17 Juil

Rendez-vous en septembre pour la nouvelle saison de « Vigne & Vin » dans le 12/13 sur France 3 Aquitaine

A la rentrée, rendez-vous pour une nouvelle saison « Vigne et Vin » dans le 12/13 une fois par mois sur France 3 Aquitaine. Un éclairage sur les techniques pour produire du vin ou des focus sur les appellations du grand Sud-Ouest.

Frédéric Lot et Jean-Pierre Stahl

Frédéric Lot et Jean-Pierre Stahl, en pleine inspiration © RG

Durant l’été, on ne chôme pas. Certes on partage quelques moments fort sympathiques mais on pense aussi au public. Frédéric Lot et  Jean-Pierre Stahl ont ainsi réfléchi, « sous le soleil exactement », à la programmation de la 5e saison des chroniques « Vigne et Vin » qui seront à nouveau exposées dès la rentrée de septembre sur France 3 Aquitaine.

Un tandem qui fonctionne plutôt bien avec un reportage-dossier télé, réalisé par votre serviteur et ses collègues Journalistes reporters d’images, et un éclairage en plateau par Frédéric Lot, expert en vins. Ce sont ainsi, chaque mois, des thèmes proposés sur des techniques d’exploitation de la vigne ou de vinification, mais aussi des focus sur des appellations de Bordeaux, de Bergerac ou plus généralement du Sud-Ouest. Des sujets que vous pouvez retrouvez aussi sur votre blog Côté Châteaux sous la rubrique « Vigne & Vin », où vous pourrez voir ou revoir les 4 saisons, quasiment 40 dossiers-reportages et avec l’expertise de Frédéric.

Cette année, nous vous avons ainsi proposé :

Et parmi le best of sur les 3 premières saisons :

Merci pour votre fidélité et merci de nous suivre sur France 3 Aquitaine et/ou sur les réseaux sociaux.

40e Jumping de Blaye : un anniversaire dignement fêté grâce aux cavaliers, bénévoles et aux vignerons de Tutiac

Encore un beau succès populaire pour le jumping de Blaye qui fêtait son 40e anniversaire dans les douves de la Citadelle de Blaye. Un succès partagé avec les Vignerons de Tutiac, fidèles au poste.

© Jumping de Blaye

© Jumping de Blaye

Créé en 1977, le Jumping de Blaye s’inscrit comme un rendez-vous formidable et populaire en plein coeur de l’été.

C’est un concours porté par 150 bénévoles avec bien évidemment les Vignerons de Tutiac dont Coté Châteaux avait tiré le portrait  en février dernier : les Vignerons de Tutiac, la belle aventure de la coopérative dans le nord Gironde

Avec Loic Giraudot, Christelle Venancy, Flavie Grenon, Christophe Senstier, Patricia Servant, Les © Vignerons de Tutiac avec Romaric Morillon et Sandrine Mamert à la Citadelle de Blaye

Avec Loic Giraudot, Christelle Venancy, Flavie Grenon, Christophe Senstier, Patricia Servant, Les © Vignerons de Tutiac avec Romaric Morillon et Sandrine Mamert à la Citadelle de Blaye

« C’est aussi toute l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux qui a fêté les 40 ans du Jumping International de Blaye avec la présence d’un stand des Jeunes Agriculteurs et la grande soirée de jeudi soir du « Grand Prix de Blaye Côtes de Bordeaux », explique Michaël Rouyer directeur de Blaye Côtes de Bordeaux.

« D’ailleurs à cette occasion, un grand dîner de Gala a réuni l’ensemble des acteurs de la profession viticole en présence notamment des Présidents du CIVB et des courtiers ».

« L’appellation Blaye Côtes de Bordeaux dote chaque année le Jumping de plus de 1000 bouteilles pour récompenser les cavaliers. Cette année, pour les 40 ans, nous avons également offert 40 double magnums personnalisés aux couleurs du Jumping ».

Un concours qui vous donne rendez-vous à l’année prochaine, avec toujours le même enthousiasme.

Revoir le reportage réalisé en février sur les Vignerons de Tutiac par Jean-Pierre Stahl,  Sébastien Delalot, Eric Delwarde, Xavier Granger et Xavier Mansion : 

15 Juil

Le Gabriel consacré parmi les meilleurs restaurants au monde par le Wine Spectator

Le Gabriel, restaurant 2 étoiles de l’hôtel la Reserve à Paris, vient de recevoir l’Award du Wine Spectator « Restaurants 2017 ». Le Gabriel a pour chef Jérôme Banctel et comme chef sommeliers Jaimee Anderson et Michihito Higashihara,  ce dernier a séjourné à Bordeaux avec Joël Robuchon.

