30 Juin

La LGV au sud de Bordeaux a du plomb dans l’aile, Sauternes espère que le projet sera abandonné

Le Tribunal Administratif a annulé  la déclaration d’utilité publique (DUP) du tronçon Bordeaux-Saint-Médard d’Eyrans de la future LGV Bordeaux-Toulouse. Alors que Alain Rousset et Alain Juppé demandent à l’Etat de faire appel au plus vite, Pierre Hurmic et Xavier Planty se réjouissent et commentent pour Côté Châteaux ce qui semble être une décision de bon sens. Car cette LGV pourrait impacter le Cirons et la production de Sauternes.

Xavier Planty, le président de l'ODG Barsac et Sauternes © Jean-Pierre Stahl

Xavier Planty, le président de l’ODG Barsac et Sauternes © Jean-Pierre Stahl

Les réactions du Président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, et du Maire de Bordeaux, Alain Juppé, ne se sont pas faites attendre. Ils ont demandé vendredi aux pouvoirs publics de faire appel au plus vite de l’annulation par la justice de la déclaration d’utilité publique (DUP) d’un tronçon de la future LGV Bordeaux-Toulouse.
« Alain Rousset et Alain Juppé demandent solennellement à l’Etat, à M. le préfet de région et à SNCF Réseau d’oeuvrer dans les meilleurs délais pour faire appel de cette décision du tribunal administratif de Bordeaux infondée et contraire à l’intérêt général des usagers », ont-ils déclaré dans un communiqué commun publié ce vendredi.

Pierre Hurmic de son côté souligne que « ce qui est important, c’est que le Tribunal Administratif se fonde sur la jurisprudence du Conseil d’Etat avec l’annulation le 15 avril 2016 concernant la LGV Poitiers-Limoges ». Le Conseil d’État a annulé ce décret pour deux motifs :
– il a estimé que l’évaluation économique et sociale, qui doit obligatoirement être réalisée pour ce type de projets, présentait des insuffisances qui avaient été de nature à vicier la procédure d’adoption du décret ;
– il a jugé que les inconvénients du projet l’emportaient sur ses avantages, de sorte que le projet n’était pas d’utilité publique.

« C’est un argument que nous avançons aussi devant le Conseil d’Etat. Cela me rend extrêmement confiant pour la suite des événements. On va être fixé devant le Conseil d’Etat en septembre. Je suis effaré qu’Alain Rousset et Alain Juppé continuent de faire pression pour que cette LGV se fasse, car personne ne veut la financer; on perd du temps, il y a une amélioration de la ligne actuelle à faire et  la SNCF ne veut pas en entendre parler. Ce n’est pas normal pour les usagers.Plus on s’acharne, plus on retarde l’alternative qui est l’amélioration des voies actuelles », continue l’avocat bordelais Pierre Hurmic qui agit pour bon nombre d’associations.

Xavier Planty, président de l’ODG Barsac et Sauternes, commente pour Côté Châteaux : « le bon sens a prévalu dans ce jugement, ça paraît évidentissime que les dépenses seraient puissance 10 par rapport aux autres choix. Concernant le Ciron, avec l’INRA des mesures ont été réalisées entre le début et le haut des gorges, il y a une différence de 6° de température de l’eau, ce qui abonde dans notre sens (pour la formation de brouillard nécessaire à l’obtention du botrytis. »

Affaire à suivre avec cette deuxième action qui sera examinée devant le Conseil d’Etat fin septembre, début octobre, pour un arrêt rendu sans doute en décembre.

29 Juin

2 mois après le gel, Saint-Emilion compte ses grappes… une maigre récolte en perspective

Deux mois après le douloureux épisode de gel qui a meurtri le bordelais, Côté Châteaux est retourné à Saint -Emilion, l’un des secteurs les plus touchés avec en moyenne 80% des parcelles de vignes gelées. Rencontre avec 3 propriétés fortement impactées, les châteaux Rozier, la Grave-Figeac et Grand Corbin-Despagne.

Jean-Christophe Saby au château Rozier © JPS

Jean-Christophe Saby au château Rozier © JPS

Dans la nuit du 26 au 27 avril et encore le lendemain, c’était branle-bas de combat dans les vignes de Saint-Emilion. Un balai d’hélicoptères brassaient de l’air, tandis que des centaines de bougies essayent de réchauffer l’atmosphère…souvent en vain.

La vigne une fois gelée a repoussée en buisson © JPS

La vigne une fois gelée a repoussée en buisson © JPS

Le froid s’était fortement installé, et même plus tôt que prévu dans la nuit, avant que les hélicos ne décollent. Si les coteaux et les plateaux ont été épargnés ou quasiment, tout ce qui était en contre-bas et dans les combes subissait des -4 à -6°C.

