04 Nov

Voici les 27 trophées coup de coeur décernés à Wuhan en Chine

En ce 4 novembre, 141 vins ont été dégustés à Wuhan en Chine, lors du Festival des Vins de Bordeaux et de Nouvelle-Aquitaine. Les 100 jurés réunis pour l’occasion ont désigné les 27 Trophées Coup de Coeur.

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Au total, 141 vins ont été dégustés, issus de 32 appellations aquitaines parmi lesquelles Bordeaux, Médoc, Blaye, Saint-Emilion mais aussi Bergerac ou encore Pécharmant.

Ces vins ont tous été  médaillés au Concours de Bordeaux – Vins d’Aquitaine.  Ce sont  des professionnels du vin en Chine (importateurs, distributeurs, acheteurs) qui ont été chargés de les départager. Pour ces lauréats, la Chambre d’Agriculture de la Gironde a créé un macaron spécifique pour le marché Chinois, avec un cyptomatrix, dispositif sécurisé pour authentifier le vin, avec une information sur le vin en flashant ce dispositif.

And the winners are :

Blaye – Côtes de Bordeaux

Château Mayne Guyon 2015  (Médaille d’Or 2016 -Vignobles Château Mayne Guyon)

Château Haut-Grelot Sélection 2013  (Médaille d’Or 2014 – Joël Bonneau)

Château Magdeleine Bouhou – Grand Vin 2012 (Médaille d’Argent 2015 – Vignobles Chaumet-Rousseau)

Bordeaux Rouge

Château Malène 2015  (Médaille d’Argent 2016 – GAEC des Trois Paris)

Château Roquefort 2014 (Médaille d’Or 2016 SCE Château Roquefort)

Château Jardiney 2015 (Médaille d’Or 2016-Vignobles Mallard)

Château Grand Antoine 2015 (Médaille d’Or 2016 Union de Guyenne)

Bordeaux Supérieur Rouge

Château Labatut – Grande Réserve 2014 (Médaille d’Or 2016-GFA les Trois Châteaux)
Château Lassime – Cuvée Rambaud 2014 (Médaille d’Argent 2016 – Lainé Père et Fils)

Château de Lugagnac 2014 (Médaille de Bronze 2016 – SCEA Château de Lugagnac)

Cadillac 

Château La Bertrande 2015 (Médaille d’Or 2016-Vignobles Anne-Marie Gillet)

Cadillac – Côtes de Bordeaux

Château Les Guyonnets – Héritage 2015 (Médaille d’Or 2016 -Sophie et Didier Tordeur)

Castillon – Côtes de Bordeaux

Château Tour Grand Mayne 2012 (Médaille d’Or 2014 Robin-Lafugie)

Côtes de Bourg

Château Labadie 2012  (Médaille d’Or 2014 Vignobles Joël Dupuy)
Château Carpena 2012 (Médaille d’Or 2014 Vignobles Bayle-Carreau)

Fronsac

Château Saint Rémy 2014  (Médaille d’Or 2016 Rémy Rousselot)

Haut-Médoc

Château Cambon la Pelouse 2013 (Médaille de Bronze 2016 Château Cambon la Pelouse)

Château Beaumont 2012  (Médaille de Bronze 2015 – SCE Château Beaumont)

Lalande de Pomerol

Château La Sergue 2011 (Médaille d’Or 2014 Vignobles Chatonnet)

Lussac Saint-Emilion

Château La Rose Perrière 2014 (Médaille d’Argent 2016 -Vignobles Sylvain)

Médoc

Château Castera 2011  (Médaille de Bronze 2015 – Prestom SARL)
Château Les Trois Manoirs 2013  (Médaille d’Or 2016 – Vignobles Cruchon et Fils)

Château Laulan Ducos 2012 (Médaille d’Or 2015 -SC Château Laulan Ducos)

Monbazillac

Château Monbazillac 2013  (Médaille d’Or 2016 Coopérative des Grands Vins de Monbazillac et Bergerac)

Saint-Emilion Grand Cru

Château La Fleur Cravignac 2013  (Médaille d’Argent 2016 SCEA Château Cravignac)

Château Pailhas – Cuvée Lescure 2014 (Médaille d’Argent 2016 Robin-Lafugie)

Sainte-Foy Bordeaux

Château Hostens Picant – Cuvée d’Exception Lucullus 2014 (Médaille d’Or 2016 Château Hostens-Picant)

Le Festival des Vins de Bordeaux et de Nouvelle-Aquitaine est organisé par l’Agence Aquitaine de Promotion Agroalimentaire (AAPrA), la Chambre d’Agriculture de la Gironde et la Région Nouvelle-Aquitaine.

Et pour la vallée du Rhône, ce sera « un millésime parfait », tout simplement

Toutes les étapes ont été réunies pour un millésime 2016 à faire rougir toutes les autres régions, excepté le Bordelais et l’Alsace peut-être, car « la vallée du Rhône a été épargnée des intempéries climatiques qui ont touché la France ».

