29 Sep

La fête du court-métrage à Nice du 9 au 16 octobre

Du 9 au 16 octobre prochains, Un Festival c’est trop court se déclinera dans une dizaine de lieux culturels de la ville de Nice.

Depuis 15 ans, Nice célèbre le 7ème art dans sa version format court, à l’initiative de l’association Héliotrope.
Compétitions, séances spéciales, rencontres professionnelles, masterclass et soirées musicales,
Un festival c’est trop court ! c’est 8 jours de festivités à la découverte de la jeune création européenne. Cette année, la sélection présente 82 films répartis en 4 compétitions dotées d’une dizaine de prix : Européenne, Expérience, Courts d’ici  et Courts d’animation.

Un voyage à travers l’Europe

Le festival c’est aussi un voyage à travers l’Europe avec un hommage rendu au cinéma Croate et en particulier à Dalibor Matanicréalisateur dont on présentera le long métrage High Sun, couronné cette année à Cannes par le prix du jury de la sélection Un Certain Regard.
Mais en dehors de la compétition, le festival propose des séances thématiques autour de la musique Mélodies ponctuelles, du genre policier Polar Express, une sélection internationale présentant la « crème du crime » ou du documentaire.

Divertissement, cinéphilie et éducation à l’image

L’association Héliotrope oeuvre depuis 15 ans à la promotion du cinéma de court-métrage en proposant des ateliers qui s’adressent à un public allant de l’école primaire au lycée, couvrant Nice et tout le département des Alpes-Maritimes. Les 180 élèves touchés par ce programme peuvent s’initier à la réalisation, à la programmation, au montage ou à l’écriture de scénario. Cette année – anniversaire oblige – la programmation scolaire aura encore une place privilégiée et pas moins de 3000 élèves pourront assister à des programmations thématiques, des séances d’ateliers ou une conférence de Découverte des métiers du cinéma. 

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15 ans, ça se fête ! Et le programme est chargé

Pour célébrer cet anniversaire, les organisateurs ont concocté un programme spécial et plusieurs soirées exceptionnelles : la Soirée des 15 ans avec le duo rock présentant un programme de 5 films musicaux sélectionnées par le cinéaste Jean-Gabriel Periot, suivis du livre de l’artiste rock Michel Cloup.
La Boum des Cinéphiles, orchestrée par Amélie M. et Claude V., un concept original pour danser sur des musiques cultes du cinéma. Cette soirée se terminera par le DJ set de Benjamin Fincher.
La Battle de Courts où se disputeront les programmateurs d’Un festival c’est trop court ! et de CinémaBrut. La meilleure programmation sera élue à l’applaudimètre. Enfin, le festival se clôturera par une Crossover Session, dans une ambiance détendue et soul, rythmée par le nouveau DJ en vogue de la scène électro funk : FKJ pour la première fois à Nice.

Une ville au diapason

Un festival c’est trop court 2015 : une édition anniversaire pleine d’évènements et de programmes inédits.
Du 9 au 15 octobre 2015 à Nice dans différents lieux culturels de la ville.

Le site du festival, c’est ici

Les lieux du festival 
Mamac, Chantier 109, Mercury, Villa Garibaldi, Esra, Villa Arson, Rialto, Le Volume, C’Factory,  La Zonmé, Théâtre national de Nice.

01 Sep

Documentaire : Les Dames de choeur d’Ilan Teboul

Un film d’Ilan Teboul
écrit par Mélanie Challe et Sonia Ghezali
Diffusé le 12 septembre à 15h25
En replay sur le site de l’émission
Durée : 52′

Couronné au Circom 2015, meilleur film dans la catégorie documentaire, le film d’Ilan Teboul dresse le portrait croisé de plusieurs femmes du Val de Marne, pour lesquelles la retraite n’est pas une fin mais, au contraire, un début.


