14 Juil

Pages d’été : Our Summer holiday et Gantz : deux mangas pour la route…

98b64545ae508dfc32d4577b0be0f375C’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

L’avantage avec les mangas, me disent mes filles, c’est qu’on peut en emmener autant qu’on veut en voyage, c’est léger et ça ne prend pas plus de place qu’un livre de poche. Bon, le tout c’est de ne pas prendre toute la bibliothèque. En voici déjà deux qui pourraient satisfaire les boulimiques de lecture pendant au moins deux heures de trajet. Et c’est déjà pas mal…

Tout d’abord, Our Summer Holiday, un one shot dont la couverture à elle-seule nous promet de passer un bon moment. A gauche, Natsuru, un jeune garçon de onze ans passionné de football au point d’être considéré comme un jeune espoir dans son école. « Quand je serai grand… », dit-il, « je jouerai au Real Madrid ». À droite, Rio, une fille de sa classe mise à l’écart par les autres à cause de sa très grande taille et peut-être aussi à cause de son caractère un peu plus mature. Rio doit en effet assumer au quotidien la responsabilité de son petit frère pendant que le père est parti pour ses 27d8df0355b0e34b8f1b835cfad50f72campagnes de pêche.L’un et l’autre n’ont pas grand chose en commun, pourtant une histoire d’amour, une belle histoire d’amour, naîtra entre les deux… Un shônen de Kaori Ozaki particulièrement fort en émotion ! (Delcourt – Tonkam, 7,99€)

On laisse la romance de côté pour la science-fiction avec le retour d’une série absolument mythique, Gantz, initialement publiée en 36 volumes entre 2002 et 2013 chez Delcourt – Tonkam. Cette nouvelle édition en double volume avec une mise en page retravaillée nous permet de revivre le parcours initiatique de Kurono pour sauver la terre d’une terrible invasion. Cette série a connu un tel succès qu’elle a été adaptée en série animée et en film. Une série ultra-violente que certains jugent dérangeante, voire malsaine, mais incontestablement magnifique dans sa mise en scène. (Delcourt – Tonkam, 15€)

Eric Guillaud