21 Avr

La nouvelle Tôlerie veut nous décrocher la lune

Chaque trimestre, le collectif Non Breaking Space, en charge de la programmation de la Tôlerie pour trois ans, sortira un journal

Chaque trimestre, le collectif Non Breaking Space, en charge de la programmation de la Tôlerie pour trois ans, sortira un journal

Le lieu d’Art contemporain La Tôlerie rouvre après plusieurs mois de fermeture. Après une première décennie d’activités, la municipalité cherchait à donner une plus large cohérence à cet espace d’exposition et en a confié la programmation à l’association de trois organismes réunissant artistes et commissaires d’exposition qui se sont associés sous le nom « Non Breaking Space« . Pendant trois ans, la Tôlerie deviendra leur lieu d’expérimentation.

Pleins feux sur La Tôlerie… Pour inaugurer le nouveau départ de cet espace d’art contemporain, l’association Non Breaking Space a donné le feu vert à l’artiste Elisa Pône, qui réalise de œuvres pyrotechniques. Sa réalisation sur la façade en tôle du lieu s’intitule LesTeintesTorréfiéesdelaTôleTuméfiée et s’inspire d’un tableau de l’artiste d’avant-garde russe Olga Rozanova. Après avoir allumé la mèche, l’image s’est à petit feu dévoilée aux nombreux visiteurs venus au vernissage. C’est donc au coin du feu que les nombreux visiteurs ont vu s’embraser les premiers moments de La tôlerie 2.0. La Tôlerie, garage coincé dans un quartier clermontois, avait 10 ans. La municipalité a décidé de faire de ce lieu d’exposition un lieu d’expérimentation.

Le premier artiste invité par le collectif Non Breaking Space, c’est l’artiste allemand Veit Stratman: Son job, c’était de repenser l’éclairage du lieu. Voilà comment 32 néons se sont retrouvés suspendus sur le plafond de la Tôlerie. Trente-deux tubes qui tournent de 45°, chaque jour à 16h. Si la réalisation peut paraître déconcertante, c’est tout à fait voulu par l’artiste qui s’amuse avec la banalité des objets. Car si l’agencement de ces tubes fluorescents a été pensé comme une oeuvre d’art, le résultat peut très bien passé inaperçu et finalement n’avoir qu’une fonction aux yeux du visiteur, éclairer la salle.

Demander à la lune

Plus tard pendant la soirée d’inauguration, l’orchestre d’Auvergne a joué des ouvertures de symphonie pour l’ouverture de cette aventure. Une fois par mois, le public sera invité à pousser les portes de la Tôlerie pour voir ce qui s’y passe. Les rendez-vous sont donnés à chaque pleine lune. Pour Sharif Andoura, comédien qui joue les porte-paroles du collectif, « la lune aurait des influences sur l’agriculture donc pourquoi pas sur la culture… »

Pour ses visiteurs, le collectif Non Breaking Space ira-il jusqu’à leur décrocher la lune?
Concerts, performances, expositions, en trois ans, la Tôlerie va se transformer et peut-être nous transformer à tel point qu’on risque de voir la lune en plein midi.


La réouverture de la Tôlerie

Saison 1: LUMIERE!

Lumière! est le premier volet d’une programmation qui met en récit pendnat trois ans l’apparition d’un lieu d’art à partir de ses éléments fondamentaux: la lumière (2017), le sol (2018), et les murs (2019).

31 Mar

Cécile Coulon nous embrase en « Trois saisons d’orage »

Cecile Coulon« Trois saisons d’orage », c’est le titre du dernier roman de la clermontoise Cécile Coulon. A 26 ans, l’auteure sort son sixième livre et à chaque nouveau titre, le public et les critiques sont au diapason. Née en Auvergne, Cécile Coulon ne troquerait pas le confort de sa province contre une cage à poule à Paris (sic), une région qui l’a d’ailleurs inspirée pour ce drame familial.

