10 Nov

Auvergne-Rhône-Alpes : les Auvergnats absents de l’exécutif régional en cas de victoire du Front National ?

Alors que les candidats aux élections régionales ont dévoilé leurs listes et qu’on s’apprête à prendre connaissance (enfin) de leurs programmes respectifs, un parti se projette déjà dans l’après second tour : c’est le Front National. Ainsi, dans le dossier de presse envoyé aux médias et dans un tweet publié par Maxime Chaussat, responsable du FN dans l’Ain où il est également tête de liste, on découvre « les vice-présidents pressentis en cas de victoire du FN le 13 décembre« .

En prenant la loupe, puis en parcourant l’ensemble des listes présentées par Christophe Boudot (tête de liste sur la circonscription Lyon Métropole et donc futur président de la région Auvergne-Rhône-Alpes en cas de victoire de son camp en décembre prochain), on s’aperçoit très vite que l’Auvergne est la grande absente de cet exécutif pressenti.

L’Ain, la Drôme, l’Isère, la Loire, le Rhône et la métropole lyonnaise seraient bien représentés si… mais pas l’autre entité, celle qui fusionne avec la région Rhône-Alpes. A moins que, pour le Front National, « annexion » soit un terme plus propice à la situation que « fusion ». Les électeurs auvergnats apprécieront sans doute…

Contacté, Christophe Boudot évoque un « document interne » qui n’est « pas finalisé« . « On s’est un peu précipités« , admet, embarrassé, la tête de liste FN. D’après les explications fournies, ce « futur exécutif » était d’abord une manière d’afficher les premiers soutiens du candidat. S’il a été remis à la presse le jour de la présentation des listes, lundi, Christophe Boudot précise : « je ne voulais pas que ça fuite« .

L’élu lyonnais, conseiller régional sortant en Rhône-Alpes, promet une nouvelle mouture dans quelques jours avec, cette fois-ci, des visages auvergnats et davantage de vice-présidents.

05 Juin

Fusion des régions: 53 conseillers régionaux en moins en Rhône-Alpes-Auvergne ?

Selon le Figaro, le gouvernement aurait décidé de faire baisser de 8% à 10% le nombre de conseillers régionaux avec son nouveau découpage territorial. La fusion entre l’Auvergne et Rhône-Alpes s’annonce, dans cette hypothèse, particulièrement saignante.

En effet, le nombre total d’élus devrait être plafonner à 150 selon les informations obtenues par le quotidien. Or, aujourd’hui, si l’Auvergne affiche 47 conseillers régionaux, la région Rhône-Alpes en compte 156. On peut donc s’attendre au moment des prochaines élections régionales (automne 2015) à une belle foire d’empoigne quand il s’agira de constituer les listes car il n’y aura pas de places pour tout le monde !

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03 Juin

Sur Facebook, les Auvergnats ne sont pas fans de la fusion de leur région avec Rhône-Alpes

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que la présentation, lundi soir, de la nouvelle carte des régions ne laisse pas indifférent. En moins de douze heures, plus d’une centaine de commentaires sont venus se greffer sous la carte de la France redessinée par l’Elysée. On y trouve des avis très tranchés sur la question, et parfois de l’humour pour faire passer une pilule pas toujours facile à avaler.

Auvergnate et fière de l’être

Éliane veut que le gouvernement arrête son « cinéma« . Elle ne veut pas de cette fusion Rhône Alpes et Auvergne. Elle tient « à garder sa région« : « je suis Auvergnate et fière de l »être » dit-elle, tout comme Claudine. Ces internautes ont commenté sur notre page Facebook, comme tant d’autres, leur attachement à leur Auvergne. Maryse, elle, affirme qu’elle sera « toujours Auvergnate, point barre« .

