13 Sep

Les vendanges sublimées en beaujolais par David Large…

De fabuleux clichés à l’occasion de ces vendanges 2015 vous sont proposées par David Large. David Large est un jeune viticulteur de 29 ans dans le Beaujolais appelé  aussi »la petite Toscane ». Il a réalisé un bien joli papier et un tout aussi remarquable reportage photos intitulés « My Harvest 2015 in Beaujolais »

© David Large

My harvest 2015 in Beaujolais © David Large

Côté Châteaux aime sillonner le web et découvrir les passionnés du monde du vin. En voici un atypique, David Large, amoureux de son Beaujolais et amateur de photographie. Je m’efface et lui cède mon clavier, pour qu’il se présente:

Autoportrait dans le Beaujolais de © David Large

Autoportrait dans le Beaujolais de © David Large

« Je m’appelle David Large, je suis né en 1986 (« Comme un chien enragé » et « Rocky 4″ sont au box office et c’est aussi le premier sacre d’OURASI).

Je suis jeune viticulteur en Beaujolais, cette région dont on dit qu’elle est “Terre d’accueil” ou encore pour les intimes “La petite Toscane”, tu vois ce que je veux dire?

30 Août

Sire, si Waterloo a été une défaite, votre bouteille est sauve !

C’est une anecdote incroyable ! Une bouteille de vin trouvée dans la voiture à cheval de Napoléon après Waterloo a été récemment vendue aux enchères chez Christie’s pour 25 000 livres soit 35 000 € . La bouteille date de 1810, elle n’a pas été ouverte, il s’agirait de sherry.

Napoléon descendant de sa célèbre redingotte grise © l'Estatfette

Napoléon, peint descendant d’une de ses voitures à cheval © l’Estafette

La bouteille et le reste des pièces Napoléoniennes proviennent de la collection de la famille de Shaw Stewart, notable écossais, collectionneur d’objets de l’Empereur... Cette bouteille et d’autres objets furent obtenues après la fuite de la bataille de Waterloo, le 18 juin 1815, alors que l’Empereur a dû laisser la voiture à cheval sur le côté de la route près de Ganape car il était impossible d’avancer en raison de trop nombreux soldats en train de fuir.

Cette bouteille a été vendue le 9 juillet dernier dans le cadre d’une vente exceptionnelle chez Christie’s. La vente concernait également d’autres souvenirs napoléoniens : un célèbre bicorne de l’Empereur utilisé tout au long de la campagne polonaise de 1807 (estimé à £300,000-£500,000, vend£386,500) et une mèche de cheveux de son cheval préféré appelé Marengo (vendue £6,875).

Estimée de 10.000 à 20.000 livres, elle s’est finalement adjugée 25 000 livres. . Cette vente se classe ainsi parmi les records en vente aux enchères. Cette bouteille remonterait à 1810, elle est quasi intacte même si le niveau soit seulement de 20 pouces en dessous du bouchon, elle contiendrait encore du sherry. La bouteille est protégée par un panier d’osier de 12 pouces dans lequel il est logé. L’épaule de la bouteille porte un sceau en relief avec un chiffrage personnel de Napoléon et une « N » décorée avec une élégante couronne de laurier.

Avec The Drinks Business.

23 Août

Clos des Baobabs: un incroyable premier vignoble expérimental au Sénégal

C’est un véritable exploit. C’est aussi le premier vignoble expérimental de l’Afrique de l’Ouest. Son nom : le Clos des Baobabs. Ce vignoble a connu ses vendanges en avril 2015. Un domaine d’un hectare qui pourrait s’étendre à 5 ha prochainement.

© le Domaine du Clos des Baobabs

© le Domaine du Clos des Baobabs

Des vignes au Sénégal ? Incroyable ! Un pari osé lancé par deux français qui vivent au Sénégal: François Normant, un informaticien débarqué au Sénégal en 2007, et Philippe Franchois, un assureur qui a travaillé pendant trente ans à Meursault, avant de revenir dans son pays natal.