Les vendanges dans la Vallée du Rhône en 2016 par © France 3 Rhône Alpes

Les vendanges dans la Vallée du Rhône en 2016 par © France 3 Rhône Alpes

  • Un hiver parfait : des températures douces, parfois fraîches ;
  • Un printemps parfait : des pluies bénéfiques, sans gel, de quoi constituer les réserves nécessaires en eau ;
  • Un été très chaud, parfaitement anticipé, de quoi donner la banane (sans jeu de mot pour le prochain et voisin Beaujolais Nouveau !)

Région bénie des dieux, la Vallée du Rhône a été épargnée des intempéries climatiques qui ont touché la France. Les premières dégustations affichent déjà une très belle intensité aromatique, une grande concentration et des couleurs soutenues. C’est un millésime prodigieux qui est en train de se dessiner » Michel Chapoutier, Président d’Inter-Rhône.

Après un hiver marqué par « des températures douces parfois fraîches », des pluies printanières « bénéfiques » et « un été très chaud, parfaitement anticipé », « l’état sanitaire est resté excellent » et la récolte devrait être « légèrement supérieure à 2015« , selon l’organisation.

« La particularité de ce millésime 2016 réside dans le fait que maturation et concentration se sont opérées conjointement, ce qui offre de belles acidités », note-t-elle, soulignant « l’important potentiel de garde » des vins.

Dans la partie méridionale, « les crus sont d’ores et déjà riches, avec de belles matières« , tandis que dans le secteur septentrional, « les blancs s’annoncent très performants cette année, grâce aux progrès techniques réalisés », se félicite le directeur de la cave coopérative de Tain-L’Hermitage (Drôme), Xavier Gomart.

La France doit connaître en 2016 une baisse de 12% de sa production de vin, demeurant toutefois le deuxième producteur mondial derrière l’Italie.

A l’instar des professionnels de la Vallée du Rhône, les vignerons d’Alsace ont également, fin octobre, vanté leur cru. « Les excellentes conditions climatiques de l’arrière-saison et le parfait état sanitaire des baies devraient permettre de parfaire les maturités des Gewurztraminer et surtout des Riesling » et d’espérer « un millésime prometteur« , tant en quantité qu’en qualité, avait souligné l’Interprofession des vins d’Alsace.

03 Nov

Fraude au « vin de lune »: un viticulteur condamné à 2 ans de prison et 8 millions d’amende

Le propriétaire de 3 châteaux de Gironde a été condamné ce jeudi après-midi par le Tribunal Correctionnel de Bordeaux à 2 ans de prison et près de 8 millions d’euros d’amende pour une vaste fraude au « vin de lune », un mélange illégal transporté de nuit, d’où son nom.

Le palais de justice de Bordeaux © France 3 archives

Le palais de justice de Bordeaux © France 3 archives

François-Marie Marret, 55 ans, a décidé de faire appel de cette décision qu’il a jugé d' »une sévérité ahurissante ». Il était poursuivi pour avoir acheté via un négociant du vin interdit à la vente -car destiné à la distillerie – en 2011 et 2012, et l’avoir mélangé avec ses vins, d’appellations plus renommées, Saint-Emilion, Pomerol et Listrac-Médoc. Ce vin était transporté le soir, d’où son nom de « vin de lune ».

Le négociant Vincent Lataste, en difficulté financière, avait demandé à deux courtiers, dont un est membre de QualiBordeaux (organisme de contrôle de la qualité des vins), de trouver des viticulteurs ayant des excédents de vin pour compenser les pertes dans les trois propriétés de M. Marret (le Couvent, le Moulin à vent et Fourcas Loubaney).

Du vin de terroirs bien moins prestigieux, parfois même de mauvaise qualité, était mélangé avec ceux du fraudeur qui les écoulait ensuite plus cher auprès de nombreux clients, dont les grandes surfaces Auchan et Intermarché. Selon les douanes, « les ventes réalisées représentent près de 800.000 euros ».

François-Marie Marret a réfuté les accusations de tromperie. « C’est complétement anormal un jugement comme ça, alors que je n’ai jamais vendu que du vin de ma propriété », a-t-il affirmé à des journalistes à la sortie de l’audience. Tout comme son avocate, il conteste les quantités mentionnées – plus de 8.200 hectolitres de vin saisis par les douanes – et une incohérence dans le calendrier, assurant que ce qui lui est reproché est matériellement « impossible ».

Le négociant Vincent Lataste a été condamné à 18 mois de prison avec sursis, 5.000 euros d’amende et sa société à 30.000 euros d’amende, dont 15.000 avec sursis.

Les trois viticulteurs ayant fourni le « vin de lune » ont écopé de six mois d’emprisonnement avec sursis, ainsi que des amendes et pénalités allant jusqu’à 12.500 euros.

Un des courtiers, qui avait servi d’intermédiaire, a été condamné à un an d’emprisonnement avec sursis et cinq ans d’interdiction d’exercer, notamment « en raison de sa fonction au sein de QualiBordeaux », selon la présidente du tribunal, Caroline Barret. Le deuxième courtier a été condamné à huit mois avec sursis. Quant au chauffeur qui effectuait le soir les livraisons d’un château à l’autre, il a écopé de quatre mois de prison avec sursis.