Les Dames de choeur, un film d’Ilan Teboul par france3provencealpes

Elles ont entre 60 et 93 ans et pour elles, la retraite rime avec  fête, rires et  plaisir grâce à la chanson. Au diable l’arthrose et les régimes sans sel, pour ces tendres mamies, car elles ont décidé que le troisième âge allait swinguer. Eprises de musique, Suzanne, Liliane, Lucette ou Marie-Françoise ont fait de la chorale de Juillottes, leur raison de vivre… et de vivre bien. Plus rien ne les effraie, pas même chanter en slam ou partager leur pupitre avec une classe de 3e d’Ivry-sur-Seine

Et si la clé de l’éternelle jeunesse se trouvait là tout près de chacun d’entre nous ?

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Une production Vanglabeke Films et France Télévisions avec le soutien du CNC et du Ministère de la santé.
Diffusé le 12 septembre à 15h25
En replay sur le site de l’émission
Durée : 52′

15 Juil

Au Fil des voix, 8ème saison à Vaison-La-Romaine

Au Fil des voix
Du 29 juillet au 2 août, 21h
Théâtre antique
Théâtre du Nymphée

Accompagner des artistes d’avant-garde tout en favorisant la diversité culturelle, telle est l’ambition du festival qui vous fera découvrir cette année six nouvelles créations.

France 3 Provence-Alpes et le festival vous propose de gagner vos places ici

Pour donner la tonalité de l’événement, l’équipe artistique tape fort et fait monter le Folk sur la scène du théâtre antique. Rosemary Standley et ses musiciens, alias Moriarty feront vibrer l’assistance. Leur dernier album au titre trompeur, Epitaph, est, parait-il, le plus enjoué du groupe.

Souvent nous nous nous moquons de notre propre penchant incontrôlable à écrire des chansons funèbres, à transformer la musique en Totentanz, en danse des morts tragi-comique. Nous avons décidé de moquer la mort, pour croire qu’on peut danser avec. Moriarty

Deuxième affiche de cette soirée d’ouverture : Hindi Zahra. L’artiste possède une aura à envoûter n’importe quelle audience car elle sait faire voyager. Biberonnée au Maroc, dans une famille où tout le monde – père, mère, oncles ou tantes avaient la fibre artistique, elle en a forcément gardé des séquelles ! Pour elle la musique sert à faire du lien. C’est sûr, le théâtre antique sera sous le charme de son phrasé au diapason d’un tempo alangui.

Vaison-la-Romaine a la chance inouïe de compter un autre théâtre : le théâtre du Nymphée, plus propice à l’intimité car de taille plus modeste. C’est là que l’on pourra découvrir l’univers inspiré de Dorsaf Hamdani entre Paris, Beyrouth et Tunis, à travers une rencontre originale de deux grandes dames de la chanson : Barbara et Fairouz, l’Orient et l’Occident. J’avais envie qu’elles se parlent l’une à l’autre, dit-elle simplement. Et les mélodies nées au Liban ou en bord de Seine semblent être du même matériau, de la même palette, des mêmes humeurs par la voix de la tunisienne Dorsaf Hamdani.

Dorsaf Hamdani était l’invitée de l’humeur vagabonde sur France inter le 30 octobre dernier. Réécouter l’émission de Kathleen Evin

Au programme de cette soirée du théâtre du Nymphée, Katerina Fotinaki. Découverte aux côtés d’Angélique Ionatos, l’artiste représentante de la nouvelle diaspora grecque incarne le renouveau d’une chanson poétique, plein de délicatesse, de réserve et d’élégance.

Soirée de clôture oblige,le festival invite un lion du jazz cubain, qui  révolutionnait le genre il y a 40 ans avec son groupe Irakere.
A 73 ans, Chucho Valdes apporte encore la preuve de son inoxidable énergie.Il ne se contente pas de faire revivre un héritage ancien, il le réinvente et le transforme en offrande pour que le talent des plus jeunes fasse renaître la magie d’Irakere. Des titres tels que “Bacalao con Pan” ou “Juana 1600” sont des pains de dynamite entre les mains des Afrocuban Messengers. 

C’est à Agathe Iracema que l’on devra un voyage au Brésil, au cœur de ses racines, avec son trio. Adoubée, toute jeune, par l’américaine Sheila Jordan, cette lumineuse chanteuse franco-brésilienne se situe quelque part entre Billie Holiday pour l’intériorité de son chant et Tania Maria pour l’énergie joyeuse et le sens du rythme. Une onde de frissons va secouer les gradins du théâtre antique.

