29 Avr

En solidarité avec les vignerons victimes du gel, tous à Saint-Emilion ce week-end pour les Portes Ouvertes

Samedi 29, dimanche 30 avril et lundi 1er mai,84 châteaux des appellations Saint-Emilion, Saint-Emilion Grand Cru, Lussac Saint-Emilion et Puisseguin Saint-Emilion seront sur le pont pour vous faire découvrir leurs productions. Faites leur plaisir en faisant de ces portes ouvertes une grande fête, comme pour effacer les stigmates du gel qui a sévérement touché leurs vignes depuis une semaine…

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QUATRE THEMES PROPOSES AUX VISITEURS POUR LES VISITES DE PROPRIETES

  • Envies gourmandes,
  •  Découvertes du Patrimoine Architectural,
  • Animations culturelles et ludiques,
  • Propriétés et traditions familiales.

DEMANDEZ LE PROGRAMME DE L’EDITION 2017:

  • Des séances d’initiation à la dégustation à la Maison du Vin de Saint-Emilion :
    o A l’Ecole du Vin, pendant les 3 jours de l’événement, découvrez les bases de la dégustation avec un oenologue de 11h00 à 12h30 (25€/pers.) et/ou inscrivez-vous à des dégustations commentées de Saint-Emilion Grands Crus Classés à 15h30 et 17h00 (20€/pers.)
    o Au Salon Dégustation, nouvel espace cosy et décontracté où vous pourrez découvrir les vins de Saint-Emilion en toute simplicité au travers de 4 modules :
    10h30 Découverte : 20€/pers (40min)
    12h00 Grands Crus Classés : 20€/pers* (1h00)
    15h30 Les terroirs : 20€/pers (40min)
    17h00 Dégustation à l’aveugle : 20€/pers (40min)
    Inscriptions obligatoires (dans la limite des places disponibles) sur place ou par téléphone au 05 57 55 50 55.
  • Deux Dîners Vignerons, samedi 29 et dimanche 30 avril à 20h00 dans la salle des Dominicains située au coeur de la cité médiévale, en présence de la Jurade de Saint-Emilion. Un moment unique et festif pour rencontrer les viticulteurs autour d’un repas mis en valeur par plus de 80 vins offerts par les vignerons.
  • De nombreuses façons de découvrir les paysages exceptionnels et monuments historiques de la Juridiction de Saint-Emilion :
    o Le Trail de Saint-Emilion, samedi 29 avril pour une randonnée tranquille dans les vignobles dès 14h au Château de Laroque ou dimanche 30 avril à 9h00 au Château les Religieuses à Saint-Christophe des Bardes pour deux courses un peu plus intenses ! Inscription (dans la limite des places disponibles) avant le 25 avril 2017 sur www.trail-saint-emilion.fr
    o Les Rouleurs de Barriques de Lussac Saint-Emilion fêtent leurs 25 ans ! De nombreuses animations vous attendent le samedi 29 avril devant la Maison du Vin de Saint-Emilion, le dimanche 30 avril à Lussac et le lundi 1er mai à Puisseguin : randonnées oenotouristiques, jeux traditionnels, initiations des rouleurs de barriques, démonstrations d’un tonnelier et d’un forgeron d’art, etc.
    o L’Office de Tourisme de Saint-Emilion propose également de nombreuses visites pour petits et grands afin de découvrir les monuments et carrières souterraines du village ! www.saint-emilion-tourisme.com

ET BIEN SUR LE GRAND JEU SAINT-EMILION

Jusqu’au 1er mai 2017, inscrivez-vous au tirage au sort du grand jeu Saint-Emilion pour gagner 84 bouteilles (une bouteille de chaque château participant aux Saint-Emilion Portes Ouvertes).
Renseignements complémentaires sur www.vins-saint-emilion.com et à la Maison du Vin de Saint-Emilion Tél : 05.57.55.50.55

Avec Vins de Saint-Emilion, découvrez le teaser des Portes Ouvertes :

28 Avr

Benoît-Manuel, toi vigneron qui a gelé en bordelais, on t’aime !

C’est le coeur déchiré que l’ami Benoît-Manuel Trocard a reporté pour cause de gel sa traditionnelle entrecôte du 1er mai, car comme tout le monde le comprend, le coeur n’y est pas. Côté Châteaux a décidé de lui dédier ce billet d’humeur, car il reflète l’exemple du drame subi, à cause du gel, par bon nombre de vignerons. A tous, nous leur disons #solidaritévignerons 

Benoît Manuel Trocard en novembre dernier, goûtant le 2016 © Jean-Pierre Stahl

Benoît Manuel Trocard en novembre dernier, goûtant le 2016 © Jean-Pierre Stahl

S’il est bien un vigneron, qui a tatoué Bordeaux au bout des tétons, c’est bien Benoît Manuel Trocard . Sa famille cultive depuis 1628, du temps de Louis XIII, ce terroir argilo-calcaire du côté de Fronsac.  

