09 Avr

André Chassaigne : « Jean-Luc Mélenchon, je n’ai pas de relation particulière avec lui »

André Chassaigne et Jean-Luc Mélenchon, en mars 2012, lors de la campagne présidentielle (Photo : AFP PHOTO THIERRY ZOCCOLAN)

André Chassaigne et Jean-Luc Mélenchon, en mars 2012, lors de la campagne présidentielle (Photo : AFP PHOTO THIERRY ZOCCOLAN)

Mercredi, le député communiste du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, était l’invité de « Questions d’Info » sur LCP. Le président du groupe Gauche Démocrate et Républicaine à l’Assemblée Nationale est revenu sur ses relations avec Jean-Luc Mélenchon, la figure de proue du Front de Gauche. « Je n’ai pas de relation particulière avec lui. Si on se croise une ou deux fois par an, c’est bien le maximum« , a expliqué l’élu auvergnat.

Revenant sur l’élection présidentielle de mai 2012 et la candidature de M. Mélenchon, André Chassaigne, un temps pressenti pour incarner ce rôle, reconnait qu’il « a fait la campagne avec talent, avec une façon de sublimer la politique » mais il lui reproche « une personnalisation trop forte« .

On ne peut pas ramener la politique du Front de Gauche à un seul individu, aussi talentueux soit-il.

A la question de savoir si Jean-Luc Mélenchon a cassé une belle idée, André Chassaigne commence par reconnaître que la question est bonne. Puis le député développe sa pensée en affirmant que « par définition, le Front de Gauche doit être une aventure collective ». « On ne peut pas ramener la politique du Front de Gauche à un seul individu, aussi talentueux soit-il« , poursuit-il avant de conclure sur ce thème : « il faut sortir d’une personnalisation extrême« .

André Chassaigne souhaite aujourd’hui que le Front de Gauche sorte d’un rassemblement qui « est en quelque sorte un carcan très limité, très corseté » pour aller vers une entité beaucoup plus large. « Il faut que la Gauche alternative puisse se rassembler« , dit-il, « on peut se retrouver avec les écologistes sur une politique de défense de l’environnement liée à la mise en cause de l’économie libérale« . Mais si M. Chassaigne voit chez les « écolos » de nouveaux amis, il n’hésite pas à jouer la carte franchise avec eux : « il y a un problème d’image, c’est catastrophique, ça alimente une vision de la politique désastreuse sur les question d’affichage d’ambitions« .

14 Oct

Quand Jean-Luc Mélenchon s’inspire (mal) de Nabila

N’est pas Nabila qui veut ! Jean-Luc Mélenchon a bien essayé de se glisser dans la peau de la candidate des « Anges de la télé-réalité » mais il va devoir réviser ses classiques. Dans la bouche du co-président du Parti de Gauche, invité de France 3 Auvergne samedi soir, le désormais célèbre « allo ! non mais allo quoi ! » s’est transformé en « comme dirait l’autre, allo ! Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?! « 

Allo ! Non mais allo quoi ! Jean-Luc ! C’est quoi cette approximation ?!

Nabila en version originale

13 Oct

Jean-Luc Mélenchon : « à Clermont-Ferrand, l’appareil fédéral (du PS) a humilié les praticiens de la mairie »

De passage à Clermont-Ferrand où le parti qu’il co-préside, le Parti de Gauche, tient une convention sur le thème des élections municipales et européennes, Jean-Luc Mélenchon a fait un détour par le studio de France 3 Auvergne, samedi soir, pour répondre aux questions de Julien Le Coq.

Fidèle à lui-même, Jean-Luc Mélenchon a tiré à boulets rouges sur le Parti Socialiste lui reprochant d’être responsable du « désastre » de Brignoles où le duel du second tour de la Cantonale partielle oppose dimanche le candidat UMP à celui du Front National arrivé largement en tête au premier tour. « Qu’ils le gèrent à présent !« , s’est-il exclamé. « Les Socialistes ont réussi ce tour de force de dégouter tout le monde d’aller voter » a-t-il ajouté. Continuer la lecture