Bougnat un jour, Bougnat toujours

Quant à Brigitte, elle écrit être « totalement contre » cette réforme, « je suis née Auvergnate, ajoute-elle, et je resterai Auvergnate« . Pour Marie, ce nouveau découpage régional s’apparente même à un « scandale » qui donne envie à Sébastien de « donner de la voix« . « Non-sens et nullité« , ce sont les mots employés par Pierre pour commenter l’annonce faite par l’Elysée. Il ajoute qu’à ses yeux « un grand Massif Central semblerait plus sensé historiquement, culturellement, géographiquement voire même économiquement« . L’attachement à la terre et aux racines est un propos qui revient souvent parmi les réactions. Ainsi, Frédérico pense qu’on est en face d’une « réforme à la va vite sans prendre en compte les identités locales« .

 Un déséquilibre fâcheux pour l’Auvergne

Concernant les conséquences de cette fusion annoncée, Norbert estime que l’Auvergne est en danger. « L’Auvergne absorbée par une région puissante va créer un déséquilibre fâcheux, aussi bien économique que politique » nous a-t-il écrit. Patrice s’interroge sur le « grand silence radio » de « nos élus locaux » et craint pour l’avenir qui « s’annonce très sombre pour Clermont-Ferrand et sa région« .

Je suis Bourbonnaise, pas Auvergnate !

Si les commentaires s’expriment majoritairement contre la fusion de la région Auvergne avec celle de Rhône-Alpes, quelques voix s’élèvent pour défendre l’idée. C’est le cas de celle de Michèle qui rappelle qu’elle est « Bourbonnaise, pas Auvergnate« . Elle préfère « être regroupée à la région lyonnais, plus dynamique, qu’au Limousin« , estimant que « deux éclopés réunis ne donnent pas un valide« . Quant à Fabienne, pour elle, rien ne changera vraiment car elle a « toujours entendu parler de Rhône-Alpes-Auvergne« , elle n’est pas choquée et voit « là plutôt des avantages« . C’est « à moi de transmettre mes racines à mes enfants pour qu’ils n’oublient pas d’où ils viennent », dit-elle avant de conclure: « Non, la recette du pâté aux pommes de terre ne se perdra pas !« 

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31 Oct

S’aimer, c’est regarder ensemble dans la même direction…ou pas !

En politique, c’est un peu comme au football : on ne porte pas le même maillot mais on a la même passion ! Regardez cette photo publiée sur le compte Facebook de René Souchon, on y voit le président du Conseil Régional entouré des présidents des quatre Départements. De gauche à droite, il y Gérard Roche (pdt UDI du CG de Haute-Loire), Vincent Descoeur (pdt UMP du CG du Cantal), René Souchon (pdt PS de la Région Auvergne), Jean-Yves Gouttebel (pdt DVG du CG du Puy-de-Dôme) et Jean-Paul Dufrègne (pdt PCF du CG de l’Allier). Ces cinq hommes se sont réunis, nous explique René Souchon, « pour aborder, ensemble, au-delà des clivages politiques, les chantiers d’avenir de nos territoires et les solutions communes que nous pouvons dessiner« .

N’ayons aucun doute là-dessus, le club des cinq aime l’Auvergne, ses territoires, sa diversité, et a à cœur de la faire grandir encore et encore. « S’aimer, ce n’est pas se regarder dans les yeux, c’est regarder ensemble dans la même direction » a dit un jour Antoine de Saint-Exupéry…Mais « aimer », est-ce regarder ensemble dans la même direction ? Souhaitons aux chantiers de demain que l’axe du regard de René Souchon ne trahisse pas un désir d’avenir différent de celui partagé, vraisemblablement, par ses compères. Ou alors, quelque chose a distrait le président de Région, mais quoi ?

18 Oct

Certains se rêvent footballeurs, Valéry Giscard d’Estaing voulait être « sous-gouverneur de la Banque de France »

Le ministre de l'Economie et des Finances et candidat à la présidence Valéry Giscard d'Estaing joue au football le 4 juin 1973 à Chamalières pendant la campagne électorale pour les présidentielles. - Photo AFP

Le ministre de l’Economie et des Finances et candidat à la présidence Valéry Giscard d’Estaing joue au football le 4 juin 1973 à Chamalières pendant la campagne électorale pour les présidentielles. – Photo AFP

Valéry Giscard d’Estaing parle peu. L’ancien chef de l’Etat a toutefois accordé un entretien à notre confrère Manuel Armand, publié dans l’Express du 16 octobre. VGE s’exprime sur ses liens avec l’Auvergne, de sa scolarité clermontoise à sa présidence du Conseil Régional. Continuer la lecture

05 Juil

André Chassaigne préside-t-il un groupe Front de Gauche constitué avec l’aide du Parti Socialiste ?

