14 Jan

10e édition de Blaye au Comptoir, les jeudi 2 et vendredi 3 février à Bordeaux

C’est une opération bien rodée. Chaque année, 50 viticulteurs de l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux descendent vers la capitale de la Nouvelle-Aquitaine pour faire déguster leur production et échanger avec les consommateurs dans les bistrots, bars et restaurants de Bordeaux.

Nicolas Lascombes de la Brasserie Bordelaise avec Marion Reculet du château le Camplat © JPS

Nicolas Lascombes de la Brasserie Bordelaise avec Marion Reculet du château le Camplat en février 2015 © JPS

Après sa 9ème édition réussie, l’évènement Blaye au Comptoir est de retour à Bordeaux, les jeudi 2 & vendredi 3 février, pour une 10ème édition.

Durant 2 jours, les bordelais sont invités à venir à la rencontre des vignerons de Blaye Côtes de Bordeaux et déguster leurs vins. Blaye Au Comptoir prend ses quartiers dans 50 bars à vins, restaurants et cavistes avec 50 vignerons de l’appellation présents pour échanger avec les consommateurs et leur faire découvrir leurs vins, le tout dans une ambiance conviviale.

Amateurs et initiés, tous seront ravis de cette expérience unique en compagnie des vignerons qui se feront un plaisir d’offrir le 1er verre de dégustation. Une belle occasion de mettre en avant l’excellent rapport qualité/prix/plaisir de l’appellation.

Dans chaque établissement, un vigneron associé au patron: ici Guillaume Hubert du château Peybonhomme Les Tours et Stéphane Thierry caviste des Millésimes © JPS

Dans chaque établissement, un vigneron associé au patron: ici Guillaume Hubert du château Peybonhomme Les Tours et Stéphane Thierry caviste des Millésimes, en février 2015  © JPS

Depuis sa création, cette opération a pour objectif d’initier le grand public à la dégustation des vins de Blaye Côtes de Bordeaux, des vins fruités et accessibles. Des moments riches en découvertes avec des vignerons authentiques qui ont à cœur de partager leur passion.

Avec Blaye Côtes de Bordeaux.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Cristèle Arfel de février 2015 : 

(L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

13 Jan

« A bord ! » de la Cité du Vin : un dîner pour célébrer les mécènes

Un an, presque jour pour jour, après le premier dîner thématique « le banquet des hommes illustres », la Cité du Vin organisait hier soir son deuxième dîner de gala pour remercier le monde du vin de Bordeaux, ses mécènes bâtisseurs et ses nouveaux donateurs. L’occasion de souligner une bonne fréquentation : 270 000 visiteurs sur les 7 premiers mois de 2016.

Welcome "à bord !" de la Cité du Vin, avec une rembarde digne d'un navire de croisière pour les photos souvenir © JPS

Welcome « à bord ! » de la Cité du Vin, avec une rambarde digne d’un navire de croisière pour les photos souvenirs © JPS

La fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin, qui gère la Cité du Vin, avait décidé de jouer à fond la métaphore en comparant la Cité du Vin avec un navire de croisière, il y avait le commandant de bord, le moussaillon, et de nombreux marins d’eau douce, avec près de 350 invités.

Hervé Grandeau président de la Fédé des Grands Vins de Bordeaux et Bernard Farges vice-président du CIVB © JPS

Hervé Grandeau président de la Fédé des Grands Vins de Bordeaux et Bernard Farges vice-président du CIVB © JPS

« Welcome aboard » ou bienvenue « à bord ! », une invitation à emprunter le fleuve tel un navire de croisière et de haute mer, embarqué dans la salle des expositions transformée en salle à manger de paquebot. Une invitation aussi à faire escale dans les grands vignobles du monde avec un jeu de devinettes.

