25 Nov

Vague de démission au sein de la section PS de Gerzat (Puy-de-Dôme)

Une quarantaine de militants de la section du Parti Socialiste de Gerzat ont adressé leur démission à Alexandre Pourchon, le premier secrétaire de la Fédération du Puy-de-Dôme. Dans un communiqué, ils se disent « scandalisés par la désignation de la tête de liste socialiste par la fédération du Puy-de-Dôme, en lieu et place d’un vote au sein de la section socialiste de Gerzat, comme prévu dans les statuts de ce parti« .

Le Parti Socialiste nous a trahis. – Daniel Mangel

S’ils avaient accepté, dans un premier temps, de voir le conseil fédéral désigner à leur place le candidat socialiste aux municipales dans leur commune, ils contestent aujourd’hui le rendu des urnes, persuadés que la fédération du Puy-de-Dôme a donné des consignes de vote pour que Grégory Lépée soit l’élu. Le 21 octobre dernier, il a recueilli 55 voix sur 67 alors qu’il était en concurrence avec trois autres candidats.

Vers une ou deux listes Divers Gauche

« Atterrés par le choix de la fédération d’un candidat qui ne réside même pas dans la commune« , les démissionnaires refusent de « cautionner un choix imposé » et veulent « offrir aux électeurs gerzatois la possibilité d’un choix démocratique en participant à la constitution d’une voire deux listes, largement ouvertes à tous ceux et à toutes celles qui partagent leur stupéfaction devant une situation dont la Fédération socialiste porte la responsabilité« .

Une quarantaine de militants qui démissionne, c’est un dépeuplement de presque 50% de la section gerzatoise. Parmi ces démissionnaires, citons Patrick Grenier, secrétaire de la section de Gerzat, Roland Duviquet, 1er adjoint au maire de Gerzat, Estelle Kuster, conseillère municipale déléguée, Marc Déan, conseiller municipal délégué, Alain Durand, conseiller municipal, Jacques Decorps, maire socialiste de 1983 à 2001, Eliane Dumont, conseillère Générale socialiste de 1982 à 1994.

C’est de la rancoeur, c’est dommage. – Alexandre Pourchon

Alexandre Pourchon, le premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste du Puy-de-Dôme, évoque de la « rancoeur » pour expliquer cette fronde et il rappelle que « tous les candidats avaient accepté par écrit ce mode de désignation« .