31 Août

« 1 Minute 1 Vignoble » : le programme oenotouristique construit par 6 régions viticoles et Vin & Société revient sur les écrans cet automne !

Pour ceux qui l’auraient manqué… « 1 Minute 1 Vignoble » conçu avec 6 régions viticoles françaises sera rediffusé sur France Télévisions dès la rentrée. 18 films d’1 minute à revoir sur France 2 chaque samedi et dimanche, du 2 septembre au 19 novembre 2017.

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« 1 Minute 1 Vignoble » a été un succès au printemps dernier. Ce programme court a déjà été diffusé par France 2 du lundi au jeudi, du 27 mars au 4 mai et par France 5, du vendredi au dimanche, du 28 avril au 18 juin à une heure de grande écoute, vers 20h35. Chaque soir, en moyenne 2 millions de téléspectateurs ont découvert la richesse des vignobles français sur une chaîne du service public (2 692 692 : nombre moyen de téléspectateurs sur France 2 ; 370 666 nombre moyen de téléspectateurs sur France 5).

Ce programme oenotouristique « 1 Minute 1 Vignoble » a été conçu avec 6 régions viticoles françaises : Bordeaux, Bourgogne, Champagne, Languedoc, Provence, Côtes du Rhône et Vin & Société. Il revient sur France Télévisions dès la rentrée. Les 18 films, d’une minute chacun, seront diffusés sur France 2 vers 14h chaque samedi et dimanche, du 2 septembre au 19 novembre 2017.

« 1 Minute 1 Vignoble » est construit autour de l’animatrice Tiga. Il propose au spectateur une promenade qui le conduit à la découverte des terroirs et met en lumière un paysage, une histoire, un lieu ou un savoir-faire spécifique. Ce programme donne un coup de projecteur sur l’oenotourisme dans notre pays. Chaque année, 10 millions de touristes viennent visiter les vignobles français, ce qui représente une dépense globale de 5,2 milliards d’euros*.

« 1 Minute 1 Vignoble » a également reçu le Trophée « cep d’or Partenaire » remis par le jury Adelphe /Anev 2017 à l’occasion du Festival Oenovidéo 2017. La remise de prix aura lieu à la mi-octobre au Palais du Luxembourg à Paris

30 Août

Florence Forzy-Raffard : 1ère ambassadrice du réseau des Capitales de Grands Vignobles à Bordeaux

Le Réseau des Capitales de Grands Vignobles vient de se doter de son premier ambassadeur à Bordeaux : Florence Forzy-Raffard. Un mandat de 2 ans, durant lequel, elle devra promouvoir Bordeaux au sein des 9 villes membres du réseau à l’occasion de ses déplacements en France et à l’étranger.

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Florence Forzy-Raffard, ambassadrice du réseau des Capitales de Grands Vignobles et élue à la © Mairie de Bordeaux

Ancienne directrice de la communication du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux et ancienne vice-président de l’Office de Tourisme de Bordeaux, Florence FORZY-RAFFARD vient d’être nommée ambassadrice du réseau des Capitales de Grands Vignobles, afin d’en assurer sa promotion en France et dans le monde. Florence Forzy-Raffard a été nommée à ce poste le 1er juillet dernier pour un mandat de 2 ans.

Forte d’une expérience professionnelle de 6 ans en zone Asie Pacifique, puis 5 ans au comité de direction d’une multinationale, basée à Paris, Florence Forzy-Raffard est par ailleurs élue à la Mairie de Bordeaux, depuis 2014, où elle suit plus particulièrement des dossiers en lien avec les affaires européennes et l’économie internationale.

Développer la notoriété des Capitales de Grands Vignobles

Les ambassadeurs des Capitales de Grands Vignobles ont pour mission de promouvoir bénévolement le Réseau et ses membres auprès de leurs relations, lors de rencontres directes ou en s’appuyant sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, ils sont régulièrement consultés pour détecter de nouvelles opportunités de développement du Réseau.

