05 Fév

Longues Soirées du Court: On est déjà le 5, qu’est-ce que je vais faire ce soir?

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Pendant le Festival du Court-métrage, les nuits clermontoises s’animent et les festivaliers peuvent s’ils le désirent, ne pas se coucher. Pendant le Festival du Court-métrage, les nuits clermontoises s’animent et les festivaliers peuvent s’ils le désirent, ne pas se coucher.

Jeudi 5 février

A l’Electric Palace, c’est la grande soirée du Label Flower Coast qui démarre à 21H avec The dub Shepherds/ Naouack/ Mahom/ Squid and The stereo

Squid & The Stereo – Karma (2014)

ONE O ONE à partir de 0H00 C*NT / GËINST/ DJ SET Fotographic (roman photo)/Huck (telex)

Côté cinéma, pourquoi ne pas aller vous faire une petite série Chine?  CHI 3 à 22h15 à Jaude 4 par exemple.

Sinon, le Chapelier toqué vous accueille, ce soir avec le groupe Format.

04 Fév

Les réalisateurs parlent de leur film: « Terremere » de Aliou Sow

FullSizeRenderVisiblement, Abdoulaye vient de la « cité » comme on dit. Il a une vingtaine d’années. Son frère décède d’una ccident de la route et il décide de transporter son corps jusqu’au village de ses parents, en Mauritanie. Il doit alors traverser le désert.

Aliou Sow a déjà réalisé un premier court en 2008 intitulé « Le Monde est petit » récompensé par le Prix du public à Münich en 2009.

16 Jan

Pils se jette à l’eau

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Dans le Pils du 16 janvier, du cirque, de la danse, du théâtre et … l’océan! Grâce à quelques bricolages bien pensés, les artistes de « La Manoeuvre » et de « Peut-être théâtre » nous emmènent au bord de la mer pour nager avec les sirènes et les poissons.

Dans « Comment te dire », les trois clowns et les trois musiciens de la compagnie Désordinaire travaillent sur le rythme en se servant de leur corps et d’instruments.

Enfin on sait qui rejoint Placebo au festival Europavox : The Do, Selah Sue, Izia et Fauve seront à Clermont-Ferrand du 23 au 25 mai prochain.

09 Jan

Rigoletto en « Charlot » à l’Opéra de Clermont

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Un bouffon sans bosse mais grimé en Charlot :  c’est ainsi que le Centre Lyrique d’Auvergne a choisi de présenter le Rigoletto de Verdi.

Deux heures et demie, c’est deux heures et demie et pas trente-cinq ! Est-ce que tous les chanteurs sont là ?

L’opéra-théâtre de Clermont est en pleine effervescence. Un peu plus d’un an après sa renaissance, le bâtiment accueille sa première création lyrique avec une distribution internationale et une tournée prévue pour les trois ans à venir.

La première est le 14 janvier. Les répétitions s’accélèrent… tout le monde s’affaire et avec la caméra, la perche et nos questions, notre équipe se sent un peu comme un chien dans un jeu de quilles.  Attention le cameraman !  Aïe, une toile peinte a frôlé Richard…

Les décors, la lumière se mettent en place. D’un calme olympien, Véronique la créatrice lumière peaufine ses réglages avec le sourire :  tous les après-midi, tous les soirs on répète et tous les matins je modifie… . Le décorateur est plus tendu, il installe les fonds du premier acte, la répétition approche et moi aussi avec mon micro :  je peux vous répondre après ? là je suis un peu stressé… 

Pas de problème Frank, et plus tard, effectivement il nous parle gentiment de ses contraintes : on va passer dans des salles très différentes, on arrive dans une ville et on a trois heures max pour tout mettre en place. Il faut un décor signifiant mais aussi très simple.

Les chanteurs se mettent dans la peau des personnages. Scène, loges et couloirs résonnent de vocalises. Rigoletto essaie son costume : le pantalon large et le gilet serré d’une dégaine universelle. Lars Fosser est à l’aise en Charlot mais ça coince avec la moustache, faut-il la coller ? la dessiner ?

ça va me gêner pour chanter et puis ça démange… maquillée, elle va couler avec la transpiration… Mais Pierre Thirion-Vallet, le metteur en scène y tient : il l’a intégrée à la mise en scène, Rigoletto doit arracher sa moustache à l’acte trois, tomber le masque !

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Conciliante, la maquilleuse la coupe et la recoupe, ça va mieux, Rigoletto va tenter une répétition avec moustache.