AFP

Oenoteam lance ce soir sa cave éphémère « le 12 », place Gambetta à Bordeaux jusqu’au 31 décembre

En voilà une idée qui est originale ! Les oenologues d’Oenoteam, basés à Libourne, ont décidé de monter une cave, en association avec une cinquantaine de propriétés qu’ils conseillent, juste avant les fêtes de fin d’année. L’idée est de faire déguster le résultat de leur travail en commun et de faire découvrir de petites pépites, en plein coeur de Bordeaux. Côté châteaux leur décerne sa rubrique « vigneron du mois ».

La cave Ephémère by © Oenoteam

La cave Ephémère by © Oenoteam

« L’idée, c’est de monter une cave éphémère, pendant deux mois, à partir de ce soir et jusqu’au 31 décembre », commente d’emblée Stéphane Toutoundji d’Oenoteam ; « c’est pour permettre aux propriétés avec qui l’on travaille de faire goûter leurs vins. »

« Nous allons proposer une cinquantaine de vins à la dégustation et à la vente », cinquante parmi 300 châteaux avec lesquels travaillent les 3 oenologues associés Stéphane Toutoundji, Thomas Duclos et Julien Belle.

On veut en aire une vitrine pour les vins de Bordeaux, avec qui on travaille, prestigieux et moins prestigieux, de Margaux, Saint-Emilion et d’Entre-Deux-Mers », Stéphane Toutoundji d’Oenoteam.

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« C’est aussi pour permettre aux sommeliers, restaurateurs et autres amateurs de venir goûter ». Des dégustations et des rendez-vous aussi : « on va faire des « battles » entre vins de la rive droite et vins de la rive gauche ».

Le 12″ sera aussi un lieu d’exposition pour artistes et designers, on pourra notamment y trouver des mobiliers et oeuvres réalisés par Rémi Denjean avec son fameux bar…

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« La philosophie globale, c’est ça, faire une cave  avec un mixte entre crus classés et autres jolis crus moins connus ». 

Rendez-vous donc au « 12 » place Gambetta à Bordeaux, tous les jours du lundi au samedi, et les 4 dimanches de décembre, de 10h à 19 h, jusqu’au 31 décembre.

« Le vin et moi » : la dernière production signée Jacques Dupont

Mon éminent confrère journaliste, Jacques Dupont, chroniqueur et critique en vins avec notamment son « Spécial Vins » publié dans le Point en septembre dernier, sort un nouvel ouvrage, à se procurer d’ici les fêtes de fin d’année. Intitulé « le vin et moi », il nous sert une gorgée de souvenirs épiques, une lampée d’anecdotes et un trait de conseils avisés et de bon sens.

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Journaliste au Point, Jacques Dupont, nous amuse cette fois en racontant sa vie de critique, ses souvenirs épiques de voyages de presse, ses appréciations concernant les étiquettes, etc… Bien sûr, il y a aussi ses coups de gueule sur ce que « doit être un bon vin » ou encore sur cette nouvelle société que nous nous sommes façonnés sur la manière de consommer… Ainsi écrit-il non sans cette pointe d’humour « Rabelais n’a plus sa place à cette table où les modérés remplacent les francs-buveurs. »

Pour le vin, « le parfait ne signifie pas sublime. un léger strabisme vinicole peut transformer un agréable en nectar. Un vin lisse peut se révéler ennuyeux, tandis qu’une petite remontée tannique en finale, une légère bosse sur la piste des rondeurs, une pointe d’agressivité en quart de finale, une torsion imprévue de dernière minute et voilà la bouche du buveur surprise et satisfaite, prête à envoyer une demande expresse de récidive au service en charge du lever de coude. »

Jacques Dupont nous amuse de son ton toujours drôle et décalé, de ses anecdotes croustillantes et de ses remarques fort justes. Jacques Dupont a par ailleurs déjà publié chez Grasset « Choses bues » (en 2008), le Guide des Vins de Bordeaux (2011) et « Invignez-vous » (en 2013)

« Le Vin et Moi » chez Stock par Jacques Dupont 18 €

02 Nov

8e Wine and Dine Festival en Asie : 160000 visiteurs à Hong-Kong et 2400 personnes formées par l’Ecole du Vin de Bordeaux

La 8e édition du Wine and Dine Festival de Hong-Kong s’est refermée dimanche dernier par un bilan positif :  30% d’exposants de plus par rapport  à 2015, + 10% de fréquentation avec 160 000 visiteurs. Sur le Village Bordeaux, l’Ecole du Vin de Bordeaux a formé 2 400 personnes. 

LE 29 OCTOBRE 2016 / A HONG KONG / WINE AND DINE FESTIVAL 2016 / AMBIANCE DES PAVILLONS

A Hong-Kong, l’ambiance sur les pavillons captée par © Guillaume Bonnaud

LA PRESENCE DE BORDEAUX SUR CETTE 8ème EDITION

Bordeaux, partenaire historique du Hong Kong Wine and Dine Festival était à nouveau présent pour la 8e édition du 27 au 30 octobre 2016. Depuis 2009, le Village Bordeaux occupe une place centrale sur cet événement avec cette année 41 stands et une surface occupée de 500 m². La présence de 63 viticulteurs et négociants menés par le Président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux, Allan Sichel et Stephan Delaux, Adjoint au Maire de Bordeaux a été renforcée par l’annonce, quelques jours plus tôt d’un nouveau titre pour la destination décerné par Lonely Planet : Bordeaux Top city 2017.

