11 Fév

Soirée UBB Grands Crus : 166 400 euros récoltés pour le centre de formation de l’UBB, record battu !

La 4e édition de la soirée de Gala UBB Grands Crus a permis de récolter une jolie somme qui va permettre de financer en partie le centre de formation de l’Union Bordeaux Bègles. Plus de 600 personnes ont animé cette soirée de « mécénat ».

Alain Marty au centre s'apprêtant à remettre le lot 34 adjugé 25000 € avec le maillot de Baptiste Serin lors de la Tournée de Novembre 2016 France-Samoa, avec bien sûr 3 magnum de Petrus © JPS

Alain Marty au centre s’apprêtant à remettre le lot 34 adjugé 25000 € avec le maillot de Baptiste Serin lors de la Tournée de Novembre 2016 France-Samoa, avec bien sûr 3 magnum de Petrus © JPS

Il y a des soirées comme celle-ci où tout peut s’emballer. En lançant cette 4e soirée de gala , les organisateurs, dont Laurent Dufau, le président d’UBB Grands Crus, ne se disaient pas que cette année allait être l’année de tous les records. L’an dernier, un nouveau record avait été établi à 123 650 €, cette année en 2017 tous les pronostics ont été battus avec 166 400 euros.

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« Les résultats de cette vente l’an dernier étaient brillants », commentait en avant-propos Laurent Marty le Président de l’UBB qui a ouvert le bal avec Alain Juppé, le maire de Bordeaux : « c’est une vrai surprise de retrouver autant d’entreprises, de négociants et de propriétés de Bordeaux pour participer à cet élan de générosité. »

Philippe Etchebest, le grand chef du 4e Mur avait concocté ce dîner, c'est aussi un grand amateur de rugby © JPS

Philippe Etchebest, le grand chef du 4e Mur avait concocté ce dîner, c’est aussi un grand amateur de rugby © JPS

Si l’an dernier c’était brillant, cette fois-ci c’est étincelant ! Ce type de « mécénat » où les propriétés et maisons de négoce offrent de jolis flacons en caisses en bois de 6 ou 12 bouteilles, ou à l’unité, en grands formats, c’est pour venir en aide, financer, le centre de formation, la pépinière de l’UBB.

Louis Monier, The Wine Merchant, et Guillaume Halley, Carrefour Market Caudéran, l'une des plus belles caves de Bordeaux © JPS

Louis Monnier, The Wine Merchant, et Guillaume Halley, Carrefour Market Caudéran, l’une des plus belles caves de Bordeaux © JPS

« On est solide sur nos bases. Ce n’est pas un club adossé à 400 partenaires, cela nous rend très fort sur le long terme », expliquait Laurent Marty. « Ce Top 14 est assez compliqué, mais on s’accroche, la carte jeune va être jouée à l’UBB, on vous doit des résultats… »

Les lots mis aux enchères © JPS

Les lots mis aux enchères © JPS

Et c’est ainsi que l’UBB a décroché le titre de champions de France cadets, et aussi champions de France Espoirs. Preuve que ces jeunes talents, (qui mènent un double cursus en parrallèle, sportif et scolaire) et le centre de formation de l’UBB méritent toute cette attention.

Les jeunes du centre de formation de l'UBB © jps

Les jeunes du centre de formation de l’UBB © jps

Ce sont ainsi 34 lots qui ont été mis aux enchères par la Maison Briscadieu, avec le concours de Bernard Brun courtier. Le premier lot, 3 magnum de Fombrauge donnés par Bernard Magrez, ouvrait doucement le bal à 700 €, pour finir avec cette valse des enchères au lot 34 : 3 magnums de Pétrus (millésimes 2006, 2007 et 2008), achetés 25 000 € par Patrice Pichet (propriétaire des Carmes Haut-Brion, et PDG du groupe immobilier Pichet).

Le voyage pour Quebec fête le vin a été adjugé 3600 € © jps

Le voyage pour Quebec fête le vin a été adjugé 3600 € © JPS

Des enchères qui furent pas mal animées tant par le commissaire  priseur que par les joueurs de l’UBB et notamment par les joueurs étrangers de l’UBB qui avaient joint leur maillot porté lors de célèbres rencontres.