Des petites grappes ont repoussé par endroits, mais les rendements ne seront pas plus de 7 hectos à l'hectare © JPS

Des petites grappes ont repoussé par endroits, mais les rendements ne seront pas plus de 7 hectos à l’hectare © JPS

15 jours à trois semaines durant, le paysage était devenu marron, de quoi miner le moral à plus d’un vigneron… Depuis, c’est reparti mon kiki mais pas youpi car ce sont surtout des feuilles et des branches sorties en buisson, très peu de grappes : « sur 5 pieds, on n’en n’a pas trouvé une…et vous voyez ces pieds, en broussaille. Ces bois ont été à moitié gelés, la grappe a gelée et c’est reparti en buisson… » explique Jean-Christophe Saby.

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Au château Rozier à Saint-Laurent-des-Combes, 90% des vignes ont été touchées. 20 hectares sur 30 quasiment rasés voilà 2 mois. La repousse et le vert partout a de quoi redonner du baume au coeur, mais les grapillons sont trop rares et dispercés. Le château n’était pas assuré contre le gel.

A Saint-Emilion, le vert a remplacé le marron, heureusement © JPS

A Saint-Emilion, le vert a remplacé le marron, heureusement © JPS

Saint-Emilion a été impacté au final à 80% pour les parcelles, toutefois il est difficile de dire si on aura la moitié d’une récolte ou nettement moins.

Laurent et Caroline Clauzel du château la Grave Figeac © JPS

Laurent et Caroline Clauzel du château la Grave Figeac © JPS

En face de Cheval Blanc, le château La Grace Figeac est pile poil dans cette moyenne. Seules 20% des vignes sont restées intactes, d’une belle homogénéité et exemptes de maladies, elles ont même 15 jours d’avance (avec ces alternances de soleil et de pluies). « C’est une des rares parcelles qui n’a pas gelé, ici c’est 100% intact, par contre sur la propriété on a perdu 80% de la récolte, donc cette parcelle pour nous est très très précieuse, » confie Laurent Clauzel.

Voilà ce qu'aurait du donner la vigne partout à Saint-Emilion et à Bordeaux ! © JPS

Voilà ce qu’aurait du donner la vigne partout à Saint-Emilion et à Bordeaux ! © JPS

La récolte s’annonçait terrible, si seulement il n’y avait pas eu ce gel !

Alors que tout s’était arrêté durant près de 3 semaines après le gel, la vigne a repris ses droits et a fortement repoussé d’où aujourd’hui un énorme travail d’épamprage et de levage, comme en témoigne François Despagne propriétaire de Grand Corbin Despagne, cru classé de Saint-Emilion :

« Il y a beaucoup de gens, des occasionnels, qui étaient présents pour faire les façons dans les vignes début mai, mais comme il n’y avait rien à faire ils sont repartis dans d’autres régions françaises pour trouver d’autres travaux, et maintenant nous aurions besoin de beaucoup de main d’oeuvre et on a de grande difficulté à la trouver. »

François Despagne avec ses équipes occupées à épamprer et relever la vigne © JPS

François Despagne avec ses équipes occupées à épamprer et relever la vigne © JPS

Gelé à 100%, François Despagne estime qu’il ne pourra pas commercialiser d’ici deux ans 200 000 bouteilles entre son 1er vin château Grand Corbin Despagne, son 2e le Petit Corbin Despagne, et ses vignes sur Castillon et un peu sur Pomerol.

Fort heureusement les 2015 actuellement sur le marché et les 2016 en barriques vont essayer de compenser ces pertes. Mais le mal est fait : bon nombre de viticulteurs n’étaient pas assurés et ceux qui n’auront plus rien à vendre, s’ils n’ont pas de stocks, risquent de perdre des marchés pour quelques années.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Christophe Brousseau et Corinne Berge :

28 Juin

La presse internationale à l’honneur au château Latour à Pauillac

Retour sur l’une des soirées emblématiques à l’occasion de Vinexpo, le dîner de la presse internationale. Cette année la famille Pinault et le Conseil des Grands Crus Classés en 1855 recevaient les représentants de la presse internationale et spécialisée dans le vin à Château La Tour.

La fameuse tour du château éponyme et les chais en fond © Jean-Pierre Stahl

La fameuse tour du château éponyme et les chais en fond © Jean-Pierre Stahl

Après château Margaux il y a 2 ans qui inaugurerait son nouveau chai, cette année le dîner donné en l’honneur de la presse internationale par le Conseil des Grands Crus Classés en 1855 se tenait dans les chais du prestigieux Château Latour, 1er Cru Classé situé à Pauillac.

Le cuvier avec ses cuves inox © JPS

Le cuvier avec ses cuves inox © JPS

Dès 19h30, les convives étaient invités à visiter les nouveaux chais, enterrés de façon magistrale, avec ascenseur et escaliers menant jusqu’à 12 mètres de profondeur. Une réalisation extraordinaire menée par les architecte et décorateur, Bernard Mazières et Bruno Moinart. Sur 9000 m2, les bâtiments d’exploitation vinicole de l’ensemble de la propriété ont été détruits et reconstruits à l’emplacement des existants pour répondre à la modernisation des installations et à la réorganisation des locaux.