Cécile Coulon nous explique qu’elle préfère une bonne image et une métaphore inspirée plutôt qu’une fastidieuse description. S’il y a quelque chose qui percute le lecteur des romans de la jeune clermontoise, c’est bien les images qu’elle nous balance à tour de bras à chaque paragraphe. A commencer par celle qui pose le décor: plutôt qu’un bled au milieu de nulle part, Cécile Coulon préfère parler d’une « pierre cassée au milieu d’un pays qui s’en fiche » pour nous mener jusqu’aux Fontaines, petit village qui n’attendait qu’elle pour s’écrire. « Les Fontaines » s’érige au milieu des « Trois Gueules », le pays originel, la page vierge sur laquelle l’écrivaine va poser ses personnages: André, Bénédict, Agnès, Bérangère, Maxime et Valère vont graver leur légende dans la roche qu’on extrait de ce coin perdu qui peut donner autant qu’il peut prendre.

Aux « Trois Gueules », comme dans la vie, les peines ruinent les joies et de ces ruines germent de nouvelles pousses de bonheur. Mais aussi comme dans la littérature, comme dans une tragédie grecque, le « destin », la « fatalité » se nichent à chaque interligne, ce curé qui n’arrête pas de nous dire que ça va mal tourner: on se prépare au pire dès la première page et quand l’incendie éclate, on se dit « c’est le destin! » Mais là, l’auteure nous contredit: s’ils en sont là, « c’est parce qu’ils ont le courage d’affronter ce qu’ils vivent« . Alors le lecteur, lui aussi, affronte comme il peut ces « Trois saisons d’orage » qui le foudroient, ce roman qui le bouleverse comme un coup de foudre.


Cécile Coulon parle de « Trois saisons d’orage »

« Trois saisons d’orage » de Cécile Coulon, Ed. Viviane Hamy

 

17 Mar

PILS s’invite au Festival Vidéoformes

Cette semaine, votre agenda culturel vous dit un maximum de choses sur le festival Vidéoformes dont les installations sont visibles jusqu’au 1er avril. Petit aperçu également de la nouvelle exposition événement du Musée d’Art Roger Quillot à Clermont-Ferrand.

 


PILS du 17 mars
Au Festival Vidéoformes, les œuvres prennent vie… Créer et procréer deviennent synonymes pour les artistes comme dans cette chapelle où l’iranienne Golnaz Behrouznia présente Lumina Fiction #2, un écosystème qui réagit et se transforme en présence du visiteur. L’oeuvre de Christine Maigne vit aussi: White Pulse respire sous nos yeux ébahis et crée le trouble chez le spectateur..
Performances, projections et expositions, d’ici le 1er avril, le plateau central de Clermont-Ferrand devient un immense laboratoire pour les artistes qui cherchent un monde non pas meilleur mais ailleurs.


Les artistes créent des mondes au Festival Vidéoformes

Après le succès des autoportraits du musée d’Orsay (65000 visiteurs quand même), le musée d’art Roger Quillot accueille 56 peintures provenant du musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon. Une collection exceptionnelle puisque c’est la plus ancienne collection publique de France créée en 1694, soit un siècle avant celle du Louvre. Goya, David, Ingres, Géricault ou Courbet, ils sont tous là et rangés dans leur mouvement respectifs, néoclassicisme,réalisme et ou romantisme, c’est tout un pan de l’histoire de la peinture des années 1790 aux années 1850 qu’on traverse en visitant cette exposition, à découvrir jusqu’au 3 septembre 2017.

 

12 Mar

Trust, toujours convaincus et encore convaincants

Bernie Bonvoisin haranguant le public de la Coopérative de Mai à Clermont-Ferrrand pendant le titre emblématique de Trust , "Antisocial" Photo: Claude Fallas

Bernie Bonvoisin haranguant le public de la Coopérative de Mai à Clermont-Ferrrand pendant le titre emblématique de Trust , « Antisocial » Photo: Claude Fallas

Samedi soir, le groupe Trust a fait sonner son hymne « Antisocial » devant une Coopérative de Mai pleine à craquer. Le groupe contestataire, qui fête ses 40 ans de carrière, n’a rien perdu de sa verve et n’a pas renié ses idées.