Sylvie Cazes et Alain Juppé, à l'abordage... des discours © JPS

Sylvie Cazes et Alain Juppé, à l’abordage… des discours © JPS

En guise de bienvenue, Sylvie Cazes, la présidente de la fondation, tenait à souligner un première exercice encourageant pour la Cité du Vin, lancée le 1er juin 2016, qui a déjà dénombré, sur les 7 premiers mois de 2016, 270 000 visiteurs. En un an, la Cité mise désormais sur 360 000 visiteurs et 400 000 dans un futur proche. C’est légèrement en dessous des 450 000 annoncés lors du lancement, mais les dirigeants se veulent optimistes.

cite du vin à bord 023Alain Juppé avait, lui aussi, pris place « à bord ! » . Il n’allait pas s’abstenir de partager l’apéritif malgré son « gros rhume ». Il est lui aussi venu « remercier les mécènes sans qui nous n’aurions pas pu mener à bien ce projet ».

"Iceberg droit devant !", non on n'y a a pas eu droit, hormis une pointe de glace dans le dessert

« Iceberg droit devant ! », non on n’y a a pas eu droit, hormis une pointe de glace dans le dessert

Et de faire preuve de cette petite pointe d’humour pour rappeler son destin arrêté en si bon chemin : « à ma grande surprise, la Revue du Vin  de France m’a désigné homme de l’année, cela prouve qu’il y a peu de connexion entre la politique et la viticulture… »

cite du vin à bord 031Le maire de Bordeaux a rappelé les enjeux économiques et les emplois qui découlaient de la viticulture, mais « derrière tous ces enjeux, il y a aussi le plaisir du vin ». Si Alain Juppé a été consacré « homme de l’année 2017 », c’est sans doute pour son implication sur 2 gros chantiers : « je me suis lancé à fond », rappelait-il hier, pour la « réalisation de la Cité du Vin et l’organisation de Bordeaux Fête le vin qui a rassemblé 650 000 personnes sur les quais. Le succès était au rendez-vous. »

cite du vin à bord 039Décidément Alain Juppé sait rebondir sur l’ensemble des articles et revues qui encensent Bordeaux dont la dernière en date qui invite à l’évasion : « amoureux du vin, posez vos bagages en France » et à Bordeaux surtout.

cite du vin à bord 050« Si le Los Angeles Times a mis Bordeaux en tête des 17 destinations, ce n’est pas par ordre alphabétique, mais par ordre de mérite et la Cité du Vin y contribue de manière déterminante », concluait ainsi le maire de Bordeaux.

Parmi les grandes nouveautés de la nouvelle année, Sylvie Cazes a annoncé le prochain grand rendez-vous culturel de la Cité : l’exposition « Bistrot ! De Baudelaire à Picasso », du 17 mars au 21 juin, avec une centaine d’oeuvres exposées pour « mettre en lumière le rôle essentiel des cafés et des bistrots dans la création et la société ».

A qui la palme de la carte de voeux la plus originale ?

Le concours des cartes de voeux, c’est le petit jeu et la tradition, en ce mois de janvier. Les cartes en papier continuent de faire de la résistance malgré une forte poussée des cartes électroniques. Voici un échantillon non exhaustif des cartes originales reçues par Côté Châteaux, envoyées par ses amis du monde du vin. And the winner is…

Une carte de voeux en forme de petit théâtre qui se déplie avec les danseurs de l'étiques du © château Clerc Milon

Une carte de voeux en forme de petit théâtre qui se déplie avec les danseurs de l’étiquette du © château Clerc Milon. Très très joli…

Entre décembre et janvier, c’est la période qui veut cela, on passe du sapin aux étoiles, des rennes aux lutins, et bientôt les cloches…de Pâques.

© Angélus et un dessin signé Floch, en période de Festival d'Angoulême, pas mal non ?

© Angélus et un dessin signé Floc’h, en période de Festival d’Angoulême, pas mal non ?

Merci à tous pour vos bons voeux. J’en profite pour vous renouveler les miens sur internet, sur le blog, c’est plus simple, sinon il va falloir que je pose des congés bientôt pour répondre à tous… Humour !

Château Yquem... toujours de la recherche, cette fois en deux parties, carte et pochette © JPS

Château Yquem… toujours de la recherche, cette fois en deux parties, carte et pochette © JPS

Côté châteaux aime la tradition et recevoir ces jolies cartes, certaines sont très traditionnelles avec de gros chiffres 2017 en lettres d’or sur fond or comme château d’Yquem, mais avec en insert une carte intérieure noire avec une bouteille d’Yquem en paillettes d’or, plus ou moins estompées, plutôt originale.