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Michihito Higashihara et Jaimee Anderson, les sommeliers du © Gabriel

Désormais dans la « short list » des meilleurs restaurants au monde, le Gabriel s’est vu décerner cette place d’honneur le le 6 juillet par le Wine Spectator, le magazine américain de référence en matière de restaurants exclusifs et de vins d’exception dans 76 pays à travers le monde.

Situé avenue Gabriel, à Paris, Le Gabriel, est le restaurant doublement étoilé de l’hôtel la Reserve. Un Grand Hôtel, magnifiquement décoré par Jacques Garcia, qui a aussi relooké le Grand Hôtel de Bordeaux, aujourd’hui devenu l’Intercontinental. 

C’est Jérôme Banctel*, qui officie avec son équipe, derrière les fourneaux du Gabriel. Il a obtenu 2 étoiles décernées par le Guide Michelin en 2016, après seulement un an d’ouverture, reconnaissant ainsi sa fabuleuse cuisine française contemporaine, très créative, surtout inspirée par les saisons.

*Jérôme Banctel, breton formé aux côtés des plus grands, notamment Alain Senderens, est passé par les cuisines de très belles tables de France et d’ailleurs. Ses voyages au Japon l’ont fortement influencé. Partout, il a peaufiné sa maîtrise de la cuisine française de tradition avec passion et rigueur. Jérôme Banctel défend la saveur authentique avant tout. En harmonie avec les voyages gastronomiques initiés par le chef, Jaimee Anderson** et Michihito Higashihara***, les sommeliers, proposent de déguster les vins de la cave de la Reserve qui abrite les plus grands châteaux.

Nos équipes s’enrichissent de ce duo aux horizons si différents. Leur culture japonaise pour l’un et anglo-saxonne pour l’autre alliée à la passion de leur métier et à leur parfaite connaissance des vins de France, d’Europe et du Monde est telle qu’ils sont précieux pour la Réserve Paris », Didier Le Calvez .

Diplômée d’International Business par le Washington State University, Jaimee Anderson**a poursuivi ses études en France à la Sorbonne. Elle a choisi le métier de sommelier par pure passion et y a rapidement excellé notamment au restaurant de Wolfgang Puck à Los Angeles : Cut. Elle était la Chef sommelière au Four Seasons de Beverly Hills avant de rejoindre La Réserve Paris où elle vient de recevoir son titre de Chef sommelière également. « Je suis très heureuse de travailler auprès du Chef Jérôme Banctel et de son exceptionnelle équipe ».

Michihito Higashihara*** quant à lui, diplômé au Japon, a exercé dans un des plus anciens bars à vins japonais avant de poursuivre sa formation à Bordeaux où il a développé ses compétences auprès des meilleurs sommeliers du monde puis au restaurant Joël Robuchon à la Grande Maison à Bordeaux.  Il a ensuite rejoint Paris au sein de la prestigieuse Tour d’Argent. « Je suis très honoré de travailler avec Jaimee auprès de notre chef Jérôme Banctel, j’y vis ma passion au quotidien dans un lieu unique et enchanteur ».

 A lire aussi Le Gabriel à la Réserve Paris« Paris 8e: Banctel joue et gagne »par Gilles Pudlowski 

Le Gabriel, 42 Avenue Gabriel, 75008 Paris Téléphone :  01 58 36 60 50

14 Juil

Et voici le classement des 50 vins les plus chers lors des enchères au 1er semestre 2017 par iDealwine

Entre le 1 er janvier et le 30 juin 2017, iDealwine a vendu 56 020 flacons (soit 23 679 lots) au cours des 14 ventes aux enchères qui se sont déroulées en ligne sur le site. Les bouteilles de la Romanée Conti, de Mouton Rothschild, Petrus et Lafite-Rothschild figurent aux avant postes.

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Le montant total des ventes aux enchères du semestre atteint 6,1 M€ TTC, en progression de 31,8% par rapport au premier semestre 2016. La différence entre la mise à prix et l’adjudication est variable, mais presque toujours située au-delà des 10% ; elle atteint même très régulièrement une croissance à trois chiffres, que ce soit sur des Bordeaux comme par exemple, +138%, pour deux bouteilles de château Latour 1998, adjugées 372€ chacune, ou même +266% (660€) pour le Meursault 1er Cru Perrières 2007 du domaine Roulot, ou encore l’Arbois Pupillin 2010 du domaine Overnoy qui, adjugé 349€ dans le millésime 2010 a pulvérisé sa mise à prix de 870% !

