15 Août

L’été, Côté Châteaux agrémente aussi vos lieux de villégiature : 1 million 600000 pages lues

Le blog du vin continue même l’été. Il vient de dépasser 1 million 600000 pages lues, depuis sa création. L’occasion de vous informer en temps réel de l’actualité viti-vinicole, avec des infos de première main…

Côté Châteaux avec Jean-Pierre Darmuzey et

Côté Châteaux avec Jean-Pierre Darmuzey et Philippe Grynfeltt au château Castera ©  JS

Prenez du bon temps ! Sur le sable, en bord de plage ou de piscine, entre deux siestes, vous pouvez continuer à consulter votre blog du vin favori, car Côté Châteaux ne s’arrête jamais… Qu’il fasse beau ou plus mauvais, qu’il fasse chaud ou plus frais, c’est toujours l’occasion de découvrir de nouveaux châteaux et de pousser la porte des chais.

Une sculpture extraordinaire réalisée par Vincent Libecq à partir de casques de l'armée française en forme de grappe à l'entrée du château Castera © JPS

Une sculpture extraordinaire réalisée par Vincent Libecq à partir de casques de l’armée française en forme de grappe à l’entrée du château Castera © JPS

A Saint-Germain-d’Esteuil, près de Lesparre, le château Castéra est un des plus vieux châteaux de Bordeaux et du Médoc. Sa tour remonte au XIIIe siècle, mais surtout ce château a été occupé par le frère du célèbre écrivain, Michel de Montaigne, qui avait épousé une héritière du château Antoinette, Dame Darsac et de Castera. C’est aussi l’un des châteaux qui peut s’enorgueillir d’avoir retrouver un acte notarié de vente du vin en janvier 1516 !

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Ce sont ainsi 400 ans d’histoire qui ont été célébrés en septembre dernier . Un château qui mérite vraiment le déplacement et vous offre 3 types de visites : découverte, patrimoine et . Vous serez accueillis par les équipes de Jean-Pierre Darmuzey et Philippe Grynfeltt, un tandem qui a accompagné les phases de restauration du château et des chais depuis plus de 25 ans. Et qui réalise bien sûr des vins remarquables estampillés Crus Bourgeois, mais aussi un rosé fort sympathique, fruité avec de la structure, « Perle Rosé ».

214Ce week-end, Côté Châteaux vous a ainsi permis de mieux jauger le coup d’envoi des vendanges des blancs dans le Bordelais (3700 vues), mais aussi vous a fait rêver toute la semaine dernière à travers sa série de chais à visiter (« Bordeaux, la métamorphose » : le magazine sur les nouveaux chais), sans oublier des visites oenotouristiques insolites (Plongeon dans l’histoire avec un oenotourisme insolite qui va vous étonner !) ou encore a mis en perspective l’idée d’un futur classement Unesco de Sauternes.

CaptureA venir la saison des chroniques mensuelles qui redémarre dès le mois de septembre avec un dossier et un éclairage de Frédéric Lot, mais aussi toute l’actualité des vendanges, des portraits, des nouvelles tendances, bref encore du grain à moudre, ou plutôt du raisin à presser.

Des chercheurs alsaciens recourent à des chameaux pour immuniser les vignes

Immuniser les vignes contre un virus ravageur, grâce à des gênes issus d’anticorps… de chameaux. C’est l’idée originale et apparemment prometteuse de chercheurs alsaciens, dont les travaux viennent d’être publiés dans la revue Plant Biotechnology Journal.

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© futura-sciences

L’utilisation à grande échelle de cette innovation, qui entend répondre à un problème majeur pour les vignerons, paraît toutefois encore lointaine. Elle supposerait en effet de créer des plants de vigne transgéniques – ce que la profession viticole ne voit pas forcément d’un bon oeil.

Le projet vise à trouver une solution au virus du court-noué, une affection végétale grave, présente dans la quasi-totalité des régions viticoles du monde et dans les deux tiers des vignes françaises. La maladie entraîne une baisse de rendement, un dépérissement, voire la mort de certaines zones du vignoble.