 

 

Festival Au fil des voix du 29 juillet au 2 août, 21h
#AFDVvaison    
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22 Juin

Marseille Jazz des Cinq Continents du 15 au 24 juillet

Du 15 au 24 juillet à Marseille.
Marseille Jazz Cinq Continents

Pour gagner des places c’est ici

Depuis 15 ans les plus grands noms du Jazz se succèdent sur la scène des jardins du Palais Longchamp
Né de la passion et de la ténacité d’un homme, Roger Luccioni, le Festival de Jazz des Cinq Continents a vu le jour à l’été 2000. Il a inscrit la ville de Marseille comme un site incontournable de la scène jazz et le public ne s’y est pas trompé, la fréquentation ayant été multipliée par 7.

Cette année 2015 sera celle du renouveau puisque des lieux emblématiques de la ville s’associent à l’événement, sans éclipser, pour autant, les Jardins du Palais Longchamp, qui resteront le site historique du festival. Le théâtre Silvain, le Mucem et le théâtre de La Criée résonneront donc d’une programmation qui allie avec brio jeunes talents et légende vivante.

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Au delà des concerts, Marseille Jazz se fera entendre dans tous les secteurs de la ville et sous les formes les plus diverses. Concerts, projections, expositions, conférences mais aussi un espace d’écoute qui fera découvrir au public les trésors du Jazz à la bibliothèque de l’Alcazar. La nuit étant propice à la rêverie, le MuCEM ouvre ses portes à une nuit du jazz, entre visite et écoute, une déambulation qui donnera à entendre les envolées du contrebassiste israëlien Omer Avital ou une aubade de Lisa Cat-Berro.

Dans une programmation de haut-vol, notons quelques belles soirées avec de grands noms comme Melody Gardot, Charlie Winston, Stanley Clarke, Lisa Simone, Goran Bregovic, Hiromi, Kenny Garrett ou encore des soirées exceptionnelles comme la carte blanche donnée à Erik Truffaz pour une création inédite et les retrouvailles de deux mythes vivants :
Caetano Veloso & Gilberto Gil…

Toute la programmation du festival

Mardi 30 juin, à l’occasion de la soirée d’ouverture du FIDMarseille, Marseille Jazz des cinq continents collabore à cette soirée de fête avec la présence d’un DJ international dont les sets s’inspireront des répertoires de Jazz.

17 Juin

FID Marseille fête le cinéma du 30 juin au 6 juillet

Du 30 juin au 6 juillet prochains, Marseille et le FID ne feront qu’un.

Du Mucem à la Villa Méditerranée, en passant par l’Alcazar, le théâtre des Bernardines, Le Miroir à la Vieille Charité ou le théâtre Silvain, tous ces lieux – pour ne citer qu’eux – seront pendant une semaine la caisse de résonance d’un cinéma vivant, exigeant, d’un cinéma qui ose. Nous vous faisons gagner des places ici.

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Au programme de cette 26ème édition l’équipe de Jean-Pierre Rehm a retenu 130 films d’écritures très diverses, documentaires et fictions confondus, qui seront répartis en trois compétitions, une rétrospective et des écrans parallèles.

Le Miroir à la Vieille Charité accueillera une rétrospective inédite de l’oeuvre de Manoel De Oliveira, disparu cette année à l’âge vénérable de 106 ans. Une programmation – en collaboration avec la Cinemateca Portuguesa – articulée en cinq tableaux pour saisir toute la complexité de l’oeuvre du cinéaste portuguais.


FID Marseille du 30 juin au 6 juillet par france3provencealpes

Une programmation à l’image du monde

Les écrans parallèles mettront en lumière des perles rares, lointaines ou proches, jusqu’aux cinémas d’aujourd’hui montrés ici et là à l’étranger :