Yann Schÿler entouré de deux journalistes du Wine Spectator (à droite Suzane Mustachich) © JPS

Yann Schÿler entouré de deux journalistes du Wine Spectator : à gauche, Dana Nigro senior editor et managing editor du Wine Spectator et à droite Suzanne Mustachich correspondante du Wine Spectator à Bordeaux © JPS

« Le cuvier, composé d’un ensemble de cuves inox posées sur le sol de granit noir, est recouvert d’une charpente en bois de chêne chaulé. Les murs, sols, plafonds et poteaux des chais à barriques ont été réalisés en béton teinté brut de décoffrage. L’ensemble est éclairé par une nappe d’ampoules suspendues.
Les aménagements, tels que la salle de dégustation, sont totalement épurés. »

Les grands flacons de château Latour, pour rêver © JPS

Les grands flacons de château Latour, pour rêver © JPS

Pièce maîtresse de cet ensemble, la cave bibliothèque de grands formats de vins de château Latour renferme les double-magnums, jéroboams et impériales, dans une ambiance sobre, noire, mais de toute beauté.

Pierre Lurton PDG d'Yquem et gérant de Cheval Blanc © JPS

Pierre Lurton PDG d’Yquem et gérant de Cheval Blanc © JPS

Des chais à l’image des « équipes de château Latour qui chaque année essaient de rechercher la perfection, en tenant compte du terroir » soulignait François Pinault, c’est un savoir-faire de passion…

François Pinault © JPS

François-Henri Pinault, président d’Artémis © JPS

Aussi pour « souligner la liberté de la presse comme fondamentale en démocratie » et remercier les contributions des médias, existe cette soirée où de grands noms de l’écriture se côtoient.

Jean-Paul Kauuffmann, Bernard Burtschy et Jacques Glénat des éditions Glénat © JPS

Jean-Paul Kauuffmann, Bernard Burtschy et Jacques Glénat, éditeur de la série de BD Châteaux Bordeaux © JPS

Des journalistes comme Bernard Burtschy journaliste chroniqueur Vin et Spiritueux au Figaro, Jean-Paul Kauffmann journaliste et écrivain, Olivier Poels chroniqueur gastronomique à Europe 1, mais aussi les journalistes anglaise et américaine Jane Anson de Decanter ou Suzanne Mustachich du Wine Spectator.

IMG_6226Ce sont au total 400 personnes dont 200 journalistes de 30 pays au monde qui participaient à cette soirée hors du temps.

IMG_6266Un dîner exceptionnel réalisé par le très grand Michel Guérard des Près d’Eugénie et orchestré par Philippe Castéjà le président du Conseil des Grands Crus Classés en 1855 qui remerciait François et François-Henri Pinault de l’accueil.

IMG_6235Une soirée clôturée par un magnifique feu d’artifice avant que ne reprenne, le lendemain, le rythme effraîné de Vinepo Bordeaux.

Les Côtes du Marmandais, le renouveau d’une appellation dans le Lot-et-Garonne

Avec leur combi Volkswagen, les vignerons des Côtes du Marmandais misent sur le vintage pour faire connaître leurs vins, produits à 95 % depuis la Cave du Marmandais. Une appellation qui se relance fortement après la crise et une période d’arrachage. La Cave produit aujourd’hui 6 millions de bouteilles à l’année.

La team de la Cave Coopérative avec le nouveau combi © JPS

La team de la Cave Coopérative avec le nouveau combi © JPS

Impossible de la louper à Cocumont : la Cave du Marmandais, avec garé devant le tout beau et tout retapé Combi Volkswagen. Dessus, le message est clair, ils ont l’accent, non seulement du Sud-Ouest, même du Lot-et-Garonne, mais aussi l’accent sur l’essentiel.

Aurélie Dufranc avec le cépage Abouriou ©JPS

Aurélie Le Franc avec le cépage Abouriou ©JPS

Car ils ont en eux la passion de la vigne. En plus des cépages traditionnels du bordelais (merlot, cabernet franc et cabernet sauvignon), ils cultivent du malbec, de la syrah et ce cépage précoce éponyme l’abouriou qui fait leur fierté, un peu comme le tannat pour Madiran : « l’abouriou signifie précoce en patois, il y a une centaine d’hectares sur l’appellation, l’abouriou va avoir tendance à faire des grosses grappes avec des grosses graines. On va être sur des fruits noirs, avec un côté épicé, on en trouve que dans l’appellation côtes du marmandais, » explique Aurélie Le Franc, 19 ans, qui reprend l’exploitation familiale.

Aurélie avec son grand-père qui a débuté en 1962 © JPS

Aurélie avec son grand-père qui a débuté en 1962 © JPS

Les Côtes du Marmandais, ce sont 750 hectares de vignes des deux côtés de la Garonne. Après la crise économique et une période d’arrachage très importante, l’appellation se porte beaucoup mieux et vise les 1000 hectares de vignes.

