25 Sep

Lancement de saison au Théâtre de La Criée

Samedi 28 septembre de 11h30 à 20h00

Entrez, les artistes ! en herbe, accomplis, en devenir ou tout simplement en amateurs !
La Criée ouvre trois nouvelles portes sur le Vieux-Port pour satisfaire votre curiosité : la porte entrée du personnel, la porte visite des ateliers et bien sûr la mythique Entrée des Artistes !

Ludique et gratuit !

Les temps forts du week-end

1/ L’autre Porte, entrée libre samedi 28/9
2/ Carmen, Opéra sauvage, l’opéra de Georges Bizet en langue des signes samedi à 18:00
3/ Municipale Balcanica, concert Banda / samedi à 20:00
4/ Concerts Mixatac! Bamako/Beyrouth/Essaouira dimanche 29/9 à partir de 18:00

Zoom en images sur le programme des portes ouvertes.
En naviguant dans cette belle composition graphique, vous saurez comment trouver l’atelier qui vous convient.
Mais attention, les places sont comptées ! La réservation parait indispensable, si l’on s’en réfère au succès de la saison dernière.


18:00 Carmen Opéra sauvage

Taquiner la frontière entre la vision et le son, rendre sensible notre capacité à voir la musique, à faire vibrer le mouvement : tel est le pari de cet opéra en Langue des Signes qui s’adresse à tous.
Adaptation de l’opéra de Georges Bizet
Mise en scène Lucie Lataste Compagnie Danse des signes

samedi 20:00 La Municipale Balcanica / God is a Gypsy

La Municipale Balcanica, rencontre ici de nouveaux compagnons de voyages pour des improvisations détonantes ! Avec une énergie contagieuse, l’ensemble déplace les frontières avec un panel coloré de cuivres déjantés, de percussions excitées, souffle d’une passion commune, qui dans la joie ou dans la tristesse, reflète les différents visages d’une identité populaire.

Gagnez des places pour le concert de la Municipale Balcanica !

dimanche 18:30 / 19:45 / 21:30 Mixatac Bamako/Beyrouth/Essaouira

Le voyage d’une soirée en trois escales. Marsatac présente l’ensemble de ses créations musicales internationales nées de la rencontre singulière entre artistes marseillais et musiciens d’ailleurs. Une trentaine d’artistes aux répertoires flamboyants et quelques surprises.

Tout le programme de la mise à feu, ici :

19 Sep

Rétrospective Olivier. O. Olivier à Arles

Peintre de l’absurde et de l’inquiétant

A partir du 20 septembre 2013, les Arlésiens pourront se plonger dans l’oeuvre étrange d’un peintre originaire de Martigues, dont le père, lui-même artiste, avait installé son chevalet dans le quartier de Montparnasse à Paris.

Le service culturel de la Mairie d’Arles confie les clés de la chapelle Sainte-Anne, place de la République à Arles, à Claudine Martin pour y organiser une rétrospective de l’oeuvre d’Olivier O Olivier, son mari disparu en avril 2011.
Cette exposition est organisée dans le cadre de Marseille Provence 2013.

Mais pourquoi exposer Olivier O Olivier en Arles ?

Cela n’a rien du hasard… Son père, Ferdinand Olivier, lui-même peintre, était originaire de Martigues et aimait en peindre les environs. C’est la filiation qui parle dans l’attachement de l’artiste à cette région. Comme beaucoup, il multiplie les séjours en Provence, de Martigues au Paradou ou de la Camargue sauvage aux Alpilles et bien avant de peindre ses corridas dans la neige, tout dans la ville d’Arles l’émeut : les arènes, les églises innombrables, les cloîtres, les ruelles, la richesse architecturale de ses hôtels particuliers, la place du Forum, le Rhône, tout. Il connait bien la corrida. Plus encore, la proximité de la Chapelle Sainte-Anne (où seront exposées les oeuvres d’Olivier) du Musée Arlaten n’est pas sans résonance avec des souvenirs d’enfance d’un atelier chargé d’objets et de meubles provençaux.