9 villes importantes dans le Réseau des Capitales de Grands Vignobles 

Trait d’union unique entre la «Vieille Europe» et le «Nouveau Monde», le Réseau des Capitales de Grands Vignobles développe des programmes de coopération pour favoriser les échanges entre ses membres. Parmi ses actions phares : le concours « Best Of Wine Tourism », rendez-vous annuel créé à Bordeaux en 2002, aujourd’hui décliné dans toutes les villes membres. Bien d’autres activités sont également organisées au sein de ce réseau international, tels notamment des échanges liés à la viticulture ou la formation.

 

29 Août

Etonnant : Sauternes fait aussi de grands blancs secs, mais en Bordeaux blanc

Certains pourraient trouver la nouvelle insolite et pourtant il y a une vrai logique. Le terroir de Sauternes est un grand terroir pour les cépages blancs qui permettent de faire de grands vins liquoreux. Avant la formation de botrytis, on peut aussi récolter pour faire de grands blancs secs. Une production assez importante aujourd’hui qui représente 11 000 hectolitres en appellation Bordeaux.

Hugo Bernard et la sc Domaine de Chevalier ont lancé en 2011 Clos des Lunes © JPS

Hugo Bernard et la sc Domaine de Chevalier ont lancé en 2011 Clos des Lunes © JPS

C’est aujourd’hui le lancement des vendanges pour Clos des Lunes à Sauternes. Une marque (propriété de la société civile Domaine de Chevalier – Famille Bernard) qui connait aujourd’hui un véritable succès de commercialisation.

Récolte ce matin des sauvignon gris pour réaliser avec du sémillon, le blanc sec de Clos des Lunes © JPS

Récolte ce matin des sauvignon gris pour réaliser avec du sémillon, le blanc sec de Clos des Lunes © JPS

Le pari était pourtant osé lorsqu’en août 2011 la famille Bernard fit l’acquisition du château Haut Cap Lane, 11 hectares et demi à Sauternes. Dès la vendange 2011, le but avoué était de faire surtout du blanc sec, cette année-là 17000 bouteilles de Lune d’Argent ont été produites, autant que de liquoreux. Mais l’année qui a suivi a marqué le fort développement de la marque Clos des Lunes avec les 3 sélections : Lune Blanche, Lune d’Argent et Lune d’Or.

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On est venu ici parce que le terroir de blancs de Sauternes est l’un des plus grands terroirs de blancs au monde », Hugo Bernard du Clos des Lunes

Et de compléter : « ici, pour vendanger un grand blanc sec, il suffit de vendanger trois jours avant que le botryris ne s’installe, et là il est doré à souhait. »

C’est ainsi qu’est née cette nouvelle succès-story au doux pays du Sauternes : une production qui parle avec aujourd’hui 400000 bouteilles » lunaires » produites et commercialisées partout dans le monde; un blanc sec vendu pour 40% en France et 60% à l’export avec comme marchés porteurs l’Europe, les USA et la Chine.

Thomas Meilhan, maître de chai, et Jonathan Fléchard, chef de culture, à Clos des Lunes © JPS

Thomas Meilhan, maître de chai, et Jonathan Fléchard, chef de culture, à Clos des Lunes © JPS

Sauternes est connu mondialement pour ses vins blancs liquoreux, c’est un terroir totalement dédié à ces vins blancs de par son terroir de graves, de sols calcaires et d’argile » Thomas Meilhan Maître de Chai du Clos des Lunes.

Et d’ajouter : « le sémillon, quand il est à une belle maturité sur ces terroirs de Sauternes, on peut retrouver des notes de pêche, de fruits exotiques, après des notes de fleurs blanches… »

Château Guiraud, 1er grand cru classé de Sauternes, fait aussi du blanc sec depuis de nombreuses années © JPS

Château Guiraud, 1er grand cru classé de Sauternes, fait aussi du blanc sec depuis de nombreuses années © JPS

De nombreux 1ers grands crus classés comme château Guiraud, Yquem (avec « Y »), Lafaurie-Peyraguey, Rieussec, Doisy-Daene, Sigalas-Rabaud ou encore Rayne-Vigneau produisent aussi une partie de blancs secs à Sauternes. Aujourd’hui, Luc Planty explique commercialiser 200 000 bouteilles du G de château Guiraud partout dans le monde.

