03 Juin

Vaison-Danses à la rencontre de la ville, du 15 au 28 juillet

Du 15 au 28 juillet 2015, 22h00
Théâtre antique
Vaison-La-Romaine
Des places à gagner ici

 

Le 4 juin le festival Vaison-Danses dévoilait sa programmation au domaine du Chêne Bleu, au Crestet, à quelques kilomètres de Vaison-la-Romaine. Le vignoble, lové dans les contreforts des Dentelles de Montmirail, était le lieu rêvé pour nous donner le goût d’en savoir plus.

Du 15 au 28 juillet, donc, le Théâtre Antique de Vaison-la-Romaine sera, pour cinq soirées, un écrin précieux pour de la danse avec un grand D. Un D majuscule propre à embrasser tous les publics – des habitants de cette douce Provence aux nombreux étrangers de passage. Et miser sur un large public n’exclut pas l’exigence de ses choix esthétiques. Depuis 20 ans, Vaison-Danses a su consolider sa notoriété en invitant dans son arène des compagnies internationales de haut-vol et des artistes de renommée mondiale.

De la danse, donc, mais façonnée aux esthétiques d’aujourd’hui qui font appel au cirque, à l’acrobatie et aux expressions urbaines, pour un festival qui se revendique clairement pluridisciplinaire et ouvert à la diversité de son public. 
                 Bernadette Stalmans, directrice artistique du festival.

 


Vaison Danses du 15 au 28 juillet au théâtre… par france3provencealpes

 

Le défi cette année, explique Bernadette Stalmans, nouvelle directrice artistique du festival, c’est d’investir la ville toute entière et de créer un tissage serré avec les habitants. C’est ainsi que des rendez-vous seront donnés tout au long de cette quinzaine, permettant à tous d’échanger et de partager : conférences, rencontres, stages, cinéma : une transversalité des disciplines qui viendra enrichir cette édition 2015. Pour la première fois, une compagnie se produira hors les murs – sur la place Montfort. L’occasion de découvrir librement une pièce inspirée de West Side Story qu’a choisi de présenter la compagnie Françoise Murcia.

Gabi Perez

The Roots

« Être enchantés, s’émerveiller ensemble et éprouver une envie de danser, comme une onde joyeuse et poétique de chaleur », voilà le voeu de l’équipe artistique qui a travaillé à faire surgir émotion et beauté en invitant des artistes d’univers différents mais complémentaires et tous nourris à la recherche de la perfection et de l’excellence.

 

Le Programme

Mercredi 15 juillet à 22h00, Théâtre Antique
Carmen / Dada Masilo & the dance factory
Associer les genres pour créer un nouveau mode d’expression, inventer un autre vocabulaire.

Dimanche 19 juillet à 22h00, Théâtre Antique
Valser, Ballet du Capitole / Catherine Berbessou / Kader Belarbi
Danser sur la terre pour laisser des traces.

Mercredi 22 juillet à 22h00, Théâtre Antique
Il n’est pas encore minuit / Compagnie XY
Haute voltige pour 22 acrobates

Vendredi 24 juillet à 22h00, Théâtre Antique 
The Roots / Kader Attou / Compagnie Accrorap
Construire des ponts, créer du lien, du dialogue dans la différence.

Lundi 27 et mardi 28 juillet à 22h00, Théâtre Antique
Les 7 doigts de la main / Cuisine & Confessions
Un spectacle dans lequel le toucher, l’odorat, le goût s’ajoutent à l’émerveillent des yeux et des oreilles…

La programmation hors les murs, les ateliers, les conférences…
La page facebook du festival

09 Avr

Kiss & Cry au théâtre de la Criée

Le 15 avril à 19h
Les 16, 17 et 18 avril à 20h

 

Théâtre, Danse et Cinéma éphémère

On a l’habitude de voir Jaco Van Dormael aux commandes d’un film ! Toto le héros, vous souvenez-vous ? Cette fois,  il se réinvente autour d’une création collective et propose d’expérimenter avec fantaisie un genre bien à part : « la nanodanse ».

Du théâtre, de la danse, du cinéma et du bricolage savant, c’est à ce mélange des genres que se sont attelés cette équipe d’artistes inventifs autour de Michèle Anne De Mey, chorégraphe et Jaco Van Dormael et Thomas Gunzig, écrivain.

image : Maarten Vanden Abeele

image : Maarten Vanden Abeele

 

Kiss & Cry transforme le plateau de théâtre en studio de cinéma. Au détail près que les décors ont la taille d’une maison de poupée et que les acteurs ne jouent qu’avec leurs doigts. Retransmis sur grand écran, le minutieux ballet que leurs mains exécutent stupéfie. De ces sensuelles « nanodanses », réalisées devant des paysages ingénieusement bricolés à vue, surgit l’histoire de Gisèle et de ses amours perdues. Chaque tableau est un tiroir ouvrant sur sa mémoire et sur des souvenirs qui s’avèrent être aussi les nôtres. Là est l’ultime prouesse de ce théâtre de l’intime qui, en jouant sur l’infime, touche du doigt l’universel.