Si la gamme des vins présentés sur les enchères iDealwine est vaste et éclectique – le prix des lots s’étale de 4,80€ (frais compris) à 19 320€ -, le prix moyen du flacon (toutes contenances confondues) vendu aux enchères s’élève à 133€. Pour autant, les enchères demeurent un moyen intéressant d’acquérir des vins, car les bonnes affaires sont nombreuses, notamment avec les mises à prix à 1€ que choisissent certains vendeurs (y compris pour de très grands vins). La plupart des lots concernent des vins au format bouteille, mais presque tous les formats sont représentés, de la demi-bouteille au balthazar (12 L). Un marché encore largement traditionnel, mais en voie de diversification En grande majorité, les lots vendus aux enchères sont composés de vins rouges (75%), loin devant les blancs secs et liquoreux (21%) et les effervescents (2,6%). Les millésimes, quant à eux, vont de 1850 à 2016 avec – et c’est LA grande spécificité d’iDealwine – une majorité de vins matures – de 1850 à 2005 – (63%). Le millésime le plus vendu est le 2005, devant le 2009 et le 2010. 96% des lots vendus proviennent des vignobles de l’Hexagone et les régions les plus représentées sont sans surprise Bordeaux (37%), la Bourgogne (31%), qui prend une part croissante dans les échanges, le Rhône (13%), la Loire (5%) et la Champagne (3%).

Si l’ordre des régions dans le classement reste sensiblement le même depuis de nombreuses années, la part des Bordeaux recule progressivement au profit des autres appellations. Sur les 50 lots les plus chers du semestre, 29 sont issus de Bordeaux et 21 de Bourgogne (dont 14 en provenance du Domaine de la Romanée-Conti). Ainsi, dans les grandes lignes, le marché des enchères iDealwine demeure traditionnel mais on observe une diversification croissante des régions représentées, et même, pour certaines, des prix record enregistrés. C’est notamment le cas du Jura, qui enregistre de belles envolées de prix depuis fin 2016, même si cette région ne représente au cours du 1er semestre « que » 1,4% des lots vendus. On a également pu noter de belles adjudications dans des régions longtemps absentes de la scène des enchères, qu’il s’agisse du Languedoc, du Beaujolais, du Sud de la vallée du Rhône et de la Provence, ou du Sud-Ouest. Emergent également dans chaque région de belles batailles d’enchères sur de petits domaines jusque-là uniquement connus de quelques initiés, notamment ceux qui produisent des vins « nature » (Overnoy, Richard Leroy, Ganevat, Vatan…).

B2488221_131Classement des 20 premiers lots des 50 lots plus chers du 1er semestre 2017 vendus sur iDealWine

  1. 6 Bouteilles : Assortiment 2012 Domaine de la Romanée-Conti : 1 Romanée Conti – 2 Tâche – 1 Richebourg – 1 Echézeaux – 1 Romanée St Vivant 2012 19 320 € 25/01/2017 Professionnel – France
  2. 12 Bouteilles : Château Mouton Rothschild 2000 17 640 € 26/04/2017 Professionnel – Royaume-Uni
  3. 12 Demi-Bouteilles Petrus 1989 15 840 € 10/05/2017 Particulier – Hong Kong
  4. 1 Bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la RomanéeConti 1990 15 240 € 31/05/2017 Particulier – Hong Kong
  5. 12 Bouteilles Château Lafite Rothschild 2000 15 240 € 26/04/2017 Professionnel – RoyaumeUni
  6. 1 Bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée Conti 1999 14 880 € 31/05/2017 Particulier – Monaco
  7. 1 Bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée Conti 1996 12 840 € 31/05/2017 Professionnel – France
  8. 3 Bouteilles Chambertin Grand Cru Armand Rousseau (Domaine) 1971 12 240 € 12/04/2017 Particulier – Etats-Unis
  9. 6 Bouteilles Assortiment 2009 du Domaine de la Romanée Conti Domaine de la Romanée-Conti : 1 Montrachet, 1 La Tâche, 2 Romanée St Vivant, 2 Echézeaux 2009 11 880 € 14/06/2017 Particulier – Belgique
  10. 1 Bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la RomanéeConti 1998 11 760 € 31/05/2017 Professionne l – Royaume Uni
  11. 1 Bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la RomanéeConti 1991 11 520 € 31/05/2017 Particulier – Hong Kong
  12. 1 Bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la RomanéeConti 2000 11 520 € 31/05/2017 Professionne l – France
  13. 1 Bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la RomanéeConti 1995 11 520 € 31/05/2017 Professionne l – France
  14. 1 Bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la RomanéeConti 1997 11 160 € 31/05/2017 Professionne l – RoyaumeUni
  15. 1 Bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la RomanéeConti 1992 11 160 € 31/05/2017 Professionne l – France
  16. 1 Bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la RomanéeConti 2004 9 960 € 11/01/2017 Particulier – Hong Kong
  17. 1 Bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la RomanéeConti 1994 9 720 € 31/05/2017 Professionne l – RoyaumeUni
  18. 9 Bouteilles Caisse Collection Duclot 2009 : 1 Petrus, 1 Cheval Blanc, 1 Mission Haut Brion, 1 Haut Brion, 1 Margaux, 1 Lafite R.1 Latour, 1 Yquem, 1 Mouton Rothschild 2009 9 720 € 14/06/2017 Particulier – France
  19. 6 Bouteilles Petrus 2004 9 480 € 25/01/2017 Professionne l – France
  20. 6 Bouteilles Petrus 2006 9 480 € 25/01/2017 Professionnel