Les 4 saisons non pas de Vivaldi mais de la Barton Family © JPS

Les 4 saisons non pas de Vivaldi mais de la Barton Family Wines © JPS

Il y a aussi les grandes familles comme la Barton Family (châteaux Langoa Barton, Léoville Barton et Mauvesin Barton) qui décline les 4 saisons sur chacun des chiffres de 2017 avec l’évolution de la vigne… Vivaldi n’est pas loin…Pas mal.

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L’autre grande famille des Comtes von Neipperg met en page de garde la relève, les enfants qui vont reprendre à terme les vignobles Canon La Gaffelière, la Mondotte, chateau d’Aiguihle, etc… Une touche humaine.

Il y a ceux qui ont lancé leur « Grande Cave » en 2016 et qui proposent sur leur site de déguster les Grands Vins de Bordeaux en 2017 à travers 1000 références. Efficace.

La carte anniversaire des 20 ans de la Famille Bonnie à la tête de Malartic-Lagravière © JPS

La carte anniversaire des 20 ans de la Famille Bonnie à la tête de Malartic-Lagravière © JPS

Dans la série, je communique avec un triptyque, la famille Bonnie célèbre ses 20 ans à la tête de Malartic-Lagravière 1997-2017, en chiffres découpés (sur fond vieil or) et de jolies photos retraçant la propriété. 20 ans qui vont être fêtés avec aussi les 30 ans de l’appellation des Pessac-Léognan cette année. Notamment avec une fête des vendanges à Pessac, dont Côté Châteaux a soufflé l’idée, en attendant de souffler les bougies…Pour leur 20 ans, je leur donne la 2e place.

Un joli heurtoir de porte ancienne comme symbole de la Grande Cave © JPS

Un joli heurtoir de porte ancienne comme symbole de la Grande Cave © JPS

Il y a aussi la carte…postale du chai en noir et blanc du château Pindefleurs avec au dos Dominique, Audrey et Pierre Lauret, dans la vigne, qui présentent leurs meilleurs voeux. Simple et direct.

Des voeux sur des cartes de bonnes oeuvres de l’Unicef avec la Famille Perse du château Pavie. Vive la solidarité et la démarche de développement durable avec notamment leurs ruches à domicile suivies par l’apiculteur Bernard Simian.

Une carte très colorée pour

Une carte très colorée pour les vins de Madiran & Pacherenc du Vic-Bilh © jps

Et dans la série des plus petits, n’oublions pas les vins de Madiran et Pacherenc du Vic-Bilh proches des Pyrénées ou encore les Vignerons de Buzet, qui depuis longtemps s’engagent autrement, avec une carte originale de leur emblème la chouette Athéna à colorier avec des crayons de couleur, s’il vous plaît ! Ah là, il sont sur le podium…aussi, allez 3e.

A colorier ! La carte des vignerons de Buzet avec la chouette Athéna © JPS

A colorier ! La carte des vignerons de Buzet avec la chouette Athéna © JPS

Enfin, la dernière carte est très simple, mais en même temps, très compliquée: c’est celle du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux. Une carte amusante, qui se plie et déplie à loisir, une façon de se mettre en 4 pour faire la promo des vins de Bordeaux. C’est une inspiration caléïdoscope, qui rappelle aussi l’enfance, avec 4 affiches de la campagne des Vins de Bordeaux, « il y a tant à découvrir » ou encore in english « the more you look, the more you discover ». 2016 a vu l’élection d’Allan Sichel comme nouveau président, 2017 sera sa première année de pleine présidence avec de nombreux défis tant économiques qu’écologiques.

La carte du CIVB et vins de Bordeaux : toute l'originalité réside dans sa façon de la plier de la déplier sans limite ! © JPS

La carte du CIVB et vins de Bordeaux : toute l’originalité réside dans sa façon de la plier de la déplier sans limite ! © JPS

Même s’il est difficile d’établir un classement, Côté châteaux donne la 1ère place à la carte du CIVB pour l’originalité et cette carte ludique. 

Bonne année à tous et à l’année prochaine pour le prochain concours !