En fait château Guiraud, il y a 100 hectares de vignes et sur ces 100 hectares, il y a 10 hectares qui sont en appellation Bordeaux où on ne peut pas faire de Sauternes, donc on fait du Bordeaux blanc sec », Luc Planty

Luc Planty commercialise 200000 bouteilles du G de Guiraud © JPS

Luc Planty commercialise 200000 bouteilles du G de Guiraud © JPS

Xavier Planty, président de l’ODG Barsac-Sauternes confirme à Côté Châtaux qu’une dizaine de producteurs sur 173 produisent du blanc sec. En 2016, 11000 hectolitres de blancs secs ont été produits en appellation Bordeaux et 40000 hectolitres de liquoreux en Sauternes.

IMG_8357Cela n’entame en rien l’engouement des connaisseurs et de nouveaux consommateurs qui apprécient ou découvrent les Sauternes. Il n’y a qu’à voir le nombre de projets de développement qui se font jour sur l’appellation.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sébastien Delalot, Eric Delawarde, Françoise Dupuis et Christian Arliguié :

28 Août

Quand le sort s’acharne pour une quinzaine de châteaux des Graves : après le gel, la grêle…

Hier après-midi, un orage de grêle d’une très forte intensité et d’une durée de 20 minutes a éclaté de nombreuses baies de raisins dans les Graves. Ces viticulteurs avaient déjà souffert de l’épisode de gel de fin avril, là « c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase ». Tout n’est pas perdu, mais il faut récolter dans les 48 heures.

Les dégâts sur une grappe de sémillons à Podensac © Jean-Pierre Stahl

Les dégâts sur une grappe de sémillons à Podensac © Jean-Pierre Stahl

Des grêlons de 1 à 2 centimètres et même de 3 à 4 par endroit. Ceux-ci très coupants ont haché non seulement le feuillage mais ont aussi fait éclater les baies gorgées de jus.

C’est un couloir intense qui a duré près de 20 minutes et qui a touché particulièrement Podensac, Illats, Cérons et Virelade.

Marie-Hélène Lévêque, propriétaire du château Chantegrive, ce matin dans ses vignes © JPS

Marie-Hélène Lévêque, propriétaire du château Chantegrive, ce matin dans ses vignes © JPS

Marie-Hélène Lévêque, propriétaire du château Chantegrive (dont la cuvée Caroline est toujours exceptionnelle) a d’habitude le sourire et le moral, mais là le sort s’acharne. Après avoir été touchée à 70% par le gel fin avril, elle vient constater les dégâts dans ses rangs de vigne. L’ensemble de ses parcelles a été impacté, ce qui pour elle est une première.

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« Regardez, une, deux, trois…huit, neuf, elles sont toutes touchées », Marie-Hélène Lévêque nous montre ainsi un pied très fourni de grappes, préservées du gel, mais bien impactées par la grêle.

Quand il grêle pendant 20 minutes, c’est long et cela fait beaucoup de dégâts »Marie-Hélène Lévêque, château Chantegrive.

Et d’ajouter : « En général, on assiste à des 2, 3 ou 4 minutes, déjà on trouve que c’est long, mais là 20 minutes c’est énorme. » 

Xavier Perromat sortant de son château de Cérons pour constater les dégâts © JPS

Xavier Perromat sortant de son château de Cérons pour constater les dégâts © JPS

A Cérons, Xavier Perromat avait lui aussi été très touché par le gel, il estime avoir déjà perdu 50% de sa récolte. Dans son malheur, la grêle s’est abattue sur la parcelle la plus impactée par le gel.

Xavier Perromat dans sa vigne la plus touchée par le gel et la grêle © JPS

Xavier Perromat dans sa vigne la plus touchée par le gel et la grêle © JPS

La chance, si je puis dire, c’est d’avoir été grêlé sur des parcelles qui avaient déjà été sinistrées. J’avais eu l’intention de vendanger en fin de semaine, mais je vais avancer mon intervention à demain », Xavier Perromat du château de Cérons.

« On a, on pense une quinzaine à une vingtaine de viticulteurs qui sont plus durement touchés que les autres », m’explique Mayeul l’Huillier directeur des Vins de Graves.

