François Macaire au cours de sa conférence de presse, le 4 mars à Poitiers.

Au cours de sa conférence de presse, le 4 mars dernier, l’ancien président du Conseil régional de Poitou-Charentes a confié qu’il était à la recherche d’un poste de fonctionnaire territorial. Elu à temps plein depuis son entrée au conseil municipal de Poitiers en 2001, Jean-François Macaire était auparavant directeur de cabinet du maire de la ville Jacques Santrot.

Vice-président, sans délégation, Jean-François Macaire vit aujourd’hui avec son indemnité de conseiller régional, membre de la commission permanente, soit 2927 euros par mois, puisqu’il a renoncé à son indemnité de vice-président qui lui accordait 798 euros de plus. Continuer la lecture

05 Mar

Un communiqué de presse du Conseil Régional évoque une « annexion » du Poitou-Charentes et du Limousin avant d’être corrigé

L'extrait du communiqué de presse du Conseil Régional.

L’extrait du communiqué de presse du Conseil Régional.

Dans un récent communiqué de presse, la Région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes évoque « l’annexion » des régions Poitou-Charentes et du Limousin. La formulation, pour le moins maladroite, est employée à l’occasion de la signature d’un accord de collaboration culturel entre la région et le gouvernement basque.

Le terme annexion n’est pas à manier à la légère. Selon le petit Larousse, la définition est « une prise de possession, une mainmise ». Au plan historique, il fait référence à l’annexion par l’Allemagne de la Pologne, ou de l’Alsace-Lorraine, pendant la seconde guerre mondiale. Continuer la lecture

Jean Lassalle, la longue marche vers l’Elysée

lassalle

Par Laurent Lataste, journaliste à France 3 Aquitaine

Jean Lassalle est un spécialiste des coups d’éclat. Le dernier en date, il vient d’annoncer son intention de se mettre en congé du Modem, car il projette d’être candidat à l’élection présidentielle de 2017. A contre sens de son ami de 40 ans, François Bayrou, il défie même, depuis quelques jours, Alain Juppé. La vengeance est un plat qui se mange froid !

923 kilomètres séparent Lourdios-Ichère, le village au fin fond de la vallée d’Aspe dont Jean Lassalle est maire, de l’Elysée. Mais, il en faut plus pour l’effrayer. Depuis le début de la semaine, il le répète : « si le peuple est derrière moi, je serai candidat ». Une candidature atypique, pour ce fils de berger qui a été élu à toutes les fonctions politiques locales depuis 1977, date de son premier mandat de  maire. Ce n’est pas un perdreau de l’année. A 60 ans, il a déjà 39 ans de carrière politique. Et il s’est battu pour cela. Lors des dernières élections législatives de 2012, il arrache la victoire de quelques voix, et il est l’un des deux seuls députés Modem à siéger à l’Assemblée nationale. Continuer la lecture

04 Mar

Municipales 2020 à Bordeaux : un nouveau millésime pour Vincent Feltesse ?

©PHOTOPQR/SUD OUEST/Cottereau Fabien/MaxPPP. Vincent Feltesse au conseil municipal de Bordeaux

©PHOTOPQR/SUD OUEST/Cottereau Fabien/MaxPPP.
Vincent Feltesse au conseil municipal de Bordeaux

Par Laurent Lataste, journaliste à France 3 Aquitaine

Le 21 février dernier, Michèle Delaunay a envisagé publiquement sa candidature pour les élections municipales de 2020 à Bordeaux, alors qu’en 2014, Vincent Feltesse avait conduit la liste socialiste contre Alain Juppé. Aujourd’hui, tenu au silence, par ses fonctions de conseiller du Président de la République, Vincent Feltesse ne peut lui répondre, alors qu’il ambitionne peut-être encore de conquérir la ville.

Il s’est pris une « rouste », comme on le dit populairement à Bordeaux. La « belle endormie » s’est réveillée en ce premier tour des élections municipales de 2014. Et son maire, Alain Juppé est réélu avec plus de 60 % des voix. Le premier gros revers électoral de Vincent Feltesse. Et pourtant, il arrivait jeune, brillant, auréolé de ses triomphes à Blanquefort et de ses compromis réussis à la présidence de la Communauté Urbaine de Bordeaux. Continuer la lecture

03 Mar

Sophie Dessus, « l’amie si proche » de François Hollande est décédée

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Députée-maire d’Uzerche en Corrèze, Sophie Dessus est décédée aujourd’hui à Limoges à l’age de 60 ans, des suites d’un cancer foudroyant. Très proche de François Hollande, auquel elle avait succédé en 2012 à l’assemblée nationale, première femme députée de la Corrèze, elle était aussi très appréciée de l’ancien président Jacques Chirac.

Sophie Dessus avait été hospitalisée, il y a une quinzaine de jours à la suite d’une aggravation de son état de santé. Son décès a été annoncé en fin d’après-midi à l’Assemblée nationale, lors d’une séance consacrée à la réforme pénale. Le Garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas a rendu hommage à la députée dans l’hémicycle, faisant part, au nom du gouvernement, de sa « peine ». « Reste le souvenir de son optimisme contagieux, de son sourire, de son engagement au sein de la commission Culture. Elle manquera évidemment beaucoup à la Corrèze. Elle manquera, certainement beaucoup à la commission de la Culture, mais elle manquera aussi beaucoup à l’Assemblée nationale », a-t-il dit. Continuer la lecture

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