C’est le site de L’Express qui révèle l’information sous forme d’indiscrétion : le groupe Front de Gauche à l’assemblée nationale ne devrait son existence qu’à l’intervention de Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste. Alors que le Front de Gauche a perdu sept députés à l’issue des dernières élections législatives, il lui fallait impérativement trouver cinq ralliements pour constituer un groupe. Le député communiste de la 5e circonscription du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, et Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste, se seraient rencontrés, toujours selon L’Express, une semaine avant l’annonce de la constitution du groupe, « dans un café proche de l’Hémicycle ». C’est à cette table que le député auvergnat aurait demandé à son homologue de « voir avec Victorin Lurel (ministre des Outre-Mer) si tel ou tel élu ultramarin pouvait rejoindre le groupe du Front de Gauche ». Requête à laquelle Bruno Le Roux aurait répondu favorablement.

Une révélation qui met à mal l’affirmation de Jean-Luc Mélenchon qui soutenait le 25 juin dernier que le PS tentait « d’empêcher un par un les députés ultramarins de constituer notre groupe (ndlr : celui du Front de Gauche) ». A moins qu’il ne s’agisse d’une stratégie de pure politique politicienne dans laquelle Jean-Luc Mélenchon devait faire écran en première ligne permettant ainsi aux discussions de mieux aboutir en coulisses.

  • Le PS aide le Front de gauche à avoir un groupe parlementaire – L’Express
  • Le Parti socialiste aurait aidé le Front de gauche à constituer son groupe parlementaire – FranceTV Info
  • Pendant que Mélenchon accable le PS, Chassaigne négocie – Le Lab Europe 1
  • 25 Juin

    Assemblée nationale : Chassaigne président

    André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme 5

    L’information vient d’être confirmée par André Chassaigne, dont nous avons joint l’assistante parlementaire, par téléphone.

    Le front de gauche va donc constituer un groupe à l’assemblée, que le député du Puy-de-Dôme va présider.

    Ce groupe a pu être constitué grâce au « ralliement » de plusieurs élus d’Outre-mer.

    André Chassaigne avait aussi pensé à proposer à Olivier Falorni, le « tombeur » de Ségolène Royal à La Rochelle, de venir rejoindre ce groupe…avant, finalement, d’y renoncer, semble-t-il, pour ne pas échauffer les relations entre le Front de gauche et le Parti socialiste.

    Et pourtant… Ce matin, lors d’une conférence de presse au siège du parti de gauche, une autre figure du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, candidat à la dernière présidentielle, a affirmé que « le PS tentait « d’empêcher un par un » les députés ultramarins d’aider le Front de gauche à constituer un groupe à l’Assemblée nationale »

    21 Juin

    André Chassaigne, futur homme fort de l’Assemblée Nationale

    Europe1.fr, le 20/06/2012

    « André Chassaigne, futur homme fort de l’Assemblée Nationale », ce sont nos confrères d’Europe 1 qui l’affirment. Dans un article daté du 20 juin, le député Front de Gauche de la 5ème circonscription du Puy-de-Dôme est présenté comme une personnalité qui va compter dans cette législature. André Chassaigne devrait, sauf cataclysme, prendre la présidence d’un groupe Front de Gauche élargi. Dans les colonnes du journal Métro, il explique : « Nous allons pérenniser un groupe de type GDR (Gauche démocrate et républicaine, groupe formé à la dernière législature, ndlr) avec des députés d’outre-mer, qui va nous permettre d’être tout de suite opérationnel. Il y a unanimité des dix députés du Front de gauche sur ce scénario et pour que j’en sois le président ».

    metrofrance.com, le 19/06/2012

    Pas besoin, donc, de réclamer une modification des règles du Palais Bourbon pour passer de 15 à 10 le nombre d’élus nécessaires à la constitution d’un groupe parlementaire. Cet accord avec des députés « progressistes » arrange un peu les affaires du Front de Gauche qui vient de perdre neuf représentants.

