01 Juil

Pages d’été : Camille Pot met en images les conversations de plage

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C’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

Pour être tout à fait juste, Conversations de plage n’a pas eu le temps de prendre la poussière sur mon bureau, ce petit bouquin jaune des éditions Warum est sorti en juin, juste à temps pour se trouver embarqué dans les sacs de plage des vacanciers à côté des tongs, de la crème solaire et des lunettes de soleil.

Mais de quoi ça cause me direz-vous ? Est-ce bien la peine de l’emmener avec vous même si son poids et son format ne vous embarrasseront pas plus qu’un, disons deux paquets de cigarette ? Conversations de plage parle de tout et de rien, de l’essentiel et du superflu, de l’anecdotique et du primordial, du mythe nietzschéen et de crumble banane sauce litchi, de prise de poids et d’amour, de chevauchées sauvages à travers les steppes mongoles et de crédits immobiliers, de la vie et de la mort, le tout en une suite de dessins drôles et colorés.

Rien de neuf sous le soleil me diront les plus attentifs puisque cet album a déjà été publié en 2008. Oui, mais cette nouvelle édition est en couleurs et est enrichie de gags inédits, ce qui la rend forcément indispensable.

Hier comme aujourd’hui, les histoires de Camille Pot sentent le sable chaud et les beignets à la confiture à toutes les pages. Idéal entre deux petits plongeons !

Eric Guillaud

Conversations de plage, de Camille Pot. Éditions Warum. 14€.

27 Déc

Mickey Mouse icône du rêve américain : un ouvrage de Garry Apgar pour tout savoir du célèbre héros de Walt Disney

601 MICKEY MOUSE ICONE REVE AMERICAIN[LIV].inddPlus qu’un héros d’animation ou de papier, Mickey est un symbole culturel comme peut l’expliquer Garry Apgar dans les pages de ce livre. Une icône de la pop-culture, mieux, une icône du rêve américain, un héros éternel né en 1928… 

« Le petit personnage de Disney… », écrit Garry Apgar, « est porteur de bien des traits de caractère renvoyant à la jeunesse d’esprit de son auteur : l’optimisme, le côté joueur, l’indépendance, la gouaille, l’ingéniosité, une énergie sans limites et une certaine innocence. Ce n’est sans doute pas une coïncidence si ces éléments, partie intégrante de la façon dont Mickey a conquis son public, sont aussi vus comme des qualités parfaitement américaines ».

Dans son ouvrage de plus de 300 pages, Garry Apgar nous raconte donc l’histoire de cet icône mais aussi celle de son créateur, Walt Disney, bien évidemment indissociables.

Et on en apprend des choses. Beaucoup, essentielles ou anecdotiques, parfois surprenantes comme les origines de Disney. La famille du génial Walt serait en effet originaire d’Isigny-sur-Mer, un petit village normand – oui oui – essentiellement connu aujourd’hui pour ses fromages et son beurre. Ne vous précipitez pas sur BlaBlaCar pour y organiser un pèlerinage, cette histoire-là remonte à l’époque de Guillaume le Conquérant. Depuis, la famille a largement eu le temps de migrer en Angleterre, puis en Irlande, avant de finalement rejoindre les États-Unis.

Très documenté, accompagné d’une iconographie remarquable et étayé par des extraits d’interviews, le texte de Garry Apgar revient très minutieusement sur la naissance de la souris, sur son heure de gloire, sur son arrivée dans la culture pop, son influence sur le cinéma d’animation, le Neuvième art et au-delà.

Garry Apgar n’est pas un novice en la matière. Cet universitaire américain, historien de l’art et spécialiste de l’iconographie voltairienne, a publié A Mickey Mouse Reader en 2014 avant Mickey Mouse : Emblem of the American Spirit en 2015, ouvrage présentement traduit en français.

Les éditions Glénat, détentrices de la licence Disney et initiatrices d’une nouvelle collection proposant à certains auteurs de BD européens la possibilité de revisiter la légende Disney, ne pouvaient décemment pas passer outre la publication de ce livre en France. On l’attendait, il est enfin arrivé, à point nommé pour les fêtes. Un beau cadeau !