Avec iDealWine

13 Juil

Quand l’art traditionnel chinois tutoie l’art du vin de Bordeaux au château d’Arsac

Un échange entre l’Art Traditionnel Chinois et l’Art du Vin de Bordeaux au château d’Arsac. 30 tableaux ont été exposés au château d’Arsac ces derniers jours avec le partenariat du Centre Culturel de Chine à Paris.

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Le Chinese Painting Institute a eu la fabuleuse idée d’associer la Peinture Traditionnelle Chinoise avec l’Art du Vin de Bordeaux.

Cette Exposition est la 1ère exposition d’oeuvres chinoises à Bordeaux où trente tableaux ont été exposés au Château d’Arsac à Margaux avec la présence d’une dizaine d’artistes en partenariat avec le Centre Culturel de Chine à Paris (Ambassade de la Chine), le Chinese Painting Institute, le Chinese Painting Institute of Jiangsu Province, Philippe Raoux du château d’Arsac, la Commanderie du Bontemps de Médoc, des Graves, de Sauternes et de Barsac, Mr Sun du château Mirefleurs, Mme Lina FAN Présidente de SAS Capital Prestige.

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Les artistes chinois ont été intronisés par la Commanderie du Bontemps. Ils ont ensuite peint chacun un fond de barrique qui figurera dorénavant en permanence dans le chai du château d’Arsac. Et du coup, le château d’Arsac devient le siège de l’Association des artistes chinois traditionnels et des amis du vin de Bordeaux.

C’est parti pour Fest’ à Buzet

Les Vignerons de Buzet vous convient à un week-end festif et convivial. L’occasion de découvrir la production de ces vignerons du Sud-Ouest et de faire la fête dans le Lot-et-Garonne

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Le Trottoir d’en Face « Prendre la musique comme elle vient, comme un plaisir indescriptible »

Un seul objectif : partager un moment de convivialité et de découverte !

Après une réussite de la première édition de Fest’à Buzet, les Vignerons de Buzet voient plus grand pour cette année ! Avec les incontournables balades dans les vignes, les visites de la cave ou encore les initiations à la dégustation pour toute la famille : vin pour les parents et raisins pour les enfants.

Pour passer une journée unique des activités plus insolites seront présentes telles qu’un parcours des sens, l’assemblage de votre propre vin, des coiffures mystérieuses ou encore la création de savon à base de plantes que vous pourrez trouver dans les vignes. Dans cette ambiance festive, vous découvrirez les secrets des Vignerons de Buzet.

En début de soirée les producteurs locaux seront présents pour mettre à l’honneur leurs produits que vous pourrez déguster assis ou debout autour de la scène. Concert et musique seront au rendez-vous à la nuit tombée avant de terminer cette journée par l’illumination de la cave avec notre feu d’artifice.

Avec Vignerons de Buzet.

POUR DÉCOUVRIR LE PROGRAMME COMPLET CLIQUEZ  ICI !

Pour mémoire :  Les Vignerons de Buzet 56, avenue des Côtes de Buzet 47160 Buzet-sur-Baïse

Réservations au 05 53 84 17 16

Tennis couvert contre vignes : jeu, set et match pour les vignes !

La Cour Administrative d’Appel a débouté en juin dernier la mairie de Lussac qui faisait appel d’un jugement du tribunal administratif de Bordeaux. Ce dernier avait annulé le permis de construire d’un terrain de tennis couvert en date du 5 juillet 2013. La bâtisse était située en zone NC , comme « zone naturelle à protéger en raison de sa vocation viticole, agricole et d’exploitation du sous-sol ».