Or, il n’existe ni variété de vigne naturellement résistante à ce virus, ni traitement – si ce n’est une mise en jachère des vignes infectées, pendant plusieurs années -, explique Christophe Ritzenthaler, chercheur à l’Institut de biologie moléculaire des plantes (dépendant du CNRS) de Strasbourg, et co-auteur de l’étude avec Gérard Demangeat, de l’INRA de Colmar.

Pour trouver une solution, les chercheurs se sont appuyés sur les particularités du système immunitaire des camélidés : certains anticorps des chameaux, dromadaires et autres lamas sont plus petits que ceux de tous les autres mammifères. En exposant un chameau au virus du court-noué (inoffensif pour l’homme ou l’animal), les scientifiques ont obtenu des anticorps fabriqués par ce chameau. Ils ont ensuite introduit dans un plant de vigne des « nanobodies », c’est-à-dire la minuscule extrémité de ces petits anticorps. Ceux-ci peuvent ensuite « s’accrocher » au virus du court-noué comme une clef dans une serrure, et ainsi le neutraliser.

Le procédé a été testé sur des plants de vigne confinés en laboratoire: un rameau de vigne infecté a été greffé sur un autre rameau génétiquement modifié. Or ce dernier n’a pas été affecté par le court-noué.

LA MAUVAISE REPUTATION DES OGM

« Le virus n’arrive pas à coloniser le rameau supérieur, il ne passe pas le point de greffe », résume Frédérique Pelsy, directrice de l’unité « santé de la vigne et qualité du vin » à l’INRA de Colmar.  Le procédé n’a toutefois pas été testé en conditions naturelles : on ne sait donc pas s’il est efficace pour contrer le mode normal de diffusion de la maladie, c’est-à-dire via des vers présents dans le sol.

L’INRA sait qu’avec de telles recherches, il avance en terrain miné : de 2005 à 2010, il a mené une expérimentation contestée qui consistait à cultiver, en pleine terre, quelques dizaines de pieds de vigne génétiquement modifiés, déjà censés résister au court-noué, mais suivant une autre technique. L’expérimentation avait pris fin brutalement en août 2010, lorsque des militants
anti-OGM avaient détruit la parcelle.

L’INRA prend soin de préciser qu’il « utilise les biotechnologies comme des outils pour acquérir des connaissances fondamentales ». « Aucun développement de vignes génétiquement modifiées n’est envisagé à des fins de commercialisation et le brevet initialement déposé en 2014 a été abandonné en 2016 par l’INRA et ses partenaires », explique-t-on à l’institut de recherche.

Dans son laboratoire strasbourgeois, Christophe Ritzenthaler souligne avoir « seulement démontré qu’il était possible d’immuniser les plantes contre la maladie. Mais est-ce que la société veut de cette solution, ou pas ? Ce n’est pas à moi d’en décider ». La modification génétique, explique-t-il, ne concerne que le porte-greffe, c’est-à-dire la partie inférieure du pied de vigne, mais pas la partie supérieure qui produit le raisin. Un argument qui risque de ne pas suffire à lever les réticences de la profession viticole.
« Nous ne sommes pas contre les expérimentations, d’autant qu’il n’existe aucun produit pour lutter contre cette maladie », a dit à l’AFP le président de l’Association des viticulteurs d’Alsace, Jérôme Bauer. Tout en ajoutant : « à titre personnel, je ne suis pas favorable à cette solution », à cause de la mauvaise réputation des OGM.

AFP

13 Août

« Le chant de la vigne »: l’exposition d’Ines Diarte au château Carbonnieux

Histoire de marier culture et vin, voici une idée de sortie au châteaux Carbonnieux à Léognan en Gironde. Ines Diarte y expose ses oeuvres jusqu’au 31 août.

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A 20 min du centre de Bordeaux, la vigne chante depuis quelques siècles au château Carbonnieux, fondé au 13ème siècle par les moines bénédictins de l’Abbaye Sainte-Croix de Bordeaux.

L’exposition qui y est présentée cet été s’intitule aussi justement « Le chant de la vigne », on la doit à Ines  Diarte, une artiste franco-espagnole. 