Dehors la Danse / La danse, si l’on veut, c’est « une forme de vie », c’est-à-dire une façon de négocier – par le corps – avec les choses, d’inventer des possibilités de vie commune, une vie pour soi et avec les autres.
Histoires de portraits / hétéroclite pas naturecette programmation rassemble des portraits, à savoir cet usage de l’art cinématographique pour faire voir et entendre, comme nul autre, la jointure entre une voix et des gestes, entre un corps et des phrasés, entre un décor et des récits. C’est à la fois le degré zéro du cinéma et une mission d’archivage, de témoignage de grande ambition.
Futurs / prolongement cinématographique de l’exposition organisée à la Vieille Charité, cette programmation sera tournée vers la science-fiction et tout ce qui en découle.
Les Sentiers / une programmation signée par le collectif Fotokino, accessible aux plus jeunes mais destinée à tous, enfants et adultes partageant la balade sur ces sentiers. L’ambition de cet écran : s’attacher à offrir un espace aux oeuvres les plus inattendues, rares ou inédites où se croiseront des oeuvres aux techniques et procédés hybrides, des contes de cinéma et des regards sur le réel.
Cadence / Les films de cet écran consacré aux sons et à la musique partagent cette liberté de mouvement où se succèdent maintien ou abandon, “Cadence”, une suite de coupes propices à un découpage s’édifiant sur toute la durée d’une projection.

Buildings ©FIDMarseille

Buildings ©FIDMarseille

Côté événement, le dernier film de Patricio Guzman consacré à nos rapports au cosmos Le Bouton de Nacre, sera projeté en plein air.

Le cinéma pour tous les publics

Tables rondes, masterclasses de Miguel Gomès et Nicolas Becker, expositions dans des galeries d’art associées, rencontres avec les cinéastes et moments festifs déployés dans toute la cité phocéenne viendront compléter ce rendez-vous aussi audacieux qu’insoumis, lieu du cinéma vivant, du cinéma libre, sans cesse réinventé.

Enfin, le FID se révèle un outil pour les professionnels comme en témoigne le succès du FIDLab, reconduit pour la 7ème année, qui offre un espace de travail autour de projets de films sélectionnés, pour offrir aux réalisateurs l’opportunité de rencontres dynamiques avec producteurs, fonds de soutien, diffuseurs ou distributeurs.
Dans cette géographie à l’usage des jeunes cinéastes, un nouveau venu : le FIDCampusInitié en 2013 dans le cadre de Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la Culture, c’est un programme de formation à destination de jeunes réalisateurs du bassin méditerranéen. Depuis 2013, le FIDMarseille a consolidé ses liens avec des universités, écoles et formations partenaires en Egypte, au Liban, au Maroc, en Tunisie, en Algérie et en France.

Du 30 juin au 6 juillet 2015, Marseille
Le FIDMarseille, Festival International de Cinéma, propose un programme de films, documentaires et fictions, emblématiques de la production mondiale d’aujourd’hui.

La page facebook du FID
Sur Twitter @FIDMarseille
#FID2015

10 Juin

Le Musée Réattu d’Arles sort des réserves ses trésors photographiques

Oser la photographie
50 ans d’une collection d’avant-garde.
Du 4 juillet au 3 janvier 2016
Musée Réattu, Arles

France 3 Provence-Alpes met en jeu ici des billets pour l’exposition

Cet été, c’est à une collection très audacieuse que Pascale Picard, conservatrice du Musée, va rendre hommage : celle de Jean-Maurice Rouquette et Lucien Clergue, constituée dans les années 60. Le conservateur et l’artiste vont marquer l’histoire du musée Réattu, consacré jusqu’alors à la grande peinture d’histoire.

Un musée réinventé

Dès 1965, ils osent le pari de la photographie, dont découleront le festival des Rencontres devenu Les Rencontres de la Photographie et la création de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie, offrant ainsi à leur ville natale un statut envié de tous.

Aujourd’hui, plus que jamais, cette distinction de capitale de la photo lui garantit de très beaux lendemains. Mais plus durable encore, ils vont contribuer à offrir à la photographie en France, un statut d’art majeur, le 8ème du nom.

Epreuve argentique, don de l'artiste, 1980 © Henri Cartier-Bresson/Magnum PhotosHenri Cartier-Bresson (1908-2004), Simiane-la-Rotonde, 1970 Epreuve argentique, don de l’artiste, 1980 © Henri Cartier-Bresson/Magnum Photos

Naissance d’une collection en 1965

Et l’on se prend à rêver : Arles, les années ’60, les premières corridas, Picasso,.. le charme de la ville, son histoire artistique et son patrimoine, sa charge poétique aussi, ont sans doute joué pour ces deux pionniers. Dès la première année, Lucien Clergue reçut de ses pairs plus de 400 tirages, choisis par des photographes et des collectionneurs que motivait un projet de musée pour Arles.