PREMIERS CHIFFRES

Alors que la manifestation a vu son nombre d’exposants augmenter de 30% par rapport à 2015, la fréquentation a elle enregistré une progression de 10% (160 000 visiteurs). Sur le Village Bordeaux, l’Ecole du Vin de Bordeaux a formé 2 400 personnes. Du côté des appellations, toutes regroupées pour la première fois sur un large pavillon ouvert, aux couleurs de la campagne des vins de Bordeaux, on constate une légère érosion du nombre de dégustations réalisées (40 000 dégustations – en baisse de 10%).

LES 10 ANS DE LA SELECTION « EVERYDAY BORDEAUX »

Créée en 2006 pour soutenir les importateurs, donner de la visibilité au coeur de gamme de Bordeaux (80 à 380 HKD), et surtout mettre en valeur la qualité et la diversité de Bordeaux auprès du trade et des consommateurs, cette sélection représente 100 vins choisis chaque année à l’aveugle parmi 320 vins présentés par les importateurs. Pour fêter cet anniversaire, les 15 sociétés d’importation hongkongaises habituellement présentes avec leur gamme de vins de Bordeaux étaient accompagnées par un pavillon central Everyday Bordeaux proposant la dégustation des 100 vins de la sélection (2 800 dégustations réalisées dans le week-end), des animations et jeux-concours avec des voyages à Bordeaux à gagner, des sessions accords mets et vins. Sélection également présente dans 15 magasins de la chaîne Wellcome.

L’ECOLE DU VIN DE BORDEAUX

L’Ecole du Vin de Bordeaux, élément central des fêtes du vin, organisait toutes les 30 minutes des ateliers thématiques en chinois ou en anglais. Deux nouveautés pour l’édition 2016 : des soirées consommateurs présentant de manière ludique et conviviale la diversité des vins de Bordeaux ainsi que des ateliers harmonie vins et mets chinois présentés par des chefs Hongkongais. Ainsi, plus de 2 400 amateurs de vins de Bordeaux ont été sensibilisés aux vins de Bordeaux.

BORDEAUX ET LA CITE DU VIN EN VEDETTE

Bordeaux est depuis quelques jours en tête du classement des villes du monde à visiter en 2017 selon Lonely Planet. Une nouvelle récompense déjà fortement médiatisée (plus de 1 000 retombées dans la presse et les réseaux sociaux depuis mardi 25 octobre) et un argument de poids sur le stand de l’Office de Tourisme et des Congrès de Bordeaux Métropole pour convaincre les Hongkongais de choisir Bordeaux en 2017 ! Symbole de ce renouveau, La Cité du Vin, nouvelle attraction oenotouristique de Bordeaux a été la vedette pendant 4 jours.

DES LIENS RENFORCES ENTRE HONG KONG ET BORDEAUX

Hong Kong n’oublie pas que c’est à Bordeaux en 2008 qu’a germé l’idée du Hong Kong Wine and Dine Festival. C’est ce qu’ont rappelé John TSANG Financial Secretary of Hong Kong et Peter LAM, Chairman du Hong Kong Tourism Board dans un discours élogieux lors de la Cérémonie d’inauguration.

Depuis l’événement a grandi en standing et en qualité d’accueil. Les relations entre les deux villes, comme avec les institutionnels du vins de Bordeaux sont au beau fixe et la fidélité à Bordeaux se confirme à chaque édition.

L’invitation a d’ailleurs été lancée pour recevoir Hong Kong en 2017 à Bordeaux lors de VINEXPO et pour les 20 ans de Bordeaux Fête le Vin en 2018.

UN NOUVEAU DEFI POUR 2017

A l’issue de cette édition marquée par une augmentation de 30% des surfaces d’exposition et une présence croissante de vignobles concurrents, le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux et Bordeaux Grands Evénements quittent Hong Kong avec de nouvelles idées pour affirmer le leadership de Bordeaux sur le festival en 2017 : offre de restauration renouvelée, animations auprès du grand public, et communication spécifique sur les réseaux sociaux.

Avec CIVB et Bordeaux Tourisme.

La Cité du Vin fête aujourd’hui son 200 000e visiteur

C’est pour la Cité du Vin un nouveau « palier »qui était très attendu. Les personnels de la Cité du Vin sont « très fiers d’accueillir cet après-midi le 200 000e visiteur » du Parcours Permanent. Philippe Massol, le directeur général de la Cité du Vin, est l’invité de Parole d’Expert dans Côté Châteaux. Quant à Nadine Vincent, originaire de Limoges, elle a eu l’heureuse surprise d’être couronnée 200 000e personne à avoir visité la Cité du Vin.            