Une exposition qui parle de la vigne, des raisins, de la terre… à travers des plaques d’acier tourmentées à l’acide, des eaux-fortes, des dessins d’étude…

«…J’aime avant tout la matière, y compris celle de l’air, et j’ai commencé á sculpter en créant et polissant les vides dans le métal. Maintenant je travaille avec des acides et les jeux de lumière sur les plaques de métal. Ce qui m’intéresse, c’est cette particulière cohabitation entre densité et légèreté, qui exprime l’essence même de la vie ». Ines diarte

Son point de départ est toujours le même : « quelle est l’essence de al vigne ? Quelle est sa structure ? Comment l’ébriété peut être  plastiquement représentée ? Comment représenter une cave de manière abstraite ? ». Pour voir son travail d’artiste, vous avez jusqu’au 31 août.

Château Carbonnieux (Best Of d’Or Wine Tourism) : ouvert  du Lundi au Vendredi de 8h30 à 17h30 et le Samedi de 8h30 à 12h30 – Tel 05 57 96 56 20

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12 Août

Madiran Fête le Vin, les 14 et 15 août…

La Fête du Vin de Madiran, c’est lundi 14 et mardi 15 août. L’occasion de découvrir ces vins du Sud-Ouest, leurs producteurs et de nombreuses spécialités culinaires. Venez donc à cette 33e édition. Demandez le programme…

La Fête du Vin de Madiran en 2016 © Tourisme Adour Madiran

La Fête du Vin de Madiran en 2016 © Tourisme Adour Madiran

LUNDI 14 AOUT

Dans le Parc du Prieuré :

Rendez-vous au parc du Prieuré à partir de 15h, pour une dégustation de vin accompagnée des vignerons qui vous confieront tous leurs secrets (ou presque) sur leur vin (entrée 5€).  La dégustation sera suivie d’un repas  du terroir tout spécialement concocté par les jeunes agriculteurs de Lembeye, Garlin et Maubourguet à partir de 19h.  Toute la journée sera accompagnée de musique ainsi qu’un espace buvette pour profiter pleinement de la Fête du Vin !

Dans le village de Madiran :

Rendez-vous à midi dans le village, pour les grillades des chasseurs Place de la Poste. Vous pourrez ensuite partir à la découverte de produits locaux au Grand marché qui se tiendra sous la Halle dès 15h ainsi que dans les rues du village. Enfin, pour animer votre soirée, profitez d’un concert de rock et reggae proposé par le groupe Le Trottoir d’en face (entrée 5€ avec une conso) et d’un bal avec le groupe Décibel.

MARDI 15 AOUT :

Au parc du Prieuré :

A partir de 10h et ce, tout au long de la journée, vous pouvez profiter des dégustations et des rencontres avec les vignerons. En même temps, se tiendra à la Maison des Vins une dédicace du livre « Gers : Vignes et Gourmandises » par le photographe Bernard Dugros ainsi qu’une exposition photo.

L’après-midi sera animée par le groupe de musique Cubaine Los Limoneros.

Si vous avez une petite faim, un espace buvette et tapas sera ouvert ainsi que des barbes à papa pour les plus gourmands !

Dans le village de Madiran :

Dès 10h, profitez de la messe des Vignerons avec Michel Etcheverry, ainsi que les confréries et les chanteurs vignerons du Vic-Bilh qui célébreront les premières vignes de Madiran plantées par les moines au Moyen-Âge. Ensuite, assistez au défilé des confréries, puis régalez-vous d’un repas à 12h30 sur la Place Doussine. La fin de la journée sera musicale  avec un concert du groupe de Jazz dans les Rues d’Antibes puis d’une bodega et d’un repas sous le chapiteau avec Los Borrachos. Et pour couronner la fête du vin, rendez-vous à 23h30 pour le feu d’artifice !

Avec Vins de Madiran, retrouvez le programme complet ici.

11 Août

Vendanges des blancs dans le Bordelais : ça se précise…

La maturité des raisins sera bientôt optimale, avec 8 à 10 jours d’avance. Les vendanges devrait démarrer durant la semaine du 21 août pour les premiers. Plusieurs châteaux sont dans les starting-blocks. Le gros des vendanges est plutôt prévu pour la semaine du 28 août.