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Il y avait aussi le champion de tennis de la Villa Primerose Michaël LLodra, grand amateur de vin, qui proposait un lot qui s’est arraché à 11000 € : un dîner pour 4 dans sa cave privée, avec une verticale de château Latour (donnée par le château), avec la présence de 2 joueurs de l’UBB, une participation à la finale de Roland Garros, avec une rencontre avec Roger Federer. Et Michael Llodra de promettre ici une bouteile de Romanée Conti en plus, là une Yquem 1990 pour faire monter davantage ces enchères et augmenter le suspens. Presque un match en 5 sets…

10 Fév

Nouveau record pour les exportations françaises de vins et spiritueux en 2016, avec un montant de 11,9 milliards d’euros (+1,2%)

Nouveau record à l’export mais situation contrastée pour les vins et spiritueux français: alors que le cognac est en forme, les vins ont accusé un léger recul des ventes en volume (-0,8%), l’an passé.  Les USA représentent près du quart des ventes. A Bordeaux, ce sont les exportations vers la Chine et Hong-Kong qui représentent 25%.

© archives JPS

© archives JPS

Les exportations françaises de vins et spiritueux ont enregistré en 2016 un nouveau record, améliorant légèrement le niveau « historique » de l’année précédente, avec un montant de 11,9 milliards d’euros (+1,2%), a annoncé jeudi la Fédération des exportateurs (FEVS).

« On a vendu un peu moins d’Airbus, mais il y avait plus de gros porteurs »: d’un trait d’humour, Christophe Navarre, président de la fédération des exportateurs des vins et spiritueux français a bien résumé la tendance: comme l’an dernier, la France a tiré son épingle du jeu davantage en termes de valeur que de volumes.

Cette performance, en hausse de 1,2%, repose principalement sur les spiritueux (+5,2% en valeur) et notamment sur le cognac, dont les exportations ont atteint un niveau record, tant en volume (+5,5%) qu’en valeur (+6,5%).

Avec un montant qui avoisine les 4 milliards d’euros, les spiritueux représentent un tiers du montant total des exportations.

En revanche, les vins, s’ils restent prépondérants, continuent de voir leurs ventes reculer en volumes (-1,8%) et même en valeur (-0,8%). Principal marché en berne, le Royaume-Uni, deuxième marché à l’export: la livre sterling a « dévissé et pénalisé nos exportations en Angleterre » (-8% pour l’ensemble en valeur, -10% pour les vins), a déclaré M. Navarre.

En revanche, la France peut s’appuyer sur son premier marché, les Etats-Unis, qui sont plus que jamais, avec 2,8 miliards d’euros et près du quart des ventes, le premier débouché pour les vins et alcools tricolores, notamment grâce à « une parité euro-dollar assez favorable à nos exportations », se félicite M. Navarre.

FOCUS SUR BORDEAUX :

A Bordeaux, ce sont 300 millions de bouteilles qui ont été commercialisées en 2016. La hausse la plus signification est sur la Chine avec +16%.

Georges Haushalter, de la Compagnie Médocaine des Grands Crus commente :« Bordeaux a exporté 1,8 milliard d’euros de vins en 2016, c’est une bonne reprise particulièrement notable sur le marché chinois où Bordeaux a une position prédominante sur ce marché, avec Hong-Kong et la Chine on arrive à un bon quart des exportations bordelaises. »

Aux Etats-Unis, l’autre grand marché de Bordeaux, l’augmentation est de +6%, en revanche l’Europe enregistre une baisse de 10 % en volume, avec notamment le Royaume-Uni et l’Allemagne. Des marchés sur lesquels qu’il va falloir retravailler.

En Chine, tout n’est pas rose, car les vins de Bordeaux, français et européens, sont taxés par rapport à la concurrence :

« La plupart des vins européens ont un problème, c’est que il y a eu des accords bilatéraux qui ont été signés entre la Chine et le Chili, ou encore la Chine et l’Australie, ce qui fait que ces produits rentrent sur le marché avec zéro taxe, et donc dans l’entrée de gamme nous avons pas mal de concurrence » a commenté Philippe Casteja, négociant La Grande Cave et Borie-Manoux à Bordeaux.

