31 Mar

Amandine Giret pour le Château Côtes de Rigaud remporte le Prix Raisin 2014

C’est un prix destiné à promouvoir les jeunes talents et ceux qui produisent des vins de bon rapport qualité-prix. Avec deux célèbres noms comme parrains: Olivier Dauga et Jean-Pierre Xiradakis.

Amandine GIRET et les parrains

Amandine Giret et ses parrains

Amandine GIRET Xiradakis et Dauga

Jean-Pierre Xiradakis, Amandine Giret et Olivier Dauga

Créé en mars 2012, par Olivier DAUGA (consultant et Faiseur de vin®) et Jean-Pierre XIRADAKIS (restaurateur à Bordeaux), le prix raisin récompense un jeune viticulteur de moins de 40 ans.
Son objectif: faire découvrir un excellent rapport qualité prix et un jeune vigneron de talent dans une des appellations de Bordeaux.
Après avoir consacré Frédéric BORDERIE du Château Les Gravières de la Brandille en 2012 pour l’AOC Bordeaux Supérieur puis Amélie DURAND du Château Doms en 2013 pour l’AOC Graves, le Prix Raisin récompense cette année Amandine GIRET, 31 ans, jeune viticultrice dans l’AOC Puisseguin Saint-Emilion pour son Château Côtes de Rigaud 2011 (prix public départ chai : 10 euros TTC).
La dégustation anonyme réalisée le 17 février dernier à la Maison du Vin de Saint-Emilion par un jury de 7 dégustateurs a salué la qualité de ce vin équilibré et complexe avec un joli nez présentant des notes de fruits murs et une très belle structure veloutée en bouche.
Plusieurs parrains très engagés accompagneront Amandine GIRET tout au long de l’année dans de nombreux domaines :
– Olivier DAUGA offrira à la gagnante une année de conseils de conduite du vignoble, de
technique et de vinification,
– Jean-Pierre XIRADAKIS inscrira les vins de la propriété à la carte du Restaurant « LaTupina » et dans ses 4 autres établissements de la rue Gourmande à Bordeaux ;
– Jean-Christophe VARRON prodiguera des conseils dans l’utilisation des barriques et bois oenologique et la Tonnellerie VINEA offrira une dotation de 3 barriques ;
– Benoît RICAUD DUSSARGET aidera Amandine GIRET à commercialiser ses vins en les proposant aux clients de sa société Le Monde des Crus ;
– SPEECHMARK BORDEAUX, représentée par Brinda BOURHIS, directrice de l’agence proposera 2 journées de formation sur un thème à définir ou des traductions de 5000 mots (fiches techniques, site web…) ;
– L’Agence CLICTOUT DEV, représentée par Frédéric JOUFFREAU, spécialisée dans la réalisation de sites internet offrira un site administrable, clé en main.

30 Mar

Soirée inaugurale d’Angélus : « vigneron, je suis et je le revendique profondément », Hubert de Boüard

Angélus brillait de tout son éclat de 1er grand cru classé « A ». Une soirée inaugurale en grandes pompes à Saint-Emilion pour l’ouverture de la semaine des primeurs.C’était hier la consécration finale au terme de deux années de travaux dantesques.

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Hubert de Boüard au centre entouré de Philippe Faure-Brac et François-Xavier Demaison à gauche et François Berléand et Patrick Timsit à droite © Jean-Pierre Stahl

« A » comme Angélus. « A » comme Apogée…

Hubert de Boüard et sa famille ont forgé l’image du château durant des dizaines d’années. Du symbole de la cloche sur l’étiquette, au carillon installé sur son campanile, l’Angélus sonne désormais à 7 heures, midi et 19 heures, rappelant une vieille tradition qui remonte ici au XVème siècle. L’Angélus aujourd’hui, c’est beaucoup plus qu’une sonnerie, c’est un retentissement mondial, avec hier encore des importateurs asiatiques et américains présents.