Des sauvignons blancs très sains avec une belle qualité arômatique © Jean-Pierre Stahl

Des sauvignons blancs lors de vendanges de septembre 2016 au château Bouscaut © Jean-Pierre Stahl

Parmi les châteaux les plus précoces, ceux qui sont en ville, dans la métropole bordelaise. Haut-Brion généralement tire le premier, mais la semaine prochaine une grande partie du personnel sera encore en vacances ou en reviendra juste. Selon Alain Puginier, cela ne devrait pas commencer avant la semaine du 21; même topo pour le château Bouscaut, Laurent Cogombles : « je pense qu’on va commencer la semaine du 21 août, je n’espère pas plus tôt sinon cela sera difficile à cause des vacances, de trouver des vendangeurs ».

Tristan Kressmann, co-propriétaire de Latour-Martillac, confirme à Côté Châteaux que cela se précise :

En 2011, nous avions démarré le 17 août. Nous avons l’habitude des vendanges précoces. On commencera sans doute durant la semaine du 21 août. Toutefois, cela va être des vendanges difficiles à cause du gel, il va falloir trier. » Tristan Kressmann Château Latour-Martillac.

Château Carbonnieux estime à un début de vendanges vers le 24 ou 25 août. Chez les vignobles André Lurton, rien n’est arrêté pour l’instant, la semaine prochaine devrait voir tout cela se décanter.

Laurent Cisnéros pour la château de Rouillac : « On pense démarrer fin août, début septembre, mais je dois faire un point lundi avec Jean-Christophe Baron. On n’a que 2 hectares et demi, chez nous ce n’est pas une grosse production. »

Olivier Bernard, à la tête de 100 hectares de blancs, 15 à Chevalier, 75 en Sauternais et encore 10 dans les Graves, nous dresse toute l’évolution de la vigne : « si nous avons une vendange précoce, c’est parce que nous avons eu une floraison tôt, début juin avec 10 jours d’avance. Après la période de sécheresse au moment de Vinexpo, nous avons eu 150 mm de pluie fin juin, ce qui a bien rassasié la vigne, et cet été, notamment en août nous avons des averses régulières, un temps plutôt frais avec des 15-16°C la nuit, pas de grosse chaleur, pas de brûlure…

Ce temps nous va bien, cela calme les choses. On a de belles acidités. Pour le moment, cela se présente très bien. Ce qui n’a pas gelé, c’est plutôt une belle récolte », Olivier Bernard Domaine de Chevalier et Clos des Lunes.

La nature a été quelque peu sélective, certains domaines ont été plus touchés que d’autres « on a perdu la moitié des blancs le 27 avril », me précise Tristan Kressmann. D’autres ont eu plus de chances, certains ont quasiment tout perdu. Pour le château de Reignac à Saint-Loubès, ce sera 15 à 20 % du volume habituel, « pour nous c’est tout petit, ça va être du top exclusif », explique Nicolas Lesaint, directeur technique du château. « Définir une date, c’est compliqué aujourd’hui, on sera dedans autours du 10-12 septembre. Alors même que les premiers coups de sécateurs en rouge seraient donnés vers « le 16-17 septembre, il y aura quelque chose à prendre sur les grappes. On a deux semaines et demi d’avance sur la véraison. »

Une drôle d’année, ce 2017, alors même qu’il s’annonce, pour ceux qui auront de quoi faire comme un bon millésime, tant en blancs avec cette fraîcheur, qu’en rouge, même si c’est un peu précoce de vendre la peau de l’ours ; mais déjà la véraison a eu lieu le 1er août pour les rouges. « On est assez optimiste sur les blancs et sur les rouges », me précise Olivier Bernard.

Ce dernier estime commencer le 28 août s’il est contraint, néanmoins s’il peut retarder au 4 septembre, ce serait mieux… A suivre.

10 Août

Trocard, Vignerons & Bordelais…

Encore un ouvrage à se procurer durant cet été. Pour tout savoir sur la famille Trocard, il n’est pas trop tard ! C’est une famille très connue à Bordeaux qui s’illustre dans le monde du vin depuis 1620 . A lire sur votre lieu de villégiature.

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Cet ouvrage d’Elisabeth Madranges retrace l’histoire de la Famille Trocard dans le monde du vin depuis le XVIIème siècle.