Benoît Manuel Trocard gère avec sa famille chateau Labory et aussi château Barbey à Seillans, et Couraze pour un groupe Danois. Il a perdu sur ces domaines une énorme partie de la future récolte 2017, à cause du gel.

Aussi, c’est tout naturel de lui rendre hommage, car même s’il va avoir le moral dans les talons, l’étalon du fronsadais va remonter la pente et repartir de plus bel au galop pour parler de ses vins gourmands dont il me vantait encore en septembre ce fameux 2016 ! 

Alors courage Benoît-Manuel on est tous derrière toi,  comme derrière ces autres amis vignerons qui ont bien souffert, car comme disait l’autre « notre route est droite mais la pente est forte » surtout en fronsadais. Allez assez de Raffarinade, t’en nana rien à fout… car tu as derrière toi du 2016, du 2015 et du 2014.…Et encore d’autre secrets dans ta botte, alors continue de positiver comme tu l’as toujours fait, continue de nous faire partager et enseigner l’art de la dégustation avec l’Ecole du Vin, car on peut te le dire : vigneron on t’aime.

 

« Mes Chers Amis, c’est la mort dans l’âme, c’est la plus triste nouvelle que je dois vous annoncer. La nuit dernière a été pour moi et pour beaucoup de vignerons du Bordelais et Français, l’une des nuitées le plus terribles jamais connus. Le château Couraze, propriété d’un groupe Danois où je suis directeur technique depuis 17 ans viens de perdre 95% de sa production en 2 heures…. de 6h du matin à 8h00 du matin. Une température de -2° a eu raison de nos premières pousses. La gelée Blanche a frappée les bourgeons et les contre-bourgeons (hélas) rendant ainsi improbable une production de raisin. Dans ces conditions, avec un moral dans les chaussettes, le cœur et l’esprit ne sont plus à la fête. J’espère que vous me comprendrez….je suis donc contraint d’annuler notre 1er mai annuel, n’ayant ni le moral ni la météo avec nous (lundi, il pleut). Ce n’est que partie remise, vous le savez, car vous êtes mes amis. Notre 1er mai, restera notre 1er mai , et je vous dit à l’année prochaine. Vos messages de soutiens sont bien entendu le bienvenu. A très vite ».

Xavier Buffo au château de la Rivière sur l’épisode de gel : « je n’avais jamais connu cela »

Grand technicien de la vigne, Xavier Buffo le directeur général de la Rivière en appellation Fronsac est l’invité ce matin de Côté Châteaux pour Parole d’Expert. Il commente l’épisode de gel sur ces 2 matinées consécutives. Le château avait durement été éprouvé en 2013 par le décès de ses propriétaires.

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Xavier Buffo dans la cour du château de la Rivière © Jean-Pierre Stahl

Jean-Pierre Stahl: Salut Xavier, inutile de vous demander comment cela va ? »

Xavier Buffo : « Moyen, moyen, …c’est la merde…Sur le château de la Rivière, on va entre 20 et 30% de touchés, soit 15 hectares sur 65. Tout ce qui est touché, c’est le bas, les palus, des zones moins qualitatives, et le plateau calcaire à 80 mètres…En revanche, le coteau face à la Dordogne est épargné, il n’y a rien et ce matin on n’a pas été touché. »

On est moins touché que les copains de Saint-Emilion, mais je n’avais jamais connu cela. C’est étonnant, il y a des endroits touchés à 100% et juste à côté peu ou pas touché, c’est très jaloux »

Ceux qui ont de petites parcelles et qui sont touchés à presque 100%, c’est pour eux très durs, nous nous avons 65 hectares et c’est ce qui nous sauve.

On a en revanche 6,5 ha avec des pieds de 1 à 3 ans, impactés à 40-50%, et là on repart à zéro.

JPS : « Et à titre personnel, vous avez un peu de vignes ? »

Xavier Buffo : « J’ai en effet 2 hectares de vignes à Fronsac, avec Ad Vitam Aeternam, sur le plateau calcaire.

Avec Ad Vitam Aeternam, je suis touché à plus de 80% », en 2013 on n’avait déjà pas fait grand chose et rebelotte !

20140129_113410_resizedJPS : « Face à ce gel, quelle tâche allez-vous faire, très rapidement ? »

Xavier Buffo : « Il va falloir retravailler les vignes : la semaine prochaine, on va retailler à cot, on pense surtout à 2018, mais il y a des choses qui vont repousser, on va peut-être avoir une ou deux grappes.

Sur des vignes qui ont gelé à 100%, tu ne ramasses que 2-3 hectos.

La vigne a pris un stress énorme, et pendant 15 jours il ne se passe plus rien !

