07 Jan

Du code de l’étiquette…

L’étiquette ou pas…Il était de bon usage d’apposer l’image du château, d’utiliser le gothique et ces lettres de noblesse « mis en bouteille au château » en travers de la bouteille. Mais ça, c’était avant…Aujourd’hui, l’étiquette se modernise, utilise des impressions en relief d’or et d’argent ou des procédés holographiques. Parfois même, elle disparaît…c’est désormais la contre-étiquette qui porte la culotte. « Tout fout le camp, ma bonne dame ! »

© france 3 aquitaine

Image Jean-Michel Litvine, conception graphique « Exceptio »

 Au château de Pressac en AOC Saint-Emilion, on est fier d’avoir conservé l’image du château sur l’étiquette principale. Une étiquette traditionnelle mais toutefois revisitée. La couleur or et le tour de l’étiquette rappellent tous les grands crus classés du bordelais. Pressac, a été justement distingué cru classé de Saint-Emilion lors du dernier classement. L’étiquette a toutefois été remise au goût du jour, ce à quatre reprises, comme le souligne Jean-François Quenin:

« En Asie, aux Etats-Unis, des châteaux comme celui-là, ça n’existe pas ! C’est quelque chose qui est unique et qui est la signature de Bordeaux… Les lettres gothiques, c’est d’abord un symbole de Saint-Emilion, ville médiévale, et c’était la signature et le logo du château de Pressac, donc on a gardé la même écriture sur toutes les étiquettes » en ajoutant dans un premier temps des majuscules rouges pour le nom du château et bleues pour l’appellation.

Avant de revoir le dessin du château en contre-plongée en 2004 puis aujourd’hui de face depuis la cour intérieure qui a vécue de grands moments de l’histoire ( c’est à Pressac qu’a été signée la réddition des Anglais après la Bataille de Castillon en 1453).

Pour redonner un coup de jeune à toutes ces étiquettes, les soeurs Javel (Stéphanie, concepteur graphique, et Sophie, responsable du rédactionnel) redessinent, à Gradignan pour leur entreprise « Exceptio », les châteaux selon la gravure originelle.

Mais elles créent de nouvelles étiquettes bien plus alléchantes…

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et jean-Michel Litvine suivi de l’analyse de Frédéric Lot, exprt en vins.

Accident au château de la Rivière: toujours introuvables…

Les 3 corps des disparus du crash en hélicoptère du 20 décembre dernier dans la Dordogne demeurent introuvables.Le dispositif de recherches a été allègé. Toutefois les gendarmes continuent les analyses.

Recherches des plongeurs de la gendarmerie le 23 décembre 2013 dans la Dordogne, à Lugon-et-l’Ile-du-Carnay (photo AFP)

Il n’y a désormais plus de recherche subaquatique, ni de sonar, pour inspecter la Dordogne. Les hommes grenouilles de la gendarmerie ont pourtant exploré la rivière durant deux semaines sur plusieurs dizaines de kilomètres avec 3 sonars, venus d’Arcachon, de Strasbourg et Nantes. Mais aucune trace des corps de Lam Kok, James Grégoire ou Peng Wang. La gendarmerie continue à analyser image par image les clichés obtenus des sonars. Ils ont ainsi pu remonter encore une pièce de l’aéronef. Il se pourrait qu’une ombre les interpelle, auquel cas les plongeurs seraient à nouveau envoyés sur zone. Seul le fils de Lam Kok avait été retrouvé le soir du drame, dans l’épave de l’hélicoptère. L’hélicoptère avait été remonté à la surface le 23 décembre.

Les recherches ne sont pourtant pas abandonnées: tous les deux jours, l’hélicoptère de la gendarmerie continue de survoler la rivière à marée basse. Par ailleurs, 16 gendarmes patrouillent deux fois par semaine le long des berges pour voir si la Dordogne restitue les corps.

L’enquête confiée au BEA (bureau d’enquêtes et d’analyses de l’aviation civile) sur les causes de l’accident est toujours en cours, elle se précise mais pas de communication tant que les éléments ne sont pas tout à fait probants.

JPS