La 200 000e personne à avoir visité le Parcours Permanent est une limo

La 200 000e personne à avoir visité le Parcours Permanent est Nadine Vioncent, originaire de Limoges © Emmanuel Dreuil – La Cité du Vin

Jean-Pierre Stahl : « Philippe Massol, vous vous apprêtez à accueillir le 200 000e visiteur, qu’est ce que cela vous fait ? »

Philippe Massol : « On va effectivement l’accueillir en début d’après-midi. Quand on a fêté le 1er 100 000e visiteur, on s’était dit que l’étape d’après serait le million. Mais finalement, on s’est rendu compte qu’il y a une vraie émotion pour le 200 000e. Et puis il y aura aussi le 300 000e, ce sont des paliers très attendus. Il y a par ailleurs un vrai sentiment de fierté. Les personnels sont très fiers de travailler ici, et ce type d epalier, c’est une fête non seulement pour les visiteurs mais aussi pour l’équipe. »                                    .                       

JPS : « 200 000, c’est pas mal, mais allez vous tenir l’objectif des 450 000 visiteurs que vous vous êtiez fixés ? »

Philippe Massol : « Déjà, ce n’était pas un objectif dès la 1ère année, dès l’entrée, mais c’est un objectif en vitesse de croisière dès la 3e, 4e ou 5e année. Notre objectif, c’est d’être à l’équilibre, au niveau des comptes ».

De juin (2016) à mai (2017), on va partir sur une année à 320 000 – 330 000 visiteurs, ce qui est rassurant ; à terme, on sera à 400 000 – 450 000 visiteurs, ce qui est bien par rapport à la fréquentation attendue. »

JPS : « Y a-t-il plus de visiteurs étrangers ou de Girondins ? »

Philippe Massol : « On a 30 % de clientèle étrangère, 25 % de gens de la métropole bordelaise, il y a un vrai engouement, une véritable volonté de venir découvrir la Cité du Vin. Et rien que pour septembre, c’était plus de 30 % de visiteurs de la Métropole de Bordeaux. Pas mal de gens de Bordeaux et de Gironde disaient vouloir éviter les trop grosses fréquentation du tout début, maintenant ils sont là, malgrétout dès le premier mois on avait tout de même 20 % de locaux en juin ».

JPS : « Est ce que le tarif de 20 € n’a pas quelque peu effrayé certaines personnes ? »

Philippe Massol : « Non, il y a évidemment une offre pour répondre à cela et pour une famille de 4, ça coûte 50 €. Mais ceux qui ont pu dire que 20 € c’était cher, c’est parce qu’ils n’étaient pas venus. Ce prix correspond à un produit. Cette remarque, on ne l’a plus retrouvée, une fois qu’ils avaient visité le Parcours Permanent. Toutefois, on réfléchit à mettre en place prochainement un produit en fin de journée pour un public qui a un problème de budget ».

Le 200 000e visiteur n’est autre que Nadine Vincent, originaire de Limoges, en visite chez sa fille à Bordeaux. Elle était attirée par l’architecture du bâtiment, et a donc décidé de venir visiter La Cité du Vin avant de rentrer chez elle. Elle ne regrettera pas sa visite ! Elle a été accueillie par les applaudissements de l’ensemble des équipes de La Cité du Vin, a évidemment été invitée et est repartie avec quelques cadeaux de La Boutique.

La Cité du Vin est un concept réalisé par XTU architects Anouk Legendre et Nicolas Desmazières – scénographie Cassonmann

01 Nov

Affaire d’intoxication à Villeneuve : deux châteaux mis en examen

L’affaire avait fait grand bruit et ému jusqu’au Parlement en mai 2014. 23 élèves et une institutrice avaient été intoxiqués suite à des épandages de produits phytosanitaires, nécessitant une prise en charge par les secours. Suite à l’ouverture d’une information jusdiciaire contre X , voici deux châteaux mis en examen pour « usage inapproprié de produits phytopharmaceutiques. » L’affaire avait été classée dans un premier temps mais la Sepanso avait fait appel, rejointe par Générations Futures.

L'école de Villeneuve-de-Blaye en question © France Aquitaine

L’école de Villeneuve-de-Blaye en question © France Aquitaine

C’était début mai 2014, 23 enfants de d’une école primaire du Nord-Gironde, à Villeneuve de Blaye, étaient pris de picotements à la gorge, d’irritations yeux ou encore de nausées…Idem pour leur institutrice transportée à l’hôpital de Blaye. Un ressenti et des symptômes qui obligèrent le directeur de l’école à confiner les enfants à l’intérieur de l’établissement et alerter le médecin scolaire. Ce jour-là, deux propriétés viticoles étaient en train de traiter leurs vignes sur des parcelles proches de l’école.

Les domaines d’appellation Côtes de Bourg, Château Escalette et Château Castel La Rose, ont été mis en examen le 17 octobre pour « usage inapproprié de produits phytopharmaceutiques », dans le cadre d’une information judiciaire ouverte fin 2015 par le Parquet de Libourne.

« Cette mise en examen qui est une première en Gironde est quelque chose de salutaire et en tout cas indique qu’il y a de sérieux dysfonctionnement dans l’épandage et dans la façon d’utiliser ces produits à risques » commente Daniel Delestre qui a déposé une plainte contre X en tant que Président de la Sepanso.