JPS : « Est-ce que le pied peut être sérieusement impacté, à partir de quelle température ? »

Xavier Buffo : « C’est en effet des gels d’hiver à -15°C qui peuvent entamer le pied. Pour ceux qui ont planté cette année, le pied peut mourir, ça peut être vraiment problématique sur de jeunes plants. On ne peut rien faire, il va falloir voir ce qui repousse et attendre. Il va y avoir un gros travail à la vigne d’épamprange et les risques de mildiou sont sévères, il va falloir traiter, ça demande beaucoup de main d’oeuvre, même s’il n’y a pas de récolte. Il n’y a rien à faire, il faut malgré tout travailler toute l’année pour produire zéro à certains endroits. Il faut penser à 2018″

JPS : « Un dernier mot, Xavier ? »

Xavier Buffo : « L’an dernier, c’est la 1ère année qu’on a mis en place sur Fronsac 5 hectolitres de réserve qualitative, en plus du rendement autorisé de 55 hectolitres à l’hectare sur l’appellation de Fronsac, on a fait 5 de mieux, cela tombe à point nommé. Cette année, on va le prendre ! »

27 Avr

Solidarité avec nos amis vignerons bordelais

Résistance. Beaucoup de vignerons sont sur le pont pour faire face au gel depuis la nuit dernière, il vont remettre cela cette nuit. Alors qu’un tonnelier de Charente propose des chutes de bois à ses clients pour parer au gel, et que d’autres hélicoptères vont brasser l’air pour sauver ce qui peut l’être.

CaptureDe New-York, Guillaume Pouthier directeur des Carmes Haut-Brion se dit très touché par le cas de son ami Joël Duffau à Moulon qui vu une bonne partie de son vignoble geler la nuit dernière.

Il m’appelle pour me souligner l’initiative très solidaire de la Tonnellerie Baron qui envoie depuis la Charente des bûchettes, des chutes de bois pour lutter contre le gel la nuit prochaine à Martillac. Il a affrété des camions qui vont venir apporter ce bois pour mettre dans de petits brulots, car bon nombre de propriétés sont à court de Pel, produit naturel qui protège contre le gel, et de bougies.

« Nous nous avons 25% de gelé au Carmes, on a frôlé la catastrophe, mais cette nuit ils annoncent des températures similaires », m’explique Guillaume Pouthier.

Du coté de Saint-Emilion où 50 à 70% du vignoble a été impacté, depuis la nuit dernière 3 hélicoptères ont tourné et survolé notamment les châteaux Corbin Michotte, La Dominique, Figeac… pour brasser l’air, le mouvement des pâles devant empêcher l’air froid et le gel de s’installer sur les vignes.Des renforts seraient attendus.

Voilà les dernières nouvelles du front, au chevet de la vigne, Côté Châteaux exprime sa solidarité avec tous ces vignerons.

Gel sur le vignoble de Bordeaux, la catastrophe redoutée est malheureusement arrivée « on a perdu pas loin de 50% de la récolte en une nuit ! »

Bordeaux avait en partie été épargné, la semaine dernière avec moins de 10% du vignoble touché. Ce matin, les premiers constats sont effrayants de nombreuses parcelles ont été sévèrement impactées. Premiers retours sur ce dramatique épisode de gel.

Au dégel, la vigne flétrit et va sécher dans la journée, le drame © Sophie Aribaud

Au dégel, la vigne flétrit et va sécher dans la journée, le drame commenté par l’oenologue © Sophie Aribaud : « La végétation change très rapidement.L’odeur de végétaux mort en prime »

« C’est la catastrophe », notre ami et grand vigneron Nicolas Lesaint résume ainsi le dernier épisode de gel en date, où vers Saint-Loubès la température la nuit a pu descendre quasiment à -3°C.

La mascotte du château de Reignac est en pleurs par © Nicolas Lesaint

La mascotte du château de Reignac est en pleurs par © Nicolas Lesaint

En matinée, il était encore « incroyablement difficile d’estimer, mais 50% des parcelles semblent touchées. On a un spot de 10ha d’un seul tenant et ces 10ha ont été détruits. Fort heureusement château Reignac est un château reconnu depuis des années pour ses vins de qualités et a les reins plus solides que d’autres châteaux mais « c’est très dur pour mes confrères. »

Saint-Emilion a semble-t-il payé également un lourd tribu. Franck Binard, directeur du Conseil des Vins de Saint-Emilion me confie : « hier nous avions recencé 500 hectares, un peu moins de 10% du vignoble de 7500 ha de Saint-Emilion touché par le gel de la semaine dernière. Mais aujourd’hui on a été durement touché. Il a fait facilement -2°C et on redoute encore pour demain matin. Les secteurs de Saint-Sulpice, Vignonet et Puisseguin ont bien été impactés. Certains châteaux sont gelés à 80%. »

On a perdu cette nuit pas loin de 50% de la récolte à Bordeaux, c’est une catastrophe », Hervé Grandeau président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux

Les températures au petit matin ont été impitoyables © GB

Les températures au petit matin ont été impitoyables © GB

Inutile de demander aujourd’hui à un vigneron comment ça va ? « Pas bien » est la réponse qui ressort le plus souvent ou encore « l’horreur »…Même si les dégâts seront évalués au fil de la journée, et surtout après le prochain épisode vendredi, « les vignes impactées vont de 20 à 100% ». Et Hervé grandeau de confier encore, « j’ai croisé un technicien qui m’a dit avoir perdu entre 70 et 100% sur une exploitation…On est ratiboisé ! Je ne sais pas si c’est comme en 91, mais il a fait entre 0 et -5%, Saint-Emilion est sévèrement touché, le Médoc, on ne pensait pas, mais en partie, Bourg-Blaye à 50%, ce sont de lourdes pertes, très très significatives. »

De nombreux châteaux et amis du blog n’ont pas cessé de m’alerter aujourd’hui sur l’ampleur de cette gelée tardive :  

Gros dégâts sur Lalande de Pomerol malgré une nuit blanche a allumer des feux au Chateau de Chambrun et Moncets!

CHAMBRUNOu encore l’ami Benoît Emannuel Trocard en AOC Fronsac: « La nuit dernière a été pour moi et pour beaucoup de vignerons du Bordelais et Français, l’une des nuitées le plus terribles jamais connues. Le château Couraze, propriété d’un groupe Danois où je suis directeur technique depuis 17 ans vient de perdre 95% de sa production en 2 heures…. de 6h du matin à 8h00 du matin. Une température de -2° a eu raison de nos premières pousses ».

Pour Allan Sichel, président du CIVB : « c est un épisode de gel sévère, je n’ai pas encore de zone pas touchée, on a des taux de 20% selon certaines propriétés à 90 -100 % dans les zones les plus gélives, mais il est trop tôt pour une évaluation exhaustive ou précise;  à vu de nez on parle de 30 à 40% du vignoble atteint. »

Et d’ajouter : « on attend de voir pour une évaluation plus précise, la nuit prochaine on attend encore une nuit fraîche mais on espère moins froide. On s’attendait pour cette nuit à avoir des températures négatives de l’ordre de -1°C mais c’est descendu à -3 et -4°C dans certaines zones. »

Joël Duffau, ce matin constate les dégâts sur ses 44 hecatres © Sylvie Tuscq-Mounet

Joël Duffau l’ami vigneron, du château la Mothe du Barry, dont Côté Châteaux vous parlait dès hier a été une fois de plus lourdement impacté:

Jeudi on a gelé 3 hectares, vendredi on a gelé 11 hectares et  là je pense qu’aujourd’hui ça va être pas la fin, mais pas loin. » Joël Duffau vigneron à Moulon

Et d’ajouter : « il est hors de question qu’un de mes enfants reprenne la propriété…Si à 65 ans j’arrête et que personne n’en veuille, j’en ferai un golf, je ne sais pas », trouvant encore un peu la force de plaisanter. « J’étais passionné, mais là je suis…pas déprimé…mais pas loin. »

Regardez le reportage de MP d’Abrigeon et S Tuscq Mounet ce matin chez Joël Duffau à Moulon :

26 Avr

Gel dans les vignes: des hélicoptères au secours des vignobles en Touraine et dans le Bordelais

Quatorze hélicoptères ont été mobilisés en Touraine ce jour. De même, demain de très bonne heure, d’autres hélicoptères seront sur le secteur de Saint-Emilion, pour contribuer à lutter contre le gel qui continue de menacer les vignes.

Photo d'illustration © JPS

Photo d’illustration, avec l’un des pilotes mobilisé ce jour à Saint-Emilion © JPS

« C’est le branle-bas de combat maximal. Après les énormes dégats causés l’année dernière, il n’est pas possible que le gel détruise encore la récolte », a insisté Guillaume Lapaque, directeur des associations viticoles d’Indre-et-Loire, alors que les services météorologiques prévoient des températures négatives matinales dans le département jusqu’à vendredi.

Comme la semaine dernière, sept appareils interviendront au-dessus des vignes de Montlouis-sur-Loire pour brasser l’air au-dessus de leurs vignes et rabattre vers le sol l’air plus chaud situé à faible altitude.

L’AOC de Montlouis, la première en France à avoir décidé collectivement de recourir à cette méthode, « a fait des émules et cinq hélicoptères sont mobilisés pour les vignes de Bourgueil, un à Vouvray et un à Azay-le-Rideau », a indiqué M. Lapaque.

« L’année dernière, les exploitations mises en difficulté ont pu trouver des aménagements avec les banques, mais deux années de suite ce serait insurmontable pour beaucoup d’entre elles : c’est comme une entreprise qui brûlerait deux fois de suite… Même en bonne santé, elle ne s’en relèverait pas », a-t-il expliqué.

