03 Mar

Wauquiez vu en « bon président » par 15% des Français, loin derrière Juppé (48%)

Libération a demandé à l’institut de sondages Viavoice d’enquêter auprès des Français pour savoir qui ils voyaient comme un potentiel « bon président de la République ». Pour près de la moitié d’entre eux (48%), c’est Alain Juppé qui parait le mieux armé pour la fonction. Le maire UMP de Bordeaux devance Manuel Valls (40%) et Nicolas Sarkozy (37%). Plus loin derrière, entre Xavier Bertrand et Jean-Luc Mélenchon, arrive Laurent Wauquiez. Le député-maire du Puy-en-Velay recueille 15% d’opinion positive.

Sondage effectué en ligne du 18 au 23 février, auprès d’un échantillon de 1 000 personnes, représentatif de la population française de 18 ans et plus (méthode des quotas).

09 Sep

Thomas Thévenoud « se grandirait en démissionnant » selon André Chassaigne

AFP PHOTO / DOMINIQUE FAGET

AFP PHOTO / DOMINIQUE FAGET

Mardi, André Chassaigne a estimé que Thomas Thévenoud aurait dû démissionner de l’Assemblée Nationale. Le député communiste du Puy-de-Dôme estime que son homologue, qui a annoncé quitter le Parti Socialiste, « se grandirait » en agissant ainsi. « C’est incompréhensible, gravissime, inconséquent de ne pas mesurer les dégâts à l’encontre de la parole publique, cela fait du mal à la politique« , a ajouté le président du groupe Front de Gauche.

C’est incompréhensible, gravissime, inconséquent de ne pas mesurer les dégâts à l’encontre de la parole publique, cela fait du mal à la politique.

Thomas Thévenoud a quitté le secrétariat d’Etat au commerce neuf jours après y être entré pour des problèmes de déclarations de revenus. Des déboires fiscaux et un comportement qui ont « de graves conséquences car il aggrave la coupure entre le peuple et ses représentants » pour André Chassaigne.

05 Sep

Le socialiste Alexandre Pourchon soutient François Hollande et le Gouvernement « par conviction, pas par obligation »

Alexandre PourchonQuand Alexandre Pourchon passe en revue les sujets d’actualité de la rentrée, ce n’est pas la page people qui l’intéresse le plus. Pourtant, questionné sur la sortie du brûlot de Valérie Trierweiler dans lequel elle raconte ses huit années de vie auprès de François Hollande, le premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste du Puy-de-Dôme a pris quelques secondes pour donner son sentiment. Il voit dans le livre, intitulé « Merci pour ce moment », « un tissu de conneries qui ne mérite aucun commentaire« . « La vie privée des gens ne m’intéresse pas« , ajoute-t-il en précisant que le portrait de François Hollande dressé par son ex compagne ne correspond pas au personnage qu’il connaît depuis de longues années.

Si François Hollande n’allait pas au bout de son mandat, ce serait une catastrophe pour le parti socialiste.

Le chef de l’Etat a vécu une semaine compliquée, ponctuée par un nouveau sondage qui le place au plus mal dans l’opinion que les Français ont de lui. Selon TNS-Sofres, la cote de popularité de François Hollande est tombée à 13%. Une crise de confiance qui fait naître ici et là un scénario: celui d’une possible démission. Alexandre Pourchon balaie l’hypothèse d’un revers de la main, il ne pense pas l’issue plausible pour une simple raison: « si François Hollande n’allait pas au bout de son mandat, ce serait une catastrophe pour le Parti Socialiste« .

Les socialistes ont changé leur vision du monde économique.

Alexandre Pourchon soutient le Président et le gouvernement « par conviction, pas par obligation » mais il regrette que ce qui a été fait depuis la prise du pouvoir ne soit pas mieux mis en avant. Et le conseiller général de pointer du doigt un problème récurrent chez les socialistes: « quand on fait des choses biens, on ne sait pas en parler« . « On ressent un vrai malaise au sein du PS », reconnaît-il mais le virage social-libéral pris par le François Hollande ne lui déplait pas, bien au contraire. « Les socialistes ont changé leur vision du monde économique« , poursuit-il, expliquant que sa formation politique « a besoin d’être dépoussiérée« .

La réforme territoriale? J’en attendais beaucoup plus.

Au cours de la matinée, l’élu du Puy-de-Dôme a également évoqué son avenir personnel. Alexandre Pourchon se sent à l’étroit, aujourd’hui, dans son habit de conseiller général. S’il a bien eu une discussion « en tête-à-tête » avec René Souchon, avant l’annonce de la fusion des régions, pour lui présenter sa manière de voir les choses, la réforme territoriale voulue par Manuel Valls a changé la donne. Pas avare de critiques: « il fallait d’abord travailler sur les compétences, la méthode choisie n’a pas été la bonne », Alexandre Pourchon précise qu’il attendait « beaucoup plus » de cette réforme. Une petite déception qui n’a guère d’emprise sur son ambition. Est-ce qu’il a « l’envie, la gnaque » pour projeter la collectivité vers l’avenir ? « Pour le Département, non. Pour la Région, oui« . L’Auvergnat n’a pas fait une réponse de Normand.