Dernière minute : n’ont pas concouru Clerc Milon et Angélus dont les cartes sont parvenues après la publication de l’article, sinon le podium aurait été bouleversé, mais chut je ne vous en dis pas plus. L’année prochaine, tous sur la ligne de départ…

Et enfin, voici les voeux électroniques et en vidéo des Vins de Saint-Emilion :

12 Jan

100000 € collectés par « 12 de Coeur », l’association de vignerons et négociants, au profit des Restos du Coeur

Encore un bel élan de générosité souligné par Côté Châteaux. 100000 € ont été collectés par l’association « 12 de Coeur » en 2016 pour servir 100000 repas aux Restos du Coeur.

© 12 de Coeur

© 12 de Coeur

100 000 € collectés en 2016, ce seront 100 000 repas servis par les Restos du Cœur. Une BA, bonne action, que l’on doit à la générosité de 179 vignerons et négociants français. Toutefois, cette deuxième édition a été moins fructueuse que la première, aussi ces généreux donateurs et bénévoles lancent un nouvel appel pour 2017, à l’heure des bonnes résolution.

Notre souhaitons poursuivre notre action au service des plus démunis mais nous manquons de moyens humains pour recruter à la fois de nouveaux donateurs et organiser les ventes de vin à travers la France », Pierre-Henry Gagey, Président de l’association 12 de Cœur.  

Et de poursuivre : « plutôt que de créer une structure dédiée avec des frais de fonctionnement plus importants, nous préférons adapter le projet 12 de Cœur à l’international. Nous serons alors en mesure de collecter des sommes encore plus ambitieuses, intégralement reversées » Pierre-Henry Gagey, Président de l’association 12 de Cœur.

« 12 de Cœur » aura tout de même collecté, en 2 ans, 300 000 euros. 665 vignerons et négociants de toutes les régions, de toutes les tailles, se sont impliqués dans ce formidable élan de générosité et se seront réunis autour des valeurs d’entraide et de solidarité qui sont chères à la filière viticole française.

Créée en juin 2015, l’association « 12 de cœur » a été initiée par de grands noms de la viticulture française :  Aubert de Villaine, Jean-Claude Rouzaud, Jean-François Moueix, Jean-Pierre Perrin, Michel Boss et Pierre-Henry Gagey.

En octobre 2015, l’association 12 de cœur a remis un premier chèque de 200 000 euros aux Restos du Cœur, soit l’équivalent de 200 000 repas grâce à la générosité de 500 vignerons ayant déposé leurs dons sur le site www.12decoeur.com et à la vente de bouteilles de vin à l’occasion d’un événement national qui s’est tenu à Bercy Village, à Paris, le samedi 24 octobre. Ce jour-là, 5000 bouteilles de vin exceptionnelles ont pu être achetées par les parisiens venus nombreux.

Si vous souhaitez soutenir cette association ou suivre leurs actions : www.12decoeur.com ou sur facebook 

11 Jan

Bachelors Ferrandi de Bordeaux : la 1ère promo ouvre son restaurant éphémère

Côté châteaux vous avait présenté les Bachelors Ferrandi Bordeaux au moment de Bordeaux So Good. Parmi les dix projets de création de restaurants proposés par les 41 étudiants de la 1ère promo, deux vont être testés sous la forme de restaurants éphémères.  ROD est le premier de ces tests grandeur nature dans l’enceinte de Best à Bordeaux Lac.

Les Bachelors Ferrandi à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Les Bachelors Ferrandi à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

D’inspiration danoise, le restaurant concocte des formules inédites midi et soir, ainsi qu’un «afterwork», tous les jours du 10 au 12 janvier, au 10 rue René Cassin à Bordeaux.

Quel est le point commun entre Marie-Sophie, la Danoise, Prune, la Bordelaise et Florian, le Breton ? Tous les trois sont étudiants en dernière année de formation du Bachelor Ferrandi à Bordeaux. Dans quelques mois, le trio projette d’ouvrir à Rennes son premier restaurant : ROD qui signifie Racines en Danois. Dans l’immédiat, le concept sera testé cette semaine au sein du restaurant d’application de BEST, Bordeaux Ecole Supérieure de la Table de la CCI Bordeaux Gironde, qui les forme depuis 3 ans.