Alors que Bordeaux s’apprête à vendanger ses premières parcelles de blancs cette semaine, au Sénégal, les secondes vendanges ont eu lieu en avril 2015 (après une toute première expérience en juillet 2014).

Les vendanges avec en toile de fond les baobabs © Clos des Baobabs

Le Clos des Baobabs est un vignoble expérimental unique d’un hectare. Il se situe sur la Petite Côte, à une bonne heure de route de Dakar au Sénégal. Pour ces vendanges, les associés étaient tous présents, mais aussi l’Ambassadeur de France, c’est pour dire l’importance de l’événement.

Produire du vin au Sénégal était un sacré défi car il y a avant toute chose à régler les problèmes d’eau pour irriguer la vigne. L’absence de froid a été corrigée par une levée de dormance artificielle en badigeonnant les bourgeons.Les autres problèmes à régler ont été des parasites mais aussi les singes qui venaient manger les raisins, du coup il a fallu installer des filets de pêche pour protéger la vigne des oiseaux et des singes bien malins …

Les premiers pieds ont été plantés en janvier 2013, les premières vendanges ont eu lieu en juillet 2014 et les secondes vendanges en avril 2015. 5 cépages ont été mis en test sur 1 hectare avec une densité 5000 pieds par hectare: cabernet-sauvignon, cinsault, grenache, sangiovese et syrah. Le grenache est le cépage le mieux adapté actuellement », m’explique Philippe Franchois.

On fait du vin quasiment partout dans le Monde et depuis longtemps en Afrique du Sud; en Afrique du Nord également avec les français à l’origine mais aussi en Afrique de l’Est (Ethiopie avec Castel très présent) mais il n’y avait rien en Afrique de l’Ouest .Le défi du Clos des Baobabs se situe bien là faire aussi du vin en Afrique de l’Ouest et ça semble possible désormais ! », Philippe Franchois 

Le rosé expérimental du © Clos des Baobabs

Pour l’heure, ce vignoble a permis de produire 250 bouteilles sur 500 pieds de grenaches fructifères: actuellement il donne « un rosé qui pourrait se rapprocher d’un bon rosé de Provence avec un nez d’agrumes (favorisé par le cépage grenache) mais aussi un rouge (100% grenache) que nous mettrons en bouteille sous peu…« 

« L’objectif est de valider le cycle en milieu tropical et trouver le bon cépage, pour ensuite passer d’1 hectare à 4 ou 5 hectares ». « Il y a une forte analogie avec le vignoble de Tahiti et ses problématiques: irrigation – cépage – taille – absence de repos végétatif « …. Dans ce défi, les deux associés sont conseillés et aidés par Jean-Marie Mikalef , oenologue à Dakar et de Mohksine DIOUF, un ami sénégalais qui a une formation viti-oeno.

Côté châteaux souhaite bonne chance à ces pionniers de le vigne en Afrique de l’Ouest.

13 Août

« Sauternes, capitale des meilleurs vins blancs du monde »…la renaissance

C’est un joyau du patrimoine de Sauternes. L’office de dégustation en plein centre du village a été réhabilité dans les règles de l’art. Tous les touristes du monde entier qui se sont pris en photo Kodak devant vont pouvoir renouer avec des selfies sur smartphones. Le temps passe, le patrimoine reste !

Une maison légendaire qui vient de renaître © Jean-Pierre Stahl

Une maison légendaire qui vient de renaître © Jean-Pierre Stahl

Côté Châteaux tire son chapeau à Didier Galhaud, collaborateur de Xavier Planty à château Guiraud, et à René Damême, artiste peintre. Ces deux-là viennent de ressuciter l’ancienne bâtisse qui trônait fièrement au coeur de Sauternes, mais avec un passé derrière elle.