Ce formidable élan de générosité permit la constitution d’un fonds que célèbre l’exposition de l’été 2015 sous la forme d’un « flash-back ». Le 28 mai 1965, le musée offre ses cimaises à la jeune photographie et Arles découvre Ansel Adams, Richard Avedon, Cecil Beaton, Peter Beard, Denis Brihat Jean Dieuzaide, Etienne Carjat, Robert Doisneau, Lucien Hervé ou encore Izis. Les décennies suivantes verront entrer rien moins que Brassaï, Edouard Boubat, Henri Cartier-Bresson, Denise Colomb, André Kertész, William Klein, Sarah Moon, Bernard Plossu, Willy Ronis ou Jeanloup Sieff.

Depuis, le fonds n’a cessé de s’étoffer et ce développement exponentiel qui « dévore » l’identité du musée invite à se poser la question d’un bilan. Oser la photographie propose une sélection de 250 photographies qui exprimera l’état d’un art mutant au gré d’un parcours animé par un questionnement fondamental : qu’est-ce-que la photographie apporte à l’art ?

Oser la Photographie
Du 4 juillet au 3 janvier 2016
Musée Réattu, Arles

Toutes les infos pratiques sur le site du Musée
Voir un diaporama ici

03 Juin

Vaison-Danses à la rencontre de la ville, du 15 au 28 juillet

Du 15 au 28 juillet 2015, 22h00
Théâtre antique
Vaison-La-Romaine
Des places à gagner ici

 

Le 4 juin le festival Vaison-Danses dévoilait sa programmation au domaine du Chêne Bleu, au Crestet, à quelques kilomètres de Vaison-la-Romaine. Le vignoble, lové dans les contreforts des Dentelles de Montmirail, était le lieu rêvé pour nous donner le goût d’en savoir plus.

Du 15 au 28 juillet, donc, le Théâtre Antique de Vaison-la-Romaine sera, pour cinq soirées, un écrin précieux pour de la danse avec un grand D. Un D majuscule propre à embrasser tous les publics – des habitants de cette douce Provence aux nombreux étrangers de passage. Et miser sur un large public n’exclut pas l’exigence de ses choix esthétiques. Depuis 20 ans, Vaison-Danses a su consolider sa notoriété en invitant dans son arène des compagnies internationales de haut-vol et des artistes de renommée mondiale.

De la danse, donc, mais façonnée aux esthétiques d’aujourd’hui qui font appel au cirque, à l’acrobatie et aux expressions urbaines, pour un festival qui se revendique clairement pluridisciplinaire et ouvert à la diversité de son public. 
                 Bernadette Stalmans, directrice artistique du festival.

 


Vaison Danses du 15 au 28 juillet au théâtre… par france3provencealpes

 

Le défi cette année, explique Bernadette Stalmans, nouvelle directrice artistique du festival, c’est d’investir la ville toute entière et de créer un tissage serré avec les habitants. C’est ainsi que des rendez-vous seront donnés tout au long de cette quinzaine, permettant à tous d’échanger et de partager : conférences, rencontres, stages, cinéma : une transversalité des disciplines qui viendra enrichir cette édition 2015. Pour la première fois, une compagnie se produira hors les murs – sur la place Montfort. L’occasion de découvrir librement une pièce inspirée de West Side Story qu’a choisi de présenter la compagnie Françoise Murcia.

Gabi Perez

The Roots

« Être enchantés, s’émerveiller ensemble et éprouver une envie de danser, comme une onde joyeuse et poétique de chaleur », voilà le voeu de l’équipe artistique qui a travaillé à faire surgir émotion et beauté en invitant des artistes d’univers différents mais complémentaires et tous nourris à la recherche de la perfection et de l’excellence.

 

Le Programme

Mercredi 15 juillet à 22h00, Théâtre Antique
Carmen / Dada Masilo & the dance factory
Associer les genres pour créer un nouveau mode d’expression, inventer un autre vocabulaire.