Daniel Delestre, président de la Sepanso Gironde © JPS

Daniel Delestre, président de la Sepanso Gironde © JPS

 « Cela va constituer pour nous, et on l’espère, un électrochoc qui permettra à l’ensemble de la profession à se sensibiliser à la dangerosité des produits qu’ils utilisent.  Il faut quand même rappeler qu’il y a une vingtaine d’élèves et une institutrice qui ont été intoxiqués, c’est quand même un événement inadmissible, et il faut réagir, la collectivité se doit de réagir. Et la Sepanso dont le but est de protéger la santé et l’environnement se devait de réagir ».

Il n’est pas admissible que de tels événements se reproduisent. En Gironde la viticulture, c’est un élément de richesses, il n’est pas question pour la Sepanso de « flinguer la viticulture », il est question d’amener à des pratiques respectueuses de la santé, de l’environnement et du voisinage » Daniel Delestre Président de la Sepanso.

Mais une enquête administrative avait établi que les produits utilisés ce jour-là étaient autorisés, régulièrement utilisés en viticulture, mais suggérait que l’épandage « à proximité de l’école s’est déroulé dans des conditions inappropriées sans qu’aient été prises toutes les précautions pour le voisinage ». Deux domaines, l’un certifié bio, l’autre conventionnel, avaient traité ce jour-là sur leurs parcelles.

Après avoir initialement classé l’affaire sans suite, la justice avait ouvert une information judiciaire contre X…, après plainte de la Sepanso, cette fédération d’associations de défense de l’environnement du Sud-Ouest, qui s’est constituée partie civile, suivie par l’association Génération Futures, qui lutte contre le recours aux pesticides dans l’agriculture et plus particulièrement dans la viticulture.

Pour le président du Syndicat des Côtes de Bourg, dont font partie ces deux châteaux, Jean-Samuel Eynard : « Au moment de cet incident, il n’y avait pas de restriction d’horaires pour traiter autour des écoles, des établissements de santé et des terrains de sport. S’il y a eu erreurs, elles doivent être sanctionnées, il n’y a aucun problème, par contre aujourd’hui il me paraît souhaitable voire indispensable de respecter la présomption d’innocence »

Et alors que le débat reprenait depuis l’annulation par le Conseil d’Etat de l’arrêté réglementant les conditions d’épandages, Manuel Valls, en visite au château Luchey-Halde, avait indiqué que le futur arrêté en préparation réglementant l’usage de pesticides sera «pour l’essentiel» celui de 2006, avec des « précautions nouvelles. »

Avec AFP

Saga Rothschild : Camille, Philippe et Julien continuent d’écrire la légende de Mouton et l’histoire de la société Baron Philippe de Rothschild

La Baronne Philippine de Rothschild a disparu à la veille de la vendange 2014. Elle avait écrit, avec son père le Baron Philippe, la légende de Mouton Rothschild. Une pièce en 3 actes puisque ses enfants ont pris aujourd’hui la relève avec Philippe Sereys de Rothschild, sa soeur aînée Camille et son plus jeune frère Julien de Beaumarchais de Rothschild.

De gauche à droite : M. Philippe Sereys de Rothschild (Président du Conseil de Surveillance de la Société familiale), Mme Camille Sereys de Rothschild, M. Julien de Beaumarchais_Photo Credit Deepix / From left to right: Mr Philippe Sereys de Rothschild (Chairman of the Supervisory Board of Baron Philippe de Rothschild), Mrs Camille Sereys de Rothschild, Mr Julien de Beaumarchais_Photo Credit Deepix

Philippe Sereys de Rothschild, Camille Sereys de Rothschild et Julien de Beaumarchais de Rothschild © Photo Deepix

Tout le monde connaissait la Dame de Pauillac : la Baronne Philippine de Rothschild, une personnalité hors du commun, une aisance et parfois même un brin d’exubérance dans le monde quelque peu feutré du vin. Il faut dire que cette grande Dame avait l’art et la manière. Elle avait d’abord exercé une première carrière en tant que sociétaire de la Comédie Française, ce qui lui donnait une certaine facilité à être l’ambassadrice de ses vins. Une carrière largement saluée par ses pairs le 1er septembre 2014, pour ce dernier au revoir sur ses terres de Pauillac.

Philippe Sereys de Rothschild, le Président du Conseil de Surveillance de Baron Philippe de Rothschild © Jean-Pierre Stahl

Philippe Sereys de Rothschild, le Président du Conseil de Surveillance de Baron Philippe de Rothschild © Jean-Pierre Stahl

Le public connaît moins ses héritiers qui lui ont succédé. Pourtant, ils sont dans la droite ligne familiale, dans ce sillon creusé dans cette grave du Médoc, par leurs aïeuls. Il y a d’abord Philippe Sereys de Rothschild, le 2e enfant de Philippine, qui aujourd’hui est à la tête du conseil de surveillance de la société Baron Philippe de Rothschild, mais aussi Camille Sereys de Rothschild sa soeur aînée (tous deux enfants du célèbre metteur en scène et acteur Jacques Sereys, sociétaire honoraire de la Comédie Française) et puis Julien de Beaumarchais de Rothschild (fils de Jean-Pierre de Beaumarchais).