Didier Galhaud et René Damême, devant leur "bébé" © Jean-Pierre Stahl

Didier Galhaud et René Damême, devant leur « bébé » © Jean-Pierre Stahl

Aujourd’hui l’Office de Dégustation de Sauternes recouvre un nouvelle jeunesse. Les lettres sur la façade ont été repeinte à la main par René Damême, artiste peintre à Sainte-Croix-du-Mont à l’identique avec ces messages qui à l’époque avaient de quoi interpeller le touriste: « Sauternes, capitale des meilleurs vins blancs du monde » puis en dessous « Office de Dégustation, documentations touristiques ».

Sauternes et LGV 029J’ai essayé de repeindre à partir d’anciens documents, de refaire à l’identique cette façade de 1930″, René Damême, artiste peintre

L’Office de Dégustation a vécu de grandes heures et animé le centre du village de Sauternes

L’idée de restaurer cette vieille bicoque dont on ne savait ce qu’on pouvait en faire est à mettre au crédit de Didier Galhaud, responsable administratif et commercial de château Guiraud (très proche collaborateur de Xavier Planty), mais aussi neveu de Jean-François Galhaud à Saint-Emilion :

On va faire une maison d’hôtes avec 4 hébergements et on va refaire une maison de dégustation et d’accords mets et vins autour du Sauternes », Didier Galhaud propriétaire

Didier Galhaud, le propriétaire, René Damême, artiste peintre, et Xavier Planty, le président de l'ODG Sauternes-Barsac © Jean-Pierre Stahl

Didier Galhaud, le propriétaire, René Damême, artiste peintre, et Xavier Planty, le président de l’ODG Sauternes-Barsac © Jean-Pierre Stahl

Et d’ajouter fièrement:  « on aura nos premiers clients le 17 septembre. Ma femme Pascale a suivi des cours de cuisine et a décroché un CAP de cuisine l’an dernier. C’est un projet qu’on a nourri tous les deux. »

Sauternes et LGV 021

C’est tout naturellement qu’ils ont ainsi repeint de lettres couleur bordeaux et vieil or cette vieille bâtisse (elle-même restaurée à la chaux). Un travail d’orfèvre mené de main de maître par René Damême.

Vive le passé de Sauternes, vive son nouvel office de dégustation !

02 Août

2 ans après la grêle du 2 août 2013, Olivier Cadarbacasse se relève doucement en faisant preuve d’imagination…

Il y a 2 ans, jour pour jour, un orage de grêle déferlait sur l’Entre-Deux-Mers et sur les Côtes de Castillon. Plus de 1500 viticulteurs étaient touchés en Gironde sur près de 15000 ha, dont 7000 ha ravagés à 80% selon la chambre d’agriculture. Olivier Cardarbacasse, du château Moulin de Beauséjour à Saint-Jean-de-Blaignac a fait preuve d’imagination pour se relever :il a lancé un site de vente en ligne, en proposant des échantillons de vin à déguster avant d’acheter. C’est le vigneron du mois !

Véronique et Olivier Cadarbacasse se relèvent doucement de l'orage du 2 août 2013 © Jean-Pierre Stahl

Véronique et Olivier Cadarbacasse se relèvent doucement de l’orage du 2 août 2013 © Jean-Pierre Stahl

Olivier Cadarbacasse se rappelle ce très mauvais souvenir, où ce jour là il ne pouvait quasiment plus parler, alors qu’il a un bon bagout d’ordinaire : »en un peu plus de 10 minutes, on a perdu plus de 90% de notre récolte, c’était inattendu, un phénomène énorme auquel on n’était pas du tout préparé !  A ce moment là, les vignes étaient complètement hachés, il n’y avait plus de feuille, plus de grappe, c’était presque un paysage lunaire… Ca a été très dur moralement, on avait deux choix : sombrer totalement ou rebondir, et on n’a pas lâcher, on a créé un site de vente sur internet pour nous relancer. »