Comme » béni des dieux », le temps était de la partie à Angélus. Un petit 18 °C et un superbe coucher de soleil, de quoi donner l’envie aux invités d’immortaliser l’instant par des « selfy » ou autres clichés. Une atmosphère qui tranchait du tumulte de ces dernières semaines avec la sortie du livre Vino Business et alors qu’Hubert de Boüard  attaque son auteure en diffamation.

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Angélus et son carillon: une renommée internationale © JPS

Les quelques privilégiés asiatiques étaient invités à visiter le château qui a fait peau neuve après 24 mois de travaux, pour un coût global de 9 millions d’euros. Guidés par Bong Tram, la ravissante vietnamienne embauchée depuis un an et demi, elle leur montre le jardin intérieur entièrement repensé, puis les emmène dans la grande salle de dégustation avec sa vieille cheminée en pierre, et de part et d’autre, deux écrans géants qui passent en boucle le travail des fondeurs de cloches de la célèbre fonderie Paccard en Haute-Savoie. C’est elle qui a fondu les 18 cloches installées sur le campanile et qui sonne l’angélus mais aussi des dizaines d’hymnes nationaux (en fonction des invités de marque).

Au deuxième étage, le fumoir…Une atmosphère très cosie où l’on peut admirer une magnifique charpente réalisée par les compagnons du devoir…Sur la table, cave à cigares, bas-armagnac et un grand livre rouge… »The James Bond Archives » de Paul Duncan, le livre absolu des fans…car  Hubert de Boüard est non seulement fan, ce qui explique la musique de « Skyfall » qui tourne en boucle, mais aussi il a réussi le pari d’immortaliser dans « James Bond » son vin Angélus, ainsi planétairement vu et reconnu.

Alors que les people commencent timidement à arriver, Jean Bernard Grenié, le cousin d’Hubert de Boüard, accueille les Cathiard, autre célèbre famille qui a fait de Smith Haut Lafitte une réussite exemplaire en Pessac Léognan, comme complexe oenotouristique et centre de vinothérapie avec les Sources de Caudalie.

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Jean-Bernard Grenié avec Frlorence et Daniel Cathiard de Smith Haut Lafitte © JPS

Jean Bernard Grenié a d’ailleurs rendu hommage à ces « familles, propriétaires, importateurs, architectes qui nous accompagnent depuis 30 ans et au-delà. »

« Notre génération, la 7ème, s’est rendue à l’évidence: il fallait repenser l’outil de travail. 24 mois de travail en tout. Vous pouvez apprécier la beauté le résultat tant au niveau de la pierre et du bois. »

« En accèdant au 1er rang « A », on a eu la récompense suprême. Nous allons conforter notre nouvelle place. Nous pouvons envisager sereinement le passage à la 8ème génération ». Jean Bernard Grenié

C’est vrai que la transformation d’Angélus est de très grande qualité, menée par les architectes Arnaud Boulain et Jean-Pierre Errath (ancien architecte des bâtiments de France), avec comme inspiration de s’incrire dans la tradition du paysage Saint-Emilionnais classé par l’UNESCO au patrimoine mondial.

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Une projection sur la façade du château conçue par Eric Le Collen © JPS

« Quand on a regardé Angélus depuis le château de Bellevue (autre propriété de la famille de Boüard), on s’est dit qu’il fallait étirer le château pour lui donner une image » confie Arnaud Boulain. Et quelle image, presque les Hospices de Beaune…en plein Saint-Emilion. Il faut dire qu’Hubert de Boüard (jeune) a pas mal passé de temps en Bourgogne et apprécié cette autre grande région viticole.

La nef avec cette coque de navire inversée est de toute beauté. « Les bois ont 150 en moyenne, certains plus de deux cents ans… ils ont été datés de l’époque de l’arrivée de la famille de Boüard de Laforest en 1780 à Saint-Emilion. 450 m3 sur le projet et 1km 200 de petits bois », ajoute Arnaud Boulain.