Dimanche 19 juillet à 22h00, Théâtre Antique
Valser, Ballet du Capitole / Catherine Berbessou / Kader Belarbi
Danser sur la terre pour laisser des traces.

Mercredi 22 juillet à 22h00, Théâtre Antique
Il n’est pas encore minuit / Compagnie XY
Haute voltige pour 22 acrobates

Vendredi 24 juillet à 22h00, Théâtre Antique 
The Roots / Kader Attou / Compagnie Accrorap
Construire des ponts, créer du lien, du dialogue dans la différence.

Lundi 27 et mardi 28 juillet à 22h00, Théâtre Antique
Les 7 doigts de la main / Cuisine & Confessions
Un spectacle dans lequel le toucher, l’odorat, le goût s’ajoutent à l’émerveillent des yeux et des oreilles…

La programmation hors les murs, les ateliers, les conférences…
La page facebook du festival

27 Mai

Un début d’été à la belle étoile au théâtre Silvain

Les 1er, 2 et 3 juillet à 21h30
Théâtre Silvain, Marseille
Anse de la Fausse Monnaie
Corniche Kennedy

 

Le goût des beaux textes, la passion des interprètes, voilà ce à quoi nous invite la troisième édition du festival A la Belle Etoile, lancé en 2013 par Jacques Weber. Plus de 2300 spectateurs lors de son édition 2014, le festival semble avoir trouvé son public. Cette année ce sont trois jours de festivités et trois pièces différentes pour un même niveau de qualité.

France 3 Provence-Alpes, partenaire de l’évènement, vous propose de gagner des places ici 

Un parrain pour la 3ème édition

Fidèle de la première heure, Francis Huster, accompagne A la Belle Etoile en acceptant d’en être le parrain. Il se produira, vendredi 3 juillet, dans Le Joueur d’échecs de Stefan Zweig, mis en scène par Steve Suissa dans l’adaptation d’Eric- Emmanuel Schmitt.

Extrait filmé au théâtre Rive Gauche à Paris

Gainsbourg sans la musique ?

Jeudi 2 juillet, c’est au poète Serge Gainsbourg, qu’un hommage sera rendu. Un hommage à trois voix – et quelles voix ! celles des amis, à commencer par Jane, la muse, Michel Piccoli, le camarade et finalement Hervé Pierre de la Comédie Française.

Gainsbourg sans la musique ? bien sûr ! Justement, c’est dépouillés de leurs arrangements connus que les soixante textes choisis pour cette représentation à voix nues, sonnent comme un cadeau pour la langue.

Extrait d’une émission sur France Culture

 

© gilles vidal

© gilles vidal

Un écrin pour des soirées magiques

Le théâtre Silvain est né en 1923, dans le creux du Vallon du silence dans le quartier d’Endoume, à Marseille.
Eugène et Madeleine Silvain, respectivement, sociétaire de la Comédie Française et chanteuse d’opéra, avaient décelé les qualités acoustiques de cette crique, lieu de réunion des boulistes du quartier. Avec l’aide d’un ami fortuné, ils achetèrent et aménagèrent le lieu pour en faire un théâtre de verdure.
Lové dans le vallon bien à l’abri du vent, le théâtre, aujourd’hui propriété de la ville de Marseille, peut accueillir 2300 spectateurs.

le théâtre Silvain

Retrouvez toutes les informations utiles sur le site du Festival A la Belle Etoile

 

20 Mai

La Méditerranée au coeur s’engage pour le climat

Méditerranée au coeur, présentée par Olivier Gerbi avec, pour invité, Michel Vauzelle. 
samedi 30 mai à 15h20
sur France 3 Provence-Alpes Côte d’Azur
puis en replay 

A six mois de la conférence des Nations unies sur les changements climatiques de 2015 – la COP21 – aussi appelée « Paris 2015 », qui doit voir aboutir un accord international sur le climat, la région Provence-Alpes Côte d’Azur accueille le 4 juin, avec le soutien et la présence du Président de la République, à la Villa Méditerranée à Marseille, une rencontre avec les acteurs de la Méditerranée. Cette table ronde vise à souligner l’engagement de toutes les parties à contribuer à la lutte contre le changement climatique et mettre en lumière les actions déjà engagées à ce jour par les Etats, collectivités locales ou tout autre réseau oeuvrant pour le développement durable.