Philippine et le Baron Philippe de Rothschild © BPHR

Philippine et le Baron Philippe de Rothschild © BPHR

Ces enfants s’inscrivent donc dans les pas de leur mère mais aussi du Baron Philippe, le grand-père, qui déjà avait cette exigence de faire le plus grand vin à Mouton. Depuis deux ans, Philippe Sereys de Rothschild, diplômé d’une école de commerce et d’Harvard, a donc pris la présidence du conseil de surveillance de la société Baron Philippe de Rothschild, qui emploie 360 personnes à Pauillac et 600 dans le monde.

Septembre octobre 2016 580« Ce n’est jamais facile de succéder à quelqu’un, c’est difficile, mais ce n’est pas le sujet, le sujet c’est de savoir si on a envie de le faire ou pas et ce qui était très clair depuis le début, c’est que j’avais envie de le faire », explique Philippe Sereys de Rothschild.

Dans le fameux chai à barriques de Mouton Rothschild, Philippe Sereys de Rothschild évoque le souvenir de son grand-père et de sa mère © JPS

Dans le fameux chai à barriques de Mouton Rothschild, Philippe Sereys de Rothschild évoque le souvenir de son grand-père et de sa mère © JPS

« Elle m’a transmis les rênes d’un patrimoine extrêmement solide et n’oublions pas que je ne suis pas tout seul,  j’ai mon frère et ma soeur qui m’aident énormément dans la gestion de cette société. »

La première étiquette confiée en 1924 à Jean Carlu pou

La première étiquette de Mouton confiée en 1924 à Jean Carlu pour la 1ère mise en bouteille au château © JPS

Le leg de la Baronne Philippine et de son père est immense, ils ont contribué à faire de Mouton Rothschild ce château connu du monde entier grâce à la qualité de ce 1er cru classé de Bordeaux mais aussi facilement reconnaissable par l’originalité de ses étiquettes :  hormis l’emblème de Mouton, le Baron Philippe avait eu cette idée de génie de donner carte blanche chaque année à un artiste mondialement connu pour dessiner l’étiquette de Mouton. Le précurseur fut l’affichiste Jean Carlu en 1924 ( le Baron imposa alors la mise en bouteille au château, jusque-là livré en barriques aux négociants (une première dans le Bordelais)) ; depuis 1945, les plus grands se sont succèdés tels Chagall, Dali, Picasso et bien d’autres. Une collection unique que l’on peut visiter à Mouton Rothschild.

Mouton Rothschild et ses chais depuis les vignes © JPS

Mouton Rothschild et ses chais depuis les vignes © JPS

Ce sont aussi trois grands châteaux : outre Mouton, il y a le château d’Armaihlac (5e cru classé), juste à côté, et un peu plus loin Clerc Milon. 

S’il fallait trouver un trait de caractère commun à ces 3 générations, Philippe Sereys de Rothschild avance « on est probablement une famille de gens plutôt tenaces avec l’envie que les choses marchent ».  Cette branche anglaise des Rothschild détient aujourd’hui 200 hectares de vignes sur le fameux terroir de Pauillac, 3 châteaux dont l’un des 5 premiers crus classés avec Lafite Rothschild, Latour, Margaux et Haut-Brion ».

Mon grand père a planté le décor et écrit la pièce, et sa fille la Baronne Philippine l’a jouée et a eu un succès extraordinaire. » Philippe Sereys de Rothschild.

Le Baron Nathaniel de Rothschid (1812-1870) © BPHR

Le Baron Nathaniel de Rothschid (1812-1870) © BPHR

« Il y avait un vieux maître de chai qui avait l’habitude de dire Mouton, c’est comme Versailles ! On ne va quand même pas exagérer… mais c’est vrai que : 

Mouton, c’est un mélange d’art, de vin, de culture, c’est un terroir, ce sont des gens formidables qui travaillent sur cette terre. » 

Le nouveau chai livré en 2013 à Mouton © JPS

Le nouveau chai livré en 2013 à Mouton © JPS

En 2013, les enfants de Philippine, qui était encore présente, ont veillé à l’édification du nouveau cuvier scénarisé par Richard Peduzzi. Un cuvier de 70 mètres de long avec les dernières innovations techniques et d’énormes cuves en bois dont une bande transparente laisse entrevoir les étapes de la vinification. Ce sont 150 000 à 200 000 bouteilles de 1er vin qui sont produites chaque année, selon les millésimes.

Julien de Beaumarchais de Rothschild en compagnie de Philippe Dhalluin et des négociants bordelais, goûtant la première cuve de merlot 2016 © jps

Julien de Beaumarchais de Rothschild en compagnie de Philippe Dhalluin et des négociants bordelais, goûtant la première cuve de merlot 2016 © jps

« Là, nous dégustons notre 1ère parcelle de merlot de Mouton Rothschild qui a été vendangée lundi de la semaine dernière et dont la fermentation vient de se terminer, » explique Philippe Dhalluin, le directeur général, qui propose un verre à l’ensemble des négociants venus pour cette journée festive de vendanges à Mouton.