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Mayeul l’Huillier dir. du Syndicat Viticole des Graves et Xavier Perromat du château de Cérons © JPS

« Malheureusement, on est sur une zone, Podensac, Cérons qui a déjà été très gelée au mois d’avril-mai et c’est la deuxième catastrophe naturelle qui s’est abattue su ces viticulteurs-là », Mayeul l’Huillier directeur des Vins de Graves.

Pour l’heure, la situation n’est pas critique mais il s’agit d’agir très rapidement à cause du botrytis, la pourriture qui risque de s’installer rapidement sur les baies éclatées.

50 vendangeurs entrés en action au château Chantegrive pour ramasser rapidement les blancs © JPS

50 vendangeurs entrés en action au château Chantegrive pour ramasser rapidement les blancs © JPS

Au château Chantegrive, 50 vendangeurs sont entrés en action ce matin, Marie-Hélène Lévêque confie qu’il en faudrait 100 pour bien faire ; elle va avoir recours à une machine à vendanger pour compenser le manque de main d’oeuvre. « C’est tellement précoce cette année que les gens ne se sont pas inscrits, on est un peu en manque de vendangeurs… »

La vendange est rentrée et aussi sauvée. Fort heureusement, ils avaient commencé aussi la semaine dernière © JPS

A Chantegrive, fort heureusement, la vendange est rentrée et aussi sauvée. Fort heureusement, ils avaient commencé aussi la semaine dernière © JPS

« On essaie de s’organiser car il faut vraiment que dans les 48 heures, on ait rentré tous les blancs », Marie-Hélène Lévêque, château Chantegrive.

Des blancs fort heureusement qui sont arrivés à maturité ; pour les rouges, cela risque d’être plus délicat, notamment pour les cabernet-sauvignons plus tardifs que les merlots.

Alors « annus horribilis » en 2017 ? Certes, néanmoins la physionnomie des blancs déjà rentrés la semaine dernière et depuis ce lundi (avec un tri sur pied et sur la table de tri) permet de dire que la qualité est bien là. Avec juste une précocité et aussi, depuis la grêle, une rapidité d’action dans les rangs de vigne…

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sylvie Tuscq-Mounet et Alain Guinchard :

27 Août

Après le douloureux épisode de gel, la grêle est tombée cet après-midi en Gironde

2017 annus horribilis. Fin avril le gel des 21, 27 et 28 avril a été un sérieux coup dur pour nombre de vignerons. Cet après-midi, dans les Graves notamment, du côté de Podensac, une grosse averse de grêle a touché à nouveau le vignoble.

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Des grêlons de quelques centimètres de diamètre, 3 ou 4 cm par endroit. Voilà le résultat du terrible orage de grêle qui s’est abattu en Gironde. Les endroits les plus marqués sont du côté de Podensac dans les Graves. Dominique Guignard, président des Vins de Graves, m’a confirmé que l’épicentre se trouvait là-bas, avec des vignes très touchées, notamment devant la maison des vins.

Les arbres ont été "vrillés" par endroit

Les arbres ont été « vrillés » par endroit © DB

A Illats, d’autres parcelles ont été impactées. Le diamètre des grêlons et la force du vent qui a « vrillé certains arbres » montre l’ampleur du phénomène.

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Des grêlons plus ou moins gros, mais suffisamment importants pour faire de gros dégâts ou hacher la vigne © DB

Certains amis de Côté Châteaux ont alerté de vignes « hachées » par endroit. Encore un cataclysme qui s’abat sur nos amis vignerons dont on va estimer les dégâts demain, avec tristesse.

Retour en images avec la première semaine de vendanges dans le Bordelais

Côté châteaux vous l’avait annoncé : les vendanges 2017 sont précoces et faibles en quantité. Sans doute la plus faible récolte depuis 1945. Dans le Bordelais, les pertes sont estimées à 40%. Mais la qualité est là pour le vignoble non touché par le gel. Retour en 20 photos sur cette 1ère semaine de vendanges; le gros coup d’envoi est pour la semaine à venir.