 

 

18 Mar

Beaumont (63) : l’art délicat du montage photo expliqué par la liste PS-EELV-Front de Gauche

Une photo de famille est un moment toujours particulier. Quand on parvient à réunir tout le monde, il faut ensuite espérer que chacun des participants offrira son plus beau regard, son plus beau sourire, dans le 1/50ème de seconde correspondant à l’immortalisation du moment. Il n’est pas rare de s’y reprendre à plusieurs fois, voire de finir par abandonner en se contentant d’une réussite à hauteur de 50%. Fort heureusement, avec l’arrivée du numérique, les logiciels de retouches d’images ont permis de régler le premier des soucis: celui de l’absence de certains membres.

A Beaumont, quand on regarde de près la photo de l’équipe menée par le maire divers gauche sortant, François Saint-André, on peut penser que certains colistiers n’étaient pas présents le jour J. La retouche photo a, semble-t-il, été utilisée pour faire apparaître les absents. Mais c’est un art délicat, la moindre erreur peut vite…sauter aux yeux.

Beaumont2014-2

Si vous constatez d’autres anomalies sur cette photo que nous n’aurions pas vues, n’hésitez pas à nous en faire part !

22 Fév

Clermont-Ferrand: dernier conseil municipal pour Serge Godard et une standing ovation

Une page s’est tournée, vendredi soir, à Clermont-Ferrand. Serge Godard a refermé le livre de dix-sept années aux commandes de la commune en présidant son dernier conseil municipal.

Visiblement ému, il a reçu un hommage de l’ensemble des conseils municipaux qui, laissant de côté leurs couleurs politiques, se sont spontanément levés pour offrir au premier d’entre eux une sortie sous des applaudissements nourris. Pour sa dernière réunion du conseil, Serge Godard a été salué par une standing ovation d’une quarantaine de secondes. L’élu a évoqué « un tournant » pour lui et pour « un certain nombre d’adjoints et de conseillers municipaux qui ne se représentent pas« . Serge Godard a également souhaité à son successeur « que les conditions économiques s’améliorent » estimant qu’il était devenu « difficile de diriger une ville quand les ressources diminuent« . « Les citoyens demandent beaucoup de services » a-t-il ajouté, « et quand on ne peut pas les rendre, on passe pour un incapable alors que les difficultés sont ailleurs« .

Serge Godard a succédé au démissionnaire Roger Quilliot le 4 juillet 1997 dans le fauteuil de maire de Clermont-Ferrand. Il est alors âgé de 61 ans. Parallèlement, il a été sénateur du Puy-de-Dôme sur deux courtes périodes: du 1er octobre 1998 au 30 septembre 2001 puis du 7 mars 2010 au 30 septembre 2011.

20 Fév

Clermont-Ferrand: Olivier Bianchi et une équipe de France 3 Auvergne coincés dans un ascenseur !

Photo: Brigitte Cante

Photo: Brigitte Cante

Ce sont les aléas de la campagne et du porte à porte. Mercredi après-midi, alors qu’il tractait avec son équipe dans le quartier Saint-Jacques à Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi s’est retrouvé coincé dans un ascenseur.

La tête de liste socialiste est restée une trentaine de minutes bloquée entre le 1er étage et le rez-de-chaussée avec trois autres personnes. Il était accompagné par un de ses colistiers, Pascal Guittard, et par notre équipe de reportage composée de notre caméraman Jean Jazeix et de notre preneur de son Laurent Janin.

Ils ont finalement été libérés par les pompiers pendant que la concierge de l’immeuble confiait à notre collègue Brigitte Cante (qui avait eu la bonne idée, elle, de prendre les escaliers) que les pannes d’ascenseur étaient courantes. Un candidat averti en vaut deux…

07 Fév

Benoît Hamon, ministre délégué de l’Economie Sociale et Solidaire, à Clermont-Ferrand, lundi

AFP PHOTO ERIC PIERMONT

AFP PHOTO ERIC PIERMONT

Benoît Hamon, le ministre délégué chargé de l’Economie Sociale et Solidaire et de la Consommation, effectuera une visite à Clermont-Ferrand, lundi. Le ministre échangera avec les acteurs locaux de l’ESS et leur présentera les avancées de la loi Economie sociale et solidaire, adoptée en première lecture au Sénat le 8 novembre dernier.