Mobilisation des grands moyens, efficaces © MB

Mobilisation des grands moyens, efficaces © MB

« Tous les moyens de lutte contre le gel seront mobilisés dans le département : les tours anti-gel (qui brassent l’air elles aussi, ndlr), les bougies, les canons à air chaud, l’aspersion d’eau » (qui protège la plante en gelant, ndlr), a insisté le directeur des associations viticoles d’Indre-et-Loire. « Il ne s’agit pas de privilégier une méthode plutôt qu’une autre, mais d’utiliser la mieux adaptée en fonction des circonstances », a-t-il ajouté.

Le coût d’intervention des hélicoptères est de 200 à 250 euros par hectare et par intervention, selon Damien Delecheneau, le président de l’appellation Montlouis-sur-Loire, qui produit exclusivement des vins blancs effervescents ou tranquilles à base de Chenin.

« C’est une formule qui évite de faire un investissement lourd de départ comme dans le cas d’éoliennes antigel » qui coûtent entre 30.000 et 40.000 euros pièce, souligne-t-il.

Avec AFP.

Philippe Raoux fête ses 30 ans à la tête du château d’Arsac : un monde de culture avec « Stilthouse », la dernière oeuvre signée Arne Quinze

Figure du Médoc, Philippe Raoux fêtait mardi soir les 30 ans de l’acquisition du château d’Arsac. Un Cru Bourgeois, qu’il a élevé parmi les plus grands du Médoc, avec cette singularité d’y mêler art et vin. Depuis 30 ans, il y expose des oeuvres acquises auprès des plus grands artistes contemporains du monde entier.

Philippe Raoux, Hubert de Boüard et Alain Raynaud deux de ses Winemakers, Céline Raoux et

Philippe Raoux, Hubert de Boüard et Alain Raynaud deux de ses Winemakers, Céline Raoux et Arne Quinze

Philippe Raoux, c’est un sacré nom à Bordeaux et en appellation Margaux. Un Monsieur qui a toujours su jouer de créativité et d’imagination pour faire parler de lui et de ses vins.

A une époque, je me souviens, il vous accueillait quand vous descendiez de l’avion, car son image était affichée en grand dans l’aérogare de Bordeaux-Mérignac. Il a acquis le château d’Arsac en 1986 et fête aujourd’hui les 30 ans à la tête de cette propriété, « 30 ans de mariage du goût et du beau. »

Le château d'Arsac et son chai où les 30 ans ont été célébrés © JPS

Le château d’Arsac et son chai où les 30 ans ont été célébrés © JPS

Cette propriété, il l’a entièrement remaniée et restaurée, tant au niveau du vignoble (112 ha d’un seul tenant) que du château et dépendances (l’histoire de la propriété est l’une des plus anciennes du Médoc avec 900 ans), choisissant une couleur bleue pour ses chais comme pour électriser les amateurs d’art et de vin : « je me souviens de mon premier client qui m’avait dit avec cette couleur bleue, vous allez faire des vins de fête et non des vins de messe ! » me confie Philippe Raoux.

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Lla Fontaine aux Oiseaux (1998) de Jean Michel Folon fait face à Stilthouse (2017) de Arne Quinze © JPS

L’autre coup de maître de Philippe Raoux, c’est d’avoir acquis et commandé dès 1992 des oeuvres d’artistes mondialement connus ou en devenir:  le Chevêtre (1992), le Grand devers (1993) ou la Déjantée (1995) trois oeuvres de Bernard Pagès, Mother and Child (1999) de Niki de Saint Phale, la Fontaine aux Oiseaux (1998) de Jean Michel Folon, ou encore l’Arbre du Soleil (2006) de Susumu Shingu.

Arne Quinze devant Stilthouse (2017) juste à l'entrée du château d'Arsac

Arne Quinze devant Stilthouse (2017) juste à l’entrée du château d’Arsac

Dernière oeuvre en date, Stilthouse (2017) par l’artiste belge flamand Arne Quinze, 45 ans, qui a réalisé plusieurs oeuvres à Rouen au dessus du fleuve, à Shangaï ou encore Djakarta : « c’est une étude que je fais depuis 15-20 ans, les hommes veulent toujours construire le plus haut possible, je veux sensibiliser les spectateurs pour qu’une approche plus attentive et plus réfléchie de notre aménagement urbain émerge. On voit à travers cette oeuvre que l’être humain ne sait pas s’échapper de la réalité, toujours les pieds dans la terre, mais il ne faut pas hésiter à rêver. Et les couleurs sont là pour rappeler celles de la nature car depuis que je suis né en 1971, nous avons réussi en tant qu’hommes à détruire 30% de la faune et de la flore.«  Ces Stilthouses sont ainsi ces êtres humains fragiles et chancelants, juchés sur des jambes étroites, des sculptures qui veillent sur leur environnement afin de le préserver.

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Forte de son « Jardin des Sculptures », cette propriété a été l’une des premières à s’ouvrir à l’oenotourisme, Nathalie Coiquaud et Sophie Gaillard se remémorent avoir mis sur pied dès 2004 le premier tour depuis l’Office de Tourisme de Bordeaux très prisé des visiteurs français et étrangers.