Le contexte est aujourd’hui d’autant plus favorable à Bordeaux que ce vignoble, par rapport aux autres en France,  a été épargné par les intempéries en 2016. La production devrait s’établir à 5,8 millions d’hectolitres. Quant aux millésimes à venir : les 2014, 2015 et 2016 s’annoncent de belle facture et devraient tirer le marché des exportations vers le haut.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Karim Jbali, et Boris Chargue:

09 Fév

Saint-Emilion, la tête dans les étoiles : une 1ère étoile pour le Logis de la Cadène et 2 étoiles pour l’Hostellerie de Plaisance décernées par le Guide Michelin

Alexandre Baumard et Ronan Kervarrec sont les deux chefs distingués aujourd’hui par le guide Michelin à Saint-Emilion. Une première étoile pour Le Logis de le Cadène et deux étoiles pour l’Hostellerie de Plaisance, qui ne les avaient plus depuis le départ de Philippe Etchebest. Le restaurant les Belles Perdrix au château Troplong Mondot conserve son étoile avec David Charrier.

Ronan Kervarrec : "j'ai mon propre style, ma propre cuisine" © Jean-Pierre Stahl

Ronan Kervarrec : « j’ai mon propre style, ma propre cuisine » © Jean-Pierre Stahl

Côté Châteaux l’avait pressenti dès cet été, dès l’arrivée de ce chef surdoué qu’est Ronan Kervarrec à l’Hostellerie de Plaisance. Il avait accordé alors une interview qui campait le personnage et sa cuisine, accompagné d’un reportage en septembre où il affichait clairement la couleur et ses ambitions. Sa première réaction, il l’a réservée à Côté Châteaux :

« C’est un grand grand moment de bonheur. C’est juste sensationnel. J’avais une grosse pression dans l’attente du guide. Ce n’est que du bonheur », Ronan Kervarrec

Et Ronan Kervarrec de continuer : « Je l’ai appris hier après midi. C’est Madame Perse (la propriétaire de l’Hiostellerie de Plaisance) qui m’a appelé pour m’annoncer la nouvelle. On a filé sur Paris pour être ce matin au Palais Brogniart. C’est un soulagement… J’étais dans un état. C’est top parce qu’en plus on va refaire la salle de restaurant. »

Artichaut du pays : gnocchis farcis aux artichauts et truffe d'été de Bourgogne © JPS

Artichaut du pays : gnocchis farcis aux artichauts et truffe d’été de Bourgogne à la table de l’Hostellerie de Plaisance© JPS

Ronan Kervarrec, c’est avant tout un chef qui respecte la nature et ses différentes saveurs, pour lui la tomate doit être fraîche, tout droit venue de chez le producteur, à maturité optimale et c’est ainsi qu’on l’observe religieusement préparer l’une de ses entrées fétiches : « tomate de plein champ de Luc Alberti, à la vanille de Madagascar, glace à l’huile d’olive des Baux-de-Provence, fleur de sel « vent d’Est de Batz » : « ça, c’est vraiment des tomates de pleine maturité, on est en agriculture raisonnée, et chez lui la tomate a un vrai goût de tomate tout simplement, après la tomate elle aime bien les olives, l’huile d’olives, le parmesan, les petites fleurs et les notes de fruits car la tomate c’est aussi un fruit. » 

En terrasse de Plaisance avec vue imprenable sur le village de Saint-Emilion © JPS

En terrasse de Plaisance avec vue imprenable sur le village de Saint-Emilion © JPS

Chez les Kervarrec, on a le goût de l’authentique ses parents tenaient une auberge en Bretagne et c’est là qu’il a eu la culture des vrais produits de la mer : « Chez moi, je n’ai vu que des produits de grandes qualité: des homards bretons, les langoustes, il y avait la campagne de thons au mois de juin à Port Louis, les thoniers arrivaient, mon papa allait choisir ses thons, …c’est vraiment culturel chez moi ».