Et pourtant, Olivier Cadarbacasse, originaire de la Réunion et dont les parents étaient viticulteur en Bergerac, aime les défis. Après un début de carrière dans la finance, il s’est finalement tourné avec son épouse en 2002 vers la viticulture, par amour du vin et pour changer de vie. Il se sont lancés dans un joli projet en achetant le château Moulin de Beauséjour en Bordeaux Supérieur, puis 3 ha en Saint-Emilion en 2007 (château Beauséjour les Maurins); « on commençait à sortir la tête de l’eau depuis 2002, et dans les années 11 et 12, ça commençait à payer… » mais en 2013, ce fut la catastrophe avec cet orage de grêle.

Véronique avait les "jambes coupées" devant ce spectacle de désolation © Olivier Cadarbacasse - 3 août 2013

Véronique avait les « jambes coupées » devant ce spectacle de désolation © Olivier Cadarbacasse – 3 août 2013

Véronique Bogenez, sa compagne, Lorraine d’origine, confirme : « les jambes coupées quand on voit ses vignes dévastées, on a mis un an à les travailler par passion, et là vous voyez tout qui est par terrre et vous  n’arrivez plus à avancer, ça a été très très dur. Ce qu’on pense, c’est que la 1ère année vous n’avez plus de récolte, tout est perdu, mais la 2ème année, vous n’avez plus que 50% de la récolte et la 3ème année on voit encore des effets de la grêle : non pas au niveau de la qualité, mais au niveau du volume car les quantités sont encore faibles… »

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35 vignerons ont adhéré à son site et à son concept © JPS

Pendant 6 mois, ils se sont demandés s’ils allaient s’en sortir, et en encore heureux qu’ils étaient assurés, sinon la situation aurait été désastreuse. Si les conséquences étaient difficiles (car ils perdaient momentanément le marché américain où ils avaient percé), Olivier s’est tourné vers la Réunion (dont il est originaire) et a lancé « allé di partout » (faites le savoir autour de vous), et la solidarité a joué… Il a percé ce marché puisqu’il commercialise 60000 bouteilles là-bas sur une production habituelle de 200000.

Par ailleurs, le couple  a eu cette idée insolite de proposer sur internet un site en ligne original: un site de vente où l’on peut goûter avant d’acheter. Le concept est simple, ils proposent aux consommateurs de faire connaissance avec 35 vignerons partout en France, et s’ils le souhaitent de se faire envoyer des échantillons…

Olivier et Yannick devant le site www.unvindeproducteur.com © JPS

Olivier et Yannick devant le site www.unvindeproducteur.com © JPS

Yannick Fournier, du château de Bonhoste également à Saint-Jean-de-Blagnac, a de suite adhéré au concept :  « C’est vrai que l’orage de grêle a mis un coup au moral à tous les viticulteurs… Olivier a su rebondir en créant un site internet et pouvant déguster ces vins avant de les acheter, c’est une idée à laquelle j’ai adhéré tout de suite ! C’est une très très bonne idée. On travaille depuis 1 an, et on a déjà 1 joli recul, j’espère que ca va progresser. Quand on vit ce moment très difficile, il faut vraiment s’unir pour se ressouder, on habite à quelques kilomètres  l’un de l’autre… » Yannick Fournier, y a vu aussi un bon moyen de se faire connaître et faire découvrir son activité annexe: il fait des chambres d’hôtes dans des foudres…

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Véronique Bogenez – Cadarbacasse avec ces échantillons vin des châteaux en WIT © JPS

« Quand on a créé le site, on s’est dit qu’il fallait se différencier et on peut goûter avant d’avant d’acheter, ça se caractérise par des petits échantillons comme ceci:  des Wit (Wine In Tube) sous environnement protégé (l’azote, gaz inerte permet de ne pas oxyder le vin) . L’avantage, c’est que le client peut commander des échantillons sur internet, il les reçoit par la poste, ensuite il peut les déguster tranquillement chez lui, et si le vin lui convient, il commande les bouteilles sur notre site. »

La solidarité a joué avec l'île de la Réunion où sa cuvée a fait un tabac © JPS

La solidarité a joué avec l’île de la Réunion où sa cuvée a fait un tabac © JPS

Evidemment les échantillons ne sont pas gratuits, c’est à partir de 3€, mais si les consommateurs passent commande ils pourront déduire le prix du ou des échantillons. Pas mal, non ?