Les premiers sauts de merlots à Branne, lundi 21 août © JPS

Les premiers sauts de merlots à Branne, lundi 21 août © JPS

Dès 8h30, premiers coups de sécateurs. Cette parcelle de merlots épargnée par le gel dera du crémant, en blanc de noirs © JPS

Dès 8h30 lundi, premiers coups de sécateurs. Cette parcelle de merlots épargnée par le gel, sur les côteaux de Branne, fera du crémant, en blanc de noirs © JPS

Coup d'envoi des vendanges ce matin à Branne en Gironde © Jean-Pierre Stahl

Coup d’envoi des vendanges ce lundi matin à Branne en Gironde © JPS

Retour de vendange à la cave de Saint-Pey Génissac © JPS

Retour de vendange à la cave de Saint-Pey Génissac © JPS

Les premiers bacs remplis de merlots à la Cave des Vignerons de Saint-Pey Génissac © JPS

Les premiers bacs remplis de merlots à la Cave des Vignerons de Saint-Pey Génissac © JPS

Dernières anlyses de maturité à Rauzan avant de démarrer © JPS

Dernières anlyses de maturité à Rauzan avant de démarrer © JPS

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Denis Baro, le président de la Cave de Rauzan-Grangeneuve va donner mardi le coup d’envoi de la vendange des crémants © JPS

Mardi 22 août, 9h00 : récolte des baies qui serviront à élaborer Y 2017 (le blanc sec © d'Yquem)

Mardi 22 août, 9h00 : récolte des baies qui serviront à élaborer Y 2017 (le blanc sec © d’Yquem)

Des conditions optimales pour vendanger au château Smith Haut Lafitte, avec des matinées relativement fraîches © Jean-Pierre Stahl

Des conditions optimales pour vendanger au château Smith Haut Lafitte, avec une matinée fraîche 17-18°, en ce jeudi 24 août  © Jean-Pierre Stahl

Une équipe de 35 vendangeurs s'apprêtant à débuter jeudi 24 août les premiers sauvignons blancs © JPS

Une équipe de 35 vendangeurs s’apprêtant à débuter, en ce jeudi matin,  les premiers sauvignons blancs, la récolte ne se passe que le matin © JPS

Chloé, un démarrage en en douceur © JPS

Chloé, un démarrage en en douceur © JPS

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Le directeur commercial de Smith Haut Lafitte, Ludovic Fradin immortalisant l’instant pour les réseaux sociaux © JPS

Benjamin garde le sourire malgré le poids des cagettes © JPS

Benjamin garde le sourire malgré le poids des cagettes © JPS

Daniel Cathiard, Fabien Teitgen et Ludovic fradin, respectivement propriétaire, directeur technique et directeur commercial de Smith Haut Lafitte © JPS

Daniel Cathiard, Fabien Teitgen et Ludovic fradin, respectivement propriétaire, directeur technique et directeur commercial de Smith Haut Lafitte © JPS

Au cœur des vignes de Château Haut-Brion et de Château La Mission Haut-Brion, le soleil est radieux avec ses 25 degrés. Les vendangeurs sélectionnent les plus belles grappes de sauvignon gris !

Au cœur des vignes de Château Haut-Brion et de © Château La Mission Haut-Brion, le soleil est radieux avec ses 25 degrés. Les vendangeurs sélectionnent les plus belles grappes de sauvignon gris !

Des le pressoir de Rochemorin, à Martillac, © JPS

Dans le pressoir de Rochemorin, à Martillac, jeudi 24 août© JPS

Vincent Cruège oenologue et directeur des relations extérieures des Vignobles André Lurton © JPS

Vincent Cruège oenologue et directeur des relations extérieures des Vignobles André Lurton © JPS

Dans les rangs de vigne de Rochemorin, que l'on aperçoit au loin © JPS

Dans les rangs de vigne de Rochemorin, que l’on aperçoit au loin © JPS

Un tandem de hottes bien orchestré à Rochemorin © JPS

Un tandem de hottes bien orchestré à Rochemorin © JPS

Côté châteaux , l'info à la source, ici à Rochemorin © VC

Côté châteaux , l’info à la source, ici à Rochemorin © VC

Participez aux vendanges avec les vignerons de Bordeaux

Voici de nouvelles idées de sorties durant tout le mois de septembre avec les vignerons des Bordeaux et Bordeaux Supérieurs. De nombreux châteaux vous proposent une expérience de vendangeur avec des repas de vignerons.