Nicolas Masse, un chef étoilé brillant comme intervenant © JPS

Nicolas Masse, un chef étoilé brillant comme intervenant © JPS

500 € POUR LA DECO DU RESTO EPHEMERE
Pour décorer leur restaurant éphémère, les étudiants du Bachelor Ferrandi de Bordeaux disposaient d’une modeste enveloppe de 500 euros. Leur objectif : retranscrire l’ambiance de leur futur restaurant rennais au sein du restaurant d’application de BEST, l’école supérieure de la Table de la CCI de Bordeaux Gironde. Aidés de leurs camarades de promotion, les porteurs de projets seront aux manettes de leur ROD éphémère pendant 9 services consécutifs : déjeuner à partir de midi, afterwork à 18h30 et diner dès 19h30 du 10 au 12 janvier. Malgré les 40 couverts disponibles à chaque service, tous les rendez-vous affichent pratiquement complets.

« CASSER LES CODES DE LA GASTRONOMIE »

Les créateurs très enthousiastes expliquent leur démarche « Notre ambition est de casser les codes de la gastronomie. Avec ROD, nous souhaitons valoriser des produits frais et de saison achetés directement aux petits producteurs locaux. Et pour accompagner nos mets, nous avons également travaillé une sélection originale de boissons, vins et alcools. ». 

L'art de la gastronomie à la française © Jean-Pierre Stahl

L’art de la gastronomie à la française © Jean-Pierre Stahl

UNE CUISINE MODERNE D’INSPIRATION DANOISE

ROD repose sur une cuisine moderne d’inspiration danoise. Les plats sont servis en petites portions permettant de découvrir une vaste palette de saveurs, de textures et de températures. Le menu à 31 euros comprend 7 plats, celui à 36 euros en compte pas moins de 10.
Parmi les mets à découvrir : le jaune d’œuf de poule/persil tubéreux/châtaigne, le maquereau/raifort/betteraves, le Comté affiné/nèfle/herbes fraiches ou encore le chocolat/café torréfié/céleri. Quant à la formule Afterwork, elle repose sur une carte de cocktails pouvant être accompagnés d’un ou 2 plats proposés à partir de 4,5 euros la portion.

2 PROJETS POUR UN TEST GRANDEUR NATURE

Après le restaurant éphémère ROD cette semaine, ce sera au tour du restaurant éphémère ALMAS d’ouvrir ses portes du 24 au 26 janvier prochain en lieu et place du restaurant d’application de BEST. Ce second projet repose sur le principe de l’éco-responsabilité décliné dans l’assiette mais aussi du sol au plafond. Sa concrétisation devrait intervenir à l’automne prochain à Bordeaux.

SUR 41 ETUDIANTS : 31 DEVIENDRONT RESTAURATEURS ET 10 MANAGERS

La première promo des Bachelors Ferrandi de Bordeaux terminera ses études le 30 juin prochain. Ses 41 étudiants auront bénéficié de 3 années de formation de haut niveau dans le domaine de la restauration. Actuellement en cours jusqu’à fin janvier à BEST, les jeunes partiront en suivant en stage de fin d’études pendant 5 mois. Ils seront donc très prochainement en capacité de voler de leurs propres ailes dans l’univers de la gastronomie et de la restauration professionnelles. 

Informations et réservations sur www.rod-restaurant.fr

Avec CCI de Bordeaux.

Relisez l’article de Côté Châteaux : L’Ecole Best-Ferrandi : une école de cuisine d’excellence à Bordeaux

Regardez le reportage effectué lors de Bordeaux So Good à Best Ferrandi Bordeaux par Jean-Pierre Stahl et Sylvie Tuscq-Mounet :

10 Jan

Au château Poupille, Philippe Carille valorise ses sarments de vigne en bois de chauffage

En voilà une idée qu’elle est bonne ! Ce vigneron de Sainte-Colombe en Gironde s’est réveillé un beau jour en se disant qu’il était stupide de continuer à brûler les bois de la vigne sans les valoriser énergétiquement. Dans une démarche de développement durable, il a inventé un circuit court qui lui permet de chauffer ses chais et son habitation toute l’année.