Moulin de Beauséjour Cadarbacasse 026

Après un an d’existence, le site compte déjà plusieurs centaines de clients et continue sa progression. Quant aux époux Cadarbacasse, le ciel commence à s’éclaircir pour eux: « après 2 ans de passage a vide après la grêle, l’exploitation repart très bien, on a recouvré des marchés à l’export aux USA et on a conservé le marché à l’île de la réunion qui a énormément progressé et d’un autre côté on a les débuts du site qui sont très encourageants… »

Un coup de chapeau à ces vignerons qui se démènent et une pensée particulière à tous ceux qui ont subi ces orages de grêle.

Pour en savoir plus sur leur site: www.unvindeproducteur.com

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Didier Bonnet et Xavier Granger

01 Août

1500 bouteilles vieillissent par 80 mètres sous terre dans la grotte de Saint-Marcel d’Ardèche

En Ardèche à 80 mètres sous … terre, par une température constante de 14°C, ce sont 1500 bouteilles et 36 hectolitres de Côtes-du-Rhône, Côtes-du-Rhône villages et vin d’IGP d’Ardèche qui vieillissent lentement mais sûrement.

 Grotte de St Marcel d'Ardèche - Juillet 2015 © France 3 Rhône Alpes

Grotte de St Marcel d’Ardèche – Juillet 2015 © France 3 Rhône Alpes

Dans la grotte de Saint-Marcel d’Ardèche vieillissent depuis le printemps 1.500 bouteilles, ainsi que 36 hectolitres en barriques de Côtes-du-Rhône, Côtes-du-Rhône Villages et  de vin ‘IGP d’Ardèche, majoritairement élevés en bio.

Avec une température constante avoisinant les 14 degrés, un taux d’humidité approchant les 88% et une absence totale de lumière, cette cavité est située à 80 mètres de profondeur…

C’est le lieu idéal pour une conservation parfaite des vins », Raphaël Pommier, vigneron à l’initiative du projet, du domaine Notre-Dame-de-Cousignac, propriété de la Maison Ogier.

L’expérience, inédite dans le département mais déjà menée dans d’autres terroirs viticoles français (du Madiran avait notamment été entreposé au fond de la grotte de Bétharram dans les Pyrénées-Atlantiques en 2011), a pour objectif de révéler les arômes et la minéralité du vin dans cet écrin de calcaire et d’argile.

« Tous les minéraux que l’on retrouve dans la grotte sont aussi présents dans le sol de nos raisins. On espère que le vin captera encore les éléments autour de lui » explique Raphaël Pommier. La première cuvée sera dégustée en 2016 après 9 à 12 mois de vieillissement.

Avec AFP et France 3 Rhône-Alpes.

Regardez le reportage de mes confrères de France 3 Rhône Alpes de Cédric Lepoittevin et de Nicolas Ferro

27 Juil

Cheval Blanc vu du ciel : Pierre Lurton et Cap Sud Ouest vous font découvrir la magnificence du chai en forme de vague

C’est une réalisation qui interpelle à Saint-Emilion. Une vague imaginée par l’architecte Christian de Portzamparc pour la réalisation de ce chai insolite et atypique qui se fond dans la nature avec un toit végétalisé. Un chai qui renferme des cuves en béton toutes aussi étonnantes. Eric Perrin et Pierre Lurton vous font découvrir ce lieu magique pour Cap Sud Ouest… Cap sur l’écrin de ce 1er grand cru classé A de Saint-Emilion.