Eric Guillaud

Mickey Mouse, Icône du rêve américain, par Garry Apgar. Editions Soleil. 39€

12 Août

Pages d’été : Macha, une aventure humaniste et écologiste de Flora Grimaldi et Maike Plenzke

9782344012390-LC’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

Sur l’île d’Errance, les Créatures – un ensemble d’êtres magiques aux pouvoirs redoutables – vivent en paix depuis des lustres. Au point de reléguer la guerre au rang de légende. Mais les choses ont subitement changé avec l’arrivée des humains qui ont abattu des forêts entières et parfois tué des Créatures. L’appât du gain. Alors, tout ce que compte l’île d’Errance en habitants s’est réuni pour voter la guerre. Les Danaïdes, les Primals, les Pucas et les Sylvains, tous bien décidés à sauver leur île.

Après Bran, Flora Grimaldi et Maike Plenzke nous plongent une nouvelle fois dans leur univers de fantasy inspiré des contes et légendes celtiques. L’histoire se déroule quelques années avant Bran. On y découvre le passé de Macha et les origines de sa quête. Une aventure teintée d’humanisme et d’écologie magnifiquement mise en images par l’Allemande Maike Plenzke.

Eric Guillaud

Macha, de Flora Grimaldi et Maike Plenzke. Editions Glénat. 14,95 €

© Glénat / Grimaldi & Plenzke

© Glénat / Grimaldi & Plenzke

Pages d’été : Mercredi ou la grande aventure du quotidien selon Juan Berrio

album-cover-large-29868C’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

Ils sont jeunes, vieux, seuls ou en couples, policiers ou retraités, pauvres ou riches, ils sont tous les habitants d’un même quartier, des voisins en somme qui se connaissent ou pas, se parlent ou pas, se croisent plus ou moins formant une vie de quartier ordinaire un mercredi.

Mais l’ordinaire a parfois tout de l’extraordinaire. Juan Berrio, l’auteur de ce roman graphique paru chez Steinkis en mai dernier, nous le raconte avec beaucoup de finesse et de tendresse faisant ressortir le côté poétique du moindre geste, de la moindre rencontre, de la moindre parole.

Avec un trait, fin et élégant, Juan Berrio met en situation ses personnages à l’aspect fongiforme plus attachants les uns que les autres dans une succession de petites scènes pleines d’humanité… C’est frais, c’est léger, c’est humain, une petite douceur dans un monde de brutes.

Eric Guillaud

Mercredi, de Juan Berrio. Editions Steinkis. 15 €

© Steinkis / Berrio

© Steinkis / Berrio

Pages d’été : Bobby change de linge, un roman graphique qui a de la classe signé Hugues Barthe à La Boîte à Bulles

9782849532584_cgC’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

En fait, cet album-là ne traîne pas sur ma table de chevet depuis bien longtemps. Il est tout chaud sorti des imprimeries et n’est pas encore disponible en librairie à l’heure où j’écris ces quelques lignes. Vous devrez patienter jusqu’au 24 août pour le tenir entre vos petites mains, de quoi finir cette période estivale en beauté !

Oui, vraiment, en beauté, car Bobby change de linge est un roman qui a de la classe, beaucoup de classe même, avec un graphisme et une narration qui ne sont pas sans rappeler l’esprit des romans graphiques américains actuels, et surtout une histoire singulière qui nous interpelle, nous interroge sur notre monde, notre société.

La classe populaire est-elle soluble dans la classe bourgeoise ? C’est un peu la question que pose Hugues Barthe dans cet album. Et plus largement, l’ascension sociale est-elle une invention des riches ou un fantasme des pauvres ? Derrière une couverture affichant le rose du bonheur pour la vie et les sourires de façade, l’auteur raconte le parcours de Bobby, oui oui Bobby comme Bobby Ewing du feuilleton Dallas, un parcours pas aussi rose qu’il en a l’air.

Bobby aurait préféré s’appeler Boris comme Boris Vian, Marcel comme Proust, Serge comme Gainsbourg, Arthur comme Rimbaud, mais ses parents ont choisi Bobby. Chacun sa culture. Chacun ses références, me direz-vous. Bobby, vous l’aurez compris, vient d’un milieu très populaire. Et un prénom comme celui-ci n’est pas toujours facile à porter, surtout dans le beau monde.

Et le beau monde, le beau linge comme on dit, Bobby va le fréquenter, mieux il va l’épouser. Elle s’appelle Victoire. Son monde à elle, c’est celui de la culture avec un grand C, les livres, la littérature, les grands auteurs. Son père est patron d’une grande librairie. Bobby travaille d’ailleurs pour lui et est promis à un bel avenir au sein de la petite entreprise familiale.