France 3 Provence-Alpes vous propose de gagner vos places pour le 17 avril à 20h

 

Un extrait

et pour aller plus loin lire

Le 15 avril à 19h
Les 16, 17 et 18 avril à 20h
Théâtre de la Criée, Marseille

 

03 Nov

Un duo inédit au Pavillon Noir

Tropical, programme en 2 parties par Andrea Costanzo Martini
Les 6 et 7 novembre / 20h30
Durée : 1h

Pièce 1 : At the end of words
Pièce  2 : What happened in Torino
1er Prix en danse et en chorégraphie à la 17ème Compétition Internationale de Solos de Danse 2013 à Stuttgart.

Une performance surprenante, fascinante
et par moment presque folle.

Jeu

Pour gagner des places pour jeudi 6 novembre, suivez ce lien
Andrea Costanzo Martini est un danseur-chorégraphe qui s’est formé à travers tout ce que l’Europe et le Moyen-Orient comptent de ballets d’avant-garde. Ce qui l’intéresse avant tout c’est une forme d’extravagance portée par une esthétique forte. La sensualité, la virtuosité, le jeu entre intelligence et animalité viennent irriguer sa nouvelle création en deux tableaux Tropical.
On y retrouve l’influence du mouvement Gaga* inventé par le maître de la Batsheva Dance Company, Ohad Naharin, avec lequel il fit ses gammes.

*Gaga est un mouvement chorégraphique conçu et destiné aussi bien à un public de danseurs professionnels que d’amateurs qui s’inspire de la circularité des fluides dans le corps.

Au commencement de Tropical, il y a une pièce à moitié vide, des chaises, quelques lampes. Un homme, puis deux, comptent leurs doigts, les parties de leur corps, leurs actions et le temps qu’il reste.
Ils comptent en silence. De ce compte naît un sens précieux du rythme, une structure musicale.  Les nombres supportent le mouvement et les actions, les organisent et leur donnent une
direction.  Compter permet des rencontres.

Une performance surprenante, fascinante
et par moment presque folle.

Repères

Andrea Costanzo Martini va où la danse le pousse.

Petite leçon de géographie :
Italie (son pays natal)
Allemagne (il se forme à la danse classique à l’Aalto Ballett Theater d’Essen)
Israël (il rejoint la Batsheva Dance Company, découvre le langage « Gaga »
inventé par Ohad Naharin)
Suède (il intègre le Cullberg Ballet et crée la pièce pour six danseurs For Men Only)
puis retour à Tel Aviv pour travailler avec la Cie Inbal Pinto & Avshalom Pollak Dance.

Son solo What Happened in Torino a reçu le 1er Prix en danse et en chorégraphie
à la 17ème Compétition Internationale de Solos de Danse 2013 à Stuttgart.

©Christian Glaus

©Christian Glaus

Les 6 et 7 novembre / 20h30 au Pavillon Noir
Plus d’infos sur ce site

 

La programmation du Centre chorégraphique d’Angelin Preljocaj en vidéo :

06 Déc

Peau d’Ane revisité par la compagnie ECO

Au Pavillon noir d’Aix-en-Provence commence ce soir mercredi 5 décembre –  et pour 5 représentations – une adaptation chorégraphique du conte Peau d’Ane, immortalisé au cinéma par  Jacques Demy et Catherine Deneuve.

Peau d’âne fait donc peau neuve avec Emilio Calcagno, ancien danseur du ballet Preljocaj et fondateur de la compagnie ECO.

Avec cette pièce pour douze danseurs et circassiens, Emilio Calcagno tire ce conte du XVIIème jusqu’à nos jours, « glacial et glamour » selon ses termes. « J’aime, explique le chorégraphe, de Perrault, l’âne, le gâteau et la symbolique des robes ; et des Grimm, les chasseurs, le creux de l’arbre, la forêt. Étrange conte, que celui de Peau d’âne. Il me fascine, m’intrigue, me hante depuis toujours par sa beauté, sa manipulation, sa transformation.
Mais qui est aujourd’hui Peau d’âne ? et que se passe-t-il sous la peau, dans la peau ?
En décalant les lieux et leurs symboliques, notamment par un travail vidéo, Emilio Calcagno multiplie les angles de lecture de ce conte qui nous hante et nous questionne sur notre mue, ce passage auquel personne n’échappe, de l’enfance à l’âge adulte.

Extraits


Pour plus d’informations, le Pavillon Noir

Création 2012 Pièce pour 12 danseurs et 5 figurants Chorégraphie et mise en scène Emilio Calcagno Dramaturgie Emilio Calcagno, David Wahl Création musicale originale Nathaniel Mechaly Musique enregistrée avec la participation de l’Orchestre de Picardie Scénographie Philippe Meynard Costumes Aline Ochoa Réalisation cinématographique Emilio Calcagno et Buffalo Corp / Thibault Mombellet & Morgan S. Dalibert Lumières Abigaël Fowler Création multimédia Claire Roygnan Danseurs Marie Barbottin, Jérémy Deglise, Marion Frappat, Gaëtan Jamard, Leonardo Maietto, Benjamin Marchand, Adrien Mornet, Johanna Levy, Louise Luck, Stefania Rossetti, Bruno Selingue, Coline Siberchicot Avec l’aimable participation de Stéphane Bern, narrateur Production Eco/Emilio Calcagno Coproduction Théâtre National de Chaillot, Opéra-Théâtre de Saint Etienne (réalisation des costumes et des décors), Faïencerie-Théâtre de Creil, Théâtre Olympia – Scène conventionnée d’Arcachon Partenaires Orchestre de Picardie, Château Saint Just, Baccarat, SNCF, Lancel, Make Up For Ever Partenaire média Têtu