22 Mai

Audrey Bourolleau, ancienne déléguée générale de « Vin & Société » devient conseillère auprès du Président Emmanuel Macron

Audrey Bourolleau, déléguée générale de Vin & Société depuis novembre 2012, a quitté le 2 mai dernier ses fonctions. Elle devient « conseillère agriculture, pêche, forêt et développement rural » à l’Elysée, auprès du Président Macron. Elle avait par ailleurs occupé le poste de directrice des Côtes de Bordeaux de 2010 à 2012.

Audrey Bourolleau de Vin et Société, Yann Schÿler négociant et propriétaire de château Kirwan, et Yann Le Goaster de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux © JPS

Audrey Bourolleau de Vin et Société, Yann Schÿler négociant et propriétaire de château Kirwan, et Yann Le Goaster de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux lors de Vinexpo 2015 © JPS

C’est un visage bien connu de la place de Bordeaux puisqu‘il y a moins de 7 ans, Audrey Bourolleau était encore directrice de l’Union des Côtes de Bordeaux, succédant à Christophe Château, aujourd’hui directeur communication au Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux.

Audrey Bourolleau, avait rejoint Vin & Société en tant que Déléguée Générale, afin de mettre en oeuvre les actions sociétales et politiques de la filière viticole, une filière forte de plus de 500000 emplois en France.

Aujourd’hui Vin et Société rend hommage au travail qu’elle a accompli par la voix de Joël Fargeau, Président de Vin & Société : « Audrey Bourolleau a conçu et mis en oeuvre le volet consommation responsable, éducation et oenotourisme de Vin & Société. Elle a en particulier lancé le portail de la prévention en ligne, piloté la 1ère campagne d’information sur les repères de consommation en décembre 2015 et impulsé le programme 1 Minute, 1 Vignoble. »

Et de poursuivre : « A mes côtés Audrey Bourolleau a oeuvré avec talent, faisant de Vin & Société un véritable acteur de référence au service des 500000 acteurs de la vigne et du vin. Je lui souhaite plein de succès pour sa nouvelle mission. »

Durant la campagne présidentielle, Audrey Bourolleau était aux côtés d’Emmanuel Macron pour tous ses déplacements sur le thème de l’agriculture, elle était devenue la référente agricole pour le mouvement En Marche, un instant il se murmurait qu’elle aurait pu occuper le poste de Ministre de l’Agriculture. Le programme agricole a été élaboré par le président élu avec sa conseillère mais aussi « construit avec 3000 agriculteurs, en prise avec les réalités du terrain. Les deux sujets principaux de nos agriculteurs sont le prix et les normes, le changement de méthode est de co-construire avec les gens de terrain » précisait-elle à l’aube de la victoire d’Emmanuel Macron.

Côté châteaux lui souhaite bonne chance pour ce poste qui ne sera pas de tout repos avec un monde agricole toujours en crise. Toutefois le savoir-faire français avec ses IGP, AOC ou AOP et autres labels rouges reste l’un des meilleurs au monde. Nul doute que le monde de la viticulture très éprouvé ces dernières semaines à cause du gel sera au coeur de ses préoccupations et de celles du Président de la République : « il faudra qu’on travaille sur les mesures d’accompagnement de crise sur les aléas climatiques et d’avoir la capacité à se projeter : la négociation d’une assurance climatique devient essentielle et urgente » confiait-elle à AgriTV à l’aube de l’élection d’Emmanuel Macron et après le terrible épisode de gel fin avril pour lequel elle avait adressé un « message de solidarité » avec les agriculteurs et viticulteurs frappés par le gel.

Pour leur anniversaire de mariage, une Américaine offre un fauteuil à la Cité du vin à son mari amateur de vins de Bordeaux

S’il y a bien un mot très en vogue en Amérique et qui a été prononcé jeudi dans l’amphithéâtre Thomas Jefferson de la Cité du Vin , c’est « amazing ». Nicholas Farley a pu dévoiler jeudi dernier une plaque qui porte son nom au dossier d’un siège de l’amphitéâtre Thomas Jefferson. Cette surprise, c’est son épouse, Zulema, qui lui a faite pour leur 4 ans de mariage. Ce geste de mécénat participe ainsi au financement de la Cité du Vin.