Philippe Carille, le propriétaire du château Poupille, a eu une idée de génie © JPS

Philippe Carille, le propriétaire du château Poupille, a eu une idée de génie © JPS

Devenir autonome énergétiquement, Philippe Carille en a fait le « sarment » ! Ce vigneron à la tête du château Poupille, 33 hectares en Castillon – Côtes de Bordeaux en a eu l’idée voilà 8 ans, à force de voir chaque année ses sarments partir en fumée…

Des sarments dont la qualité calorifuge est prouvée © JPS

Des sarments dont la qualité calorifuge est prouvée © JPS

Traditionnellement, chez nous les sarments étaient brûlés en totalité, et il y a 8 ans environ, je suis parti du principe quitte à les brûler, autant que ce soit pour quelque chose, donc je me suis retrouvé à utiliser 100% de nos sarments pour un système de chaufferie automatisée » Philippe Carille.

sarments 347Il faut dire qu’il a plutôt pas mal de bois de vigne à récupérer avec 33 hectares de vigne en production. Ce sont ainsi 1,2 à 3 tonnes de bois qui sont réutilisables, récupérables par hectare, après la taille en guyot simple, parfois en cordon de royat, opérée par  ses ouvriers viticoles.

Les sarments sont broyés non loin des rangs de vigne © JPS

Les sarments sont broyés non loin des rangs de vigne © JPS

Ces sarments sont par la suite compactés en fagots ou bien broyés directement sur place, remplissant d’énormes sacs blancs et stockés dans un immense hangar agricole:

« Nous avons 2 types de sarments, ceux que nous avons compactés et pressés avec un système de presse spécifique et ensuite nous avons le broyat directement broyé à la vigne qui nous permet d’avoir un combustible prêt à l’emploi pour la chaudière. »

Philippe Carille devant ses énormes sacs de sarments broyés © JPS

Philippe Carille devant ses énormes sacs de sarments broyés © JPS

Des réserves en « sarments de chauffage » qui vont remplir toute l’année, et surtout les mois d’hiver, un silo prévu à cet effet dans lequel un système tournant avec des lames et une vis sans fin alimentent une grosse chaudière à bois. « Grâce à l’amidon contenu dans le sarment, on a un pouvoir calorifique bien supérieur à celui du chêne et on se chauffe toute l’année. »

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Cet investissement d’un peu plus de 30 000 euros a permis de raccorder les installations viti-vinicoles et l’habitation pour chauffer le tout avec au final une facture énergétique quasi-nulle sur la matière première.

Et une petite dégustation de vin de la propriété bien au chaud chez soi © JPS

Et une petite dégustation de vin de la propriété… bien au chaud © JPS

Un circuit court et une idée ingénieuse qui déjà intéressent pas mal d’autres vignerons et entreprises qui sont venus voir l’installation chez Philippe Carille. Une idée qui pourrait faire des émules.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et de Pascal Lécuyer :

09 Jan

#insolite : dans le nord de l’Italie, un « spumante » dort au fond de la mine

Il travaillait dans la pierre et les carrières mais portait la viticulture en héritage: en Italie, Mauro Camusso a entrepris d’allier les deux en se lançant dans la production d’un vin pétillant affiné au fond d’une ancienne mine de talc.

Capture« L’idée est née du défi de produire un vin pétillant de notre territoire », explique Mauro Camusso, propriétaire du vignoble l’Autin, dans les contreforts des Alpes à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Turin (nord).

Reprenant une tradition héritée de son grand-père vigneron, il a planté avec un associé quatre hectares de vignes en 2010, du Chardonnay et Pinot noir, qui ont donné leur première vendange en 2013 et leur premier vin l’année suivante. Et l’année dernière, il a tiré 3.000 bouteilles, y a ajouté du sucre et des levures selon la méthode champenoise et les a déposées… au fond de la mine de talc du Val Germanasca.

Ouverte en 1937, cette mine aux galeries interminables mais trop étroites pour les machines modernes a cessé de produire en 1995. Elle a rouvert deux ans plus tard, transformée en écomusée pour faire découvrir aux touristes cette activité de la région.