    Pas de communiste au gouvernement

    Par ailleurs, 500 délégués du Parti Communiste Français, réunis mercredi à la Mutualité, ont voté contre l’entrée d’un des leurs dans le nouveau gouvernement Ayrault. Cela ne veut pas dire pour autant que le groupe Front de Gauche s’opposera systématiquement à la politique conduite par le premier ministre. Le Figaro rappelle qu’André Chassaigne « ne semble pas être dans un état d’esprit très critique vis-à-vis des socialistes ». Le député auvergnat déclarait mardi : « on ne va pas passer notre temps à dégoupiller des grenades pour les jeter dans les jambes du gouvernement ».

    lefigaro.fr, 21/06/2012

    Enfin, si Europe1.fr affirme que le député Chassaigne est un homme fort de la nouvelle assemblée et qu’il entend bien imprimer sa marque à la tête du groupe Front de Gauche, il va falloir enregistrer son prénom qui est André et non Marc.

    Europe1.fr, le 20/06/2012

    EELV veut protéger le Cantal contre les quads

    Dans un communiqué publié le 21 juin 2012, les membres du parti Europe Ecologie Les Verts du Cantal se disent très inquiets, voire en colère, après avoir été informés « par la Frane (fédération Auvergne pour la nature et l’environnement) et la municipalité de Brezons de l’organisation d’un festival quad de grande ampleur du 22 au 25 juin. Ce festival basé à Coltines se déversera sur les pentes des monts du Cantal jusqu’en Haute-Loire et donc sur les estives et chemins de la vallée de Brezons. »

    Pourtant, par un arrêté en date du 15 juin dernier, les préfets de Haute-Loire et du Cantal ont bel et bien interdit cette manifestation. Malheureusement, selon les élus EELV « les organisateurs semblent décidés à la tenir et ainsi balayer du revers de la main des décisions des représentants de l’Etat »

    Site annonçant le Quad festival du Cantal

    Le parti écolo tire la sonnette d’alarme car, selon lui, le Cantal est en train de devenir une destination privilégiée pour ce genre de manifestation : « Nous saluons également l’initiative du maire de Brezons d’interdire le rassemblement d’engins à moteurs sur les voies communales. Nous demandons aux Préfets et aux élus concernés de prendre toutes les mesures nécessaires pour faire appliquer la loi »

    Effectivement… Une simple recherche sur Internet permet de constater que le Cantal sera bien le lieu d’accueil d’un « Quad festival » du 22 au 25 juin 2012 à St Flour.

    Premiers pas de Christine Pirès-Beaune à l’Assemblée Nationale

    Sur son compte Facebook, Christine Pirès-Beaune affiche une belle photo souvenir de son premier voyage à Paris en qualité de députée. La toute nouvelle élue socialiste à l’Assemblée Nationale, qui représentera la 2ème circonscription du Puy-de-Dôme, était accompagnée, le 19 juin, par une équipe de France 3 Auvergne composée de Daniel Pajonk et Laurent Pastural. Ils ont suivi Christine Pirès-Beaune tout au long de sa folle journée parisienne. Prise en charge par Jean-Paul Bacquet (député PS de la 4ème circonscription du Puy-de-Dôme, 4ème mandat), elle a eu droit à une nécessaire visite guidée du Palais Bourbon. Entre stress et émotion, l’élue du Puy-de-Dôme n’a rien cherché à cacher, et elle a affirmé vouloir se mettre très vite au travail avec l’envie de siéger au sein de la commission des finances.


    Les premiers pas de Christine Pirès-Beaune à… par France3Auvergne