Le président de la Cave du Marmandais Serge Laffargue, Aurélie Le Franc, et Sébastien Laffargue avec l'Eglise du XIe siècle © JPS

Le président de la Cave du Marmandais Serge Laffargue, Aurélie Le Franc, et Sébastien Laffargue avec l’Eglise du XIe siècle © JPS

Créée en 2003, la cave du Marmandais est issue de la fusion de la cave de Beaupuy et de celle de Cocumont : « Aujourd’hui elle représente 44 salariés, une centaine de viticulteurs, des viticulteurs bordelais, marmandais, du villeneuvois. »

La force de la Cave du Marmandais, c’est son autonomie, car nous commercialisons tous nos vins en bouteilles, nous ne sommes pas dépendants du négoce, nous produisons entre 45000 et 50000 hectolitres, c’est l’objectif que nous nous étions fixés il y a 10 ans, »  Serge Laffargue le président de la Cave du Marmandais.

IMG_6926Ce sont ainsi 6 millions de bouteilles qui sont commercialisées à l’année. Les 2/3 en France, le reste, 2 millions de bouteilles à l’export : Asie, Canada, Bénélux et Amérique du Nord et Latine.

« Les investissements sont prévus sur cette chaîne d’embouteillage à hauteur d’un million d’euros sur le prochain exercice, elle est performante oui, mais pas assez par rapport à la demande à l’export. Une de nos forces est de pouvoir répondre à n’importe quelle demande, notamment en terme d’habillage, donc par conséquent on cherche à avoir du matériel plus performant la-dessus », commente Sébastien Laffargue.

Les vignerons de l'appellation avec au centre le Président Fabien Tarascon © JPS

Les vignerons de l’appellation avec au centre le Président Fabien Tarascon © JPS

En Asie par exemple, il y a de plus en plus de demande de caisses en bois d’où ce packaging. Les vignerons des Côtes du Marmandais, ce sont aussi quelques indépendants qui avec les autres vignerons de la coopérative sont fiers de leurs produits. Aujourd’hui ils réalisent 5% de volume en blanc, 35% en rosé et 60 % en rouge, de part et d’autre de la Garonne.

On va retrouver deux configurations de sols différentes avec des sols argilo-calcaires sur la rive droite et des sols plutôt graveleux et des terrasses de Garonne sur la rive gauche, ce qui va donner une typicité. Le point commun ça a être les cépages, par contre on peut avoir des subtilités différentes, qui vont être étendues par les assemblages », Fabien Tarascon Président de l’appellation des Côtes du Marmandais.

Un développement des visites avec le combi et dégustations dans les vignes © JPS

Un développement des visites avec le combi et dégustations dans les vignes © JPS

Ces vignerons du Marmandais misent de plus en plus sur l’oenotourisme avec des visites et dégustations dans leurs vignes. Ils organisent par ailleurs un festival en musique les 28 et 29 juillet, avec la 8e édition de Festivino.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer, Robin Nouvelle et Christian Arliguié :

Prix Raisin 2017, « and the winner is… » : Jean Saric propriétaire du château Turon La Croix

Petit événement à Vinexpo, la remise du Prix Raisin sur le stand de la « Brasserie des Bordeaux. » C’était il y a pile poil une semaine. Un prix décerné cette année à Jean Saric, viticulteur à Lugasson, en Bordeaux Supérieur.

Jean Saric, Jean-Pierre Xiradakis et Olivier Dauga ©

Jean Saric, Jean-Pierre Xiradakis et Olivier Dauga © Catherine Vivez

A l’origine, le prix raisin récompensait un jeune vigneron. Cette année, cette un jeune retraité. « A la retraite depuis quelques mois, il se consacre entièrement à sa seconde passion, le vin ». 

Le prix raisin 2017 a été décerné, ce mercredi 21 juin sur le stand la «  Brasserie des Bordeaux » , à Jean SARIC, le patron du Château Turon La Croix, propriété familiale en Appellation Bordeaux Supérieur, à Lugasson. Un prix qui on l’espère va attirer de nouveaux consommateurs vis-à-vis de ce château.

Professeur à la faculté de médecine, et chirurgien spécialiste de la greffe du foie , il se définit comme un «  vieux jeune viticulteur »  ,

Durant un an, Jean Saric sera donc accompagné par les parrains et les marraines de cette édition 2017 : Olivier Dauga ( Le Faiseur de Vin , Jean-Pierre Xiradakis ( Restaurant La Tupina ), Jean-Christophe Varron ( Tonnellerie Vinea ) ; Frédéric Jouffreau ( Agence Clictout Dev Site internet  ) , Brinda Bourdhis ( Winevox Formation Export & Traduction ) et Catherine Vivez ( Attachée de Presse / Communication).

Bravo au lauréat.

27 Juin

Bordeaux fête les 10 ans de son classement au Patrimoine Mondial de l’Unesco

Jamais un ensemble urbain exceptionnel de cette ampleur n’avait été inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Bordeaux recueille aujourd’hui les fruits de cette consécration patrimoniale. Ce sont 6 millions de visiteurs qui viennent désormais chaque année à Bordeaux, qui est aussi conscrée comme la capitale mondiale du Vin.