Dès septembre, il me confiait : « L’objectif, de toute façon, est de récupérer la 2e étoile Michelin qu’on avait dans le Sud Est de la France et c’est pour cela que la famille Perse m’a fait venir ». Toutefois il tenait à préciser sa philosophie : « c’est d’abord de cuisiner pour les autres, de faire plaisir , c’est un moment de partage qui doit arriver jusqu’à nos convives ; c’est créer de l’émotion, des souvenirs d’enfance, faire plaisir, voilà si j’ai vraiment un mot à dire la cuisine, c’est faire plaisir ». Ronan Kervarrec a ainsi réussi l’exploit de décrocher 2 étoiles pour Plaisance après aoir déjà obtenu 2 étoiles à la Chèvre d’Or où il officiait précédemment.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Sylvie Tuscq-Mounet sur Ronan Kervarrec et l’Hostellerie de Plaisance :

© Alexandre Baumard, ce matin récompensé au Palais Brogniart

© Alexandre Baumard, ce matin récompensé au Palais Brogniart

LE LOGIS DE LA CADENE A SON ETOILE

A seulement 29 ans, Alexandre Baumard a été formé auprès de maîtres de la gastronomie hexagonale tels que Paul Bocuse à l’Auberge du Pont de Collonges (***), Benoit Vidal à l’Atelier d’Edmond (**), Christophe Bacquié à l’Hôtel du Castellet (**), ou encore Laurent Saudeau au Manoir de la Boulaie (**). Des rencontres déterminantes qui l’ont façonné et lui ont permis de développer, dans un style qui lui est propre, une cuisine précise, créative et gourmande.

Au Logis de la Cadène, ce chef passionné et exigeant aime dénicher de beaux produits auprès de producteurs locaux et les travailler en déclinant textures et cuissons.

Alexandre Baumard est accompagné du chef-pâtissier, Damien Amilien, lui aussi formé auprès de grands Chefs tels que Patrick Henriroux à la Pyramide (**) et Bruno Oger à la Villa Archange (**).

Au-delà de ces deux chefs, c’est le travail et l’engagement de toute une équipe qui sont reconnus et récompensés. C’est aussi une étape importante qui est franchie par le Logis de la Cadène, cet établissement historique de Saint-Emilion qui, depuis sa reprise et une rénovation en profondeur, se place résolument sur le devant de la scène gastronomique régionale.

Et la liste ne serait pas complète pour Saint-Emilion, si on oubliait les Belles Perdrix : les cuisines de David Charrier et le restaurant du château Troplong Mondot ont conservé leur étoile obtenue en 2016 !

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sébastien Delalot et Eric Delwarde à la Grande Maison avec Pierre Gagnaire, Jean-Denis Le Bras et Bernard Magrez:

Voici la liste des restaurants étoilés en Gironde :

Deux étoiles :

Une étoile :

Etoiles montantes et plans sur la comète : le Guide Michelin continue à faire rêver…

Yannick Alléno, un grand chef suivi par Côté Châteaux, a décroché 3 étoiles pour le 1947 à Courchevel, de son côté le Georges V s’est réjoui de devenir le 1er hôtel d’Europe à proposer 3 restos étoilés. En Aquitaine et à Bordeaux, les chefs retiennent leur souffle…

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Pierre Lurton et Yannick Alléno lors des primeurs à Bordeaux et d’une dégustation d’Yquem au Grand Théâtre © sommelieinternational.com

Le chef Yannick Alléno a annoncé jeudi avoir décroché trois étoiles au Michelin pour son restaurant le 1947 à l’hôtel Cheval Blanc de Courchevel, dans un communiqué.
« Le guide Michelin distingue de la plus haute récompense et par deux fois la cuisine française moderne de Yannick Alléno », souligne le communiqué publié avant l’annonce officielle du guide Michelin.

Le Pavillon Ledoyen à Paris, également dirigé par le chef de 48 ans, conserve ses trois étoiles, indique le communiqué de M. Alléno.

Le restaurant 1947, du palace Cheval Blanc (propriété du groupe LVMH) compte 22 couverts et il est ouvert de décembre à avril. Son nom correspond au plus prestigieux millésime de Château Cheval Blanc (dirigé par Pierre Lurton).

