01 Oct

Noël-Pierre Bühler (CC Étupes), champion de France des élus

« J’ai commencé le vélo à 58 ans ! » annonce fièrement un des membres du conseil municipal d’Étupes et du bureau du club éponyme nord Franc-comtois. Samedi 14 septembre, Noël-Pierre BÜHLER a poursuivi sa collection de trophées sur le podium des championnats de France des élus organisés en Valgaudemar (Hautes-Alpes). Une vrai razzia !

Noël-Pierre BÜHLER dans la course en ligne des ch de France des élus 2013

Noël-Pierre BÜHLER (CC Étupes) dans la course en ligne des ch de France des élus 2013

Un premier tricot en 2010, un autre en 2011… Cette fois Noël-Pierre BÜHLER revient à la maison avec un 3e maillot fédéral et une médaille de bronze. Un sacré « cumulard » monsieur Bühler ! si je puis m’exprimer en lâchant vraiment les freins ! « Si je peux avoir quelques regrets sur la course en ligne ou le titre m’échappe de peu », réagit le coureur erbaton, « faire deux podiums dont un en or dans la même journée, ça n’arrive pas tous les jours. Et à vrai dire, j’étais un peu revanchard… car en 2012 j’avais fait 2ème du contre la montre et 3ème de la course en ligne… »  Une année 2012… sans titre pour le conseiller municipal d’Étupes, mais qui accuse dorénavant 13 victoires dans sa « jeune » carrière de champion au panache indiscutable selon ses concurrents. 13 bouquets dont 3 titres nationaux dans sa corporation sur l’épreuve au chronomètre, sa spécialité. Mais qu’est-ce qui fait donc courir ce sexagénaire assidu aux entrainements comme peu d’entre nous ? 13 000 kilomètres cette année soit 455H de selle depuis le 1er janvier ! Certains députés européens n’auraient pas assez d’un mandat pour accumuler en 5 ans de travail à Bruxelles, ce que cet élu là réalise en une seule saison perché sur ses boyaux… Une quarantaine de courses par an. La politique de la compétition dans le sang et une inclinaison naturelle pour être toujours celui qui tient le guidon partout où il roule. Que se soit dans sa vie citoyenne ou dans sa nouvelle vie de champion cycliste. Chapeau quand-même monsieur BÜHLER !
JL Gantner