A l'entrée de la propriété, de quoi être déconcerté, un nouveau château au loin ? © JPS

A l’entrée de la propriété, de quoi être déconcerté, un nouveau château au loin ? © JPS

C’est une petite histoire, digne de cloche-merle. Un château en bio a vu se monter en face de chez lui un terrain de tennis camouflé en vert, sauf que le toit tout blanc attirait l’attention à des lieux à la ronde.

Le château de Bellevue du XVIIIe siècle avec André Chatenoud qui en sort © JPS

Le château de Bellevue du XVIIIe siècle avec André Chatenoud qui en sort © JPS

Ceci pourrait être drôle si ce terrain de tennis ne se trouvait juste en face du château de Bellevue, qui porte bien son nom pour le coup (droit). André Chatenoud, son propriétaire, a commencé dans la vigne à l’âge de 10 ans et ce n’est pas à l’âge de la retraite qu’il va se retirer si vite, quand bien même son château vient d’être vendu.

Malgré son camouflage vert kaki sur les côtés le terrain couvert est bien visible © JPS

Malgré son camouflage vert kaki sur les côtés le terrain couvert est bien visible © JPS

Aujourd’hui quand il sort de son beau château du XVIIIe siècle, il a de suite à gauche cette immense bâtisse vert kaki et blanc.

J’ai l’impression d’avoir une verrue devant moi tous les jours et c’est triste pour l’environnement » André Chatenoud propriétaire du château de Bellevue

Et d’ajouter « A l’origine, il y avait un verger. C’est une zone non constructible, parce que c’est une zone à l’origine agricole dans le Plan d’Occupation des Sols et que cela l’est toujours restée. C’est un hangar métallique type métallique, qui fait 10 mètres de haut, qui fait une réverbération pour les oiseaux, c’est vilain dans le paysage ! »

La solution toute trouvée serait d‘inciter le vigneron à se mettre au tennis : « j’ai essayé, je ne suis pas très doué pour cela mais je n’ai rien contre ceux qui jouent au tennis ! »

Martine Cluzel, maire de Lussac © JPS

Martine Cluzel, maire de Lussac © JPS

De son côté, Martine Cluzel, Madame le Maire de Lussac confirme que c’est bien elle qui a signé le permis de construire, c’était avant les dernières élections municipales, le 5 juillet 2013, tout en précisant « j’usqu’à une période assez récente c’était la DDE à qui nous avions délégué la compétence d’instruction des dossiers d’urbanisme, donc eux me soumettent les dossiers et moi je n’ai qu’une signature à donner, puisque eux connaissent notre plan d’occupation des sols, ils savent ce qu’il peut être fait ou pas, il ne faut pas dire que j’ai signé parce que j’avais un intérêt ou quoi que ce soit, non. Sur les 500 documents d’urbanisme qu’on m’a proposé à la signature, je les ai tous signés, il n’y a pas de raison que je refuse celui-là spécialement. »

André Chatenoud marchant le long de son nouvel et auguste voisin : 

Cela a été construit en 3 journées, peut-être 4, exactement je ne sais pas car j’étais en déplacement à New-York à ce moment là, pour vendre mon vin, ils ont du en profiter pour que je ne le vois pas » André Chatenoud

Martine Cluzel, revenant sur la zone NC : « ce n’est pas en zone non constructible, c’est une zone NC, où peuvent être constuit des bâtiments liés à l’agriculture, ou peuvent être bâtis des bâtiments d’intérêt public, d’intérêt général. » Et votre serviteur de lui rappeler la précision apportée par la Cour Administrative d’Appel se référant à l’article 1er de la zone NC : »comme un château d’eau ou une station d’épuration, mais pas un terrain de tennis… » « Exactement, donc le tribunal a estimé que le terrain de tennis n’était pas un équipement d’intérêt général, bien que utilisé par les écoles, les administrés et le collège… »

André Chatenoud

André Chatenoud etle terrain de tennis couvert qu’il a devant ses yeux depuis 3 ans  © JPS

André Chatenoud a été soutenu dans sa procédure dès le début par la Sepanso Gironde. Daniel Delestre me précise qu’ « il n’y avait pas de nécessité à créer ce terrain couvert alors qu’il y en avait déjà » (il existe déjà deux terrains de tennis en dur juste à côté), que « ce terrain couvert ne présente aucun intérêt architectural » et surtout qu’ « il faut préserver les paysages », non loin de la zone Unesco à vol d’oiseau ou à quelques lobes.