« Beyond happiness », avait tweeté le chef parisien auparavant, sans plus de précision. Yannick Alléno est déjà à la tête d’un restaurant trois étoiles, au Pavillon Ledoyen à Paris. « Un grand merci à mes merveilleuses équipes d’Alléno Paris (Pavillon Ledoyen, NDLR) et du 1947 au Cheval Blanc à Courchevel!!!!! Vous êtes fantastiques », a poursuivi en anglais sur Twitter le chef de 48 ans, qui n’était pas joignable immédiatement.

Par ailleurs, l’hôtel parisien George V s’est réjoui dans un communiqué de devenir « le premier hôtel d’Europe à proposer trois restaurants étoilés au Guide Michelin ». Le palace, qui accueille le restaurant triplement étoilé Le Cinq, de Christian Le Squer, indique que ses deux autres tables, L’Orangerie et Le George, sont récompensées d’une étoile chacune.

Le guide Michelin France dévoile jeudi à la mi-journée sa sélection, toujours attendue fébrilement par le monde de la gastronomie. Seuls éléments révélés officiellement par le guide, le palmarès compte 616 restaurants étoilés (une, deux ou trois étoiles), soit seize de plus qu’en 2016. Soixante-dix tables gagnent des étoiles, tandis que cinquante-deux en perdent une ou plusieurs.

Avec AFP

Avant la Saint-Valentin, les caves de Listrac-Médoc et de Cussac-Médoc annoncent leur mariage

C’est un rapprochement de deux caves emblématiques du Médoc : Listrac-Médoc & Cussac Fort Médoc. Un nouveau nom accrocheur restera à trouver, mais en attendant depuis le 1er février on les appelle « les Vignerons Associés de Moulis Listrac et Cussac Fort-Medoc ». Félicitations aux mariés.

La cave de ©Listrac-Médoc

La cave de ©Listrac-Médoc

UN NOM POUR DEUX CAVES

C’est sans doute le plus dur à trouver… Un nom suffisamment explicite, qui reprenne l’identité, l’histoire des uns et des autres. Un nom qui soit suffisamment commercial ou bancable comme on dit de nos jours. En attendant, depuis le 1er février ces 2 caves se sont associées et utilisent ce nouveau nom : Vignerons Associés de Moulis Listrac et Cussac Fort-Medoc.

POURQUOI CE MARIAGE ?

C’est bien connu : l’union fait la force. Ce d’autant que l’une des deux caves avait envie de projets oeno-touristiques et l’autre enregistrait une baisse d’activité…Désormais, c’est un destin commun qui s’annonce pour des projets à envisager ensemble. Il existait 13 caves dans le Médoc il y a 30 ans, et aujourd’hui 6 : Listrac & Cussac Fort Médoc, Unimédoc, St Yzans, La Rose Pauillac, Marquis de St Estèphe , La Paroisse

LES OBJECTIFS ANNONCES : 

C’est l’opportunité pour Cussac de dynamiser :

  • la cave
  • le lieu
  • les vins

Opportunité pour Grand Listrac :

  • d’accroitre sa surface, de 135 ha à 162 hectares
  • d’étoffer sa gamme
  • de proposer une nouvelle offre oenotouristique

DANS LEUR JEU, BEAUCOUP D’ATOUTS

  • un site avec un potentiel sur la route des châteaux (la mythique D2)
  • la proximité du fleuve
  • la complémentarité des gammes
  • appellations proposées : Médoc, Haut Médoc, Moulis, Listrac-Médoc
  • les moyens financiers des Vignerons Associés de Grand Listrac
  • la compétence de l’accueil touristique et de la vente directe de Grand Listrac

ET DEJA NOMBRE DE PROJETS :

  • centraliser la production  à Listrac-Médoc,
  • engager des travaux de rénovation des locaux
  • transformer Cussac en pôle oenotouristique et réceptif en déployant :
    • Boutique
    • Salle de réception et de location
    • Visites oenotouristiques
    • Animations
  • Relancer la marque « Fort Médoc » en combinant des actions avec le site Fort Médoc

Il est envisagé de consacrer un budget de + 1.5 million € à la rénovation des locaux de Cussac. Comprenant la restructuration de l’outil de production et la création d’un nouveau pôle d’accueil et de location.

