18 Mar

Le Babel Med fête ses 10 ans d’existence à Marseille

Du 20 au 22 mars se tiendra à Marseille au Dock des Suds la 10ème édition du Babel Med Music, forum international des musiques du monde. 
Rendez-vous d’échanges commerciaux et professionnels qui rassemble, une fois par an, quelques 2500 participants autour de nombreuses tables rondes thématiques, l’évènement vise aussi à valoriser auprès d’un large public (15 000 personnes attendues) des artistes émergents.

Babel-Med-Music-2014

Dans le sillage de la Fiesta des Suds qui fait vibrer l’automne marseillais tous les ans depuis deux décennies, le Babel Med Music s’est imposé au départ comme une évidence culturelle, économique et éthique, venant prolonger un évènement pré-existant. A la barre de ce navire, Bernard Aubert, qui partage la direction artistique de l’événement avec Sami Sadak, nous raconte le début de l’aventure.

Le Contexte

Créé à la demande des professionnels, cet espace d’échange qu’est le Babel Med Music, donne à celui qui s’y inscrit, la possibilité d’explorer des enjeux, des problématiques liées à la profession, par le biais de tables rondes réunissant spécialistes et utilisateurs avisés.

« En 2004, la crise du disque a déjà eu lieu, les nouvelles technologies sont là mais les contours économiques de ce nouveau mode de production/diffusion sont encore à cerner  : comment les musiques vont être achetées, payées, comment cela va revenir à l’artiste. Il y a de gros enjeux autour de cette problématique et ils dépassent largement notre festival mais notre projet peut être l’endroit où cette problématique se discute, où l’on essaie d’élaborer ce que sera la musique de demain. Et surtout en l’appuyant sur le spectacle vivant qui fait vivre 90% des musiciens et leur assure la survie. » B.Aubert

Le programme des conférences


Les festivals les artistes et les contrats

Chaque année, au premier jour du printemps, Marseille attire une nuée d’organisateurs de festivals. Le Babel Med Music, qui a vu juste en s’implantant dans la cité phocéenne, est LEUR grande fête. Festival d’Oslo, de Londres, de New-York mais aussi des structures plus petites qui viennent également acheter du spectacle. Chaque année ils sont environ 5 à 700 qui viennent ici joindre le plaisir de la fête à celui du travail.  
Echange, discussion, découverte et signatures de contrats.

« Il faut savoir qu’un groupe qui passe à Babel Med Music signe, en moyenne, entre 30 et 40 spectacles de plus que ce qu’il aurait fait sans venir ici. Donc c’est intéressant au niveau des artistes mais bien évidemment également du point de vue des directeurs de festivals. » B.Aubert

Parmi eux, Ruben Paz, leader du groupe Chévéréfusion, saxophoniste et flûtiste de la Havane qui a choisi Marseille comme port d’attache, offrant son héritage afro-cubain aux influences jazz et world-music les plus dansantes. Déjà programmée à la Fiesta en octobre 2013, sa formation qui avait chauffé le « dance floor » du Dock des Suds, donne rendez-vous samedi 22 en fin de soirée, à tout ce qui compte, dans la région, d’amateurs de salsa.

Mais pourquoi avoir choisi Marseille quand on vient de La Havane ?

 

Les coups de coeur du Directeur.

Avec 30 concerts et plus de 200 artistes programmés sur 3 jours, chacun saura faire son choix en fonction de ses affinités électives mais un petit conseil n’étant jamais de trop, Bernard Aubert vous livre son trio de coeur.

 

L’avenir du Babel Med Music

Avec près de 1200 propositions d’artistes cette année, il y a fort à parier que les années à venir ne soient pas en deça, d’autant plus que l’évènement s’internationalise. L’organisation reçoit aujourd’hui des propositions de Laponie, du Pérou, d’Ouzbékistan ou de New-York. Autant de signes qui donnent raison aux professionnels qui n’ont pas du tout envie que le Babel Med s’arrête. Au contraire, ils plebiscitent un développement qui ajouterait un volet dédié aux nouvelles technologies, répondant en cela à une demande très forte des artistes et des professionnels de renforcer leur présence sur ces plateformes mondiales.