L'arrivée de vendange au 1er étage du nouveau chai à Mouton Rothschild © JPS

L’arrivée de vendange au 1er étage du nouveau chai à Mouton Rothschild © JPS

Julien de Beaumarchais de Rothschild commente « nous avons de grands spécialistes, techniciens, oenologues, en qui justement nous avons confiance. Ils connaissent parfaitement ces terroirs et cet art de la vinification. »

Philippe et Camille Sereys de Rothschild au déjeûner des vendangeurs © JPS

Philippe et Camille Sereys de Rothschild au déjeûner des vendangeurs © JPS

Philippe, mais aussi Camille et Julien, sont effectivement très reconnaissants aux vignerons, coupeurs, porteurs, salariés viticoles ou vendangeurs occasionnels, sans qui Mouton ne serait pas ce grand vin. Durant ces semaines de vendanges, ils offrent et partagent aussi le repas avec eux, dont beaucoup sont Médocains et fidèles depuis de nombreuses années : pour Nadia Frémont  « ça fait 6 ans cette année, ça va l’ambiance, le repas est impeccable »

Julien de Beaumarchais de Rothschild et Philippe Sereys de Rothschild © JPS

Julien de Beaumarchais de Rothschild et Philippe Sereys de Rothschild © JPS

 » C’est une tradition, chaque année, notre mère le faisait beaucoup mieux que nous, mais on essaie de continuer. »explique avec le sourire Julien et Camille de renchérir : « c’est la fête, les vendanges, en tout cas pour moi, c’est un moment merveilleux. Il y en a beaucoup qui me disent, c’est la dixième année que je viens, c’est la vingtième année pour d’autres, c’est touchant. »

Clerc Milon famille Rothschild 110Autre instant d’émotion, ce mercredi 6 juillet où la famille Rothschild reçoit à Clerc Milon (château acheté par le baron Philippe et que Philippine aura totalement transformé). Une réception pour le lancement de la fondation d’entreprise Philippine de Rothschild, avec la création du 1er Prix Clerc Milon de la Danse.

Ashley Whittle, le premier dans eur a être primé par le Prix Clerc Milon avec Julien de Beaumarchais de Rothschild et la présidente Brigitte Lefèbvre © JPS

Ashley Whittle, le premier a être primé par le Prix Clerc Milon avec Julien de Beaumarchais de Rothschild et la présidente Brigitte Lefèbvre © JPS

Cette fondation et ce prix honorent celle qui fut aussi sociétaire de la Comédie Française (compagnie créée sous Molière). Cette récompense est attribuée cette année à deux jeunes artistes méritants du ballet de Charles Jude de l’Opéra National de Bordeaux, l’anglais Ashley Whittle et la française Claire Teisseyre : « c’est génial de recevoir cette reconnaissance et ces encouragements. »

Claire Teisseyre et Kase Craig dans Adage 2e acte du Lac des Cygnes © JPS

Claire Teisseyre et Kase Craig dans Adage 2e acte du Lac des Cygnes © JPS

Chacun de ces jeunes espoirs s’est vu remettre une dotation de 5000 €. « Absolument, elle aurait été très fier, elle adorait tous les arts du spectacle », commente Julien de Beaumarchais de Rothschild. Et Camille de compléter : « elle aimait la danse, elle aimait l’opéra, la musique, elle aimait les artistes ! »

Les lauréats du Prix Clerc Milon, Charles Jude et la famille Rothschild © Jean-Pierre Stahl

Les lauréats du Prix Clerc Milon, Charles Jude et la famille Rothschild © Jean-Pierre Stahl

Et c’est par un fabuleux coucher de soleil sur Lafite-Rothschild (juste en face de Clerc Milon), propriété de la branche cousine celle du Baron Eric de Rothschild, que se poursuit cette soirée et la légende des Rothschild « à travers cette fondation, on récompense les talents de demain, vous savez on est juste là de passage, comme disait ma mère, et donc on est là aujourd’hui on ne sera pas là demain, ce sera une autre génération, c’est cela qui est important à comprendre » explique Philippe Sereys de Rothschild. « Au-delà des générations, l’histoire continue, les propriétés aussi, on continue à faire les meilleurs vins du monde, c’est cela qui est fondamental et c’est cela que l’on veut faire pendant les prochaines années. »

Leur société Baron Philippe de Rothschild S.A. commercialise aujourd’hui 23 millions de bouteilles au total, ils sont les 1ers en terme de commercialisation de vins de Bordeaux AOC. Mouton Cadet est d’ailleurs vendu dans 150 pays dans le monde. Quant à la légende, Mouton Rothschild, ce château est passé de second à 1er cru classé en 1973, la seule et unique fois où le classement de 1855 a été corrigé, la devise l’a été par la même occasion : « Premier je suis, second je fus, Mouton ne change. »

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sylvie Tuscq-Mounet et Thierry Julien :

31 Oct

Reignac vous souhaite un « happy hallowine »

En ce 31 octobre, sorcières et autres squelettes ont le droit de déambuler partout dans les rues pour la fête d’Halloween. Le château de Reignac et son équipe entièrement grimée vous souhaitent un « happy hallowine » depuis Saint-Loubès en Gironde.

Le pigeonnier et tou de dégustation du © château de Reignac envahi par des sorcières et citrouilles

Le pigeonnier et tour de dégustation du © château de Reignac envahi par des sorcières et citrouilles

« Magic happens in Château de Reignac! Enjoy our Spooctacular Hallowine video! » par © château de Reignac