Laurent Moujon a lancé un guide Bordeaux patrimoin Mondial et ses Routes des Vins peu après le classement, traduit en 11 langues © Jean-Pierre Stahl

Laurent Moujon a lancé un guide Bordeaux Patrimoine Mondial et ses Routes des Vins peu après le classement Unesco, traduit en 11 langues © Jean-Pierre Stahl

C’était le 29 juin 2007, à Christchurch en Nouvelle-Zélande, la consécration de Bordeaux, et le 28 à l’heure française. En 10 ans, Bordeaux et son Port de la Lune ont connu d’énormes retombées, suite au classement UNESCO. On dénombre aujourd’hui près de 6 millions de touristes qui viennent avant tout pour admirer cette ville (dont une bonne partie a été édifiée au XVIIIe, mais aussi plus tard avec ses échoppes en pierre des XIXe et XXe siècles) et ensuite son vignoble.

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« Merveilleux, absolument merveilleux », me confie Carlo Andréoli des Pays-Bas et son épouse Gemma d’ajouter « cela fait trois fois que l’on vient ici. » Cathy Wu de Tawaïn : « c’est une cité très ancienne et charmante. »

Jamais un ensemble urbain aussi exceptionnel et de cette ampleur n’avait été inscrit au Patrimoine Mondial : un secteur préservé de 1810 hectares sur les 4455 que compte la ville. Ce secteur est aussi entouré d’une zone dite d’attention patrimoniale, d’une surface de 3 725 hectares.

De nouvelles visites depuis 2 mois en Tuk Tour électrique © JPS

De nouvelles visites depuis 2 mois en Tuk Tour électrique © JPS

« Cela a démarré en 2003-2004 et effectivement en 2007, cela a été la consécration avec une visibilité devenue internationale » explique Nicolas Martin, directeur général de l‘Office de Tourisme et Congrès de Bordeaux Métropole.

Profitant de ce classement, Laurent Moujon, auteur de guides, avait à l’époque édité toute une série de guides sur Bordeaux Patrimoine Mondial et ses Routes des Vins : « c’est la seule collection qui existe en 11 versions comme le japonais, le coréen, le chinois, le russe et des langues que personne n’avait osé faire à l’époque. »

Fabien Robert, l'adjoint au Maire de Bordeaux retrace l'histoire du classement © JPS

Fabien Robert, l’adjoint au Maire de Bordeaux retrace l’histoire du classement © JPS

Pour Fabien Robert, adjoint au maire de Bordeaux : « Cette zone, elle est monumentale, elle correspond aussi à l’histoire de Bordeaux qui a su conserver une cohérence architecturale, puisque la ville n’a pas été détruite notamment lors des guerres, et ce label nous oblige en réalité à un certain nombre de mesures. »

Ce périmètre qui s’étend des quais de Paludate aux quais de Bacalan comprend une mosaïque de quartiers, avec leur identité mais dans une continuité urbaine.

Depuis 10 ans, des mesures ou règles ont été éditées par la ville dans l’esprit du label, ce qui n’empêche pas de voir fleurir des segways et et des tuk-tuks électriques dans le centre historique « mais ce qui est intéressant, c’est qu’on rentre dans les petites rues de la ville »

Et en 15 ans, Bordeaux a multiplié par 3 le nombre de ses touristes. Un véritable exploit !

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer, montage Xavier Granger :

26 Juin

Avant l’arrivée des Parisiens le 2 juillet avec la LGV, voici une nouvelle cave en plein coeur de Belcier : le Pavillon des Vins de Bordeaux

C’est la nouvelle cave du Hall 3 Belcier de la Gare Bordeaux Saint-Jean. Nul doute qu’elle va retenir l’attention des voyageurs qui ne vont mettre que 2h04 depuis Paris ou l’inverse. 

© Le P

© Le Pavillon des Vins de Bordeaux dans le Hall 3 Belcier de la Gare Saint-Jean

Le Pavillon des Vins de Bordeaux, c’est son nom. Cette nouvelle cave a ouvert début mai. Elle s’inscrit pleinement dans le quartier Belcier en pleine mutation.

C’est Pierre-Antoine Borie, directeur de la Cave Briau, fils de François-Xavier Borie, propriétaire du Château Grand Puy Lacoste, Grand Cru Classé de Pauillac, qui a décidé d’ouvrir cette cave, un joli pari pour des voyageurs en provenance ou en partance pour Paris. A moins que ceux-ci ne se fournissent en plein centre, avant de faire leur bagages ou en allant voir de la famille ou des amis. Toutefois, le potentiel de voyageurs est assez important 18 à 20 millions de voyageurs à l’année.

Après avoir repris avec brio, la Cave Briau en 2013,  Pierre-Antoine Borie a décidé de miser sur le quartier prometteur d’Euratlantique et de sa nouvelle gare.

Le Pavillon des Vins de Bordeaux n’est pas une annexe de la Cave Briau, mais un concept différent, axé sur la nouvelle clientèle de ce quartier en plein essor et, sur les voyageurs internationaux utilisant les nouvelles lignes de TGV arrivant à Bordeaux », Pierre-Antoine Borie.