Le château du XVIIIe et l'édifice dédié au tennis © JPS

Le château du XVIIIe et l’édifice dédié au tennis © JPS

André Chatenoud souhaite que cette situation de fait se régularise :  « dans un premier temps il devrait être démonté » et d’ajouter « que ceux qui ont bafoué le droit soient sanctionnés, mais il n’y a que l’Etat qui peut le faire. »

Suite à cet arrêt qu’allez vous faire Madame le Maire ,le détruire ? « Nous avons été débouté en appel, mais nous n’avons pas encore pris de décision.

Ce qu’il faut savoir c’est que nous sommes dans un plan d’urbanisme intercommunal qui prévoit que cette zone sera en zone de construction sportive...d’ailleurs quand on voit la salle, les terrains de tennis, le terrain de foot on voit bien que c’est une zone sportive. » Martine Cluzel Maire de Lussac

A l'entrée de la propriété, de quoi être déconcerté, un nouveau château au loin ? © JPS

A l’entrée de la propriété, de quoi être déconcerté, un nouveau château au loin ? © JPS

Quant à l’argument de l’Unesco « on n’est pas dans la zone tampon de L’Unesco, Lussac n’en fait pas partie. »

Alors qui du vigneron ou de l’élue va gagner la partie ? Pour l’heure, c’est château de Bellevue et ses vignes qui ont gagné en 1ère instance et en appel. La Mairie va-t-elle aller plus loin ? Pour un tie-break voire rejouer cette partie. Les raisins pour l’heure regardent passer les balles.

PS : Dans ce match, la commune de Lussac et la Communauté de Communes du Grand Saint-Emilionnais, ont aussi été condamnés à verser 1500 € à André Chatenoud au titre de l’artcile 761-1 du code de justice administrative

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Sylvie Tuscq-Mounet, montage Sabine Hostein

12 Juil

Château Marquis d’Alesme : une invitation à la « Parenthèse Enchantée »

C’est une renaissance à Margaux. Comme transporté par un savant mariage entre l’exotisme et le classicisme, le visiteur est subjugué par la beauté architecturale du lieu. Une composition d’inspiration mixte française et asiatique qui fait de cet endroit un lieu unique, à visiter d’urgence dans le Médoc.

Aymone Fabre proposant cette Paeznthèse Enchantée et ce festival de senteurs devant le château Marquis D'Alesme © JPS

Aymone Fabre proposant cette Parenthèse Enchantée et ce festival de senteurs devant le château Marquis D’Alesme © JPS

Arrivée à Margaux en 1989, la famille Perrodo, qui avait fait fortune dans le pétrole dans les années 70, a fait l’acquisition du château Marquis d’Alesme (3e Cru Classé) en 2006. Déjà propriétaire du Domaine Labégorce, les descendants d’Hubert Perrodo (autodidacte, fils de marin pêcheur) ont réalisé un projet architectural d’envergure en plein coeur du centre bourg de Margaux.

IMG_7607« Nathalie Perrodo, à la tête de la gestion du Marquis d’Alesme, c’est elle qui a exprimé sa vision d’un grand vin et de ce chantier, » commente pour Côté Châteaux Aymone Fabre directrice de la communication. « Un projet d’envergure sur lequel on a travaillé 2 ans en amont et commencé les travaux en 2013 ».

Le Hameau du Marquis d'Alesme © JPS

Le Hameau du Marquis d’Alesme © JPS

A l’entrée à droite, le visiteur est d’abord interpellé par le Hameau de Marquis d’Alesme. Un lieu de bienvenue, de détente et de grignotage, un lieu surtout directement inspiré du hameau du jardin anglo-chinois de Chantilly ou de l’emblématique hameau de la reine Marie-Antoinette à Versailles. C’est dire si le visiteur peut se laisser aller…à rêver, à laisser son esprit s’évader, sans toutefois perdre la tête ! On y trouve une table d’hôtes avec des produits simples et frais, dans une ambiance authentique avec une grande cheminée en pierre et de grandes tables comme dans les monastères,  (le mobilier a été réalisé  par l’Atelier Fabien Pédelaborde). Le Hameau abrite également le Caveau et ses espaces de dégustation, en terrasse ou au bar.

IMG_7608C’est aussi le point de départ de la « Parenthèse Enchantée » : une promenade qui va d’abord vous emmener à travers les jardins paysagers qui composent de délicates mosaïques de couleurs et de senteurs. Un doux cheminement jusqu’à une autre splendeur architecturale, le pavillon de l’Abbé Gorsse : pavillon de plaisance, lieu enchanteur, conçu dans l’esprit des folies du XVIIIème siècle. Il a été entièrement déconstruit, « pierre par pierre » et reconstruit durant 8 mois à l’identique dans le parc,  par des compagnons tailleurs de pierre passionnés. En son sein se cachent des salons de réception et une grande fresque au lavis d’encre de Chine « les Jardins pittoresques de Marquis » réalisée par l’artiste François Houtin.