Essayage de Juliette de Banes qui joue Maddalena. Richard à la caméra ébloui par son décolleté fait valser le diaph. Juliette tourne sur elle-même, elle adore sa robe, mais pas ses bottes, elle tangue sur ses talons : la chaussure est importante, je dois être stable dans mon corps en chantant.

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Elle va donc répéter en jean avec les bottes et vérifier qu’elle peut monter les escaliers et surtout séduire le Duc de Mantoue avec son jeu de jambes. Si oui, les bottes seront adoptées !

Avec tout ça, l’orchestre n’est pas encore arrivé. Les répétitions se déroulent avec piano seul sous la direction d’Amaury du Closel, le chef d’orchestre et directeur d’Opéra Nomade, coproducteur de Rigoletto avec le Centre lyrique Clermont-Auvergne. Six heures de répétitions par jour, ça use mais ça rassure aussi : les chanteurs ont une courte semaine pour s’habituer aux lumières, aux costumes, aux décors et se mettre dans la peau des personnages.

La première c’est donc le 14 janvier à l’Opéra Théâtre de Clermont ensuite Rigoletto va partir sur les routes pour deux ou trois années de tournée à travers la France et l’Europe et comme le dit Pierre Thirion-Vallet :  maturer comme un vin qui vieillit bien.

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Avec Richard Beaune et Damien Salmon on a suivi les dernières étapes jusqu’à la générale. Mardi 13, mercredi 14 et jeudi 15 janvier grâce au montage créatif de Didier Robert on vous fait partager sur France 3 Auvergne une série de trois épisodes qui relatent l’ambiance de ces derniers jours de travail jusqu’à l’aboutissement, le spectacle enfin terminé !

31 Déc

Les 8 trucs qui m’ont fait décoller en 2014 en Auvergne

F5Et bien voilà, c’est le dernier jour de l’année et il se trouve que je travaille. Comme je ne suis pas vraiment débordé, j’ai décidé de faire, moi aussi, une rétrospective des trucs que l’émission PILS et le blog m’ont permis de découvrir cette année et qui m’ont vraiment fait planer. Comme PILS est bicéphale, j’ai bien évidemment passé un coup de fil à ma collègue Valérie Mathieu pour qu’elle me donne un coup de main et qu’elle puisse elle aussi partager avec les (nombreux) lecteurs de ce blog les événements culturels qui lui ont mis une grosse claque cette année. Sauf que je n’arrive pas à la joindre. Sans doute est-elle déjà en train de préparer sa soirée pour faire son entrée fracassante dans 2015… Les entrées fracassantes, les résolutions, les grands projets, c’est tout à fait son truc. Alors que moi, je suis plutôt bilan, introspection, remise en question et listes de courses… J’ai trouvé 8 trucs inoubliables.

1. Gallon Drunk au Baraka Club à Clermont-Ferrand

Pour ma part, c’est le concert qui m’a mis la plus grosse raclée en 2014. D’abord parce que je ne m’attendais pas à vivre un truc pareil et dans une salle comme celle-ci. Le groupe londonien Gallon Drunk n’a donné que deux concerts en France en cette fin d’année, un après-midi à Lyon et une soirée devant une poignée de clermontois. Le Baraka est le club qui compte de plus en plus dans le paysage musical clermontois depuis quelques saisons. Cette année, le groupe parisien Feu Chatterton qui vient de sortir un EP absolument superbe est aussi passé par là.

2. Jean-Michel Othoniel à l’Hotel Dieu du Puy-en-Velay

Rien à voir et pourtant, cette exposition donnait là encore l’impression aux auvergnats d’être un peu privilégiés. C’est une oeuvre commandée par la ville pour le parc de l’Hotel-Dieu qui a donné lieu à cette rétrospective. Avant le Puy, l’artiste montrait ses œuvres à Beaubourg. Sa prochaine exposition aura pour écrin les jardins du Château de Versailles.

3. Tout mon amour de Laurent Mauvignier par le Collectif Les Possédés à la Comédie de Clermont-Ferrand

C’est le genre de théâtre qui te réconcilie avec le théâtre. Sur scène un drame familial dont les secrets se donnent à voir lentement au fil de l’histoire, des larmes et des regrets. Les comédiens du collectif jouent juste et le texte de Laurent Mauvignier frappe si fort que certaines phrases restent nichées dans ta tête plusieurs heures après le noir final.

4. François & The Atlas Mountain à la Coopérative de Mai

En fait je ne m’attendais pas à ça. Surprise, joie et bonheur visiblement partagés par les nombreux musiciens sur scène et le public comblé. Là encore, dans cette configuration, un concert qu’on ne pouvait voir qu’à Paris et à Clermont.