A l’extérieur, un petit spectacle « son et lumière » était projeté sur la façade d’Angélus et mis en scène par Eric Le Collen, qui travaille également sur le projet de Cité des Civilisations du Vin à Bordeaux. « On a choisi des cloches et des moines, à projeter sur cette architecture hospices de Beaune »

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Stéphane Longo, maître d’hôtel, avec un double magnum d’Angélus 2001 © JPS

Et pour que cette cérémonie soit aussi une fête et un succès, les « people » étaient presque légion : outre Bernard Montiel et Joël Dupuch, les régionaux de l’étape, sans parler d’Alain Rousset le président du Conseil régional, les acteurs François Berléand, François-Xavier Demaison et l’humoriste-acteur Patrick Timsit étaient les « big VIP » de la soirée.

Après avoir laissé son cousin, Jean-Bernard Grenié, ouvrir le bal des discours, puis sa fille Stéphanie (qui excelle en mandarin) à qui le flambeau est déjà transmis, Hubert de Boüard a tenu à remercier tous ses collaborateurs: « pour nous c’est la passion de la vigne et du vin. On n’est pas là par hasard. Il y a eu beaucoup de travail et de pression. Et s’il brille, c’est parce qu’Angélus, c’est une vrai équipe. »

On dit que je fais de la communication… 2014 est mon trentième millésime. Cela permet de s’imaginer que la vie va vite. Quand j’avais 7 ans, mon père m’avait offert un sécateur…Quand on dit que je ne suis pas vigneron…Vigneron, je connais, et je le revendique profondément ! » dixit Hubert de Boüard

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Hubert de Boüard, François-Xavier Demaison et Patrick Timsit © JPS

« J’ai eu la chance de découvrir la Bourgogne et j’ai pris le goût de la Bourgogne ». Au menu hier soir, il avait retenu un « Corton Charlemagne », « Bonneau du Martray 2005 » d’une fraîcheur et d’une minéralité exquise. Puis un Angélus 2001, double magnum, d’une tension, d’une fraîcheur et d’une minéralité et verticalité (avec un hommage rendu au cabernet franc par HDB) qui a retenu toute l’attention de mon voisin de droite alors qu’à gauche on appréciait davantage la complexité et la rondeur d’Angélus 2005, presque 50 % merlot, 50% cabernet franc. Sans oublier cet inoubliable Vin de Constance 2007, autrefois apprécié par Napoléon à Sainte-Hélène…

Hubert de Boüard ne manqua pas de rendre hommage à son amie et « jumelle » (car née en juillet 56 comme lui) Christine Valette-Parienté, propriétaire de Troplong Mondot, 1er cru classé B de Saint-Emilion, décédée ce samedi à la suite d’une longue maladie.

29 Mar

Qui ne peut, ne peut…sauf en liquoreux !

Pour le millésime 2013, l’heure n’est pas à la vantardise…sauf peut-être pour les liquoreux. S’il y en a qui ont profité de cette année pourrie, dans tous les sens du terme, ce sont eux ! (car la pourriture noble, c’est leur fond de commerce…)

Dégustation de liquoreux @ blog.sweetbordeaux.com

Et oui, les Suisses ont des dictons qui souvent en disent long. D’origine vaudoise, et avec l’accent s’il vous plaît, « qui ne peut, ne peut ! » résume en fait le point de vue de notre confrère Jacques Dupont, pour qui « la nature a toujours raison » et ce 2013 « honnêtement est un petit millésime ». En rouge en tout cas.

Car en blanc et en liquoreux, l’année ne sera pas à oublier très vite. Les « Sweet Bordeaux » osent déjà se vanter, avant leur grande semaine de dégustation.

Voici en résumé leurs impressions qu’ils nous ont livrées en cette fin d’année 2013, à partager, à l’aube des « primeurs »:

« Sur la rive gauche, les pluies de septembre ont précipité la botrytisation des raisins accélérant ainsi la première trie. Les raisins récoltés présentent une belle acidité et une belle vivacité. Selon Henri Ducourneau, œnologue à Cadillac, « la deuxième trie des raisins devrait être très intéressante en raison du retour de l’anticyclone qui va permettre une botrytisation plus lente, des raisins dorés et confits et donc des jus très concentrés ».