Dany Rolland, oenologue à Pomerol, a signé la Collection n°9 des WineMakers © JPS

Dany Rolland, oenologue à Pomerol, a signé la Collection n°9 des WineMakers © JPS

Parmi les autres grands projets de Philippe Raoux, il y a bien sûr eu la Winery d’Arsac, un projet visionnaire avec une superbe cave, restaurants et autres animations, qui aurait du prendre un certain envol, si le projet de grand contournement n’avait pas été enterré, me confie l’un des invités.

Il y a aussi sa Collection des WineMakers, une carte blanche donnée depuis 11 millésimes à de grands oenologues et vignerons bordelais, français et même de toute la planète vin. En ce mardi soir, 3 d’entre eux étaient venus rendre hommage à Philippe Raoux qui se définit comme « un jardinier de la vigne » et Céline son épouse : Hubert de Boüard, Alain Raynaud et Dany Rolland surnommés pour cette collection et par le maître des lieux « le pragmatique », « le docteur » et « l’élégante ».

Gel : « la malédiction du 21 avril »

Comme en 1991, le 21 avril a été sans pitié pour certaines exploitations du Bordelais dont 1000 hectares auraient été touchés. Dans l’Hérault, plus de 20.000 hectares de vignoble ont été meurtris la semaine passée par des « gelées d’ampleur » affectant « des centaines de viticulteurs ». Ce matin, la Champagne a encore enregistré des températures négatives…Demain, c’est annoncé encore plus froid et ça pourrait geler de nouveau à Bordeaux.

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Décidément ce 21 avril ! Les vignerons l’ont en travers de la gorge. Si le PS a eu son « 21 avril » en 2002, et les Républicains plus récemment le 23, les viticulteurs eux ont pris de plein fouet cette date comme une malédiction. 

« C’est dans la nuit de jeudi à vendredi qu’on a eu le plus de dégâts, on a eu 5 à 6 hectares de touchés », me confie Nicolas Lesaint du château de Reignac à Saint-Loubès en Gironde ; « c’est vraiment dans les bas-fonds qu’on a enregistré ces dégâts de 100% à 20%, c’est réparti sur une dizaine de spots. On a connu le 21 avril 1991, mais aussi le 21 avril 2017, mais pas dans les mêmes proportions. » Geneviève Caillard, conseillère viticole pour la Chambre d’Agriculture dans le Médoc complète : « on a des plateaux de 3, 5 ou 10 hectares touchés entre 20 et 80 %, il y a eu des secteurs plus touchés notamment dans le sud-Médoc, du côté  d’Arsac, Avensan, Ludon-Macau ».

Christophe Château du CIVB attend les retours de la chambre d’Agriculture avant de communiquer mais peut déjà affirmer que plusieurs vignobles dans « le Blayais, en Castillon et Saint-Emilion, en Entre-Deux-mers, dans les Graves et Pessac-Léognan ont été impactés », globalement ça n’a rien à voir avec 1991 mais « certaines entreprises pourraient être bien touchées à titre individuel. »

Ainsi à Moulon, Joël Duffau a perdu « 11 hectares, un tiers de mon exploitation », son épouse témoigne « on est un peu effondré, c’est assez dramatique après 2009, 2011, 2013 et 2014 où on a pris la grêle. On a très peur pour la nuit prochaine »; « ça commence à faire beaucoup mais il faut qu’on continue », positive Joël Duffau que nous avions rencontré en septembre sur un focus sur les grands vins blancs secs

Carine Delacroix, conseillère viticole de l’Union Régionale Agricole de Branne me confirme que les secteurs « les plus touchés se situent sur Génissac, Moulon et Nérigean. A Moulon, comme à Vignonet, il y a 3 jours de gelées jeudi, vendredi et samedi. Il y a eu aussi des secteurs touchés sur Saint-Sulpice-de Faleyrens, Libourne, Saint-Emilion, un peu de Pomerol aussi. On a des poches de gel qui stagnent, dans des endroits en contre-bas. C’est toujours très particulier le gel. Parfois on n’a pas toujours d’explication. »

Bruno Samie, pour la Chambre d’Agriculture de la Gironde explique que c’est aussi compliqué de donner un chiffre précis sur le nombre d’hectares touchés, mais confie que cela pourrait aller « jusqu’à 10000 ha s’il on prend en compte les parties impactées de 5 à 100 % ».

Pour l’Hérault, le constat est bien plus dramatique : « Après une visite de terrain  sur les secteurs les plus touchés, la région de Pézenas et le Minervois, on peut estimer qu’un peu plus de 20.000 hectares sont touchés, entre 10% et 100%, et que des centaines de viticulteurs sont affectés », a déclaré Jérôme Despey, président de la Chambre d’Agriculture de l’Hérault. « Le paysage que nous avons vu ce matin, c’était des vignes totalement grillées, comme brûlées après les fortes gelées des nuits des 19 et 20 avril », a-t-il ajouté, estimant qu’environ 20% des récoltes habituelles héraultaises pourraient être perdues, soit environ un million d’hectolitres.