En allant couvrir la venue du groupe Trust à Clermont-Ferrand, je ne m’attendais à rien de particulier et je me disais seulement qu’une fois de plus, quelques vieux briscards tentaient de renouer avec leur gloire passée. Mais je dois bien avouer que ma rencontre avec le chanteur Bernie Bonvoisin et le guitariste Norbert Krief dit « Nono » m’a prouvé qu’on pouvait fêter ses 60 balais sans pour autant renier le jeune con qu’on a été. Il y a 40 ans, Bernie hurlait sa colère contre un système vérolé de l’intérieur, contre la bourgeoisie, contre la répression et contre l’extrême droite. Quand on suit, même de loin, la campagne présidentielle, on se rend compte que le monde que Bernie contestait hier n’a pas beaucoup changé et que les vieux démons qu’il avait pris pour cible à 20 ans semblent prendre tout le lit aujourd’hui. Pire pour Bernie, il se pourrait même que ceux qui reprenaient en chœur « Antisocial » à l’époque soient aujourd’hui séduits par les idées de Marine le Pen.

Norbert Krief dit "Nono" guitariste de Trust à la Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand.

Norbert Krief dit « Nono » guitariste de Trust à la Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand.

Trust, groupe « anti » et entier

Alors Bernie Bonvoisin prend le temps de parler pendant ses concerts et n’hésite à remettre les choses à leur place car pour lui, si le FN a changé de sexe, il n’a pas changé de visage. C’est sans doute pour cette bonne raison qu’il enfonce le clou en écrivant un nouveau titre « F Haine » dont il fait reprendre le refrain au public à chacun de ses concerts: « La haine a une chevelure blonde qui surfe sur la vague marine« . L’auteur interprète nous rappelle que cette tournée l’a mené jusqu’à  Fréjus (où le maire FN David Racheline est en place depuis 2014) et que parfois, son discours crée quelques remous dans la salle. Mais Bernie, le bob vissé sur la tête et ses convictions chevillées au corps ne laisse rien passer: « Il faut s’impliquer mais ne pas porter de jugements sur les personnes qui votent comme ça, c’est sur le fond qu’il faut insister, sur les idées que ça dégage, l’islamophobie, l’homophobie, la haine de l’autre en général.« 

Fans de Trust, quoiqu’on devienne

Alors c’est sûr, les deux leaders du groupe, Bernie et Nono n’ont plus 20 ans mais les chansons comme « Marche ou crève« , « Préfabriqués« , « Le Mitard » ou « Antisocial » déchaînent encore les foules…
sans doute parce que la colère qui a nourri ces hymnes est encore intacte et pas forcément passée de mode. Le public a vieilli aussi et chacun s’est arrangé avec le jeune con qu’il a été. Hier soir à mes côtés, deux gendarmes sont venus applaudir leurs idoles et ils n’ont pas hésité une seconde au moment de reprendre le refrain de « Police Milice« . Fans de Trust, c’est pour la vie.


Retour de Trust à la Coopérative de Mai

17 Fév

Pils visite les bas-fonds de Clermont avec un auteur de polar

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L’équipe de Pils est partie visiter les caves de Clermont-Ferrand avec un romancier.


Pils du 17 février 2017

« Sous la ville » est un roman noir dont l’intrigue se déroule à l’ombre des volcans.

Son auteur Sylvain Forge vit à Nantes mais il est originaire de notre région et il rêvait depuis longtemps d’écrire une histoire ayant pour cadre Clermont-Ferrand où il a passé toutes ses années d’études.

Il est fasciné par le côté caché de cette ville ouvrière, par la pierre noire et austère de ses bâtiments et par le réseau de caves aux multiples étages qui étoile le sous-sol du plateau central.

Il a donc imaginé un roman qui nous promène dans tous les quartiers de Clermont-Ferrand. Des belles villas de Chamalières jusqu’aux tours des cités des quartiers nord, du sommet du Puy-de-Dôme jusque dans les souterrains. Entre meurtres et prostitution étudiante, il se passe des choses très très sombres…

 


Un polar Clermontois

Autre coup de coeur cette semaine, beaucoup plus léger, Le Petit Bain, un spectacle pour les tout petits mis en scène par Johanny Bert avec la complicité du chorégraphe Yann Raballand.

La mousse de bain se révèle un formidable terrain de jeu pour l’imaginaire, celui des auteurs et le nôtre qui sentons remonter notre enfance à la surface comme une bulle de fraîcheur en voyant ce spectacle.

De la mousse, de la musique, de la danse pour une demi-heure magique, légère et délicate.