L’été ensoleillé a permis de rattraper le retard causé par le climat maussade du printemps et le millésime 2013 s’annonce d’ores et déjà d’une meilleure qualité que le 2012.

Sur la rive droite, le développement du botrytis a été plus lent ce qui augure des vins d’une très grande qualité et d’une très grande concentration. « Les vendanges ont débuté sur les sols graveleux-sablonneux de la rive droite, sur les pentes sud-ouest, les sols argileux commenceront vraisemblablement vers le 15 octobre » commente Mme Jacoby Sourdes du laboratoire œnologique de Podensac. « Même si nous avons de petits rendements, nos vins seront nets et bien réussis. Nous attendons encore les premières récoltes sur la rive droite mais il y a également un beau potentiel » affirme Jean Médeville du Château Fayau à Cadillac.

Des jus très purs

Les jus récoltés sont très purs et très propres. « Nous avons des arômes de fleur blanches, d’acacia et de tilleul qui traduisent la noblesse de la botrytisation. Les jus présentent également une très belle concentration et un très bel équilibre » conclut Mme Jacoby Sourdes.

« Sur ce millésime 2013, les appellations de liquoreux vont avoir de bons vins et se démarqueront des autres appellations de Bordeaux qui ont connu plus de difficultés » précise Philippe Dejean, Président de l’Union des Liquoreux de Bordeaux.

Un beau millésime à venir pour les Sweet Bordeaux ! »  

 Un millésime 2013 à déguster en primeurs pour les 5 000 professionnels du monde du vin et la presse spécialisée au Château Cantegril à Barsac le 31 mars de 11h à 18h !  

28 Mar

Martin Bouygues inaugure le nouveau chai de Montrose : 7 ans de prières pour une cathédrale

Ce matin, le château Montrose a inauguré son nouveau chai inspiré de nos cathédrales gothiques… avec 11 mètres de hauteur. Ce cru classé 1855 de Saint-Estèphe, propriété de Martin Bouygues a subi une cure de jouvence au terme de 7 années de travaux.

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Le nouveau chai cathédrale dévoilé ce matin © Christelle de Bernede

Des travaux d’Hercule ou presque. Imaginez plutôt, il a fallu creuser, décaisser, de l’ordre de 5 à 6 mètres.

Ce projet pharaonique a été confié à l’architecte Bernard Mazières et à M.Gremond, architecte des Bâtiments de France. Un chai qui en impose car 11 mètres séparent aujourd’hui le sol du plafond.

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Martin Bouygues, le propriétaire de château Montrose, et son épouse © Christelle De Bernede

« Tout a été fait pour privilégier le développement durable », a précisé préalablement Hervé Berland, directeur de la propriété.

L’eau à 14 degrés est captée en profondeur et alimente en énergie la totalité des infrastructures du château, selon le principe de géothermie.

Un château qui garde également son classicisme XVIIIème et qui vise l’excellence selon la volonté de Martin Bouygues, le PDG du Groupe Bouygues et propriétaire du château Montrose.

Caroline Frey du château La Lagune: « je ne présente pas d’échantillon en primeur »

Tiraillée depuis plus d’un mois sur le fait de sortir ou pas de premier vin pour « La Lagune », Caroline Frey ne présente pas son millésime 2013 pour la semaine des primeurs. Elle n’a pas encore fait d’assemblage, et se laisse encore un peu de temps, « fonction de mon feeling ». Elle peut sortir un 2013 d’ici quelques semaines, ou pas…

lagune 2Après Malescasse (Cru Bourgeois en Haut-Médoc), Gaubaude-Guillot (en Pomerol), qui ont annoncé qu’ils ne sortaient pas de premier vin cette année car la qualité n’était pas au rendez-vous, La Lagune s’interrogeait et continue à le faire.