A lire également : Branle-bas de combat dans l’Est : le gel touche de nombreux vignobles

25 Avr

L’Oxygène : ami ou ennemi du Vin ?

Pour aérer et révéler les arômes du vin, Olivier Caste et Michaël Paetzold ont imaginé OptiWine. C’est une carafe de poche qui apporte une quantité d’oxygène juste nécessaire pour réveiller le vin. Par ailleurs d’autres procédés ont prouvé aussi leur efficacité pour éviter ou limiter l’oxydation rapide d’une bouteille de vin, une fois ouverte : en avant les « Coravin », « VacuVin » et autre « Enomatic ». C’est le dossier de Côté Châteaux.

La Carafe de Poche OptiWine créée par Olivier Caste et Michaêl Paotzold © JPS

La Carafe de Poche OptiWine créée par Olivier Caste et Michaël Paetzold © JPS

Olivier Caste est un empêcheur de tourner en rond. En septembre 2016, il a lancé officiellement © OptiWineAvec son ami Michaël Paetzold, oenologue et spécialiste des process oeno-techniques, ils ont mis au point un procédé révolutionnaire: la Carafe de Poche baptisée Optiwine, le tout breveté et déposé. C’est en fait un procédé novateur de nano-aération qui apporte au vin « la juste quantité » d’oxygène  pour libérer et réveiller de manière optimale les arômes enfouis dans la bouteille de vin.

Olivier Caste et sa vision révolutionnaire © JPS

Olivier Caste et sa vision révolutionnaire © JPS

Nous nous sommes aperçus qu’apporter une très faible quantité d’oxygène à l’ouverture de la bouteille, ce fameux réveil en douceur, allait tout simplement permettre aux molécules aromatiques de beaucoup mieux s’exprimer, en tout cas d’amener plus rapidement le vin dans le verre à son plus haut potentiel », Olivier Caste – Optiwine

Une fois OptiWine inserré dans le goulot , il est nécessaire d'incliner 3 fois la bouteilles pour aérer le vin

Une fois OptiWine inserré dans le goulot , il est nécessaire d’incliner 3 fois la bouteilles pour aérer le vin

C’est en fait un aérateur de vin, en résine surlyn, cela ressemble à un bouchon mais c’est beaucoup plus subtil. OptiWine est réalisé avec 16 facettes et une embase plus étroite qui permettent de laisser passer le vin quand la bouteille est inclinée pour donner un « volume d’oxygène maîtrisé ». Une opération à réaliser trois fois avec la bouteille placée le long de l’avant-bras et avec deux doigts pour maintenir Optiwine. Puis vient le temps de la magie, où le vin va reposer 10 minutes et se révéler. Il y a désormais une différence nette entre le verre de vin « optiwiné » et le verre témoin.

David Liorit et Olivier Caste en pleine dégustation du vin "optiwiné" © JPS

David Liorit et Olivier Caste en pleine dégustation du vin « optiwiné » © JPS

Depuis un an et demi, de nombreux châteaux de la place de Bordeaux le suivent, plus d’une trentaine actuellement. Parmi les premiers, il y a eu la Fleur de Boüard, en Lalande-de-Pomerol,et château Petit Val, en Saint-Emilion Grand Cru, mais aussi un célèbre caviste la Vinothèque de Bordeaux. Olivier Caste a commencé à démarcher le marché espagnol et a déjà des touches.

Manifestement, il y a une explosion aromatique, de suite, des éléments qu’on n’avait pas, qui étaient plus discrets, sur le verre témoin, qui se sont révélés », David Liorit manager du château Petit Val.

Et de compléter :« Au niveau de la dégustation, il y a des arômes qui sont un peu plus expressifs que sur le témoin, mais c’est surtout l’oxygène qui vient nous révéler cette minéralité ».

L’oxygène, ami ou ennemi du Vin ? C’est bien sûr en laboratoire, et notamment chez Oenoteam à Libourne, que l’on va tenter de nous éclairer. Car nous sommes bien sûr dans le domaine de la chimie, l’oxygène a forcément une interaction, un impact tant dans la vinification que dans l’élevage.

Stéphane Toutoundji dans son laboratoire Oenoteam à Libourne © JPS

Stéphane Toutoundji dans son laboratoire Oenoteam à Libourne © JPS

Il ne faut pas trop d’oxygène dans les vins blancs parce que l’on perd des arômes primaires et secondaires et dans les vins rouges il faut amener juste ce qu’il faut d’oxygène pour les combinaisons tanins – antocyanes pour stabiliser par exemple la couleur, pour polisser les tanins, et si on amène trop d’oxygène on a des couleurs qui dérivent et on perd beaucoup d’arômes », commente Stéphane Toutoundji d’Oenoteam.