26 Août

Fête des Vendanges à la Cave de Crouzeilles, les 9 et 10 septembre

A vos tablettes : le samedi 9 septembre ce sera la fête des Vendanges à la Cave de Crouzeilles, une cave qui met en avant ses cépages du sud-ouest dont le célèbre Tannat. Dimanche 10 sera donné le ban des vendanges.

Denis Degache, directeur de la Cave Coopérative de Crouseilles © Jean-Pierre Stahl

Denis Degache, directeur de la Cave Coopérative de Crouseilles © Jean-Pierre Stahl

SAMEDI 9 SEPTEMBRE

  • 17h00 : Atelier « A l’aube des Vendanges » Béret sur la tête, suivez Marie-Laure et Camille, les  techniciennes viticoles et œnologues… Comme un vigneron à l’approche des vendanges, vous serez  emmenés  dans les vignes afin d’effectuer les contrôles de maturité des Tannat et Cabernet Sauvignon . Gratuit, sur réservation, durée 1H30.
  • A partir de 19h30 : Soirée Scène Ouverte

NOUVEAUTE : Pour la première fois les vignerons de la Cave de Crouseilles ouvrent les portes du château à tous les musiciens et chanteurs amateurs à l’occasion d’une scène ouverte placée sous le signe de la convivialité et du partage !* Cet interlude musical sera accompagné d’un verre de vin de la Cave de Crouseilles et de quelques tapas de producteurs locaux.

* Pour vous inscrire nous contacter au 05 59 68 57 14, places limitées, inscriptions gratuites.

  • 21h00 : Dîner dans la salle de réception du château proposé par Xavier Spadilero, Maître de Cuisinerie, Restaurant le Réverbère à Vic en Bigorre (65) en accord avec les Grands Vins de Madiran et Pacherenc du Vic-Bilh et en harmonie avec Myster Dyl. MENU Royale de champignons de Madiran, œuf parfait, crème de céleri espuma au parmesan Croustillant de joues de porc noir mousseline de patate douce, émulsion au foie gras Délice châtaigne, caramel beurre salé, sauce chocolat 25€ la soirée (atelier + concert + dîner), réservation conseillée, place limitée.

DIMANCHE 10 SEPTEMBRE :

  • 10H-19H : Toute la journée, portes ouvertes au Château de Crouseilles.  Marché de producteurs et artisans locaux près du château, balades en poney pour les enfants, maquillage pour enfants, jeux de quilles, exposition photo de Sebastien AYMA sur Chai Doléris et Arricau Bordes et visites guidées par nos vignerons.
  • 11h : Proclamation du traditionnel Ban des Vendanges Par la Viguerie Royale de Madiran et animée par les Chanteurs Vignerons du Vic-Bilh.
  • 12h : Atelier assemblage « Créer votre Grand Vin », Avec un œnologue, apprenez à assembler votre grand vin, et repartez avec la bouteille de votre cuvée. Sur réservations, places limitées. 5€/pers.
  • 13h : Déjeuner champêtre dans le parc du château proposé et servi par l’Association des Jeunes Agriculteurs – 14€/pers.
  • 15h : Atelier « Vins, raisins et Gourmandises » Avec Audrey, artisan chocolatier et Loic, l’œnologue, petits et grands vont apprendre à découvrir les subtilités des accords entre le chocolat et le vin ou jus de raisin. Atelier adapté pour les enfants, réservation conseillée – Gratuit

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Palscal Lécuyer, Sarah Paulin et Thierry Culnaert sur le Madiran et la Cave de Crouzeilles (février 2016)

25 Août

La récolte 2017 devrait s’établir à 37,2 millions d’hectolitres, soit 18% de moins qu’en 2016

Selon le Ministère de l’Agriculture, la production française de vin est estimée en baisse de 18% à cause de la météo, notamment du gel sévère du printemps dernier. Une baisse de 18% inférieure à la production de 2016 et de 17% par rapport à la moyenne de ces 5 dernières années. A Bordeaux, la chute serait de 40 %.

La récolte de sauvignons blancs cette semaine dans le bordelais © JPS

La récolte de sauvignons blancs cette semaine dans le bordelais © JPS

La récolte de vin en France devrait baisser de 18% en 2017 par rapport à l’an dernier, en raison notamment de la vague de gel qui a touché l’ensemble des bassins viticoles au printemps, a annoncé vendredi le ministère de l’Agriculture.