Le Petit Bain a été donné à la 2Deuche à Lempdes et à la cour des Trois Coquins à Clermont-Ferrand dans le cadre de Graines de Spectacles. Il part en tournée mais doit revenir dans la région et nous vous tiendrons au courant…

« Le petit bain »

 

06 Jan

Un premier Pils de l’année rempli de valeurs sûres

 D’une grande épopée hindoue à la naissance d’une laitue, le premier Pils de l’année fait le grand écart.

Le dernier spectacle de Peter Brook, Battlefield, est à la maison de la Culture de Clermont, Arie van Beek revient pour deux soirées à l’orchestre d’Auvergne, le Centre Lyrique Clermont Auvergne reprend Don Giovanni et une salade pousse vaille que vaille au centre Camille Claudel…


Pils du 6 janvier 2017

Un spectacle de Peter Brook est toujours un événement.

Il y a trente ans, il avait bouleversé le festival d’Avignon avec sa version légendaire de neuf heures du Mahabharata, un poème épique indien écrit entre le cinquième et le deuxième siècle avant notre ère. Aujourd’hui il nous présente Battlefield, un épisode de ce texte sacré.

Le Mahabharata décrit la guerre qui déchire une famille et Battlefield se déroule après la bataille. Comment reconstruire un pays après une guerre? Comment régner dans un pays meurtri? Le lien est évident avec le contexte mondial actuel et après avoir vu le spectacle, les mots du roi Yudhishtira résonnent longtemps dans nos mémoires.


Battlefield

Battlefield : les 5,6 et 7 janvier à la maison de la Culture de Clermont-Ferrand

En ce début d’année, le Centre Lyrique Clermont Auvergne reprend le Don Giovanni de Mozart. Créée en 2012, la mise en scène de Pierre Thirion-Vallet nous offre trois heures de beau spectacle. L’opéra se déroule comme un roman policier. Don Juan sème derrière lui les victimes, il séduit les femmes et tue les hommes sans aucun repentir jusqu’à brûler dans les flammes de l’enfer.

Il y a l’histoire mais surtout la musique divine de Mozart pour cet  » Opéra des opéras » selon Wagner… A la baguette, le chef Amaury du Closel dirigera l’orchestre de Timisoara.

Dans ce court extrait, nous vous présentons quelques images de la création à Clermont-Ferrand en 2012, à l’époque la direction musicale était assurée par Arie van Beek.


Extrait du Don Giovanni de Mozart

Don Giovanni : du 11 au 14 janvier à l’Opéra-Théâtre de Clermont

Et pour finir, une courte épopée pour une salade : Lighthouse est une installation scènographique de Violette Graveline et Clément Debras au centre Camille Claudel à Clermont-Ferrand.

Ces deux anciens élèves de la Haute Ecole des Arts du Rhin ont imaginé un univers de science fiction drapé de plastique où la vie surgit d’un environnement défavorable.

Vaille que vaille, une petite laitue pousse jusqu’au 21 janvier sous un soleil artificiel…


Lighthouse

Jusqu’au 21 janvier au centre Camille Claudel à Clermont-Ferrand

16 Déc

Un Pils des villes et un Pils des champs

 IMG_0990 Cette semaine dans Pils on commence à la campagne avec un beau livre pour les fêtes: Prodigieuse Planète France. On poursuit en ville avec les Guêpes Rouges Théâtre qui ont passé un an en résidence dans le quartier de Champratel à Clermont-Ferrand.


Pils du 16/12/16
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Pour Noël vous pouvez voyager depuis votre canapé avec ce livre de photos de paysages pas comme les autres.

La France a parfois des allures d’Asie, d’Amérique ou d’Afrique. Et parmi ces paysages extraordinaires l’Auvergne est bien représentée avec des lieux insolites et magiques comme le Puy de la vache, le Pas de Cère ou le ravin de Corboeuf.

Nous avons rencontré le photographe de Prodigieuse Planète France : Fabrice Milochau vit dans l’Allier, il connaît très bien notre région et nous a emmené sur les cratères de la lune… on peut être dépaysé tout à côté de chez soi.


Planète France

Puis on arrive en ville : en un an de résidence, la compagnie de théâtre les Guêpes Rouges a créé des liens humains et artistiques avec les habitants du quartier de Champratel à Clermont-Ferrand.