La Vigne ! La vigne ! tu n’as plus que ce mot à la bouche mais ce n’est pas ta vigne qui va nous
nourrir ! »

Depuis ce jour de 1621 où la jeune Marie Traucart reprochait vertement à son époux son amour de la vigne, quinze générations se sont succédé dans la région de
Saint-Emilion. Elles ont lutté contre les caprices de la nature, survécu aux épidémies et versé autant de sueur que de larmes pour faire des vignobles Trocard
ce qu’ils sont aujourd’hui, quatre siècles plus tard.

Une histoire passionnante aux multiples rebondissements…

09 Août

Du vin anglais pour la première fois au Festival de la bière, jusqu’à samedi à Londres

Le Festival de la bière britannique, qui se déroule jusqu’à samedi à Londres, accueille pour la toute première fois du vin anglais, illustrant le succès grandissant de la filière vinicole au Royaume-Uni.

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« Il faut se diversifier et donner aux gens plus de choix. Peut-être qu’après quelques pintes de bière, vous aurez envie de vous asseoir et de déguster un verre de vin »,
explique à l’AFP Colin Valentine, un des organisateurs de l’événement. Le festival, qui se tient depuis 1977, célèbre la bière produite grâce à des méthodes traditionnelles et artisanales, par opposition à la bière industrielle pasteurisée.

Parmi les 900 types de bières, cidres ou poirés présentés, les visiteurs peuvent désormais également découvrir une sélection de vins, rosé pétillant, Chardonnay ou Pinot Noir, produits dans le sud de l’Angleterre.

Les gens qui viennent ici sont curieux d’essayer quelque chose qu’ils ne connaissent pas. Certaines personnes expliquent ne jamais avoir bu de vin anglais auparavant. Puis elles viennent, elles essaient et trouvent ça vraiment bon », Will Burgess, un responsable du marchand de vin Honest Grapes.

Au cours de la dernière décennie, le nombre d’hectares de vignes a plus que doublé en Angleterre et au Pays de Galles, et devrait encore augmenter de 50% d’ici 2020, indique l’organisation des producteurs de vins anglais. L’Angleterre reste toutefois encore une toute petite nation du vin, avec seulement 5 millions de bouteilles produites en 2015, dont une majorité de vins pétillants, selon l’organisation. Aujourd’hui, certains crus anglais sont jugés de grande qualité par les experts et ont récolté des prix à travers le monde.

A l’ouverture du festival, mardi, la bière « Goat’s Milk » (« Lait de chèvre ») a reçu le titre de « Championne des bières britanniques ». Produite par une brasserie du centre de l’Angleterre, Church End Brewery, la bière est décrite comme un « nectar doré ».

AFP

08 Août

Le 5e Bal des Graves, c’est le 23 août au Cap Ferret

Le Bal des Graves revient le mercredi 23 août, sur le boulodrome du quartier des pêcheurs au Cap Ferret, de midi à minuit, pour une cinquième édition. L’occasion de découvrir et d’apprécier le savoir-faire des viticulteurs de la région des Graves, dont 10 seront présents pour ce Bal des Graves !

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UN RENDEZ-VOUS CHIC ET CONVIVIAL

Le Bal des Graves, organisé en partenariat avec le Syndicat Viticole des Graves, la Mairie du Cap Ferret et l’agence d’événementiel bordelaise La Pin-Up, est une occasion unique de découvrir et d’apprécier le savoir-faire singulier de cette grande région viticole. Véritable moment d’échange, familial, enjoué, élégant et convivial, le Bal des Graves met à l’honneur les vins de Graves le temps d’une belle soirée d’été sous les pins parasols du Cap Ferret, aux abords des cabanes pittoresques du quartier ostréicole du village.

Au cours de ce grand banquet gastronomique et musical, les participants pourront déguster les vins de Graves blancs et rouges de renom, des viticulteurs des Graves. Huîtres petites et grandes du Cap Ferret ou du Banc d’Arguin, planchas de poissons, coquillages et crustacés, produits du terroir et spécialités locales viendront ravir les papilles des fins palais.

Créé en 2012 grâce à la collaboration du Syndicat Viticole des Graves avec l’agence La Pin-Up, le Bal des Graves s’est imposé, en 5 ans, comme un rendez-vous atypique et original pour la promotion des vins de Graves. L’édition 2016 a séduit plus de 1500 personnes.