Dans les restaurants ou bars à vins, comme au Point Rouge à Bordeaux, depuis plusieurs années se sont généralisées les machines Oenomatic de distribution de vin au verre. Des machines où les bouteilles de vin sont placées sous azote et permetent de conserver plusieurs jours ces bouteilles ouvertes.

Alexandre Morin, chef sommelier au Point Rouge devant la machine Oenomatic © JPS

Alexandre Morin, chef sommelier au Point Rouge devant la machine Enomatic © JPS

Alexandre Morin, chef sommelier, au Point Rouge à Bordeaux explique : « Au lieu de garder une bouteille pendant 2 jours grand maximum, avant que le phénomène d’oxydation ne se ressente réellement, l’Enomatic va nous permettre de garder nos vins pendant au moins 10 jours et les garder propres avec des arômes précis et des structures en bouche correctes. »

Alexandre Morin dévoilant le système Coravin © JPS

Alexandre Morin dévoilant le système Coravin © JPS

Pour des flacons d’exception, un américain Greg Lambrecht a inventé Coravin , un sytème qui permet de goûter du vin sans ouvrir la bouteille grâce à une aiguille qui perce le bouchon en liège, sans altérer l’étanchéité : « de là, on va faire basculer l’ensemble de la bouteille et du système, appuyer sur le bouton poussoir et du vin va sortir de la bouteille. Maintenant l’argon est dans la bouteille et va créer une couche protectrice entre la surface du vin et le bouchon » commente Alexandre Morin.

Nicolas Blaiset de Vignobles&Châteaux à Saint-Emilion avec la pompe Vacuvin © jps

Nicolas Blaiset de Vignobles&Châteaux à Saint-Emilion avec la pompe à vide d’aire Vacuvin © JPS

Tous ces procédés d’aération ou de protection contre l’oxydation sont aujourd’hui utilisés par les sommeliers, les cavistes, châteaux et même les particuliers. L’un des plus simples et plus abordable est ce système de pompe qui aspire l’air de la bouteille par Vacuvin pour conserver une bouteille plusieurs jours, comme le montre Nicolas Blaiset de Vignobles & Châteaux et le résultat est aussi étonnant.

La Carafe de Poche OptiWine créée par Olivier Caste et Michaêl Paotzold © JPS

La Carafe de Poche OptiWine créée par Olivier Caste et Michaêl Paotzold © JPS

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer, Christophe Varone et Jean-Marc Ceccaldi :

« Bordeaux, ambitions 2025 » le nouveau plan du CIVB et des Vins de Bordeaux pour relancer leurs ventes

Bernard Farges et Allan Sichel cet après-midi à la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

Bernard Farges et Allan Sichel le vice président et le président du CIVB© Jean-Pierre Stahl

Un nouveau plan stratégique « Bordeaux, ambitions 2025 » a été présenté lundi par le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) pour relancer la commercialisation des vins de Bordeaux, notamment en France et dans l’Union européenne.

« Le niveau de qualité et la quantité du millésime 2016 doivent nous donner la sérénité nécessaire pour nous permettre de reconquérir des parts de marché dans un environnement très concurrentiel et de plus en plus difficile. Le nouveau plan stratégique du CIVB (…) va doter la filière de réels
leviers d’action pour affronter les défis de demain », a déclaré le président du CIVB, Allan Sichel. « L’enjeu est primordial pour notre filière; nous devons renouer rapidement avec des volumes de commercialisation au-dessus de 5,5 millions d’hectolitres », a-t-il souligné lors de l’assemblée générale du CIVB.

La récolte 2016 s’élève à 5,8 millions d’hectolitres, une production jamais atteinte depuis 10 ans. L’année dernière, 4,73 millions d’hectolitres ont été commercialisés pour une valeur de 3,65 milliards d’euros, soit une baisse de 3% (en volume comme en valeur). « Ce retrait montre que nous sommes toujours impactés par la petite récolte de 2013 et les récoltes moyennes de 2014 et 2015 », a expliqué Allan Sichel.

Après le plan « Bordeaux demain » lancé en 2010, ce nouveau plan devrait être finalisé et publié en fin d’année. Les travaux seront menés par le cabinet de conseil Kéa, avec une série de consultations sur sept thématiques afin de mettre en oeuvre un plan d’action collectif.

Parallèlement à ce nouveau plan, un site internet (www.bordeauxvignobleengage.com) a été lancé mi-avril pour mettre en avant les « bonnes pratiques » et « l’engagement en faveur du développement durable » des viticulteurs, négociants, caves coopératives et syndicats. « L’objectif est de montrer au grand public ce qui est fait et entraîner un maximum d’entreprises dans la démarche », a déclaré le directeur de communication du CIVB, Christophe Château.

Avec AFP

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