« Les conditions dans la mine de talc sont très particulières », explique M. Camusso, qui travaille à la lampe frontale dans la caverne où il a été autorisé à déposer ses bouteilles, à 300 mètres de l’entrée de la mine.

La température est de 10 degrés tout au long de l’année, il y fait sombre de toute évidence et il y a 90% d’humidité. En théorie, ce sont des conditions parfaites pour l’affinage des bulles », Mauro Camusso.

Les bouteilles, d’un verre épais pour résister à la pression de la fermentation, restent 10 à 12 mois à l’horizontale, agitées de temps en temps pour répartir au mieux les levures, afin d’obtenir les bulles les plus fines possibles. Puis les bouteilles sont placées à la verticale pendant trois semaines, tête en bas, et tournées chaque jour d’un quart de tour pour faire descendre les levures qui seront évacuées à l’aide d’une machine spéciale glaçant le goulot et remplacées par le traditionnel bouchon de pétillant. Les premières bouteilles, débouchées en octobre avec un peu d’avance, semblent prometteuses. « Le produit a l’air à la hauteur », selon M. Camusso. Très pétillant, le vin explose en bouche… »

Il est cependant encore trop tôt pour déterminer si la mine de talc, outre des conditions climatiques idéales, offre « un petit quelque chose en plus » au vin.

Pour la mine en revanche, la présence du vin, même cantonné à une petite cave loin du circuit des touristes, apporte un supplément d’âme et de vie aux galeries humides et froides dont les wagonnets-témoins restent à l’arrêt. « Les mines, si on les laisse à l’abandon, elles vont se fermer naturellement », explique Andrea Peyrot, employé de l’écomusée. « Sans maintenance, elles s’écroulent, alors (l’activité de cave à vin) est un moyen de les garder ouvertes, de maintenir la tradition en vie ».

AFP.

08 Jan

Préparez-vous au Saint-Estèphe Tasting 2017, le 16 février prochain

C’est un nouveau rendez-vous du magazine Terre de Vins. Deux mois après l’énorme Bordeaux Tasting, il organise au Palais de la Bourse le Saint-Estèphe Tasting 2017.

Le Saint-Estèphe Tasting le 16 février © Terre de Vins

Le Saint-Estèphe Tasting le 16 février © Terre de Vins

Encore un grand rendez-vous à ne pas louper. Terre de Vins et les vins de l’appellation Saint-Estèphe vous convient à une grande dégustation dans l’enceinte du Grand Foyer du Palais de la Bourse, le 16 février à Bordeaux.

Une quarantaine de propriétés médocaines, crus classés, crus bourgeois, ambassadeurs de l’appellation, seront proposées à la dégustation et présentes.

Saint-Estèphe Tasting : le jeudi 16 février de 17h30 à 21h00 au Palais de la Bourse de Bordeaux

Commandez vos billets sur Terre de Vins

07 Jan

Les inscriptions sont ouvertes pour le Concours de Bordeaux

Le prochain Concours de Bordeaux se tiendra le samedi 27 mai au Palais des Congrès de Bordeaux.  Les producteurs ont jusqu’au 27 janvier pour s’inscrire.

medaille2014-3Tous les producteurs de vin, caves particulières, caves coopératives ou négociants, peuvent concourir. Les trois derniers millésimes, blancs, rouges, rosés, crémants, en vrac ou en bouteille peuvent être présentés.

Inscription sur www.concours-de-bordeaux.com ou en contactant la Chambre d’Agriculture de la Gironde au 05 56 35 51 88 ou concours@gironde.chambagri.fr.

> Dates à retenir

Prélèvements des vins candidats du 13 mars au 14 avril 2017. En effet, aucun échantillon ne peut être envoyé, ce sont près de 25 préleveurs mandatés par la Chambre d’Agriculture qui sillonnent le vignoble pour les récolter.

La dégustation se déroulera le samedi 27 mai 2017 au Palais des Congrès de Bordeaux.

affiche-cbva2017-265x372> 3 bonnes raisons de participer

Un avantage commercial indéniable : obtenir une médaille au Concours de Bordeaux, c’est se distinguer sur les marchés français et étrangers de plus en plus concurrentiels. La médaille est bien souvent un critère de choix : les acheteurs apprécient cette distinction.