Image aérienne de Cheval Blanc et du chai signé Christian de Portzamparc captée par le drone de © Cap Sud Ouest

Image aérienne de Cheval Blanc et du chai signé Christian de Portzamparc captée par le drone de © Cap Sud Ouest

« Le lieu est merveilleux d’élégance, de simplicité et je dirais par la forme de sensualité », Pierre Lurton, le gérant de Cheval Blanc, propriété de Bernard Arnault et Albert Frère depuis 1998, (Pierre Lurton est ailleurs PDG de château Yquem depuis 2004, même propriétaires), vous invite à entrer dans ce chai imaginé par Christian de Portzamparc.

Pierre Lurton est aussi l'heureux propriétaire de château Marjosse dans l'Entre-Deux-Mers © Jean-Pierre Stahl

Pierre Lurton est aussi le propriétaire de château Marjosse dans l’Entre-Deux-Mers © Jean-Pierre Stahl

ça reste quand même un chai, un objet pour faire un grand vin », Pierre Lurton gérant de Cheval Blanc

Les cuves béton dans l’enceinte du nouveau chai signé C. de Portzamparc © Cheval Blanc

« Il y 54 cuves, 45 parcelles, elles sont toutes de tailles différentes ce qui permet de faire la sélection parcellaire…chaque parcelle retrouve exactement sa cuve.Tout est séparé, on peut observer et après assembler. Le but de cette affaire est de respecter le grand terroir, et c’est là qu’on fait les grands vins. On prend le temps de bien faire les choses, voilà, » précise ce magicien du ciselage de grands vins qu’est Pierre Lurton dans son vaste chai à barriques en dessous des cuves en béton.

« Le dessin de ce chai est totalement contemporain, mais tellement beau finalement…mais contemporain, ça peut vieillir difficilement aussi…mais là, on est vraiment dans l’intemporalité d’un bâtiment, et c’est la la grande réussite du dessin de Christian de Portzamparc. Il s’est posé comme un vaisseau au milieu de ce magnifique vignoble et au milieu de l’histoire de Saint-Emilion, sans gêner, en s’intégrant et on a l’impression finalement que ce bâtiment a toujours été là. »

Une vague qui se fond dans le paysage avec un toit végétalisé à côté du château historique © JP Stahl

Une vague qui se fond dans le paysage avec un toit végétalisé à côté du château historique © JP Stahl

« Saint-Emilion, c’est quelque chose qu’il est impossible de reproduire ailleurs, c’est une grande diversité, ce sont des signatures, mais c’est surtout le terroir ! Personne ne peut remplacer ce terroir, il est unique, il est celui de Saint-Emilion au-delà des bâtiments. Ces bâtiments sont posés sur ce socle qu’est ce terroir et c’est lui qui traduit la grandeur de ces vins. »

Pour en savoir plus sur le chai de Cheval Blanc

Extrait de Cap Sud Ouest, une émission d’Eric Perrin sur France 3 Aquitaine, diffusée tous les samedis après-midi vers 15H25 et à la rentrée de septembre

25 Juil

Cet été, nous n’allez pas rester en carafe… avec « la carafe de l’été » Hardy-Lalique

Une carafe prestigieuse et rayonnante, élaborée par la célèbre cristallerie Lalique…à seulement 400 exemplaires. Deux ans après la création de la Carafe « Le Printemps », la maison de Cognac Hardy révèle la suite de son audacieuse quadrilogie avec une carafe baptisée « L’Eté ».

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La « carafe Hardy l’été », le « temps du rayonnement » par Lalique © Hardy – studio Martron

C’est une carafe qui était présentée en avant-première au salon mondial des vins et spiritueux, Vinexpo à Bordeaux des 14 au 18 juin dernier. Poursuivant sa collaboration avec Hardy, la cristallerie Lalique a imaginé une carafe rayonnante, utilisant son fameux cristal ambre pour illuminer un cep de vigne féerique donnant une ambiance plus vibrante et plus solaire que jamais.