Caroline Frey, oenologue reconnue de Bordeaux, et propriétaire de ce 3ème cru classé de Bordeaux (en AOC Haut-Médoc), avoue ce matin, à ma question de savoir si elle allait sortir un premier vin ou pas pour le prestigieux château La Lagune: « non, non, je n’ai toujours pas pris la décision. »

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La Chartreuse du Château La Lagune, 3ème cru classé de Bordeaux © Château La Lagune

J’ai préféré zapper la dégustation, je ne présente pas d’échantillon en primeur« , dixit Caroline Frey.

Et d’ajouter: « Cette année, c’est compliqué, très tardif, les vins bougent beaucoup d’un jour à l’autre. Celà me laisse le temps de faire, de faire en fonction de mon feeling. »

27 Mar

Pontet-Canet 2013: son prix est à peine sorti, que déjà le millésime est vendu !

Pour les primeurs 2013, il a dégainé le premier. Grand bien lui en a pris. Hier, Pontet-Canet, 5ème cru classé de Pauillac, a sorti son prix: 67,40 euros, le même que le 2012. Les acheteurs se l’arrachent.

Le château Pontet-Canet, 5ème grand cru classé 1855 de Pauillac © Château Pontet-Canet

Alfred Tesseron, le propriétaire du château Pontet-Canet, est un homme au nez creux. Ce n’est jamais facile de dégainer le premier, d’annoncer un prix qui serait trop fort ou trop faible. Lui, a tranché: 60 euros prix de sortie, 67,40 euros ttc, le même prix que l’an dernier pour le millésime 2012.

Pour cette sortie de prix si tôt, c’est un peu une première…D’habitude, les prix sortent un mois, un mois et demi après la semaine de dégustation des primeurs. « On sort, quand on le sent », précise Alfred Tesseron. Y avait-il urgence ? « Pas du tout », me rétorque-t-il. « On a la chance d’avoir tout le monde du vin qui vient la semaine  prochaine, et il s’est écrit pas mal de choses (cf le « Bordeaux bashing »). Moi, je suis sûr de mon vin, du travail que l’on a fait. »

Au centre, Alfred Tesseron, le propriétaire du château Pontet-Canet © Château Pontet-Canet

« Au printemps, on a eu de la coulure (fleurs non ou mal fécondées qui tombent ou coulent) et du millerandage (fécondation imparfaite de la fleur qui donne des petits fruits, alors que d’autres se développent normalement). Jean-Michel Comme, régisseur de Pontet-Canet, n’a pas lâché de l’été, il a cru au millésime jusqu’au bout ! »

Et de continuer: « On n’a pu vendanger que des petites quantités, mais bonnes. Au lieu de livrer des caisses de 12, c’est des caisses de 6… »

On a sorti notre prix hier matin. Hier soir, on avait vendu 80 % de la récolte ! » selon Alfred Tesseron, propriétaire de Pontet-Canet.

En portefeuille, plus de 80 % ont été confirmés, et ils ont demandé environ 28 % supplémentaires. L’affaire est terminée. »

Et d’ajouter avec bonheur: « ça montre une chose, quand on fait du bon vin, il y a des acheteurs ! Ca montre la confiance qu’ont les gens en Pontet-Canet »

« Tous les articles qu’on a pu lire sur le 2013, c’est dommage ! »

Et Alfred Tesseron de donner les caractéristiques de son 2013: « il est équilibré, c’est un vin qui a du fond. Franchement, j’en suis très fier, car ce n’était pas une année facile ! »

 

L’école du vin de Bordeaux : une fréquentation en forte hausse + 21 % en 2013

Les amateurs de vin se bousculent pour mieux connaître et savoir déguster le vin. 82 500 ont été formés par l’école du vin à Bordeaux et à l’international soit une augmentation de 21 %. Du jamais vu. 