Le Babel Med Music se tiendra du 20 au 22 mars au Dock des Suds à Marseille
Le site officiel du Babel Med Music 2014
Le site du forum Babel Med 2014


Entretiens réalisés par Pernette Zumthor

13 Mar

Happiness Therapy !

Le phénomène Happy : Marseille n’est pas en reste !

Pharrell Williams, au-delà de son talent  communicatif, a su s’entourer d’une armée de community manager inspirés. 
Comme une traînée de poudre, le phénomène embrase le monde et plus personne n’échappe à la contagion. De Paris à Sidney en passant par Singapour ou Montréal – et particulièrement en France – on ne compte plus les remake de Happy. 
Marseille
ne pouvait pas échapper à la règle et en est déjà à 4 versions du célèbre clip. 
La dernière en date signée Lasko, est une version 100% GoPro qui ne compte pas moins de 270 participants  et immortalise les plus beaux sites de la ville.

Mais au fait, sa spécificité c’est quoi exactement ? Et Lasko  passait par là… on le tire par la manche pour lui poser quelques questions.
Toutes ses réponses sur cette playlist. (cliquez sur playlist pour choisir votre extrait)

)

Lasko a la vidéo dans la peau. Pour ce tournage, il s’est bricolé, tel un géotrouvetout moderne, un équipement léger et ingénieux fait d’une caméra GoPro, d’une mini enceinte, d’un retour image sur un Smartphone le tout monté sur un steadycam. Bravo l’artiste. Le voici en photo

Image : FredB Art

Image : FredB Art

 

Et la vidéo tape juste !

Elle vient d’être sélectionnée par l’ONU pour y être diffusée le 20 mars à midi dans le cadre de l’International Day of Happiness en présence de Pharell Williams.

 

Les lieux de tournage à Marseille à la loupe

Map

 

 Pour le plaisir et le partage !

Vous pouvez voir les Happy réalisés à Marseille sur la chaine You Tube dédiée.
Et pour tout savoir sur le HappyMarseille by Lasko rendez-vous ici

 

 

03 Mar

Les vacances d’hiver, côté cour

Sur les pistes

Chroniques du Sud – Coulisses
Samedi 8 mars à 16:15 puis en replay

Le mois de février est celui des vacances d’hiver, de l’insouciance et de la fête, celui du grand bain dans la poudreuse qui va redonner énergie et tonus aux familles et leurs bambins.
Mais avant le grand « rush » sur les pistes, il y a certaines conditions à remplir : la neige bien sûr en abondance, ou son avatar artificiel, des pistes sécurisées, des remontées mécaniques bien huilées, des restaurants bien achalandés et des terrasses ensoleillées. C’est loin des regards et souvent de nuit que s’active une armée de spécialistes pour oeuvrer au bon fonctionnement de la station.

Chroniques du Sud est allé,  une semaine durant, à la rencontre des hommes et des femmes de l’ombre qui se donnent sans compter pour que fonctionne Serre-Chevalier.
D’un moniteur de ski-agriculteur aux pisteurs en passant par les dameurs, les « nivoculteurs » ou le peloton de gendarmerie de haute-montagne, il vous sera impossible désormais de skier comme avant.

Située en bordure du Parc National des Ecrins, Serre-Chevalier est la plus grande station de ski des Alpes du Sud. Créée en 1941, elle compte aujourd’hui 250 km de pistes entre 1200 et 2800 mètres d’altitude et voit sa population multipliée par huit au plus haut de la saison. A Serre-Chevalier comme dans toutes les stations de sports d’hiver, on vient ici pour faire du sport et s’amuser, en toute insouciance sans se douter que ce confort a ses codes.

 

 

Revoir le reportage


Les coulisses de la station de Serre-Chevalier par france3cotedazur

Un reportage d’Isabelle Ros pour Chroniques du Sud Coproduction France3 Provence-Alpes et AMDA Production
A voir samedi 8 mars à 16:15 puis en replay