Le Pavillon de l'Abbé Gorsse démonté et reconstruit pierre par pierre © JPS

Le Pavillon de l’Abbé Gorsse démonté et reconstruit pierre par pierre © JPS

Il faut dire que les précédents propriétaires, les membres de la famille Zuger, n’avaient pas cédé la bâtisse, le château lui-même, c’est sans doute ce qui a motivé la famille Perrodo à redonner vie au domaine viticole, à travers 3 bâtiments, grâce à l’architecte bordelais Fabien Pédelaborde , féru du XVIIIe siècle.

IMG_7618La propriété va être ainsi réinventée, avec un nouveau cuvier et de nouveaux chais abrités sous une sorte de « Grand Trianon », avec aussi ce Pavillon privé, le Hameau d’accueil dédié aux amateurs avertis, et la Maison du Petit Marquis pour les enfants. Le tout édifié en totale harmonie. C’est un « projet ambitieux et merveilleux, une oeuvre totale, le chantier d’une vie», selon Fabien Pédelaborde qui a su s’entourer des meilleurs artisans d’art et compagnons locaux avec des matériaux nobles et un haut niveau d’excellence.

Des motifs d'inspiration chinoise sur les murs en béton du cuvier © JPS

Des motifs d’inspiration chinoise sur les murs en béton du cuvier © JPS

Les grilles et l’intérieur du cuvier et des chais témoignent de la double culture dont la famille Perrodo est empreinte… François, Nathalie et Bertrand sont les enfants d’Hubert Perrodo qui a rencontré son épouse à Hong-Kong d’où cette inspiration chinoise à l’intérieur du cuvier avec une grande balustrade qui représente la queue d’un dragon, des écailles en laiton, des plafonds à caissons en bois, et des portes de lunes menant aux chais à barriques car comme on dit en Chine « plus on avance, plus on s’approche du paradis. »

En entrant dans l’intimité du bâtiment on découvre un univers de l’ordre du merveilleux, de l’imaginaire, rappelant tout en subtilité et en nuance la double culture de ses propriétaires. La culture franco-chinoise de la famille Perrodo a été une formidable opportunité et une grande richesse pour nourrir d’idées innovantes et originales ce chantier inouï à Bordeaux. »

Au cours de cette visite, les sens s’émerveillent et sont sollicités à chaque instant où un jeu de découverte de senteurs est proposé. La Parenthèse Enchantée se prolonge ensuite dans l’un des salons du Hameau ou dans le Cour des Simples pour déguster les vins du château.

Marjolaine de Coninck, directrice générale du château Marquis d'Alesme © JPS

Marjolaine de Coninck, directrice générale du château Marquis d’Alesme © JPS

« On est vraiment en train de repenser l’esprit du lieu. On avait une winery qui n’était pas belle mais on vient de s’offrir l’écrin », m’explique Marjolaine de Coninck directrice générale des châteaux Marquis d’Alesme et de Labégorce. « Le Château Marquis d’Alesme est depuis 3 ans engagé dans la biodiversité, ce domaine de 15 hectares de vignes dont beaucoup de parcelles ont été revues, produit à l’année 5000 caisses de 12 bouteilles, soit 60000 bouteilles. En vitesse de croisière, on devrait arriver à 7 à 8000 caisses ».

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La Parenthèse Enchantée est une pause dans nos vies déjantées, une parenthèse dans ce temps effréné, faite de « promenades sensorielles et de découvertes gustatives ». Elle est  proposée au public sur rendez-vous, tout comme Petit Marquis pour les enfants.

L'un des chais à barriques avec plafonds de caissons en bois et portes lunes © JPS

L’un des chais à barriques avec plafonds de caissons en bois et portes lunes © JPS

Dans le monde traditionnel de Bordeaux, Marquis d’Alesme réinvente ainsi avec fantaisie et sobriété la notion de grand cru classé, en plein coeur d’une appellation de légende, Margaux.

Château Marquis d’Alesme, 7 rue de la Tremoille 33460 Margaux Téléphone : 05 57 81 13 20

11 Juil

Insolite : dans la baie de Saint-Jean-de-Luz, la vinification se fait sous l’eau

Dans la baie de Saint-Jean-de-Luz, non loin du fort de Socoa, une méthode de vinification unique au monde. Depuis presque 10 ans, Emmanuel Poirmeur, a lancé ce vin un peu spécial : un vin basque vinifié et élevé sous l’eau.