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Séquence d’apprentissage à la dégustation lors de Bordeaux Fête le Vin © Ecole du Vin

En France, près de 11 500 personnes ont suivi une formation aux vins de Bordeaux: dans les locaux de l’Ecole du vin de Bordeaux (cour du XXX juillet) avec des cours tous niveaux destinés au grand public, aux journalistes, touristes, étudiants, etc.Hors les murs, en région, avec des formations spécifiques destinées, soit

  •   à des professionnels de la Grande Distribution  et de la restauration. Élaborées selon les besoins et les disponibilités, ces formations aux vins de Bordeaux s’adressent notamment aux chefs de rayon, aux forces de vente, aux serveurs de restaurants, aux cavistes, etc.
  •   à des Écoles hôtelières en proposant aux Mentions Complémentaires Sommellerie et Barman des séminaires sur les vins de Bordeaux.
  •   aux étudiants des universités et des grandes écoles  avec notamment des ateliers de dégustation et des visites dans le vignoble.

A l’international, près de 71 000 personnes ont assisté à des ateliers d’initiation/perfectionnement,  à des formations itinérantes menées dans des grandes villes, et à des séances de dégustation lors des Fêtes du vin (Wine & Dine festival à Hong Kong  et Bordeaux fête le Vin à Québec) afin de se familiariser avec les vins de Bordeaux et de découvrir toute la diversité des AOC bordelaises.

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L’Ecole du Vin de Bordeaux © Ecole du Vin

L’Ecole du vin de Bordeaux s’appuie sur 209 formateurs accrédités et 36 écoles du vin partenaires dans 11 pays : France (1), Belgique (3), Canada (2), Chine (3), Corée (2) Etats-Unis (8), Hong Kong (4), Islande (1), Japon (1), Pays Bas (2), Royaume Uni (8) et Suisse (1).

L’école du vin sera fortement présente lors du prochain « Bordeaux Fête le Vin » 2014 sur les 2 kms de quais de Bordeaux. A relire « Bordeaux Fête le Vin : les restaurateurs misent sur le 100 % Bordeaux. »

A revoir ce reportage lors de Bordeaux Tasting 2013 où des centaines d’amateurs se sont formés à la dégustation grâce à l’Ecole du Vin de Bordeaux.

La banque alimentaire de Bordeaux récupère 32 000 euros lors de la vente aux enchères de grands vins de Bordeaux

C’est désormais une tradition. Les plus grands châteaux de Bordeaux, 1ers crus classés, crus classés, crus bourgeois et autres grands vins de Bordeaux, offrent des caisses de vins à la banque alimentaire de Bordeaux et de la Gironde. Une vente aux enchères très prisée qui a  réuni une centaine d’amateurs et a permis de réunir 32 000 euros.

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Alain Apostolo, président, et Jef Brunel Belliard, de la Banque Alimentaire de Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Une générosité qui a maintenant 10 ans. L’opération a débuté en 2004, à l’initiative de l’ancien président de la banque alimentaire, Herman Mostermans, qui était négociant en vins. Aujourd’hui retiré, le flambeau a été repris par un autre grand nom de la place de Bordeaux, Jean-François Moueix, propriétaire de Pétrus.

Ce sont 111 lots qui ont été mis aux enchères, ce jeudi soir à 18 heures, dans les locaux de la banque alimentaire. Une vente organisée par la Maison de vente aux enchères Briscadieu Bordeaux.

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Les plus grands châteaux de Bordeaux ont été mis aux enchèresres dans les locaux de la banque alimentaire © JPS

1 magnum de Mouton-Rothschild 2002 est parti à 580 euros, 3 bouteilles de château Haut-Brion 2010 ont été adjugées 1650 euros, et 3 bouteilles de Château Yquem 2006 sont parties à 810 euros, pour les plus prestigieux.

La vente de 2013 n’avait pas pu se tenir, elle a été reportée à 2014. Mais en 2012, elle avait rapporté 36 000 euros. De quoi remplacer aux 2/3 l’un des 6 camions frigorifiques de la banque alimentaire (prix environ 50 000 euros), car il faut les remplacer tous les 6 ans environ. Cette année, la somme a atteint 32 000 euros.

