27 Jan

Une bicyclette en or !

 Pour tous ceux qui douteraient encore du résultat du dernier « Ballon d’or »… voici le petit bijou offert samedi après-midi par Cristiano Ronaldo aux supporters du Réal Madrid ! A l’occasion du match de championnat face à Grenade, l’attaquant portugais a présenté au public du stade Bernabeu le précieux trophée et en a profité pour ouvrir le score dans cette rencontre, en inscrivant son 22 ième but de la saison. Histoire d’enfoncer le clou, Ronaldo a effectué (à la 46′ du match) un geste technique de toute beauté que je vous laisse déguster…

Le festival Ronaldo face à Granada par beINSPORTS

24 Jan

Feliz año nuevo !

  Comme il est encore temps de souhaiter la bonne année, un petit coup de chapeau à ces douze chefs d’entreprise de la ville de Mazagón (Andalousie) qui ont décidé de poser nus pour un calendrier solidaire !         A l’image de cet hôtelier photographié devant la cheminée de son établissement avec, pour seul habit, un jambon « pata negra » (célèbre spécialité de la région ) l’objectif de ces entrepreneurs était de récolter des fonds pour les oeuvres sociales de leur commune. Les 500 calendriers prévus initialement ont très vite trouvé preneur, un deuxième tirage est en cours !

Le Barça sous pression

C’est un véritable séisme qui s’est produit hier soir dans le football espagnol, avec l’annonce de la démission « irrévocable » du président du FC Barcelone Sandro Rosell. A l’origine de l’affaire, une plainte déposée par des socios du club catalan (faisant partie de l’opposition au président en exercice…) qui l’accusent d’avoir versé des commissions occultes lors du transfert de Neymar. Le montant officiel pour l’acquisition de la vedette brésilienne était de 57 millions d’euros, selon les plaignants il faudrait ajouter à cette somme près de 38 millions supplémentaires, destinés essentiellement à la famille du joueur via des commissions occultes…

Si tel était le cas, le Barça aurait déboursé 95 millions d’euros pour s’attacher les services de Neymar, un montant bien supérieur à celui versé par le Réal Madrid pour le transfert du gallois Gareth Bale

Rosell

®Josep Lago/ AFP

Après avoir réuni hier son comité de direction et rejeté en bloc ces accusations, le président Rossel a présenté sa démission en déclarant:  » je ne veux pas qu’une attaque injuste affecte négativement l’image du club »…

C’est le vice-président Josep Maria Bartomeu qui est désormais à la tête du Barça.

 

 

 

22 Jan

La mère de la loi espagnole sur l’IVG, en 1936…

 Federica Montseny est une des grandes figures de l’anarcho-syndicalisme espagnol.

Née le 12 février 1905 à Madrid, elle milite très jeune à la CNT et occupe le poste de Ministre de la santé du gouvernement républicain espagnol, de novembre 1936 à mai 1937. Pendant cette courte période, elle fera voter une loi légalisant l’avortement en Espagne Républicaine.

Montseny

 A la fin de la guerre civile, elle se réfugie en France et se fait arrêter avec son compagnon Germinal en fuyant les nazis… A la libération, elle s’installe à Toulouse où elle reprend ses activités syndicales à la CNT en exil.

Federica Montseny décède le 14 janvier 1994, à l’âge de 89 ans, elle est enterrée au cimetière Saint Cyprien de Toulouse.

Avortement en Espagne: un retour en arrière de 30 ans ?

Deux ans après son arrivée au pouvoir, le gouvernement de Mariano Rajoy adopte ( le 20 décembre dernier ) un projet de loi limitant fortement le droit à l’avortement.Rappelons que la loi de 2010 autorise jusqu’ici l’IVG jusqu’à 14 semaines de grossesse et 22 semaines en cas de viol ou de malformation du foetus…

Depuis cette annonce gouvernementale de nombreuses manifestations, à l’initiative d’associations de défenses des droits des femmes, ont au lieu dans les principales villes du pays et à l’étranger, ce fut le cas à Toulouse le 8 janvier dernier.

Un retour un retour en arrière de trente ans…

 Si cette loi devait être votée, s’appliquerait alors en Espagne une législation datant de 1985 et cela obligerait sans doute de nombreuses patientes espagnoles à traverser les Pyrénées, comme malheureusement par le passé…

21 Jan

ABRAZO, un petit clin d’œil à ce lien fraternel qu’entretient depuis si longtemps Toulouse avec l’Espagne

L’ouverture de cette nouvelle fenêtre virtuelle, sur le pays voisin, n’étonnera sans doute personne et ce pour deux raisons :

  • Rappelons, tout d’abord, que la ville rose à toujours été une terre d’accueil pour les espagnols en exil ou en quête d’un avenir meilleur…

En effet, en 1939 à la fin de la terrible guerre civile , près de 20000 personnes fuyant le franquisme trouvent refuge à Toulouse.L’intégration de cette nouvelle communauté  (qui représentait à l’époque près de 10% de la population locale…) se fait tout naturellement au fil du temps, les immigrants espagnols s’adaptant très vite aux us et coutumes de la société toulousaine tout en conservant leur propre identité.

Dans les années soixante, victime du manque d’emplois en Espagne, une deuxième vague (composée essentiellement de travailleurs, ouvriers industriels ou agricoles) arrive sur les bords de Garonne, un phénomène qui malheureusement commence à se reproduire aujourd’hui en raison de la crise économique que traverse à nouveau le pays voisin…
À ces nouveaux arrivants, il faut ajouter les « Airbusiens » employés ibériques du pôle aéronautique toulousain (soit près de 300 familles aujourd’hui) ainsi que les étudiants bénéficiaires du programme Erasmus, environ 500 inscrits chaque année à l’Université de la ville.

 Selon les dernières statistiques de l’INSEE

La communauté  espagnole comptabiliserait aujourd’hui plus de 26000 ressortissants en Midi-Pyrénées, dont près de 10000 basés à Toulouse.Comme le chantait si bien notre regretté Claude Nougaro, la ville rose est sans aucun doute la plus espagnole des villes de France !

  • La deuxième raison (outre les origines, non dissimulées, de votre humble serviteur…) repose sur le fait que cette ville revendique haut et fort, depuis de nombreuses années, son attachement à l’Espagne et à sa culture.

Ainsi, le festival « Toulouse l’Espagnole » organisera cette année sa sixième édition sur le quai Viguerie, récemment rebaptisé par la municipalité en hommage aux républicains espagnols. D’autres évènements culturels et festifs viendront également ponctuer, tout au long de l’année, la vie toulousaine: Cinespaña, festival de flamenco, sans oublier les nombreuses manifestations organisées par l’Institut Cervantès (rue des Chalets)  ou la Casa de España, dans le quartier des Minimes.

Au moins deux bonnes raisons pour donner naissance à ce nouveau blog en Midi-Pyrénées et surtout un objectif essentiel pour cet ABRAZO « virtuel » : s’intéresser de près à tout ce qui se passe en Espagne pour mieux connaître ce pays et donc mieux l’aimer ?

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