08 Fév

Château Guiraud dévoile ses ambitions au Point Rouge

Avec 307 959 bouteilles vendues et livrées, château Guiraud, 1er grand cru classé de Sauternes, affiche une bonne santé. Le château présentait hier soir le bilan de l’année écoulée et ses perspectives de développement à venir en présence de plus de 200 personnes du monde viti-vinicole bordelais. Une jolie réussite pour cette propriété menée en bio par Xavier Planty.

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L’année 2016 aura été une fois de plus une grande année pour Guiraud, tant sur le plan des vendanges que sur le plan de la commercialisation : « on a fait 5 tries sur les Sauternes, il n’ y a pas de défaut dans les derniers passages, les raisins étaient magnifiques, les vins vont être excellents« , explique d’emblée Luc Planty à l’assemblée du Point Rouge à Bordeaux.

Xavier Planty présentant le carnet de voyage 2016 de l'équipe de château Guiraud © JPS

Xavier Planty présentant le carnet de voyage 2016 de l’équipe de château Guiraud © JPS

Xavier Planty, propriétaire-associé et gérant a, pour sa part, dressé le carnet de voyage 2016 réalisé par les ambassadeurs et collaborateurs du château Guiraud à travers la planète : 1 avion embarqué par jour, un tasting soit 6,5 bouteilles dégustées par jour, visite d’un pays par semaine…bref plus de 10 fois le tour du monde.

La relève avec Luc Planty du château Guiraud, Hugo et Adrien Bernard (Domaine de Chevalier et La Solitude), et David Ornon de Guiraud. © JPS

La relève avec Luc Planty du château Guiraud, Hugo et Adrien Bernard (Domaine de Chevalier et La Solitude), et David Ornon de Guiraud. PS : c’est une lumière violette qui leur donne cette bonne mine…© JPS

« Le repositionnement marketing est en train de porter ses fruits. Cela fait 5 ans que les étiquettes ont été refaites, le passage en bio a également permis de sécuriser les marchés: je suis un inconditionnel de l’agriculture biologique, c’est comme cela que l’on fera de grands vins à Bordeaux ». Guiraud entame son 6e millésime certifié en agriculture biologique.

Xavier Planty a ainsi détaillé la production :

  • « On a produit 56% de « G » de château Guiraud (en blanc sec), 177 000 bouteilles,
  • 19% de Petit Guiraud (second vin en liquoreux)
  • et 25 % de Château Guiraud » (1er vin)

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Au total 307 959 bouteilles vendues et livrées :

  • 23% en France
  • 20% en Asie
  • 28% en Amériques
  • 25% en Europe
Xavier Planty, Jade,

Xavier Planty, Jade Moreau, Sophie Balanger et David Ornon, une partie de la team Guiraud © JPS

Et de présenter la dream team Guiraud, en dehors des Planty père et fils, il y a : Didier Galhaud, le responsable commercial Europe, Jade Moreau qui s’occupe des USA et plus particulièrement de la Côte Ouest, Sophie Balanger ambassadrice pour le Royaume-Uni, Anne Xaviere Vernay, ambassadrice Chine, et David Ornon Ambassadeur grand export Asie-USA. Tous impliqués dans le développement de Guiraud qui va continuer de conquérir des parts de marchés en France et dans le monde.

Alexandre Morin, célèbre sommelier, recevait hier au Point Rouge. © JPS

Alexandre Morin, célèbre sommelier, recevait hier au Point Rouge. © JPS

Xavier Planty a par ailleurs fixé le prochain rendez-vous de la Fête de la Lune, qui aura lieu pour la 7e année consécutive à la propriété le 4 octobre 2017; la Lune guide les pratiques viticoles du château Guiraud, pionnier des 1ers Grands Crus Classés en 1855 en agriculture biologique. Un château qui place la nature au centre de sa démarche. Cette célébration de la Fête de la Lune se déroulera, cette année encore, lors d’une grande soirée de partage, entre traditions chinoises et art de vivre à la française.