Cette cave de plus de 100 m² offre un agréable voyage dans l’univers des vins de Bordeaux, mais aussi une sélection de champagnes et de spiritueux, avec  quelques accessoires et des livres autour du vin, pour connaisseurs ou simples amateurs. L’ équipe est composée de 3 personnes jeunes et passionnées. C’est ouvert 7 jours sur 7 de 10h à 20h.

Le Pavillon des Vins de Bordeaux : 137 rue des Terres de Bordes, Gare Saint Jean HALL 3 Belcier – 33800 Bordeaux 05 56 31 91 62 cavistepvb@gmail.com

25 Juin

Arnold Schwarzenegger à Libourne Fête le Vin : « I don’t say hasta la vista baby but I’ll be back ! »

Mieux qu’une star du Rock’n Roll, une légende du cinéma à Libourne Fête le Vin. Un public de fans, des médias en émoi…et moi, et moi, et moi. Non pas 700 millions de chInois mais des centaines de Libournais, de Saint-Emilionnais et de fans de la première heure, qui ont acclamé Schwarzy à Libourne Fête le Vin #2.

Une foule dantesque pour acclamer le nouveau Terminator venu sauver le Climat © JPS

Une foule dantesque pour acclamer le nouveau Terminator venu sauver le Climat © JPS

Terminator était attendu à 14 h à Libourne Fête le Vin. Finalement, le super héro a atterri avec une énorme demi-heure de retard. De quoi faire scander par deux fois à une foule en liesse : « Arnolddd, Arnolddddd…!!! »

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Vendredi, Libourne Fête le Vin avait déjà attiré pas mal de monde entre 1000 et 1500 personnes, samedi pour la venue de Ben l’Oncle Soul (qui s’était déjà produit au Saint-Emilion Jazz Festival 2015) entre 3000 et 4000 personnes. Bref, Libourne Fête le Vin s’ancre un peu plus dans le paysage des fêtes du vin « à la sauce bordelaise. » A ceci près que le concours de stars est lancé et là « vous m’en mettrez une tranche ».

IMG_6872Du muscle, du biceps, des pectoraux, tout ce qui peut faire fantasmer ces dames et ces messieurs, voici Schwarzy on the stage, le seul, l’unique la légende, qui a bercé aussi ma jeunesse et mes bonnes vieilles cassettes VHS…

Le plus drôle, c’est encore de trouver des jeunes, qui comme moi, sont en admiration devant Arnold. Ainsi Maxime, 11 ans, fan de Terminator et qui montre une BD de Conan le Destructeur (la suite de Conan le Barbare…ah lal la que de souvenirs !)

Les fans d'Arnold, avec Maxime 11 ans, son père Roger et Henri Jacquet © JPS

Les fans d’Arnold, avec Maxime 11 ans, son père Roger et Henri Jacquet © JPS

A ses côtés, son père Roger: « j’ai des photos de lui de 1975 ! », mais aussi Henri Jacquet quI a une salle de sport et culturisme « France Physic Forme » 40, rue Paulin à Bordeaux : « mon père était un pionnier, il faisait du développé-coucher avant Schwarzy »… On sent les connaisseurs et grands amateurs de culturisme.

Philippe Buisson et Michèle Saban © JPS

Philippe Buisson et Michèle Saban © JPS

Philippe Buisson a donc réussi ce tour de force de faire venir à Libourne cette star internationale, reconnue partout où il passe. En quelque sorte, il a en un jour éclipsé tous les événements du mois à Bordeaux avec son acteur holliwoodien.

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Et pour intronisé la bête de scène, toutes les confréries du coin étaient sur leur 31 : en avant le grand Conseil du Vin de Bordeaux avec Francis Boutemy, la Jurade de Saint-Emilion avec Dominique Renard, les Hospitaliers de Pomerol, les Baillis de Lalande-de-Pomerol, l’Ordre des Chevaliers de Castillon, la confrérie des Gentilshommes de Fronsac ou encore les Graves de Vayres.

Un discours bien enlevé de Francis Boutemy © JPS

Un discours bien enlevé de Francis Boutemy © JPS

Francis Boutemy, Grand Maître du Conseil du Vin de Bordeaux, un comédien en devenir et un cinéphile aussi, n’a pas manqué de faire un éloge bien senti à « l’une des plus grandes stars de Hollywood, culturiste, acteur de renom, gouverneur et désormais engagé contre le réchauffement climatique ».

Sur le stand des St-Emilion, Fronsac et Pomerol : "c'est toi Sarah O'Connor ?"

Sur le stand des St-Emilion, Fronsac et Pomerol : « c’est toi Sarah O’Connor ? »

« Elu gouverneur de Californie en 2003 et réélu en 2006, vous avez avec votre leadership relevé les grands défis du climat, parcourant la planète depuis 10 ans »

« Vous avez été reçu vendredi à l’Elysée et rencontré le ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, tenu undiscours à la Sorbonne sur l’environnement…(…).

Nous sommes dépositaires d’une terre que nous laisserons à nos enfants » ,Francis Boutemy Grand Maître du Conseil du Vin de Bordeaux.