Léa du Château de Castres © Bal des Graves

Léa Rodrigues-Lalande du Château de Castres © Bal des Graves

LE PROGRAMME DU MILLESIME 2017

• De 12h00 à 14h00 : Ouverture pour l’inscription au concours de pétanque, dégustation de vin, stand fooding, animation musicale
• 17h00 : Ouverture du Bal des Graves, dégustation de vins de Graves, banquet musical, concours de pétanque, concert et DJ-set
• 00h00 : Fin

PETANQUE POUR LES GRANDS

Les joueurs de pétanque, quant à eux, trouveront leur bonheur sur le boulodrome du Cap Ferret avec un grand concours en doublette ou triplette.

Les plus petits ne seront pas en reste avec les pirates de Skin Jackin et leurs tatouages éphémères délirants, une pêche à la ligne, un Club Plage Mickey, un Skate Park et des jeux en bois. Le Wunderstudio de Pierre Wetzel, un studio photo mobile aménagé dans une caravane Airstream Liner de 1948, immortalisera ces moments pleins de convivialité et de partage.

Dominique Guignard du château Roquetaillade La Grange © Bal des Graves

Dominique Guignard du château Roquetaillade La Grange © Bal des Graves

Des concerts rythmeront cette folle soirée. C’est le trio de soul-pop J-Silk qui ouvrira le Bal des Graves. Issu de la scène actuelle qui mélange hip-hop, électro et pop à la façon de The Internet, Anderson Paak, Little Dragon et James Blake entre autres, J Silk est un patchwork-collage Neo-soul de vestes Adidas vintages, de synthés analogiques, de beats hip-hop et d’une et d’une voix sensuelle et singulière.

Puis, 45 Tours Mon Amour ! terminera le bal en célébrant la petite galette noire dans un set exclusivement à base de 45 tours : casting de selectors irréprochables, collections de pépites musicales… Le DJ cultive un postmodernisme, nostalgique et moderne, pour le plus grand plaisir des amoureux de la nuit.

Avec Vins de Graves.

07 Août

Disparition de Christian Millau, l’un des 2 fondateurs du fameux guide Gault et Millau

Le journaliste et critique gastronomique Christian Millau, cofondateur du Gault et Millau et qui avait révolutionné la gastronomie française avec la Nouvelle cuisine, est mort samedi à l’âge de 88 ans; il rejoint ainsi son confrère Henri Gault, disparu 17 ans plus tôt. Jacques Dupont, le « Monsieur Vin » du guide, qui collabora plus de 12 ans avec lui, rend hommage à Christian Millau pour Côté Châteaux.

10155451Après une carrière de journaliste qui l’avait vu travailler dans divers quotidiens, Christian Millau avait lancé en 1969 le premier guide Gault et Millau, avec son confrère Henri Gault, mort en 2000.

Il avait été l’un des pères de la Nouvelle cuisine au début des années 1970, un mouvement qui a bouleversé les codes culinaires. Il a co-fondé le Gault et Millau devenu le deuxième guide gastronomique français après le Michelin, et qui est distribué aujourd’hui dans 12 pays.

Il a révolutionné le monde de la gastronomie en s’appuyant sur quelques chefs qu’il avait découverts, comme Michel Guérard et Joël Robuchon, et en lien étroit avec Paul Bocuse, en lançant en 1973 la Nouvelle cuisine, un manifeste qui a eu un retentissement mondial », Côme de Chérisey directeur général du Gault et Millau.

Les préceptes de la Nouvelle cuisine, en dix points (« Tu ne cuisineras pas trop », « Tu utiliseras des produits frais et de qualité », « Tu allégeras ta carte »…) ont eu un effet considérable sur la pratique culinaire et donné naissance à la cuisine contemporaine.

« Ces commandements de la Nouvelle cuisine ont apporté un big bang dans l’univers de la gastronomie de l’époque. C’était alors une cuisine où les chefs n’étaient pas encore mis à l’honneur, très traditionnelle, avec des viandes plutôt faisandées, des sauces lourdes, de la crème du beurre… », a affirmé Côme de Chérisey.

