19 Déc

Beyonce, la révolution musicale numérique en marche

Ça ne vous aura pas échappé si vous suivez l’actualité musicale, l’album le plus téléchargé depuis quelques jours sur la plateforme iTunes d’Apple n’est autre que BEYONCÉ, le cinquième album de la diva de la pop. Un chiffre ? 828 773. C’est le nombre d’albums vendus les trois premiers jours, du jamais vu sur l’iTunes Store !

Beyoncé explose les records : son album éponyme connaît tout simplement la meilleure première semaine de ventes d’album et se classe numéro un des ventes dans 104 pays. C’est ce qu’on appelle un vrai succès… international. Un album qui sonne comme un renouveau pour l’artiste. Musical d’abord. La diva a remis à plat son travail et s’est entourée de nombreux artistes comme son Jay Z de mari, mais aussi Blue Ivy, Franck Océan, Drake… Résultat : une vraie bombe. Et on ne parle pas que de Beyoncé, hein ! 😉

On pourrait même parler de révolution. Car l’album BEYONCÉ, c’est aussi un renouveau marketing. Le modèle économique choisi a été de privilégier le numérique au détriment du support physique. L’album est en effet sorti en exclusivité mondiale sur l’iTunes Store le 13 décembre et pas dans les bacs. Une sortie coup de poing qui a pris tout le monde de court. Organisée seulement quelques jours avant sa disponibilité sur le store. Ils n’étaient qu’une poignée à être au courant. Et la surprise à la mise en ligne a été totale. Buzz assuré. Succès commercial garanti. Et campagne de communication réduite au strict minimum. Résultat : ce que peut télécharger l’internaute n’est pas un album classique, on parlera plutôt d’album visuel -le premier de l’artiste-, BEYONCÉ comprenant 14 titres inédits mais aussi 17 clips vidéo tournés en quelques semaines à travers le monde, de Houston à New York City en passant par Paris, Sydney et Rio de Janeiro.

L’album physique, lui, ne sera disponible que ce vendredi, le 20 décembre. Dans ces conditions voir le numérique privilégié au circuit classique est le signe que nous ne sommes plus en période de transition. La révolution a eu lieu et les habitudes ont changé. Quand on voit le résultat, on ne peut que s’en féliciter.

17 Déc

Demain, tout le monde louera-t-il son smartphone ?

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C’est un nouveau coup de pied dans la fourmilière de la téléphonie mobile que vient de donner Free ce matin, par la voix de son fondateur Xavier Niel. Dès aujourd’hui, l’opérateur propose en effet de louer son smartphone et non plus de l’acheter. L’avantage pour le client ? Tout simplement faire baisser de près de 40% le prix du téléphone. Certes, vous devez le rendre au bout de 24 mois, mais qu’en est-il du téléphone que vous acheterez au tarif plein au terme de la même période ?

Free propose trois modèle à la location : le Samsung Galaxy S4, l’iPhone 5S (photo) et le Samsung Galaxy Note 3, pour 12 € par mois, auxquels viennent s’ajouter un versement initial allant de 49 à 129€.

L’offre est disponible immédiatement pour les nouveaux abonnés et sera disponible « avant la fin de l’année » pour les abonnés actuels de Free, précise le groupe.

Pour rappel, Free a été le premier à proposer un forfait 4G au même prix que ses forfaits illimité 3G. Une décision qui avait amené ses concurrents à réagir. Dans la foulée, Bouygues avait fait une annonce similaire, avec moins de data tout de même (5Go contre 20Go chez Free). Mais attention ! le réseau 4G de Free a été largement pointé du doigt car étant encore très loin de couvrir la majorité de la population Française. Ses concurrents font mieux de ce côté là. C’est ce qu’a encore souligné Stéphane Richard, le PDG d’Orange, qui était l’invité d’Europe 1 matin ce mardi. Ce dernier en a d’ailleurs profité pour annoncer un forfait 4G chez Sosh à 24,99€ (appels illimités, 5Go de data) à partir de janvier.