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Olivier Riou de France 3 avec Emmanuel Poirmeur et ses cuves qu’il immerge constamment dans la baie de Saint-Jean-de-Luz

Notre confrère Olivier Riou nous fait découvrir un personnage atypique : Emmanuel Poirmeur, ingénieur agronome, qui a déposé en 2007 un brevet sur la « vinification et l’élevage de vin sous l’eau ».  Est-ce que cela apporte un plus ou des arômes particuliers ? « C’est justement le but, sinon, on ne se compliquerait pas la vie.

Ce n’est pas mettre du vin sous l’eau pour mettre du vin sous l’eau, c’est faire de l’océan une ressource énergétique à profusion et de l’utiliser pour mettre les levures qui refermentent le vin, un peu comme un procédé en Champagne, moi, je le fais en cuvées sous l’eau. »

Et ces levures mises dans des conditions si particulières vont avoir un changement complètement différent de leur métabolisme et vont faire des arômes différents de ce qu’elles feraient à terre. »

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Son domaine, il l’a baptisé Egia Tegia à Ciboure la commune voisine de Saint-Jean-de-Luz, ce qui en basque se traduit par « l’atelier des vérités » . L’idée lui est venu en étudiant la vinification des vins effervescents : 

Je me suis rendu compte qu’on me demandait de reproduire des conditions physiques que l’on trouve dans le milieu marin : agitation, température basse de 10 à 13 degrés et contre-pression

Son vin  s’appelle « Dena Dela », ce qui signifie en basque « quoi qu’il en soit » en Basque, vinifié à 15 mètres de profondeur, un vin 100% basque issu de la baie de Saint-Jean-de-Luz. 

Regardez le reportage d’Olivier Riou, Michel Bruno et Francis Lassus-Lalanne :

A cause du gel à Bordeaux, le CIVB prévoit 20% d’économies budgétaires

Il fallait s’y attendre, le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux l’a confirmé hier. Le gel qui a touché 80 % du vignoble bordelais à des degrés divers va se traduire par une récolte réduite de 35 à 50%. Dès lors, les effets se feront ressentir sur 2018 et 2019. Allan Sichel a annoncé hier des tailles bugétaires : des économies de l’ordre de 20%.

Les dégâts du gel dans le blayais © Jean-Pierre Stahl

Les dégâts du gel dans le blayais © Jean-Pierre Stahl

Hier, lors de l’assemblée générale du CIVB, Allan Sichel est revenu sur l’épisode de gel qui a frappé lourdement fin avril tout le vignoble bordelais et dont les stigmates sont encore bien visibles comme Côté Châteaux vous le montrait 2 mois après à Saint-Emilion. « Sur les parcelles gelées, les sorties de contre bourgeons sont très variables d’une parcelle à l’autre. Les vignes épargnées par le gel, quant à elles, ont un fonctionnement normal et nous bénéficions actuellement de bonnes conditions climatiques. A ce jour, nous n’avons pas d’inquiétude sur la qualité du millésime 2017″, commentait Allan Sichel en préliminaire.

Toutefois, il faut se rendre à l’évidence : « nous pensons que la perte de récolte sera significative, mais il convient d’attendre la fin de l’année pour la déterminer avec exactitude. Il est encore difficile de faire une estimation précise des volumes que nous produirons en 2017″. 

Allan Sichel

Allan Sichel, le président du CIVB © JPS

Les effets économiques se feront toutefois lourdement ressentir sur toute la filière en 2018 et 2019. Au CIVB, nous devons dès à présent faire d’importantes économies budgétaires. Nous sommes conduits à réduire nos actions pour réaliser des économies de l’ordre de 20 %, » Allan Sichel président du CIVB.

Cette mesure drastique est quasi historique, cela fait bien longtemps que de telles difficultés ne s’étaient faites ressentir, hormis sur le millésime 2013, très faible en quantité qui, aussi avait impacté durablement les marchés.

Vivant de cotisations versées par les négociants et les viticulteurs, le CIVB dont le but essentiel est de promouvoir les Vins de Bordeaux et de les actions de la filière viti-vinicole en France et à l’étranger, va toutefois continuer à se retrousser les manches : « Nous avons décidé de préserver les actions de long terme, en privilégiant notamment l’image des vins de Bordeaux sur les actions marketing et la recherche sur les actions techniques. Nous irons chercher des financements au-delà de nos ressources propres, mais les conséquences sur nos dépenses marketing seront inévitables » concluait Allan Sichel sur cette partie consacrée au gel à Bordeaux.