5. Babel de Jean-Louis Murat et The Delano Orchestra

Pourquoi j’écoute ce disque en boucle depuis près de deux mois? Peut-être parce que les chansons de Murat sont un peu comme les volcans et les paysages d’Auvergne qui changent au gré du temps et des humeurs.

6. Marc Bauer expose au Frac Auvergne

Marc Bauer revisite l’Histoire et l’histoire du cinéma dans cet exposition intitulée Cinérama, contraction de Cinéma et Diaporama. Chaque dessin de l’artiste est comme une chute de pellicule 35 mm qui te décharge un gros paquet d’émotions quand tu tombes dessus.

7. Elysian Fields au Tremplin à Beaumont

Je crois que le duo new-yorkais a réuni en un concert tout le petit monde de la musique de l’agglomération clermontoise et au-delà puisque même Jean-Louis Murat est descendu de sa montagne pour venir écouter la voix suave de Jennifer Charles (qu’il a d’ailleurs sollicité plusieurs fois, tout comme son acolyte Oren Bloedow.) Inoubliable.

8. Détroit à la Coopérative de Mai à Clermont-Ferrand

C’était le grand retour de Bertrand Cantat sur scène et ça s’est passé à Clermont-Ferrand. Son enthousiasme de retrouver le public était tel que ce soir-là, il a embarqué tout le monde, en route pour la joie.

Sinon, j’ai adoré les albums d’Adam Wood et de Pain Noir, ainsi que l’exposition Georges Rousse au creux de l’Enfer à Thiers.

05 Déc

Un Western au Creux de l’Enfer de Thiers

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Le centre d’art contemporain le Creux de l’Enfer expose jusqu’au premier février un artiste plasticien français, Thierry Costesèque. A Thiers, il ne pouvait éviter d’introduire dans son oeuvre des couteaux. Des couteaux, ça tombait bien avec le thème de son exposition : Western avec le diable.

Thierry Costesèque voyage dans les grandes villes du monde et peint des tableaux représentant la vie urbaine.

Je peins ce qui me sépare du monde…

Nous vivons dans un monde entouré d’images fragmentées, enseignes, publicités, signes, lettres. Thierry Costesèque saisit ce monde en mouvement. Il fait des croquis, des découpages et de grands tableaux qui s’inspirent d’images populaires, de traces, de silhouettes, de reflets.

Comme les enfants, il rêve de conquêtes et aime les histoires. Il n’hésite pas à traverser New York à cheval sur le sentier des Indiens.
Dans ses tableaux, il se sert de couleurs acidulées, rose, bleu, jaune et fait dialoguer une peinture avec un couteau.
Son art suscite l’étonnement, l’agacement peut-être. Mais fort de sa démarche, il continue son chemin à travers le monde, toujours s’étonne et atteint indéniablement son but : provoquer des questions et créer des histoires.

Dans ce monde mécanisé, Pils vous apporte un peu de bonheur

prog65353,26Cette semaine dans Pils, on parle bonheur et travail.

Selon une étude de l’INSEE étudiée par votre agenda culturel, le travail arrive en deuxième position comme condition du bonheur! Derrière l’amour, bien sûr.

Une aubaine pour la compagnie de l’Abreuvoir qui présente « Building » à la cour des Trois Coquins à Clermont-Ferrand.

Une mise en scène glaçante sur un texte incisif de Léonore Confino, jeune auteure Québéquoise. La compagnie de l’Abreuvoir s’est toujours attachée à travailler des textes contemporains et là, le thème aussi est tout à fait d’actualité : « Consulting Conseil » est une entreprise qui déshumanise ses employés au nom du profit.

On suit la chronologie d’une journée de travail dans le building, étage par étage, agents d’entretien, comptables ou directeurs, tous s’agitent et sont écrasés par « la rentabilité avant tout ».

Une fiction? Pas vraiment…

Autres festivités à ne pas manquer : By the Fall, un chanteur local qui a le vent en poupe et une boîte magique remplie de places de spectacles à offrir pour Noël, le pack culture Auvergne.

14 Nov

Késako Torrom-Borrom ?

Réponse dimanche 16 novembre dans l’après-midi au Musée d’Art Roger Quillot !

Invité par FAC’tory Romain Baudoin vient au MARQ avec son projet solo 1 Primate.

Armé de son Torrom-Borrom, instrument hybride entre la vielle à roue et la guitare électrique, il va faire vibrer les collections du musée !