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180 bénévoles se succèdent durant la semaine © JPS

La banque alimentaire de Bordeaux et de la Gironde distribue 4 500 tonnes de denrées grâce à 140 associations caritatives, dont 2 200 tonnes de produits frais ( fruits et légumes, viandes, et produits laitiers). La banque alimentaire de Bordeaux permet de nourir chaque jour 33 000 personnes (un nombre en forte augmentation).

Quant aux ressources de la banque alimentaire: 45 % des produits sont donnés par les grandes et moyennes surfaces, 23 % par l’industrie agro-alimentaire, 10 % proviennent des collectes effectuées lors de la campagne de novembre, 20 % de l’Europe (perspectives en baisse à ce niveau) et de quelques dons divers.

La banque alimentaires de Bordeaux et de la Gironde fonctionne grâce au concours de 180 bénévoles qui se succèdent sur toute la semaine. 3 personnes sont salariées ou en équivalents temps pleins, et ils comptent également 4 emplois d’avenir.

Pour les aider: acheter ces bouteilles ou ces caisses.

Ou encore vous pouvez les joindre sur leur site http://www.banquealimentaire33.org ou au 05 56 43 10 63.

26 Mar

L’alcool, voilà l’ennemi.

A méditer, cette vieille affiche qui est bien antérieure à la loi Evin, et aussi à la réflexion actuelle sur le plan cancer…Trouvée sur Facebook, publiée hier par Fabian Quintana. On peut toutefois déguster un bon verre de vin, avec modération, car comme d’habitude c’est l’abus qui tue.

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25 Mar

Va y avoir du sport…en Côtes de Bordeaux

Une découverte originale du vignoble des Côtes de Bordeaux en pratiquant sport. 3 rendez-vous sportifs en mai et juin: la 11ème édition du Marathon des Vins de Blaye le samedi 10 mai, et le dimanche 8 juin la 3ème  édition de la Rando VTT des Vins de Blaye et la 3ème édition des Balades Gourmandes en Francs Côtes de Bordeaux.

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Le Marathon des Vins de Blaye © Côtes de Bordeaux

Cette année, le Marathon des Vins de Blaye fête sa 11ème édition. Pour l’occasion, les vins de Blaye Côtes de Bordeaux se mobilisent :12 châteaux ouvriront leurs portes pour faire vivre la course avec de nombreuses animations et des stands de dégustation, mis en place le long du parcours.Une course qui promet déjà des moments de plaisir en toute convivialité ! A consommer avec modération…

 Départ de la Citadelle de Blaye à 9h00. Renseignements et tarifs sur www.marathondesvinsdeblaye.com

La 3ème Rando VTT des Vins de Blaye

Pour la 3ème  année consécutive, la Maison du Vin de Blaye propose le 8 juin une immersion totale au cœur de son vignoble grâce à une randonnée VTT gratuite. 4 parcours seront proposés pour correspondre aux envies de chacun : un parcours bleu (circuit pédestre de 15 km), un parcours vert(20 km), un parcours rouge (40 km) et un parcours noir (de 55 km)., avec des dégustations des vins de l’appellation disséminés le long des parcours. Une ambiance sportive et familiale en perspective !

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Les balades gourmandes en côtes de francs © Côtes de Bordeaux

Les Balades Gourmandes en Francs Côtes de Bordeaux ou l’alliance du sport et de la gastronomie

Le syndicat viticole de Francs Côtes de Bordeaux lance le 8 juin la 3ème édition des Balades Gourmandes. Au programme :3 parcours pédestres (4,6 km, 7,3 km et 9,8 km) ainsi qu’un parcours VTT de 15 km, pique-nique géant et marché gourmand des produits locaux au Château Puyguéraud, sans oublier les dégustations gratuites et la vente de vins de l’appellation. L’occasion pour les amateurs de découvrir le patrimoine naturel et gastronomique de l’appellation