Les propriétaires de château Guiraud : le Comte Stephan von Neipperg, Olivier Bernard et Xavier Planty. Il manquait hier soir Robert Peugeot. © JPS

Les propriétaires de château Guiraud : le Comte Stephan von Neipperg, Olivier Bernard et Xavier Planty. Il manquait hier soir Robert Peugeot. © JPS

« Cette 7e Fête de la Lune sera placée sous le signe du coq « flamboyant »… En principe, Olivier (Bernard) viendra… » plaisantait hier soir Xavier Planty. Et du tac au tac, Olivier Bernard lui a répondu « déguisé en poule », comme quoi on a de l’humour chez nos amis viticulteurs. Il faudra juste le dire en mandarin la prochaine fois, pour partager avec les amis Chinois.

Dégustation de château Guiraud © Jean-Pierre Stahl

Dégustation de château Guiraud © Jean-Pierre Stahl

En attendant octobre, le cocktail d’hier soir fut très apprécié par les convives entre le « G » de Guiraud, le Petit et le grand Guiraud, dont ont pouvait déguster les millésimes 2008 et 1998 notamment, mais aussi d’autres grands flacons comme Domaine de Chevalier 2007 d’Olivier Bernard et les propriétés Canon La Gaffelière et d’Aiguilhe du Comte Stéphan von Neipperg, co-propriétaires de château Guiraud.

(l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

AOC Pomerol: le Conseil d’Etat autorise à vinifier en dehors de l’appellation

Le Conseil d’Etat a autorisé sept producteurs en appellation Pomerol, mais détenant des chais en dehors de l’appellation, à continuer à vinifier hors de cette zone géographique tout en continuant à utiliser l’appellation Pomerol.

Le vignoble de Pomerol © cartesfrance.fr

Le vignoble de Pomerol © cartesfrance.fr

Dans une décision en date du 27 janvier, le Conseil d’Etat a annulé un décret du 18 août 2014 qui homologuait une modification du cahier des charges de l’AOC Pomerol en imposant que les chais des viticulteurs de cette appellation soient situés dans les limites de l’aire géographique de production et non dans des appellations périphériques.

Le Conseil d’Etat a également condamné l’Etat à verser une somme globale de 3.000 euros aux sept exploitations viticoles plaignantes. Le Château Siaurac, premier plaignant, est ainsi situé dans l’appellation Lalande-de-Pomerol, mais vinifie également des vins de Pomerol.

AFP

07 Fév

Silvio Denz lance des bouteilles d’exception avec des gravures Lalique pour ses châteaux du Bordelais

A la tête de Lalique, célèbre cristallerie d’art, Silvio Denz a décidé d’associer ses châteaux avec de belles gravures. Voici ces nouvelles bouteilles d’exception de LafauriePeyraguey et Péby Faugères.

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Silvio Denz est un collectionneur d’art et un grand admirateur de René Lalique, à tel point qu’il est devenu propriétaire de la Maison Lalique. Mais c’est aussi un amateur de grands vins de Bordeaux, il est ainsi devenu propriétaire des châteaux Faugères, Péby-Faugères et Lafaurie-Peyraguey, 1er Grand Cru Classé de Sauternes.

Pour ses châteaux Lafaurie-Peyraguey, ainsi que Peby Faugères, Grand Cru Classé de Saint Emilion, Silvio Denz, le propriétaire a souhaité réaliser une bouteille d’exception.

C’est ainsi qu’il a souhaiter apposer la gravure « Femme et Raisins », modèle de René Lalique créé en 1928, sur les bouteilles du château Lafaurie Peyraguey. Une gravurequi  figurait alors dans la boiserie des wagons-lits du « Côte d’Azur Pullman-Express ». Depuis le millésime 2013, elle revit gravée et sablée sur ces flacons d’exception.

A partir du millésime 2009, les bouteilles du château Peby Faugères sontaussi  habillées d’une gravure de René Lalique « Le Merle et les Raisins » créé en 1928. La gravure de René Lalique en est l’expression car, en patois, le merlot (cépage de Péby Faugères) est un petit merle de couleur noire comme les raisins qu’il affectionne. Une bien jolie initiative.