L’HOMMAGE DE JACQUES DUPONT

Jacques Dupont et Olivier Bompas, les journalistes du Point ont dégusté durant 4 semaines à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Jacques Dupont et Olivier Bompas, les journalistes et spécialistes du vin au Point en mai dernier à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Jacques Dupont était journaliste depuis longtemps quand il a commencé à travailler pour lui vers 1986-1987, néanmoins il me précise :

  J’ai commencé à écrire sur le vin avec Christian Millau, dans le Gault et Millau. » Jacques Dupont

Jacques Dupont est devenu en France l’une des plus grandes références journalistiques et critiques de vin. Il travaille depuis avec Le Point et sort de nombreux guides, à l’occasion des primeurs ou pour les Foires aux Vin, le prochain est prévu le 7 septembre.

Sa collaboration s’est faite par un concours de circonstances, Jacques Dupont réfléchissait à un quotidien sur le modèle de USA Today pour le groupe Hachette, qui finalement ne s’est pas fait, en revanche vu qu’il parlait souvent de vin à la radio, la proposition lui a été faite par un ami de venir travailler au Gault-et-Millau. « J’ai commencé par la petite porte, par m’amuser…Mon copain n’est pas resté, par contre Christian Millau m’a convoqué dans son bureau pour me dire que j’allais faire le guide des vins de Gault et Millau. » A l’époque, Jacques Dupont n’était pas l’expert qu’il est devenu aujourd’hui, il avait toutefois en lui le métier de journaliste mais aussi  la passion du vin, « ce n’est pas grave lui avait dit Christian Millau, vous apprendrez ! »

Et c’est ainsi que pendant plus d’un an, « on s’est payé quelques coups avec Pierre Cristol…on a eu carte blanche pendant un an et demi et on a pu déguster comme des malades. C’est aussi à cette époque que s’est nouée mon amitié avec Denis Dubourdieu (et sa macération pelliculaire). »

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Christian Millau a véritablement marqué Jacques Dupont, devenu aujourd’hui ce grand journaliste en vin: « c’était un homme de récit, il adorait raconter les histoires », comme Jacques Dupont d’ailleurs. C’est dans la fibre humaine que passe souvent le coeur, l’émotion et l’humanité. L’intérêt, il est là, c’est ce qui nous lie tous nous autres journalistes, le rapport aux autres, et l’idée de faire ressortir une ambiance, un vécu en plus du fond.

« J’avais beaucoup d’admiration pour lui, on est resté en très bons termes, même après la fin de ma collaboration en 1998, je l’avais revu 2 ou 3 fois. C’était un très grand journaliste, qui a écrit de nombreux ouvrages très drôles. Christian Millau avait un peu cette pensée subversive du cabaret du Chat Noir ». 

Christian Millau avait été journaliste politique, puis judiciaire avant de se consacrer à la gastronomie et au vin.

Regardez l’une des dernières interviews de Christian Millau réalisées par Gault-et-Millau :

 

« Nicolas, et de trois ! » Le célèbre caviste ouvre son 3e magasin à Bordeaux

Qui a dit qu’il y avait un trop plein de cavistes ? La preuve que non. Même si la capitale mondiale du vin est bien dotée, Nicolas va ouvrir son 3e magasin qui sera inauguré en septembre, dans la Galerie des Grands Hommes, en plein coeur de Bordeaux.

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Déjà présent deux fois dans la capitale de l’Aquitaine, Nicolas s’installe aujourd’hui dans un bel emplacement au cœur de la Galerie des Grands Hommes. L’ouverture est prévue pour le 26 août prochain. Cette nouvelle boutique va offrir un nouvel espace, d’une belle superficie, équipé des agencements dernière génération (écran digital en vitrine et Vinothèque au centre du magasin).

 A la tête de cette nouvelle boutique, un binôme de deux cavistes faisant déjà partie de la société Nicolas : Jérémie Guignard et Jean-Gérard Liotard.

« Caviste Nicolas depuis 3 ans, d’abord à Toulouse puis à Arcachon, je suis très enthousiaste à l’idée d’ouvrir ce nouveau magasin. Etant né dans les vignes de la région et ayant travaillé le vin AOC Bordeaux, cette ouverture a un parfum particulier à mes yeux. J’ai hâte de relever ce nouveau challenge tout en poursuivant la transmission de ma passion qui est le vin », explique Jean-Gérard Liotard.

Ouvert du Lundi au Samedi de 9h à 20h à partir du 26 août 12, Place des Grands Hommes Galerie Commerciale 33000 BORDEAUX