Bref, de tous les côté, les prix baissent, et pas la technologie. La concurrence a du bon dans le marché de la téléphonie mobile, du moins pour les consommateurs que nous sommes. Et nul doute que si Free est le premier à proposer la loccation de smartphone à ses clients, ses concurrents vont sans aucun doute rapidement lui emboîter le pas ou proposer une offre équivalente.

12 Déc

Devons-nous avoir peur de notre avenir… numérique ?

Le numérique va-t-il nous enfermer sur nous même ?

EDITO – La Conférence LeWeb Paris s’achève. Elle se penchait cette année 2013 sur « The Next Ten Years ». Que nous réserve donc le numérique dans les dix prochaines années ? Après 3 jours de tables rondes dans différents domaines, allant des réseaux sociaux à la télévision, du Cloud aux objets connectés en passant par les transports, la musique, l’argent… j’ai l’impression, tout simplement, d’être déconnecté. Déconnecté de la réalité. Normal, me direz-vous, nous sommes en train d’imaginer le futur. Mais je n’ai pas de réponse à la question posée : Comment sera constitué notre avenir digital ?

A la vitesse du numérique, il est difficile de faire un bond en avant de 10 ans. Savons nous seulement ce qui sera utile -et utilisé- dans les six prochains mois ? Utile. Le mot est choisi. J’ai souvent eu le sentiment aux travers des rencontres avec les nombreux entrepreneurs, investisseurs et autres blogueurs et geeks en tout genre qui se sont retrouvés aux Docks de la Plaine Saint-Denis (ils étaient près de 3500 venus de monde entier) que l’on se concentrait sur ce qui existe actuellement sans réellement faire de projection. Que l’on se focalisait sur l’intégration d’une nouvelle technologie dans un produit sans en définir le besoin essentiel… Vous connaissez un équivalent de « charrue avant les boeufs » en langage binaire ?

Car à imaginer des voitures sans conducteur, de la musique sans musicien, des appareils autonomes, interconnectés, l’homme sera-t-il connecté à tout sauf à lui même ?

La thématique était-elle mal choisie… Elle était pourtant alléchante. Pour rappel, l’an dernier, avec les objets connectés (the Internet of Things), LeWeb avait fait carton plein et semblait davantage ancré dans le possible. Attention à ne pas y voir un quelconque raccourci, je ne dis pas qu’imaginer le futur est impossible… Quoique… 😉 Mais la question devient plus philosophique est moins ancrée dans le concret. Cette année, nombreux sont les internautes qui ont suivi les conférences en Live sur Youtube à dire que les speakers étaient « boring et n’apportaient pas grand chose et, pire, que LeWeb avait perdu son ADN… Je n’irai pas jusque là. LeWeb est toujours un rendez vous incontournable qui permet à des startups et entrepreneurs du monde entier de faire connaître leurs projets et de trouver des personnes qui pourront le porter. Il faut seulement veiller, dans toutes les idées que l’on peut avoir, à conserver notre part d’humanité. Certains penseront le contraire. Et c’est tant mieux, c’est peut-être ce débat là que j’aurais souhaité suivre… et qui me laisse un peu sur ma faim…

04 Déc

Free casse les prix de la 4G, faut-il pour autant s’abonner ?

L’espace abonné du Free Center parisien, à proximité de la place de la Madeleine, dans le 8e arrondissement de la capitale. © AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD

L’offre est alléchante sur le papier : 20 Go de données en 4G pour le même prix qu’un abonnement 3G, à savoir moins de 20 euros, c’est osé. Orange, SFR et Bouygues, qui ont lancé la bataille de la 4e génération début octobre, sont prévenus : Free qui a tardé à entrer dans la danse ne veut pas jouer les seconds rôles…

L’opérateur le montre d’entrée avec une offre qui a pris le monde de la téléphonie de court : contre 19,99€ (15,99€ pour les abonnés Freebox); Iliad, la maison mère de Free, rend la technologie de la 4G accessible à tous. Ou au moins en fait la promesse. Car c’est là que ça risque de couper… Si Free a peut être tout compris en terme de marketing et en cassant les prix d’un marché qui avait tendance à prendre les consommateurs pour des vaches à lait (A près de 20€, Free diviserait ainsi jusqu’à cinq la facture pour les consommateurs), il faut tout de même avoir un réseau d’une densité qui permette de l’utiliser. Et oui, c’est bien d’avoir les clés d’une Porsche, mais vaut mieux avoir de l’essence dans le réservoir.