Après un passage par la Préfecture du Puy-de-Dôme où il échangera, le matin, avec des acteurs locaux de l’ESS, Benoît Hamon est attendu en début d’après-midi dans les murs de la pépinière d’entreprises Pascalis. C’est là que se trouve le pôle territorial de coopération économique (PTCE) « Le Damier ». Ce pôle est l’un des 23 lauréats nationaux de l’appel à projets pour le développement des PTCE lancé dans le cadre de la loi Economie sociale et solidaire.

Le ministre délégué participera ensuite, à la Direction régionale de Pôle Emploi, à la signature d’une convention entre Pôle emploi et le cabinet de recrutement Mozaïk RH, association soutenue par le ministère qui facilite le recrutement de jeunes diplômés des quartiers.

Programme

  • 11h Echange avec les membres de la Chambre régionale d’économie sociale et solidaire (CRESS) sur le développement de l’Economie sociale et solidaire pour les cinq prochaines années. Préfecture du Puy-de-Dôme, salle Etienne Clementel – 18 boulevard Desaix Clermont-Ferrand
  • 12h10 Point presse à la préfecture. 14h30 Visite du Pôle territorial de coopération économique « Le Damier », spécialisé dans les musiques actuelles, les media et l’image. Pépinière d’entreprises Pascalis – 10 rue Evariste Galois-La Pardieu – Clermont-Ferrand
  • 15h45 Signature d’une convention avec le cabinet de recrutement Mozaïk RH. Direction régionale Pôle Emploi, 91 avenue Edouard Michelin Clermont-Ferrand

24 Jan

Municipales 2014 : un duel classique se profile à Aurillac

municipales_aurillacCe jeudi soir dans la préfecture cantalienne  la campagne pour les municipales  s’est accélérée. Pierre Mathonier (PS) a rendu publique la liste qu’il conduira pour les élections des 23 et 30 mars prochain. Une équipe composée de femmes et d’hommes issus des grandes familles de gauche radicaux et communistes, mais aussi de représentants de la société civile, et dont seuls les écologistes sont absents. L’équipe emmenée par le maire sortant a été renouvelée à 50%.

On connaît une baisse de population, ce n’est pas une fatalité. – Pierre Mathonier (PS)

Pierre Mathonier a voulu mettre l’accent sur quatre « défis » : la démographie, la fiscalité, le cadre de vie et le lien social. Le candidat socialiste espère ainsi conserver l’attractivité d’Aurillac et attirer de nouveaux habitants. « On connaît une baisse de population, ce n’est pas une fatalité. On a des moyens de lutter, ce sont des moyens qui nécessitent une réflexion longue. C’est à la fois un travail sur l’économique, un travail sur l’habitat donc il faut continuer le travail qu’on a déjà initié ». « On ne peut pas augmenter les taux de taxe d’habitation. On ne peut pas les baisser non plus parce que les contraintes financière sont telles qu’aujourd’hui, ce n’est pas envisageable. Mais il va falloir travailler à des process innovants pour trouver des financements pertinents pour porter nos grands équipements. C’est tout un travail d’ingénierie financière qu’on doit pouvoir réaliser. »

Jean-Antoine Moins (UMP) a été désigné pour conduire la liste de droite. Le 4 février, il présentera son équipe, mais d’ores et déjà, le leader de l’opposition municipale est passé à l’offensive. Il a choisi d’aller sur le terrain pour expliquer sa vision d’une autre politique à Aurillac. Pour le leader de la liste « Pour Vous pour Aurillac »« la ville préfecture doit retrouver un nouvel avenir et, face à son déclin, il faut proposer une nouvelle façon de gérer. »

Aurillac doit retrouver un nouvel avenir et, face à son déclin, il faut proposer une nouvelle façon de gérer. – Jean-Antoine Moins (UMP)

« On a de moins en moins d’habitants, et donc les difficultés économiques de la ville d’Aurillac vont aller en augmentant, et ça va être la même situation pour la communauté d’agglomération. » explique-t-il. « Donc aujourd’hui, il faut arriver à rassembler la ville et la communauté d’agglomération ; c’est pour cela que j’ai annoncé dés le début que le maire d’Aurillac devait être aussi le président de la communauté d’agglomération pour arriver à réunir ces compétences, à avoir une meilleure organisation, une organisation plus resserrée entre les deux collectivités. Tout cela pour réduire les impôts des Aurillacois. »

Dans l’immédiat aucune autre liste ne s’est manifestée pour ces élections municipales à Aurillac. Si on en restait là, les Aurillacois pourraient connaître le nom de leur prochain maire dès le 23 mars au soir.

Fabien Gandilhon

Reportage de Claude Bernard et Lydie Ribes. Intervenants : Pierre Mathonier (PS, liste « Aurillac pour tous ») et Jean Antoine Moins (UMP, liste « Pour Vous pour Aurillac »).