Le cognac est à l’image de l’écrin. Il est composé de six eaux-de-vie presque centenaires de Grande Champagne soigneusement isolées par Armand Hardy entre 1919 et 1940. Le maître de chai a composé un assemblage évoquant des saveurs douces, gourmandes, presque sucrées, rythmées par l’abricot, le miel et la cannelle.

La carafe « L’Eté » est la deuxième d’une série de quatre carafes d’exception, toutes signées Lalique. C’est une série limitée à 400 exemplaires dont le prix pourrait avoisinner 12 500 euros. Une oeuvre à destination de collectionneurs, casinos haut de gamme de Las Vegas, ou encore des hôtels de luxe Four Seasons…Suivront dans les années à venir les carafes « L’Automne » et « L’Hiver » dont les couleurs et motifs restent secrets.

La Carafe Printemps déjà réalisée par Lalique pour la © Maison Hardy

Le mariage en somme de deux maisons prestigieuses et d’un savoir-faire d’exception:

La maison Hardy, dont la devise est « haute couture for cognac », perpétue une longue tradition de créations placées sous le signe de l’audace. Depuis plus de trente ans, une impressionnante collection de carafes signées Daum et Baccarat a vu le jour. La récente collaboration avec Lalique permet de marier de manière tout à fait originale les univers du parfum et du cognac.

René Lalique, le fondateur de la maison © Lalique

René Lalique, le fondateur de la maison © Lalique

Fondée en 1888, Lalique s’inscrit comme une maison de luxe et d’art de vivre résolument intemporelle. Lalique est présidée par Silvio Denz, propriétaire à Saint-Emilion de château Faugères, grand cru classé de Saint-Emilion, et de Lafaurie-Peyraguey, 1er grand cru classé 1855 de Sauternes. La cristallerie souhaite faire perdurer le génie créatif de René Lalique, son fondateur, en éditant des flacons de parfum et des objets décoratifs d’exception, en faisant revivre une joaillerie d’émotion, en repoussant sans cesse les limites de la manufacture.

22 Juil

« La carte des vins, s’il vous plaît »…un guide en une seule page pour mieux se repérer dans le vignoble bordelais

2 jeunes de Bordeaux lancent un guide facile d’utilisation et de grande qualité: « la carte des vins, s’il vous plaît » pour sillonner et partir en balade dans le vignoble bordelais. A se procurer dans toutes les bonnes librairies. Côté Châteaux soutient les initiaves…

© "La carte des vins, s'il vous plaît", un guide simple d'utilisation, encore faillait-il y penser...

© « La carte des vins, s’il vous plaît », un guide simple d’utilisation, encore faillait-il y penser…

2 jeunes viennent de se lancer dans le grand bain du monde du vin. Et ils montrent que déjà ils savent nager ! Bravo les petits !

Julien

Jules Gaubert-Turpin, co-auteur avec Adrien Grant Smith Bianchi, de « la carte des vins, s’il vous plaît » © Jean-Pierre Stahl

Jules Gaubert-Turpin, 23 ans de Bordeaux, titulaire d’un DUT Publicité à Bordeaux et d’une licence en création publicitaire à Nancy, et Adrien Grant Smith Bianchi, 23 ans de Blois et bordelais depuis 5 ans, diplômé d’Intuit Lab, sont les 2 jeunes imaginatifs qui viennent de reprendre la célèbre expression maintes et maintes fois entendue au restaurant « la carte des vins, s’il vous plaît » pour en faire un guide très lisible, rapidement lu et suffisamment informatif pour que Coté Châteaux en parle.

C’est sorti le 5 mai, et on est assez content du lancement. C’est un guide en une page sur les cépages, les appellations de Bordeaux », Jules Gaubert-Turpin co-auteur de « la carte des vins, s’il vous plaît ».