Oui mais voilà, Bobby veut écrire des livres, pas les mettre en rayon. Et peu importe que certains de ses collègues le considèrent comme un petit prétentieux. Il sait qu’il y parviendra en s’appuyant sur ce monde de la bourgeoisie si loin de ses racines, si proche de ses aspirations…

Bien qu’il ait débuté dans la BD d’humour, le Rouennais Hugues Barthe s’est fait remarqué par les lecteurs et les professionnels du milieu avec des thématiques plus sérieuses, notamment l’homosexualité (Dans la peau d’un jeune homo), ou les violences conjugales (L’Été 79 et L’Automne 79). Avec Boby change de linge, il signe un très bel album, une très belle histoire, traitée avec intelligence et finesse, autour de personnages attachants et jamais caricaturaux… Que du bonheur !

Eric Guillaud

Bobby change de linge, de Hugues Barthe. Editions La Boîte à bulles. 18 €

© La Boîte à bulles / Barthe

© La Boîte à bulles / Barthe

06 Août

Pages d’été : un album complètement Loup-phoque de Davy Mourier chez Delcourt

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On se marre sur la banquise ! A s’en couper un bras. Ou deux ! Les hommes se prennent pour des lapins, les poissons ont des tendances suicidaires, les baleines dégazent, les ours blancs rêvent d’attraper le soleil, les étoiles de mer jouent au shérif…. et les loups copulent avec les phoques renouvelant ainsi la faune en donnant naissance à des bestioles qui ne ressemblent à rien, des phoque-loups ou des loup-phoques, moches et inutiles.

C’est l’univers loup-phoque de Davy Mourier, bien connu dans le monde de la BD et au-delà. Relation Cheap, c’est lui. La petite mort, c’est encore lui. Super Caca et Dieu n’aime pas papa, c’est pour la rentrée. On retrouve son humour décalé également sur la toile, où les dessins de Loup-Phoque ont d’ailleurs été prépubliés, et au théâtre où il a notamment travaillé sur le one woman show de Constance, Les Mères de famille se cachent pour mourir, et présenté ses propres spectacles comme Anecdotes. C’est drôle, c’est fin, ça se mange sans faim.

Eric Guillaud 

Loup-phoque, de Davy Mourier. Editions Delcourt. 17,95€

© Delcourt / Mourier

© Delcourt / Mourier

04 Août

Pages d’été : un hommage à Fantômas signé Philippe Chanoinat et Charles Da Costa

CaptureC’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

En ces temps-là, les acteurs avaient des gueules d’atmosphère, des tronches de caricatures, des pifs de pas-commodes. Louis de Funès, Bernard Blier, Lino Ventura, Jean Marais, Francis Blanche, Jean Lefevre, Jean-Paul Belmondo, Jean Gabin… Inutile de forcer trop le trait, la nature a déjà fait le boulot. Reste néanmoins que l’approche de Charles Da Costa, appuyée par les textes de Philippe Chanoinat, dans ces livres-hommage au cinéma français des années 50/60 est remarquable. Tout est là, dans l’expression du visage, dans une mimique, un regard, une attitude, un geste.

Après Ne nous fâchons pas, La 7e Compagnie, Les Tontons flingueurs, Les Barbouzes, Un Singe en hiver… c’est au tour de la trilogie culte d’André Hunebelle, Fantômas, d’être croqué dans cet album paru en juin chez Glénat. Des caricatures d’un côté, des textes de l’autre, des textes qui nous en apprennent plus sur le film, le réalisateur, les acteurs…

Simultanément à la sortie de Je t’aurai Fantômas, les éditions Glénat ont réédité Les Tontons éparpillés façon puzzle. Que du culte !

Eric Guillaud

Je t’aurai, Fantômas!, de Charles da Costa et Philippe Chanoinat. Editions Glénat. 15€

Les Tontons éparpillés façon puzzle, de Charles Da Costa et Philippe Chanoinat. Editions Glénat. 15€

© Glénat / Chanoinat & Da Costa

© Glénat / Chanoinat & Da Costa

03 Août

Pages d’été : Chat – Bouboule 2, des histoires poilantes signées Nathalie Jomard chez Jungle!

9782822214568_cgC’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

Il n’y a pas que sur les réseaux sociaux qu’ils font un carton. En BD aussi, les chats sont nombreux à retenir notre attention par tous les moyens possibles et inimaginables, depuis le petit ronronnement affectif jusqu’au grand coup de griffe.

Après Le Chat de Geluck, le chat Chi de Konami Kanata et tant d’autres, voici le chat Bouboule qui est, comme son nom l’indique, un peu grassouillet. Mais peu importe, la nuit tous les chats sont grOs, c’est justement le titre du deuxième volet de ses aventures sorti en mai.