06 Fév

Les premiers diplômés à la taille reçus au château Haut-Bailly

C’est une démarche inédite de formation à la taille « dans le respect du flux de sève » qu’a entrepris depuis 2012 le château Haut-Bailly. Avec pour objectif de réapprendre à tailler la vigne grâce à la méthode Poussard qui assure une meillleure circulation de la sève dans chaque cep de vigne.  Un réapprentissage du  geste avec l’entreprise italienne Simonit & Sirch et son représentant en France, Massimo Giudici.

© château Haut-Bailly

© au château Haut-Bailly, étudiants avec les formateurs de Simonit & Sirch

UNE TAILLE DANS LE RESPECT DU FLUX DE SEVE

« Réapprendre » à tailler la vigne, cela peut heurter certains, d’autres en ont bien conscience. Poussard au début du XXème siècle a décrit une méthode dite de la taille Guyot-Poussard, qui assure une meilleure circulation de la sève à l’intérieur de chaque cep de vigne. Sur le long terme, la plante vit plus longtemps, en meilleure santé.

L’équipe de vignerons du Château Haut-Bailly a engagé une réflexion depuis quelques années. Elle a ainsi été formée par Massimo Giudicci pour savoir observer chaque pied et lui fournir une taille sur-mesure. Le geste vise à réduire l’impact de la blessure sur la plante et les traces de sa cicatrisation. En éloignant les cônes de dessèchement du flux de sève principal, cela assure un circuit continu dans l’ensemble du pied, ce qui redonne de la vigueur à la plante et permet de diminuer les risques de maladies du bois telles que l’esca.

Haut-Bailly travaille ainsi à préserver son patrimoine unique de Vieilles Vignes, dont certains pieds atteignent 120 ans !

UNE NOUVELLE FORMATION A L’ISVV

En septembre 2016, s’appuyant sur le savoir-faire des formateurs de Simonit & Sirch, l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin (ISVV, Talence) créait le tout premier Diplôme Universitaire d’aptitude à la Taille et à l’Epamprage (DUTE).

La première promotion rassemble 12 étudiants, hommes et femmes, vignerons et viticulteurs venus de Bordeaux, des Côtes du Rhône, de Champagne, d’Espagne, d’Italie, de Belgique et d’Allemagne.

© château Haut-Bailly

© château Haut-Bailly

12 ETUDIANTS POUR UNE JOURNEE A HAUT-BAILLY

Le 27 janvier dernier, le Château Haut-Bailly a accueilli les 12 étudiants de cette toute première promotion DUTE pour une journée de formation, entre apprentissage théorique et pratique.

La matinée fut dédiée aux ateliers pratiques, avec une séance de taille en binômes étudiant/vigneron dans les vignes du Château Haut-Bailly. Les étudiants ont ensuite pu passer un examen écrit dans la salle de conférence de la propriété, avant de suivre une visite complète des chais avec Gabriel Vialard, directeur technique de Haut-Bailly.

Partenaire du DUTE, Château Haut-Bailly a en effet mis à disposition de l’équipe pédagogique une parcelle pour la réalisation de travaux pratiques et participe au comité de perfectionnement en la personne de Gabriel Vialard.

L’équipe du château de Rouillac a eu fière allure au jumping de Bordeaux

L’équipe du château de Rouillac, le célèbre château du Baron Haussmann à Canéjan,  qui visait haut cette année pour ce Jumping International de Bordeaux, n’a pas démérité et s’est même rapprochée des sommets.

© château de Rouillac

© l’Equipe du château de Rouillac avec à gauche le propriétaire Laurent Cisnéros

Une très belle victoire samedi de Mélanie Cisneros au Grand Prix Pro 1m30, la performance en amateur de Laurent Cisneros et sa jument Uranie avec une 6ème place au classement général final et d’excellents parcours individuels pour la jeune Mélanie Perrot qui lui ont permis de se qualifier pour la grande finale de dimanche, ont fait de cette édition un grand moment d’émotions sportives !

L’année prochaine, promis ils vont mettre le turbo pour tout rafler.