Ce qui les a motivé ? « On était des curieux dans le monde du vin. En allant dans les rayons des librairies, on n’a pas trouvé ce qu’on aurait aimé trouvé. On a donc créé l’objet qu’on aurait aimer trouver. Un guide en une page qui contient tout. On peut s’y pencher pendant une demi-heure, avant de rentrer dans un livre plus conséquent. On a de bons retours de collègues d’agences. »

On y trouve des renseignements pratiques sur les températures pour servir les différents vins de Bordeaux (blancs, rouges, rosés, liquoreux, moelleux), doit-on les oxygéner leur donner « de l’air ! », quid des « tanins », oser marier les vins blancs avec les fromages, ou encore des détails sur les grandes régions de production :Médoc, Graves, Sauternais, Entre-deux-Mers, Libournais, Blayais – Bourgeais. Il y a aussi les appréciations sur la qualité des millésimes depuis le 2005 jusqu’au 2013 ! Et des trucs pour frimer en soirée « tu parles le vin ? » en donnant des qualificatifs sur l’acidité, l’alcool et les tanins, ou encore comment déceler les arômes avec la rubrique « le nez des cépages »… 

En effet, ce guide tiré en avril dernier en auto-édition avec un imprimeur du secteur à 3000 exmeplaires doit déjà être réimprimé: « on en a recommandé encore 3000 ! »

Parsemé d’anecdotes, de cartes géographiques et de conseils de dégustation, ce guide illustré est un point de départ, une vue d’ensemble pour mieux comprendre les vins de Bordeaux et ne plus commettre de faux pas. Dorénavant, au moindre doute ou hésitation, il vous suffira de demander “La Carte des Vins, s’il vous plaît”.

Cette carte est disponible chez tous les libraires et points d’informations suivants : Librairie Mollat, Office du Tourisme de Bordeaux, Musée du Vin et du Négoce, La Machine à Lire, la Librairie le Passeur à Bordeaux, la librairie générale à Arcachon, l’Office du Tourisme de Saint-Emilion, à l’Envers du Décor à Saint-Emilion, dans les Offices de Tourisme et Maisons du Vin de Blaye et de Bourg en Gironde, ainsi que dans quelques librairies à Paris. (prix désormais 10€)

Pour en savoir plus: La Carte des Vins, s’il vous plaît, c’est ici

21 Juil

La culte 140, une barrique d’exception pour célébrer un savoir-faire qui remonte au XIXème siècle

A l’occasion de son 140 ème anniversaire, la Tonnellerie Baron présente une barrique d’exception en édition limitée : la Culte 140. 140 car le Tonnellerie Baron a été fondée en 1875. 140 car seulement 140 pièces ont été éditées au printemps.

La Culte 140 de la © Tonnellerie Baron

La Culte 140 de la © Tonnellerie Baron

C’est une édition limitée: la Culte 140 marque un savoir-faire très ancien qui remonte au XIXème siècle, depuis 5 générations. Une barrique qui pour l’occasion a été ornée d’une pièce commémorative en édition limitée.

Chaque pièce est issue de l’assemblage de chênes sélectionnés dans les forêts les plus prestigieuses et aux grains extrêmement fins. Une chauffe spécifique à cette série, rigoureuse et contrôlée, très longues et très douce est traditionnellement réalisée au feu de chêne.

Toutes les barriques « Culte 140 » sont des pièces d’exception minutieusement finies à la main dans l’esprit de la grande tradition de la tonnellerie Française. Le liage aux couleurs du drapeau Français signe cette édition spéciale. Une pièce mythique de 5 francs datant de l’origine de la tonnellerie, 1875, vient parer la barrique telle l’empreinte d’un artiste sur son oeuvre.

Seules 140 pièces ont été éditées. Un privilège suprême que seuls quelques connaisseurs ont et auront le plaisir d’associer à leurs meilleures cuvées.