A la Fête du Vin, il y avait aussi la Fête de la Bière avec la Bière du Mascaret produite par Pauline et Fabrice Rivière, avec des amateurs Jean-François Poncet et Jack Allais © JPS

A la Fête du Vin, il y avait aussi la Fête de la Bière avec la Bière du Mascaret produite par Pauline et Fabrice Rivière, avec des amateurs Jean-François Poncet et Jack Allais © JPS

Et de rappeler l’urgence de la situation pour laquelle Arnold Schwarzenegger se bat et a bien pris conscience en créant R20 Regions of Climate Action  – une organisation non gouvernementale fondée en 2010, car comme le rappelle aussi Philippe Buisson : « la vigne c’est une des vigies de la modification climatique, et il y a beaucoup de similitudes entre la Californie et les Vins de Bordeaux, il est venu en ami mais aussi en ambassadeur ». 

Et lorsque le grand et fort Arnold a pris la parole, ce fut du délire du côté de la foule… Il a commencé à rappeler son entrevue avec le Président Macron :

Emmanuel Macron, c’est une âme soeur, il croit à 100% dans un avenir énergétique propre », Arnold Schwarzenegger.

IMG_6878Et d’enfoncer le clou, « il faut penser à un avenir pour nos enfants et nos petits-enfants ». Si Arnold a répondu présent si facilement à cette invitation, c’est aussi parce que « mon amie m’a dit qu’elle voulait visiter quelques propriétés du Libournais. J’ai alors appelé Michèle Saban qui m’a arrangé cela. » Arnold Schwarzenegger était alors très touché d’être intronisé à Libourne et d’être un nouvel ambassadeur des vins de Bordeaux :

Personne ne m a dit que j’allais être sur cette scène et recevoir cette cape du Grand Conseil, c’est un très grand honneur, Arnold Schwarzenegger.

En conclusion, Terminator a fait rire l’assistance et s’est fait acclamer en disant : « I don’t say Hasta la Vista baby, but I’ll be back » !!!

La video selfie d’Emmanuel Macron et Arnold Schwarsenegger sur You Tube:

Regardez le reportage de Maria Laforcade et Christel Arfel : 

Et pour terminer Vinexpo en beauté, les vignerons font déguster à la Vinothèque de Bordeaux

Ce jeudi soir avait lieu une grande soirée de dégustation et de découvertes de pépites à la Vinothèque de Bordeaux. De quoi saluer la fin du salon Vinexpo par une note sympathique et de partage avec les particuliers.

Marc Médeville et son frère Jean Médeville, 7e génération de vignerons avec Noémie Lavigne de la Vinothèque © JPS

Marc Médeville et son frère Jean Médeville, 7e génération de vignerons à Cadillac avec Noémie Lavigne de la Vinothèque © JPS

Vinexpo, c’est pour les pros. Et les simples amateurs, ils étaient en reste ? Non, car Rodolphe Wartel et Terre de Vin ont organisé pour la 2e fois les VinExpériences en proposant de faire déguster au grand public une vingtaine de châteaux inclassables mais avec de la classe, mardi soir sur le toit de la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique.

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Et puis Guillaume Cottin et la Vinothèque de Bordeaux ont aussi voulu marquer le coup et faire plaisir aux particuliers et à leurs clients, avec une soirée de dégustation d’un bon niveau :

Guillaume Cottin veut toujours faire plaisir à sa clientèle et leur faire partager de véritables petites pépites © JPS

Guillaume Cottin veut toujours faire plaisir à sa clientèle et leur faire partager de véritables petites pépites © JPS

Les Bordelais connaissent parfois les désagréments des embouteillages, mais ont rarement les bons côtés, c’est ainsi une façon de remercier les Bordelais », Guillaume Cottin de la Vinothèque de Bordeaux

Marion Dufouleur avec les vins du Domaine Guy et Yvan Dufouleur à Nuit-Saint-Georges © JPS

Marion Dufouleur avec les vins du Domaine Guy et Yvan Dufouleur à Nuits-Saint-Georges © JPS

Quoi de plus sympathique que de trouver à l’entrée de la Vinothèque une fille de vigneron, Marion Dufouleur, qui effectue ses études à Kedge en Wine Management, mais profite de sa présence à Bordeaux pour faire découvrir les vins de la propriété familiale, le Domaine Guy et Yvan Dufouleur à Nuits-Saint-Georges, 27 hectares de vignes. Elle faisait ainsi déguster un chardonnay blanc « les Dames Huguettes » en Hautes Côtes de Nuits (20€) ainsi que la réserve de Cyprien en rouge, Hautes Côtes de Nuits, de quoi changer des dégustations de Bordeaux.

Ce sont  ainsi 14 propriétés ou domaines qui étaient proposées à la dégustation, venus de Bourgogne, de Bordeaux, du Sud-Ouest, de Champagne, de Provence, ou encore une maison de Cognac et de Rhum.