Nicholas Farley, découvrant la pièce de métal de al Cité du Vin et le certificat de mécénat, offerts par son épouse Zulema © JPS

Nicholas Farley, découvrant la pièce de métal de la Cité du Vin et le certificat de mécénat, offerts par son épouse Zulema © JPS

Un certificat de mécène de l’amphithéâtre Thomas Jefferson et une pièce provenant de la vêture métallique de la Cité du Vin comme presse-papiers, voilà les présents qui ont été remis jeudi par Zulema Farley (fondatrice « Artz Cure Sarcoma » qui lutte contre le cancer) à son mari Nicholas, qui a exercé durant 34 ans comme investisseur financier à Wall Street.

Zulema avait programmé cette année un périple en Europe et plus particulièrement à Bordeaux, car elle connaît particulièrement bien les goûts de son mari pour les vins de Bordeaux et la culture française. Le couple a débuté comme bon nombre de touristes la visite du Parcours Permanent de la Cité du Vin, en ce jeudi 17 mai, avec un final plutôt éblouissant aux environs de 12 heures dans l’amphithéâtre où elle lui a fait cette annonce :

Voici mon cadeau pour toi, comme tu le sais l’amphitéâtre Thomas Jefferson a été construit grâce à la fondation the Americans Friends of The Cité du Vin, c’est donc ce fauteuil sur lequel figure ton nom… » Zulema Farley

IMG_5127 » C’est incroyable« , réagit aussitôt Nick. « C’est au deuxième rang et bon anniversaire puisque tu aimes Bordeaux ! ». Et Zulema de lui faire cette surprise avec le siège numéro 17 pour rappeler leur date de mariage un 17 mai 2013 à New-York. « Merci beaucoup, c’est étonnant », commente Nicholas Farley tout en embrassant son épouse, qui essuie une larme. Quelques instants plus tard, il vient à dévoiler cette plaque de laiton au dos du fauteuil numero 17 qui porte son nom :

« C’est une énorme surprise, je n’avais vraiment pas idée de ce qu’elle m’avait préparé ! Elle m’avait dit que ce serait quelque chose de spécial mais c’est juste incroyable ! Merci beaucoup chérie, j’apprécie vraiment » Nicholas Farley.

Zulema et Nicholas Farley assis dans l'amphithéâtre Thomas Jefferson entièrement financé grâce au mécénat américain © Jean-Pierre Stahl

Zulema et Nicholas Farley assis dans l’amphithéâtre Thomas Jefferson entièrement financé grâce au mécénat américain © Jean-Pierre Stahl

« Bordeaux a une place privilégiée dans mon coeur, je suis un réel fan de Bordeaux, et d’avoir une part de la Cité du Vin c’est très spécial !, ajoute Nicholas.

Et ce numéro est spécial pour vous ? « oui bien sûr : oui car le 17 mai 2017, c’est la date anniversaire de notre mariage il y a 4 ans en arrière » m’explique Zulema.

Nicholas et Zulema ont pu apprécier un grand cru classé de Bordeaux au 7, le restaurant panoramique de la Cité du Vin, à l'issue de leur visite © JPS

Nicholas et Zulema ont pu apprécier un grand cru classé de Bordeaux au 7, le restaurant panoramique de la Cité du Vin, à l’issue de leur visite © JPS

Et j’imagine que c’était très important pour vous de faire une telle surprise à votre mari ? « Oui, nous voyageons d’habitude pour notre anniversaire de mariage, l’an dernier on a visité Cuba durant deux semaines et là on a décidé de visiter Bordeaux, non seulement parce que nous aimons Bordeaux, mais nous ne sommes pas que des amateurs et collectionneurs de vin, mais aussi parceque j’ai entendu parler de Thomas Jefferson, de l’amphithéâtre et de la possibilité d’apposer une plaque avec son nom sur un fauteuil de celui-ci. Et il y a quatre mois, j’ai appelé un ami à New-York et je savais que je voulais lui offrir un siège comme cadeau d’anniversaire. »

IMG_5170Ce sont aujourd’hui plus de la moitié des sièges de l’amphithéâtre aux 224 places qui ont trouvé ainsi de généreux mécènes américains qui ont ainsi versé entre 3000 et 5000 euros pour participer au financement de l’amphithéâtre Thomas Jefferson et au bon fonctionnement de la Cité du Vin. « Maintenant vous faites partie de la famille », leur a dit Sylvie Cazes, la présidente de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin « et lorsque vous reviendrez à la Cité vous aurez les trompettes, » ajouta-t-elle avec un brin d’humour. Au fil des ans, des Américains, plutôt aisés, sont ainsi devenus de généreux donateurs pour les musées en France et dans le monde, ils ont notamment permis au Château de Versailles d’entreprendre de nombreuses restaurations, pour redonner du lustre à ce qui contitue le patrimoine de la France.