 

Dans le cadre de l’engagement de France Télévisions pour cette cause planétaire, la Méditerranée au coeur consacre son numéro annuel à à la question du changement climatique. Trois équipes des rédactions de France 3 Provence-Alpes se sont rendues, en Italie, en France et au Maroc pour témoigner des initiatives originales qui s’y développent.

L’émission dans son intégralité
Méditerranée au coeur : la menace climatique par france3provencealpes

Au Maroc

Selon les experts marocains du GIEC *, le Maroc expérimente une phase de transition de son climat. On observe, contre toutes attentes, que le changement climatique entraîne, certes, plus de chaleur, mais surtout davantage de précipitations dans le sud du pays. Il en résulte que le désert reverdit et qu’un système ancestral d’irrigation – les Khettara – se remet tout doucement en marche. Ce système permet de capter l’eau des nappes phréatiques, pour la conduire jusqu’aux parcelles à irriguer et les villages dans les oasis du sud-est du Maroc.

Concu par l’homme il y a 3000 ans ce système d’irrigation est une technique de développement durable qui permet d’exploiter l’eau du désert pour maintenir l’agriculture et l’élévage dans les oasis marocaines.

* Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat

Un reportage de Valérie Smadja, Marie-Agnès Peleran, Pascal Arnold et Samuel Mortain.

En Italie

Comme tous les pays méditerranéens, l’Italie, depuis quelques années, doit faire face à des bouleversements climatiques majeurs tels que le réchauffement des températures ou la montée des eaux. Sur son territoire, cela se traduit par de multiples conséquences: des inondations spectaculaires, des coulées de boue dévastatrices et des tempêtes violentes. L’homme ne semble pas avoir pris la mesure de ces changements …Pire, dans certains lieux, il défie même la nature en construisant sur des zones à risque. A chaque fois, le bilan est lourd. Bilan humain: avec des victimes, bilan financier avec des millions d’euros à trouver pour réparer les dégâts.

Aujourd’hui, le déchaînement des éléments menace directement l’une des destinations méditerranéennes les plus prisées. L’extraordinaire beauté de l’Italie parait bien fragile car quand le ciel gronde c’est tout un patrimoine culturel constitué de 7500 kilomètres de côtes et surtout de 50 sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, qui est en danger.

A Vernazza, l’un des prestigieux villages des Cinque Terre, le village a été englouti par des coulées de boue. A Gênes, l’homme a construit sur le lit du torrent et tout à fait au sud, dans les Pouilles, l’élévation du niveau de la mer pourrait menacer les cultures. Aujourdhui certains ont décidé de ne plus subir, si on ne peut rien faire contre les changements climatiques, on peut en revanche s’adapter et réfléchir ensemble à des solutions.

Un reportage d’Estelle Mathieu, Syvie Garat, Fred Rogliano, Nicolas Harlé.

 

En France

Nous partons à la découverte du nouveau Parc naturel Régional des Baronnies Provençales. Créé officiellement en janvier dernier, c’est le dernier né des 51 parcs français. Réparti sur 86 communes dans les Hautes-Alpes et la Drôme, il abrite 31 000 habitants et a décidé d’intégrer la question du réchauffement climatique au cœur de son projet.

Centrale villageoise photovoltaïque, valorisation de la filière bois avec des réseaux de chaleur ou éducation à l’environnement pour les plus jeunes, voilà une part de l’ADN de ces parcs régionaux d’un nouveau genre où la question écologique n’a jamais été aussi présente.

Notre équipe s’est donc rendue dans 3 petits villages de ce nouveau Parc, Rosans, Barret-sur-Méouge et Eourres, pour mieux comprendre comment ces initiatives voyaient le jour.

Un reportage de François Bombard, Francis Di Cesare, Paul Naudin et Philippe Hervé.