Pas de fraude : les médailles du Concours de Bordeaux sont dotées d’une solution haute technologie assurant la sécurisation des marchés à l’export et garantissant l’authenticité des médailles. Les vins sont prélevés directement à la propriété et non envoyés à l’organisation.

Les vins médaillés sont soutenus par une forte promotion. La Chambre d’Agriculture de la Gironde, en charge de l’organisation, déploie depuis plusieurs années, un fort dispositif de communication autour des vins médaillés : relations presse, actions ou événements auprès du grand public, en France et à l’étranger avec notamment l’organisation du Festival des Vins de Bordeaux et Nouvelle-Aquitaine (Chine) aux côtés de l’AAPrA avec le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine.

Le Concours de Bordeaux est un événement organisé par la Chambre d’Agriculture de la Gironde, dans le cadre du Salon de l’Agriculture Nouvelle-Aquitaine et de la Foire Internationale de Bordeaux.

06 Jan

Vinexpo Bordeaux et le Wine Spectator inventent “A Taste of Spain”: La plus grande vitrine de Bodegas espagnoles jamais présentée à Vinexpo

Ce sera l’Evénement du prochain Vinexpo : Bordeaux à l’heure des Bodegas Espagnoles. Associé au célèbre magazine américain The Wine Spectator, Vinexpo créé un tout nouveau rendez-vous gastronomique et vinicole au Palais de la Bourse le 19 juin prochain.

 Guillaume Deglise, le directeur général de Vinexpo © Jean-Pierre Sathl

Guillaume Deglise, le directeur général de Vinexpo © Jean-Pierre Sathl

Pour Guillaume Deglise, le Directeur général de Vinexpo: “A Taste of Spain se profile comme l’un des moments phares et passionnants de Vinexpo Bordeaux 2017.”

Nous sommes fiers de travailler avec Wine Spectator pour attirer à Vinexpo un tel panel de prestigieuses Bodegas espagnoles. Leur présence va, sans conteste, apporter une nouvelle dimension aux soirées organisées par Vinexpo et offrir de belles opportunités aux acheteurs internationaux du salon. La dégustation promet d’être exceptionnelle !” Guillaume Deglise DG de Vinexpo.

A Taste of Spain mettra en avant les grands vins d’Espagne, le Pays à l’honneur de Vinexpo Bordeaux en 2017.

Plus de 100 bodegas espagnoles ont été sélectionnées avec soin par Wine Spectator. Celles-ci seront en parfait accord avec les mets préparés par 10 des plus célèbres Chefs espagnols, dont Ferran Adrià et José Andrés.

Wine Spectator est ravi de s’associer à Vinexpo pour servir de vitrine aux vins d’Espagne, le pays à l’honneur de Vinexpo 2017,” Marvin R. Shanken, éditeur et rédacteur en chef du Wine Spectator.

Vinexpo 003« Nous pensons que A Taste of Spain marquera un tournant dans la filière viticole espagnole. Avec un rassemblement sans précédent de grands producteurs et de chefs clés, cet événement présentera la richesse et la diversité d’une des cultures vin et gastronomie les plus dynamiques en Europe.»

“En tant que dégustateur responsable des vins espagnols pour le Wine Spectator depuis plus de 20 ans, j’ai suivi l’évolution dynamique du pays, en qualité, en style et en diversité,” ajoute Thomas Matthews, rédacteur en chef du magazine spécialisé. Les producteurs participant à A Taste of Spain ont été sélectionnés par Wine Spectator pour présenter la qualité, la diversité et l’histoire de leur filière. À mon avis, aucune autre région viticole au monde n’a atteint un tel équilibre entre tradition et modernité, réévaluant la valeur des anciens terroirs, explorant des cépages indigènes et utilisant des techniques modernes pour élaborer des vins passionnants et distinctifs.

Avec Vinexpo.

Pour tout savoir sur le prochain Vinexpo: « Objectif Vinexpo 2017 : une 19e édition à Bordeaux du 18 au 21 juin »