Olivier Bianchi et les 54 noms qui veulent « réinventer Clermont-Ferrand »

liste-bianchiSocialistes, écologistes, communistes, radicaux, ou rien de tout ça (en apparence), voici de qui est composée la liste « Réinventons Clermont-Ferrand » menée par Olivier Bianchi. On savait déjà que le rassemblement de la gauche et un minimum d’ouverture à la société civile était un vœu du candidat à la succession de Serge Godard, vendredi matin, la presse locale a pu mettre un visage sur chacun des 54 autres noms présents sur sa liste.

Olivier Bianchi a pris la parole peu après 11h, comme prévu. Il ne s’est pas attardé au micro. Il a énuméré rapidement les dix grands axes de son programme avant de laisser une vidéo présenter ses co-listiers. Si le leader socialiste rappelle que sa liste est renouvelée à 60% par rapport à la précédente (celle de 2008), on notera toutefois que les cinq premiers visages siègent déjà au conseil municipal de Clermont-Ferrand, trois sont même adjoints au maire. Seconde sur la première mouture de la liste PS, celle d’avant les alliances avec EELV et le PCF, Sondès El Hadifi est reléguée en sixième position.

L’enseignement bien représenté

Lui-même chargé d’enseignement, Olivier Bianchi s’est entouré de nombreuses personnalités issues du monde éducatif. Ainsi, sept de ses co-listiers exercent dans l’enseignement quand six autres sont retraités. Enfin, si la tête de liste aura 44 ans en juin prochain, la moyenne d’âge des candidats est de 47 ans.

La liste complète:

  1. Olivier Bianchi (PS)
  2. Christine Dulac-Rougerie (Société civile)
  3. Grégory Bernard (PS)
  4. Odile Vignal (EELV)
  5. Cyril Cineux (PCF)
  6. Sondès El Hafidhi (PS)
  7. Philippe Gorce (MRC)
  8. Françoise Nouhen (PS)
  9. Jérôme Auslender (PS)
  10. Magali Gallais (PCF)
  11. Nicolas Bonnet (EELV)
  12. Cécile Audet (PS)
  13. Saïd Akim Bara (PS)
  14. Isabelle Lavest (PRG)
  15. Simon Pourret (PS)
  16. Dominique Briat (PS)
  17. Philippe Bohelay (PS)
  18. Marie-Laure Busselot (EELV)
  19. Pascal Guittard (PS)
  20. Dominique Rogue-Sallard (EELV)
  21. Dominique Adenot (PS)
  22. Sylviane Tardieu (PCF)
  23. Guillaume Vimont (EELV)
  24. Valérie Bernard (PS)
  25. Gérard Bohner (GU)
  26. Marion Canalès (PS)
  27. Jérome Godard (PS)
  28. Monique Bonnet (MRC)
  29. Jean-Christophe Cervantès (PCF)
  30. Claudine Khatchadourian-Tecer (PS)
  31. Christian Portefaix (PS)
  32. Sandrine Duboc-Geay (PS)
  33. Abdelmajid Mellouki (PS)
  34. Nicole Prieux (PCF)
  35. Frédéric Pilaud (PRG)
  36. Nicaise Joseph (PS)
  37. Pierre Miquel (PCF)
  38. Manuela Ferreira de Souza (Société civile)
  39. Christophe Bertucat (PS)
  40. Patricia Aucouturier (PCF)
  41. Djamel Ibrahim-Ouali (PS)
  42. Pascaline Bidoung (PS)
  43. Claude Leroux (EELV)
  44. Marie-France Vogt (PS)
  45. Patrick Dumas (PS)
  46. Sandrine Bergerot-Raynal (PS)
  47. Jules Barthélémy (PS)
  48. Catherine Rousset (PCF)
  49. Jean-Paul Delorme (PS)
  50. Isabelle Strub-Dupontreue (Société civile)
  51. Christophe Judet (PCF)
  52. Eliane Garzon (PS)
  53. Clément Orambot (EELV)
  54. Carole Courtial (PS)
  55. Pierre Sabatier (PS)

23 Jan

Clermont-Ferrand: le Pôle Central du duo Fanget/Portejoie fait réagir

A Clermont-Ferrand, l’annonce d’une liste « Pôle Central » avec le MoDem Michel Fanget à sa tête (et Gilles-Jean Portejoie en 9ème position), mêlant également des UDI et des UMP frondeurs, a fait réagir. Il s’agit là d’un énième rebondissement dans la campagne électorale qui sonne probablement le glas d’une union au premier tour des Municipales entre Jean-Pierre Brenas, Michel Fanget et Gilles-Jean Portejoie. Continuer la lecture