« La récolte de vin pourrait s’établir en 2017 à 37,2 millions d’hectolitres, soit un niveau inférieur de 18% à celui de 2016, et de 17% à celui de la moyenne des cinq dernières années, informe le service statistiques du ministère de l’Agriculture, Agreste, dans un communiqué.

Cette nouvelle chute de la production intervient après une année 2016 déjà marquée par des incidents climatiques et par une baisse à deux chiffres de la production, qui en avait fait une des plus faibles récoltes des 30 dernières années.

Freddy et Benoît Latouche du château Camille Gaucheraud © Jean-Pierre Stahl

Freddy et Benoît Latouche du château Camille Gaucheraud © Jean-Pierre Stahl

En 2017, la baisse « serait principalement imputable au gel sévère de printemps qui a touché, à un stade sensible de la vigne, tous les bassins viticoles, à des degrés divers », indique le ministère.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Thierry Julien, Boris Chague et Thierry Culnaert sur les dégâts du gel dans le Blayais et le Fronsadais: 

Les bassins du Sud-Ouest (notamment dans le Bordelais), des Charentes, d’Alsace et du Jura ont été les plus affectés, précise-t-on de même source. Si après le gel, les vignobles ont pu compenser partiellement les pertes de récolte dans certains bassins (Val de Loire essentiellement), « des pertes liées à la grêle en Bourgogne-Beaujolais, Sud-Ouest, Languedoc et Sud-Est ont également affecté la production », indique le communiqué.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Christophe Brousseau et Corinne Berge sur Saint-Emilion durement touché par le gel:

Autre phénomène aggravant, « la sécheresse s’est accentuée dans les vignobles du Sud-Est, de la Corse, du Languedoc et du Beaujolais » et ce phénomène climatique, associé à une canicule et du vent, essentiellement dans la vallée du Rhône, « a conduit à réviser à la baisse l’estimation sur ces territoires ainsi que l’estimation nationale ».

En revanche, en Alsace, « le déficit hydrique a pu être compensé par des précipitations, ce qui a conduit à réviser à la hausse le niveau anticipé de production » par rapport à la dernière estimation de la mi-juillet. Avantage de la sécheresse, « la pression des maladies est faible dans la plupart
des régions », indique le ministère.

Autre conséquence de la canicule, les premières vendanges ont débuté en avance de 10 à 15 jours, en zone méditerranéenne (Languedoc, Roussillon, Sud-Est et Corse).

Le printemps et l’été chauds expliquent cette précocité qui concerne également les autres régions. « Dans l’ensemble des régions, la véraison (maturation des raisins) est hétérogène selon que la parcelle a été gelée ou pas, ce qui devrait conduire à un échelonnement
des vendanges », indique enfin le ministère.

Avec AFP.

Lire ou relire :

Bordeaux panse ses plaies : paroles de vignerons touchés par le gel

2 mois après le gel, Saint-Emilion compte ses grappes… une maigre récolte en perspective

24 Août

Premiers coups de sécateurs pour les blancs en Pessac-Léognan

Smith Haut Lafitte et Rochemorin ont lancé ce matin leur première troupe de vendangeurs dans leurs parcelles les plus précoces. Des parcelles épargnées par le gel fin avril. Une belle récolte qui augure d’un bon millésime, les conditions cet été ont finalement été clémentes pour la vigne. Toutefois, le gel reste dans toutes les têtes.

Des conditions optimales pour vendanger au château Smith Haut Lafitte, avec des matinées relativement fraîches © Jean-Pierre Stahl

Des conditions optimales pour vendanger au château Smith Haut Lafitte, avec des matinées relativement fraîches © Jean-Pierre Stahl

8h, à Martillac, le soleil est depuis peu levé sur le château Smith Haut Lafitte, cru classé de Graves. Mais déjà une troupe bleue arpente les chemins menant à la parcelle à récolter. Ils sont ainsi 35 vendangeurs, tous vêtus du T-shirt « Proud to pick for SHL » à se diriger vers les rangs de vignes, emmenés par Ingrid Pigassou, la chef de troupe.