Cédric Fernandes négociant, avec Bruno Baylet du château Landereau (au centre) © JPS

Cédric Fernandes négociant, avec Bruno Baylet du château Landereau (au centre) © JPS

Parmi les pépites pas chères du tout, le château de Landereau dans l’Entre-Deu-Mers, 60 hectares de vignes avec un petit blanc sympathique, très minéral (à 6,8€) : « quand j’ai repris la propriété en 1988, il n’y avait que des rouges », me confie Bruno Baylet le propriétaire ; les blancs ça a été quelque part une aventure qui aujourd’hui se traduit par 200000 bouteilles produites, qui a été primé au concours TOP 20, 2e en 2017 et 2016.

Dans l’autre salle de la Vinothèque, les vignobles Jean Médeville de Cadillac, Marc et son frère Jean, proposent aussi une belle trouvaille un Bordeaux Rosé, château Fayau 100% merlot (à 5,5€), en pressurage direct, avec un goût de bonbon anglais, un rosé assez pale, avec une bouche très persistante.

Nicolas Désiré faisant découvrir deux rosés totalement différents © JPS

Nicolas Désiré faisant découvrir deux rosés totalement différents © JPS

Leur voisin est aussi bien connu de la place de Bordeaux, c’est Nicolas Désiré qui lui propose #Lou , un assemblage cinsauly grenache, un rosé de soif (9€), mais aussi un autre rosé de grande gastronomie produit par la Commanderie de Peyrassol dans le Var, racheté par Philippe Austruy.

IMG_6745A l’étage, quelques rosés, mais aussi du champagne avec Jeeper avec un Grand Assemblage 60% chardonnay, 25% pinot noir et 15% pinot meunier, et dont 30% dee vin est vinifié en barriques. Sa voisine, n’est autre que Claire Pefau, responsable oenotouristique au château Brane Cantenac qui fait déguster Margaux de Brane, issu de jeunes vignes et élevé en cuves bois durant 12 mois. Enfin des Rhums Moko également présents pour ceux qui souhaitent terminer sur une note plus exotique. Encore une sacré soirée que Côté Châteaux se devait de vous la faire partager.

24 Juin

Fête de Printemps de la Jurade de Saint-Emilion : Alexandra Lamy et Patrick Timsit en guest-stars

C’était samedi dernier la traditionnelle Fête de Printemps de la Jurade de Saint-Emilion. L’une des 3 soirées majeures  en ouverture de Vinexpo Bordeaux, avec celles de Mouton Rothschild et Carbonnieux. 50 personnalités ont été intronisées dont la comédienne Alexandra Lamy, Patrick Timsit l’avait déjà été par le passé.

La rayonnante Alexandra Lamy intronisée par la Jurade de Saint-Emilion, avec le président du Conseil des Vins Jean-François Galhaud à gauche et le 1er Jurat Hubert de Boüard © Guillaume Bonnaud

La rayonnante Alexandra Lamy intronisée par la Jurade de Saint-Emilion, avec le président du Conseil des Vins Jean-François Galhaud à gauche et le 1er Jurat Hubert de Boüard © Guillaume Bonnaud

A Saint-Emilion, on voit la vie en rouge… Les Jurats avaient revêtu leur grande tenue pour introniser 50 nouvelles personnalités, dans le magnifique cadre des Douves du Palais Cardinal. Parmi les plus connues,  Alexandra Lamy, comédienne, Jamie Bamber, comédien, Luc Jacquet, réalisateur, Eric Lavaine, réalisateur, Laurent Stefanini, ambassadeur délégué pour la France auprès de l’Unesco ( en 2019, on célébrera  des 20 ans du classement Unesco de St Emilion). Avec la présence également de Patrick Timsit, comédien et humoriste. Tous se sont engagés à devenir des Ambassadeurs des Vins de Saint-Emilion.

Patrick Timsit et Alexandra Lamy intronisés par la Jurade le 17 juin © Franck Dupuis

Patrick Timsit et Alexandra Lamy intronisés par la Jurade le 17 juin © Franck Dupuis

Et c’est en cortège, qu’invités et Jurats ont rejoint le Château Clos Fourtet, accueillis par une haie d’honneur. Pour bien démarrer cette soirée, un apéritif attendait les convives dans les jardins du château, animé par un sympathique groupe de jazz.

La Fête de Printemps  © Guillaume Bonnaud

La Fête de Printemps © Guillaume Bonnaud

Le dîner allait se tenir sous une impressionnante structure de cristal, derrière le château. Le menu de haut niveau était préparé à 6 mains pour 900 invités et par 3 stars des fourneaux de Saint-Emilion :   les trois chefs étoilés Alexandre Baumard (chef 1 étoile au Logis de la Cadène), David Charrier, (chef 1 étoile au Restaurant les belles Perdrix de Troplong Mondot) et Ronan Kervarrec (chef 2 étoiles à l’Hostellerie de Plaisance), 11 vins d’exception des appellations Saint-Emilion, Saint-Emilion Grand Cru, Lussac Saint-Emilion et Puisseguin Saint-Emilion accompagnaient les succulents mets imaginés par les chefs.

Une soirée endiablée avec des jeux de lumières et rythmée par un groupe de rock, qui incitait les convives à faire quelques pas de danse sur la piste installée au cœur d’un patio végétalisé.

Avec Vins de Saint-Emilion.