Une oeuvre prolixe

Dans les années 80, c’est une promenade dans les Alpes suisses et la vision qu’il en conçoit qui lui intiment la nécessité de se lancer dans la série des Arènes Gelées :

Homère plaçait les Héros dans un passé lointain. Nietzsche situe le Surhomme dans l’avenir. Le matador est actuel : il existe. Mais je ne veux pas le peindre. Je veux plutôt le simuler parodiquement; par des bonshommes de neige, êtres de l’hiver, qui sont lourds de forme, froids, clownesques, et sans âme. Ma parodie est un hommage à tous les matadors, grands et petits, espadas et peones. De nombreux peintres ont représenté de façon réaliste la corrida. Je ne veux par le faire. Par superstition. Je ne veux pas, par un acte qui ne demande aucun courage physique, essayer de simuler la bravoure des toreros. Je ne peux le faire – comme les clowns parodient la vie – que dans un hommage burlesque.
Olivier O Olivier

Lire tout le propos sur les arènes gelées par l’artiste
La biographie de l’artiste
Expositions
Bibliographie

L’exposition restera en place jusqu’au 20 octobre 2013
Toutes les infos

11 Sep

Les Coulisses du Zoo de La Barben vues par David Bouttin

Samedi 14 septembre à 16h15, France 3 Provence-Alpes vous propose le premier numéro de sa nouvelle émission Chroniques du Sud qui se déclinera, tout au long de la saison, en deux volets. L’un, consacré à la découverte d’un site, d’un événement et l’autre à leurs coulisses.
Pour cette rentrée, le film PAR AMOUR DU ZOO réalisé en co-production avec Comic Strip propose une plongée dans l’envers du décor d’un parc animalier, celui de La Barben. Aux manettes de la réalisation de ce documentaire, David Bouttin qui nous livre ici quelques impressions.

David Bouttin, réalisateur

PZ : Vous qui aviez collaboré à quelques numéros d’Empreintes du Sud l’an passé, en quoi la démarche entreprise aujourd’hui pour Chroniques du Sud est-elle différente ?

DB : L’année dernière, avec Empreinte du Sud émission à laquelle j’ai collaboré on parlait du terroir, du pays. C’était de la balade, de la rencontre et de la découverte. Cette année on est en coulisses, on est dans le secret de fabrication pour autant qu’on nous le dévoile. Ainsi ce sont les coulisses d’un grand restaurant de Monaco, de Marineland ou d’ un Ferry pour la Corse qui bientôt seront sujets de ces documentaires. Mais le  premier film se consacre au Zoo de la Barben, le plus grand parc animalier de la région Provence.

PZ : Comment avez-vous abordé ce tournage ?

DB : Pour tourner ce film au zoo de La Barben, l’approche était plus documentaire que magazine : il nous fallait trouver les bons personnages, ceux  qui font vivre le lieu par l’émotion qu’ils dégagent. En fait, ce sont les soigneurs animaliers qui remplissent le mieux ce rôle, au sein du parc, de par leur contact permanent avec les animaux. On les a suivis dans leur travail au quotidien de même que les super-soigneurs que sont, la biologiste et le chef d’exploitation ou les vétérinaires.
Quand on visite un zoo, on a l’habitude de voir les animaux seuls, comme donnés en pâture à des spectateurs.  Il y a presque quelque chose de déshumanisé dans cette façon de les aborder tandis qu’en coulisses, on a la chance de partager la « visite » avec des familiers des animaux, préoccupés avant tout de respecter chaque individu. C’est très différent et évidemment très attachant.

PZ : Y-a-t-il eu des surprises, des situations drôles ou plutôt dangereuses au cours de ce tournage ?

DB : On a eu le loisir de vivre des situations totalement inattendues comme,
nettoyer l’œil d’un rhinocéros, attraper un walabi pour lui faire une piqûre, couper les ongles d’un éléphant, mettre des gouttes dans la bouche d’un serpent, autant de gestes que les soigneurs de La Barben effectuent au quotidien et dont on offre la primeur à nos téléspectateurs.

Propos recueillis par Pernette Zumthor

Par Amour du ZOO

Réalisation David Bouttin
Image Didier Magnan
Son Bertrand De Vals
Montage Barabara Chiarazzo
Produit par Thierry Aflalou

Une co production France Télévision Comic Strip

La Bande annonce de Par Amour du zoo


Chroniques du Sud 1 Les coulisses du zoo de La… par france3provencealpes