Le résultat : des rencontres riches en surprises et en bonne humeur, un spectacle élaboré à partir de discussions et d’échanges avec les habitants et des autoportraits clin d’oeil où des gens de tous les âges parlent d’eux-même et de leur quartier.


Les Guêpes Rouges

25 Nov

Festival Traces de Vies, des documentaires sur l’état du monde

Le choix des autres, un film de Séverine Vanel et Pierre-Julien Quiers

Le choix des autres, un film de Séverine Vanel et Pierre-Julien Quiers

Depuis 26 ans le festival du film documentaire Traces de Vies à Clermont-Ferrand nous amène une fois par an à nous interroger sur l’état du monde dans lequel nous vivons.

L’édition 2016 se déroule du 21 au 27 novembre, avec plus de 70 rendez-vous, 90 films dont 44 en compétition.

La compétition pose un regard hors de nos frontières. Le film « Le choix des autres » réalisé par Séverine Vanel et Pierre-Julien Quiers, nous fait partager le quotidien d’une famille syrienne réfugiée en Jordanie. Père, mère et enfants voudraient retourner en Syrie mais là-bas, leur maison est détruite, les bombardements incessants. Le portrait sensible et humaniste de cette famille est à la fois unique et typique de la vie de millions de réfugiés qui n’ont pas choisi de quitter leur pays.


Festival Traces de Vies, un état du monde

 

18 Nov

Dans Pils, du son pour petits et grands

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Cette semaine la voiture de Pils s’est arrêtée à Riom, faire un tour à la Puce à l’Oreille qui accueillait le groupe Tram des Balkans en résidence. Sur la lancée Valérie Mathieu et Richard Beaune ont continué jusqu’à Vichy, où le festival Tintamarre enchante et intrigue les oreilles des petits.


Pils du 18 novembre

Tram des Balkans en répétition à la Puce à l'Oreille

Tram des Balkans en répétition à la Puce à l’Oreille

Salle de musique indépendante, la Puce à l’Oreille à Riom (63) entame sa neuvième année d’existence mais peine parfois à boucler son budget. Pour attirer et fidéliser le public, l’équipe met en place une programmation variée et inventive. Un exemple: le Tram des Balkans qui était en résidence une semaine pour finir de préparer son nouveau projet KOBIZ, la première c’est samedi 19 novembre à la Puce à l’Oreille avant une tournée en Europe.


Tram des Balkans à la Puce à l’Oreille

 

04 Nov

Pils voyage avec la chanson francophone

Cette semaine votre agenda culturel PILS vous fait voyager jusqu’au Québec grâce au festival Sémaphore en chanson et vous fait découvrir Fabrice Lambert, un chorégraphe très concerné par la planète.

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Depuis dix-sept ans, le festival Sémaphore en chanson présente à Cébazat (63) ce que la chanson française fait de mieux. Chaque automne ce rendez-vous propose des concerts avec des valeurs sûres comme Miossec (le jeudi 10 novembre) ou encore Cali qui fera la clôture le 12 novembre, mais s’attache aussi à montrer les talents de la nouvelle scène francophone.

Cette année Mathieu Lippé, un Québecois chanteur, poète, slameur pétri de talent est le parrain du festival. Il était là quelques jours avant pour rencontrer son public à l’occasion des concerts « En Aparté », des mini concerts gratuits que le festival organise pour donner un avant-goût de la programmation.

Festival Sémaphore en chanson

Mathieu Lippé sera en concert lundi 7 novembre et Séverin le mardi 8 sous le chapiteau Notilus que le festival installe chaque année sur le site du Sémaphore.

Fabrice Lambert est un chorégraphe grenoblois associé pour trois ans à la Comédie de Clermont-Ferrand. C’est un projet d’enfouissement de déchets nucléaires en Finlande qui lui a donné l’idée de sa pièce « Jamais assez » créée en 2015 au festival d’Avignon. Le public clermontois pourra la découvrir le 10 novembre à la maison de la culture de Clermont-Ferrand.


« Jamais assez » une danse pleine d’énergie

L’agenda PILS complet avec des idées de rendez-vous du 4 au 10 novembre, où vous verrez qu’il est parfois dangereux de rouler pour la culture!


Agenda culturel du 4 au 10 novembre en Auvergne