Ingrid, chef de troupe, distribuant les sécateurs © JPS

Ingrid, chef de troupe, distribuant les sécateurs © JPS

Fabien Teitgen, le directeur technique de Smith Haut Lafitte, leur fait un petit briefing avant de commencer : « Les grappes qui sont jolies, on les trie, on les nettoie, on prend le temps, on ne fait pas la course ce matin, on ramasse bien tranquillement »

Chloé, un démarrage en en douceur © JPS

Chloé, un démarrage en en douceur © JPS

C’est une parcelle de sauvignons blancs, de vignes âgées de 8 ans, qui est ramassée en premier. Les vieilles vignes vont attendre un peu plus, lundi prochain, voire dans une semaine pour d’autres. Au total 11 hectares de blancs vont ainsi être ramassés, ici à Smith Haut Lafitte, progressivement sur 3 semaines. Les vignes qui servent à la production du 1er vin ont été épargnées par le gel.

Fabien Teitgen, directeur technique de SHL © JPS

Fabien Teitgen, directeur technique de SHL © JPS

« En fait cet été la chaleur est arrivée au mois de juin, » explique Fabien Teitgen, directeur technique de Smith Haut Lafitte.;

La canicule du mois de juin a accéléré le cycle de la vigne, ce qui fait qu’on est très précoce, mais comme l’été n’a pas été très chaud, on a une belle acidité. Donc, on a et la précocité et l’équilibre qui est très bordelais », Fabien Teigen directeur technique de Smith Haut Lafitte.

Benjamin garde le sourire malgré le poids des cagettes © JPS

Benjamin garde le sourire malgré le poids des cagettes © JPS

« La saison a été plutôt une très belle saison, avec du sec et du soleil, et à la fin des beaux raisins, et on espère faire du bon vin avec ce que l’on a », commente Daniel Cathiard le propriétaire du château Smith Haut Lafitte.

Daniel Cathiard, Fabien Teitgen et Ludovic fradin, respectivement propriétaire, directeur technique et directeur commercial de Smith Haut Lafitte © JPS

Daniel Cathiard, Fabien Teitgen et Ludovic Fradin, respectivement propriétaire, directeur technique et directeur commercial de Smith Haut Lafitte © JPS

Il y a eu déjà dans l’histoire le millésime 1947 où il y a eu un gel au début et puis on a fait peut-être le meilleur vin qu’on ait jamais fait à Bordeaux », Daniel Cathiard propriétaire de Smith Haut Lafitte.

Dans les rangs de vigne de Rochemorin, que l'on aperçoit au loin © JPS

Dans les rangs de vigne de Rochemorin, que l’on aperçoit au loin © JPS

A vol d’oiseau, à quelques centaines de mètres, une autre troupe s’active depuis ce matin également. C’est celle du château de Rochemorin, propriété d’André Lurton. Ici aussi ce sont 11 hectares de sauvignons blancs qui vont être ramassés durant 10 jours.

11 hectares de sauvignon blanc à ramasser © JPS

11 hectares de sauvignon blanc à ramasser © JPS

Sur les parcelles non gelées, on peut avoir le sourire, cette maturation nous a permis d’avoir suffisamment de sucre, d’acidité, et d’arômes », Vincent Cruège directeur relations extérieures Vignobles André Lurton..

Et d’ajouter : « pour tout ce qui est du reste, c’est quand même compliqué, voire dramatique, pour beaucoup de viticulteurs, nous y compris, parce qu’il y aura beaucoup de perte de récolte » 

Vincent Cruège oenologue et directeur des relations extérieures des Vignobles André Lurton © JPS

Vincent Cruège oenologue et directeur des relations extérieures des Vignobles André Lurton © JPS

Lundi prochain ou la semaine prochaine, ce sera le gros des vendanges en blanc, avec une grande partie des propriétés de Pessac-Léognan, de Graves, Blaye, et en Entre-Deux-Mers. Un millésime qui s’annonce de qualité mais faible en quantité. On estime en effet entre 40 et 50% de pertes de récolte en Pessac-Léognan et environ 40% pour l’ensemble du Bordelais. A confirmer après les vendanges bien sûr.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Corinne Berge et Christian Arliguié :