Free ne couvre en effet que 25% de la population française en 4G. Soit 700 antennes sur tout le territoire là où il en faudrait déjà 500 pour couvrir correctement la capitale. Intox alors ? Free prévient déjà que le réseau est en cours de déploiement et qu’il « va rapidement croître avec la mise en place de plusieurs centaines de nouveaux sites 4G dans les prochaines semaines ». Dans les prochains mois serait sans doute plus juste.

Mais alors pourquoi lancer une telle offre maintenant alors que le réseau ne semble pas encore vraiment prêt ? Simplement parce que Noël est une des période les plus propices au renouvellement de portables et au changement de formules d’abonnement. Or Free ne pouvait sans doute pas rester plus longtemps à regarder les usagers opter pour des abonnements 4G chez la concurrence. Pour freiner l’exode, rien de tel qu’une annonce comme celle-ci. Avec le bémol pour ceux qui seront d’emblée séduit, de mettre à rude épreuve leur patience afin de profiter de façon optimum de la qualité d’un service balbutiant.

Qui sortira gagnant alors ? Eh bien au final, c’est vous, consommateur ! Et c’est peut-être là le coup de force de Free qui, en arrivant sur le marché de la téléphonie mobile, renouvelle la révolution qu’il avait initiée en débarquant sur Internet : on casse les prix en en proposant toujours plus, là où tous les concurrents avaient pris l’habitude de surfacturer sans état d’âme le moindre service. Et se sont retrouvés contraints de devoir s’aligner… Sous peine de vous voir fuir et, in fine, pour le plus grand bonheur de votre portefeuille.>

03 Déc

LeWeb Paris, un rendez-vous qui peut rapporter gros

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Comme pour chaque édition, Loïc et Géraldine Le Moeur ont dressé en video le programme et la liste des stars attendues au Web Paris. Objectif : attirer investisseurs et entrepreneurs numériques aux Docks de la Plaine Saint-Denis. Avec l’espoir d’un bon retour sur investissement.

Si tu n’as le précieux sésame, même pas en rêve tu ne pourras pénétrer au Web… Et ce sésame, ce billet d’entrée pour LeWeb’Paris est cher, très cher… Jugez plutôt : 2390€ pour trois jours… A ce tarif, vous avez bien sûr le droit de grignoter la french cuisine du buffet quotidien. (A noter que le prix d’entrée est rabaissé à « seulement » 800€ pour les startups, 600€ pour les développeurs indépendants et 300€ si vous êtes étudiant et que vous avez moins de 25 ans…).

>> Voir la vidéo de Loïc et Géraldine Le Moeur : 

Mais bien au delà du buffet, le ticket d’entrée pour LeWeb, c’est surtout une sacrée opportunité. Celle, tout d’abord, de rencontrer et partager avec ceux qui sont devenus des stars du web, d’assister à leur fameuses conférences qui font l’essence même de ce rendez vous numérique. C’est aussi l’opportunité pour les investisseurs de trouver les pépites qui pourront rapporter gros demain et pour les potentiels pépites… eh bien, de vendre leur concept, leur idée, leur produit à ces business angels qui permettront -ils l’espèrent- un essor au moins aussi fulgurant que Twitter, Facebook ou Instagram…

Alors quand on voit que Facebook a racheté instagram, petite application de génie développée dans un bureau exigüe d’un quartier popu de Los Angeles, contre près d’un milliard de $… on se dit que le rêve est permis… Et que le ticket d’entrée en vaut peut-être la chandelle…

Mais combien d’Instagram pour des applis réso-socio-photo imaginées et développées ? La valeur de la pépite est grande par sa rareté. Bon avouons-le, à 2400 € le billet, il n’y aura pas la foule qui s’agglutine dans les travées du salon du 2 roues (ou n’importe quel autre d’ailleurs) qui se déroule en ce moment à la porte de Versailles. Certes. Mais il y aura les gens qui compte. Et qui peuvent vous propulser sur le devant de la scène. Et ça, ça a un prix. Si si…