 

Méditerranée au coeur

samedi 30 mai à 15h20
sur France 3 Provence-Alpes Côte d’Azur
puis en replay 

 

19 Mai

Camille Muffat, racontée par ses proches ce vendredi à 23h10

Vendredi 22 mai à 23h10 – après le Grand Soir 3
puis en replay sur notre site

Ce mois-ci, une de nos équipes s’est penchée sur le destin tragique de la jeune championne Camille Muffat, décédée en Argentine au mois de mars dernier.
Puis nous ferons un bond de 36 000 ans à l’occasion de l’ouverture au public de la «réplique» de la grotte Chauvet à Vallon Pont-d’Arc pour aller à la rencontre de ceux qui ont permis la mise au jour de ce trésor, classé au patrimoine de l’humanité.

Camille Muffat, la fille de l’eau

Un reportage de 25’ de Laurence Collet, Benoit Loth, Erik El Koubi et Alexandre Taba

Les bassins de la piscine Jean Bouin sont vides. Ceux du bassin olympique d’entraînement aussi. Personne sur les tobbogans, les jeux d’enfants, du petit parc de NiceCamille Muffat est partie, la nageuse et avec elle, la femme et la petite-fille qui sommeillait encore en elle. Son père, Guy Muffat, son parrain des bassins, Richard Papazian,  son entraîneur Fabrice Pellerin témoignent.
Les confidences de nos interlocuteurs nous permettront de mieux se rappeler le parcours d’une enfant timide, devenue reine des bassins à Londres en 2012, puis jeune retraitée, quelques mois seulement. La petite Camille qui montait sur les épaules de son père. Celle qui nageait, pas trop mal, puis très bien, puis mieux que tout le monde. Celle qui tourna le dos aux bassins laissant père, entraîneur, et club dans le désarroi.
C’est l’histoire, non pas d’une star, mais d’une vraie personne qui après avoir nagé 6 heures par jour pendant des années, avait besoin de tourner la page et dont le nouveau chapitre, à peine entamé s’est crashé sur le sol argentin.

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La grotte Chauvet, histoire d’une restitution

Un reportage de 26’ de Farid Haroud et Pierre Lachaux, avec Nicolas Ferro, Loïc Favel et Fred Gramond.

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La grotte Chauvet découverte en décembre 1994 est la plus vieille grotte ornée du monde : 36000 ans. Pourtant, elle parait si jeune, si neuve. Farid Haroud et Pierre Lachaux ont eu accès à la véritable cavité et ont voulu savoir comment et pourquoi ce joyau de l’humanité avait pu garder cette fraîcheur. Tout tient en un mot, en une réalité devenue obsession, une règle incontournable : la conservation.

Ils ont rencontré les «inventeurs» : Eliette Brunel, Christian Hilaire et Jean-Marie Chauvet, qui, dès les premiers instants, ont su préserver les lieux. Un peu comme sur une scène de crime, ils ont eu les bons gestes afin de ne pas effacer les preuves, en l’occurrence les marques du passé.
Notre équipe a interviewé Jean Clottes, l’expert qui a authentifié les peintures, Dominique Baffier et Marie Bardisa, les conservatrices successives de la grotte, gardiennes du temple. Leur rôle : permettre la recherche scientifique sans que la cavité ne soit mise en danger.

Tous et toutes ont tracé un chemin qui a mené l’UNESCO à reconnaître la grotte Chauvet comme Patrimoine mondial de l’humanité, berceau de l’art, resté intact pour permettre aux générations futures de l’étudier plus profondément.

En complément de son enquête, notre équipe a croisé le chemin de 4 artistes portant chacun un regard particulier sur la grotte

          – Jean M. Auel, écrivain américaine, auteure d’une série de romans de fiction préhistorique mettant en scène des hommes de Cro-Magnon et de Néandertal :              Les Enfants de la Terre.
          – Gilbert Coudene, peintre lyonnais, spécialiste des fresques murales, Co-fondateur de l’atelier des peintres muralistes CitéCréation.
          – Roger Lombardo, auteur de théâtre ardéchois dont la dernière création «Homo Botticelli » évoque les peintures de la grotte Chauvet.
          – Jul, dessinateur de presse et auteur de la bande dessinée Silex and the City, adaptée en série télé, le programme d’animation le plus regardé de France.

 

Diffusion le vendredi 22 mai à 23h10
A revoir sur notre site