Aux pinceaux et à la plume, Nathalie Jomard,  « Auteur, Illustratrice, Maman, Débordée chronique et Bouffon officiel de la République Bananière et Autoproclamée du Grumeauland » qui « naquit, fort opportunément, pile poil le jour de sa naissance« . Même sa bio « rédigée à la truelle » pour son compte Facebook vaut le détour. Nathalie Jomard, vous l’aurez compris, ne manque pas de ressource côté humour. Et le félin est à son image pour le côté humour, pas pour le côté poids. Je ne me permettrai pas!

Bref, Chat Bouboule, le « félin über-charismatique de la république-bananière-et-autoproclamée-du-grumeauland » est de retour pour une série de dessins plus poilants les uns que les autres. Éloignez les oiseaux et autres pulls fragile, ça va griffer, miauler, gratter, sauter sur le lit, s’affaler sur le sèche linge, tenter de manger le poisson rouge, renverser les croquettes, se laisser enfermer dans l’armoire, refuser de sortir par temps de pluie, piquer tous les oreillers de la maison, jouer avec des clochettes à 2 heures du mat… Que du bonheur ! 

Eric Guillaud

Chat Bouboule 2, de Nathalie Jomard. Editions Jungle. 12,95 €

© Jungle / Jomard

© Jungle / Jomard

02 Août

Pages d’été : « Je suis ton père » réédité en intégrale à l’occasion des 11 ans des éditions Warum

album-cover-large-29691C’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

Rien de très sérieux, rien de très grave, rien qui changera fondamentalement votre vie ou la face du monde, non, juste de l’humour, beaucoup d’humour, pour cette réédition en intégrale de la série Je suis ton père, parue à l’occasion des 11 ans des éditions Warum – Vraoum!

Avec son trait charbonneux, Bob, c’est l’auteur, nous trimbale dans la vie – pas toujours facile – de père de famille en une série d’histoires courtes d’une page ou presque qui font souvent mouche. Aucun mystère ici, aucune force vraiment obscure, mais le quotidien, les tracasseries de la vie, les aléas des relations père-fils, tout ça décortiqué à la façon de Bob, connu dans l’édition jeunesse sous le nom de Yannick Robert et auteur par ailleurs de l’album Adam (& Eve).

Sortez votre plus belle voix dark-vadorienne, dites « Je suis ton père ». Vous pouvez lire…

Eric Guillaud

Je suis ton père, de Bob. Editions Warum Vraoum! 24 €

© Warum Vraoum! / Bob

© Warum Vraoum! / Bob

 

31 Juil

Pages d’été : Dolorès de Bruno Loth aux éditions La Boîte à bulles

Couv_271040C’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

Une enfant accrochée à une bouée de fortune au beau milieu de l’océan. L’image nous fait inévitablement penser aux migrants tentant la traversée de la Méditerranée ces derniers mois, 10 000 morts depuis 2014 selon le HCR, le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés. Mais c’est à une autre tragédie qu’elle fait ici référence, la guerre civile espagnole qui fit entre 1936 et 1939 des centaines de milliers de morts et d’exilés.

Cette histoire, la grande, est abordée dans cet album à travers la petite histoire de Nathalie qui, à cinquante ans, découvre les origines espagnoles de sa mère. La vieille femme qui perd la tête s’est brusquement mise à parler espagnol en demandant qu’on l’appelle Dolorès et non plus Marie. Et puis, il y a ces cauchemars incessants qui la hantent, des histoires de fascistes et de bateau. Personne n’avait jamais entendu parler de ce passé. Troublée, Nathalie se met en quête de cette vie inconnue. Direction l’Espagne où elle découvre le passé de sa mère et du pays, la guerre civile, les morts, les exécutions, l’exil pour beaucoup. Elle y découvre aussi l’Espagne d’aujourd’hui, le mouvement des Indignés, Podemos…

Bruno Loth aime raconter l’humain bousculé par les grands épisodes de notre passé, que ce soit le Front populaire et l’Occupation avec Apprenti et Ouvrier ou, déjà, la guerre d’Espagne avec Ermo, une série de 6 albums auto-éditée entre 2006 et 2013.

Par son format, par son approche et son graphisme, Dolorès offre un récit intime en forme de témoignage sur l’Espagne d’hier et d’aujourd’hui.

Eric Guillaud

Dolorès, de Bruno Loth. Editions La Boîte à Bulles. 18€

© La Boîte à Bulles / Loth

© La Boîte à Bulles / Loth